Une énorme pierre taillée par les Mayas vers l’an 669 de notre ère, retrouvée au début du XXe siècle au sud-est du Mexique, est à l’origine du mythe d’une prétendue prophétie de fin du monde en décembre 2012.
Mais elle relate en réalité la vie et les batailles d’un seigneur et fait référence à la date du 23 décembre 2012 comme celle d’un nouveau cycle du calendrier maya.
« Les mayas avaient une conception cyclique du temps, dans laquelle n’apparaît pas la notion de fin du monde », explique à l’AFP l’archéologue mexicain José Romero à propos de la stèle qui a inspiré le film catastrophe « 2012 », réalisé en 2009 par l’allemand Roland Emmerich, et les deux romans composant « La prophétie maya » de l’auteur américain de science fiction Steve Alten.
Composée de six fragments dont certains sont au Mexique et d’autres aux Etats-Unis, la stèle est connue comme la pierre maya n° 6 d’El Tortuguero, site archéologique de Mucuspana, dans l’Etat de Tabasco (sud), dont le premier registre historique date de 1915.
Cette pierre, qui avait une forme de « T », est aujourd’hui fragmentée et incomplète.
« La dernière inscription correspond au 23 décembre, mais le thème central du Monument 6 n’est ni la date, ni une prophétie, ni la fin du monde. C’est l’histoire de Balam Ahau, qui fut un ’seigneur sacré’ d’El Tortuguero », assure José Romero.
L’historien mexicain Erick Velasquez souligne de son côté que le 23 décembre auquel il est fait référence -et non pas le 21 comme il est affirmé commercialement- a un rapport avec « le rite de rénovation de l’univers », avec la fin du cycle initié le 13 août de l’an 3114 avant notre ère.
« Il est seulement mentionné que se seront alors accomplis 13 B’aktun (unités de temps équivalant chacune à 144 000 jours), mais en aucune manière ce n’est la fin du ’compte long’ du calendrier maya, qui est infini. Un nouveau cycle commence, c’est tout », ajoute-t-il.
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Mais elle relate en réalité la vie et les batailles d’un seigneur et fait référence à la date du 23 décembre 2012 comme celle d’un nouveau cycle du calendrier maya.
« Les mayas avaient une conception cyclique du temps, dans laquelle n’apparaît pas la notion de fin du monde », explique à l’AFP l’archéologue mexicain José Romero à propos de la stèle qui a inspiré le film catastrophe « 2012 », réalisé en 2009 par l’allemand Roland Emmerich, et les deux romans composant « La prophétie maya » de l’auteur américain de science fiction Steve Alten.
Composée de six fragments dont certains sont au Mexique et d’autres aux Etats-Unis, la stèle est connue comme la pierre maya n° 6 d’El Tortuguero, site archéologique de Mucuspana, dans l’Etat de Tabasco (sud), dont le premier registre historique date de 1915.
Cette pierre, qui avait une forme de « T », est aujourd’hui fragmentée et incomplète.
« La dernière inscription correspond au 23 décembre, mais le thème central du Monument 6 n’est ni la date, ni une prophétie, ni la fin du monde. C’est l’histoire de Balam Ahau, qui fut un ’seigneur sacré’ d’El Tortuguero », assure José Romero.
L’historien mexicain Erick Velasquez souligne de son côté que le 23 décembre auquel il est fait référence -et non pas le 21 comme il est affirmé commercialement- a un rapport avec « le rite de rénovation de l’univers », avec la fin du cycle initié le 13 août de l’an 3114 avant notre ère.
« Il est seulement mentionné que se seront alors accomplis 13 B’aktun (unités de temps équivalant chacune à 144 000 jours), mais en aucune manière ce n’est la fin du ’compte long’ du calendrier maya, qui est infini. Un nouveau cycle commence, c’est tout », ajoute-t-il.
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