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58 médicaments dangereux : la liste !

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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

58 médicaments dangereux : la liste !
Le 13/09/2012 - Marion Guégan, rédactrice santé


Le Pr Bernard Debré et le Pr Philippe Even dévoilent une liste de 58 médicaments jugés "dangereux" pour la santé. Des médicaments bien connus du grand public, largement prescrits et remboursés pour la plupart ! La liste.
Médicaments cardio-vasculaires : 4 vasodilatateurs coronaires et artériels : Adancor (Derono), Ikorel (Sanofi), Vastarel et Trivastal (Servier), 1 anti-insuffisance cardiaque : Procoralan (Servier), 1 antiarythmique : Multas (Sanofi), 3 anticoagulants ou antiagrégants : Ticlid (Sanofi), Pradaxa (Boehringer), Xigris (Lilly).
Pilules contraceptives : Cycleane, Mercilon, Varnoline (Schering Prough), Melodia, Yaz, Diane 35, Jasmine-Jasminelle (Bayer), Carlin, Triafemi, Holgyème (Effik), Minesse (Wyeth), Felixita (Theramex), Lumalia (Pierre Fabre), Evépar (Mylan), Minerva (Biogaran).
Anti-inflammatoires : Indocide (MSD), Nexen (Therabel), Ketum cutané (Ménarini), Celebrex (Pfizer), Arcoxia (MSD).
Antidiabétiques : Byetta (Lilly), Victoza (NovoNordisk), 8 Gliptines : Galvus et Eucrers (Novartis), Januvia et Janumet (MSD), Xanuvia et Velmétia (Pierre Fabre), Trajenta et Onglyzia (Boehringer), 2 glitazines : Actos et Compecta (Takeda).
Antiparkinsonniens : Celance (Lilly), Parlodel (Pfizer, également prescrit pour inhiber la lactation lors de l'allaitement), Requip (GSK) et Tasmar (Madiapharma).
Anti-ostéoporose : Protelos ( Servier).
Médicaments psychiatriques : Ritaline (Novartis), Concerta (Janssen), Tofranil (CSP), Anafranil (Sigma-Tau), Surmontil (Sanofi) et Stablon ( Servier).
Anticrampes musculaires : Hexaquine et Quinine-vitamine C (Goménol) et Okimus (Biacodex).
Stimulant respiratoire : Vectarion (Servier).
Antitabac : Champix (Pfizer) et Zyban (GSK).
Anti-angiogènes en cancérologie : Avastin (Roche).

Source : Le Nouvel Observateur, 13 septembre 2012.


samuel

samuel
Administrateur


ACTUALITÉ
LES INVITÉS DU POINT
DIDIER RAOULT


Le paracétamol : peu efficace et... mortel !
Le Point - Publié le 02/12/2014 à 12:17

Le paracétamol que l'on avale à la moindre douleur et que l'on songe à vendre hors des pharmacies peut provoquer des insuffisances hépatiques massives.


58 médicaments dangereux : la liste ! - Page 3 Sipa-2962493-jpg_2589449_652x284Une étude du "Lancet" démontre l'inefficacité du paracétamol pour les douleurs lombaires. © Florence Durand/Sipa


[url=http://www.lepoint.fr/auth/archivageArticle.php?id_sans_version=1886147&titre=Le parac%C3%A9tamol %3A peu efficace et... mortel][/url]

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58 médicaments dangereux : la liste ! - Page 3 Edition-abonnesPar LE PR DIDIER RAOULT*



Dernière édition par samuel le Lun 17 Aoû - 11:29, édité 1 fois

samuel

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samuel a écrit:
ACTUALITÉ
LES INVITÉS DU POINT
DIDIER RAOULT


Le paracétamol : peu efficace et... mortel !
Le Point - Publié le 02/12/2014 à 12:17

Le paracétamol que l'on avale à la moindre douleur et que l'on songe à vendre hors des pharmacies peut provoquer des insuffisances hépatiques massives.



58 médicaments dangereux : la liste ! - Page 3 Sipa-2962493-jpg_2589449_652x284Une étude du "Lancet" démontre l'inefficacité du paracétamol pour les douleurs lombaires. © Florence Durand/Sipa


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Josué

Josué
Administrateur

Des médicaments qui peuvent abîmer l'oesophage
Réagissez !
Par contact prolongé ou parce qu'ils provoquent des reflux, certains médicaments sont dangereux pour l'oesophage.

Nécessaire pour transporter les aliments jusqu'à l'estomac, l'oesphage peut être endommagé par la prise de certains médicaments. Soit parce qu'ils irritent la muqueuse lors d'un contact prolongé (médicament avalé avec trop peu d'eau, juste avant de s'allonger, médicaments trop gros, en forme de gélules). Soit parce qu'ils provoquent des reflux de l'estomac vers l'oesophage. Diverses lésions peuvent alors apparaître : ulcérations, inflammations...

Dans son édition de décembre, la revue médicale Prescrire précise que les médicaments favorisant ces lésions oesophagiennes sont les anti-infectieux (surtout les cyclines), les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS (ibuprofène par exemple)), les diphosphonates (prescrits notamment contre l'ostéoporose) et le dabigatran (un anticoagulant oral). Par ailleurs, les inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, médicaments du diabète (exénatide et liraglutide), médicaments ayant un effet atropinique et la théophylline notamment "exposent à des reflux gastro-œsophagiens causant parfois des lésions de la partie basse de la muqueuse œsophagienne" précise la revue.

Pour prévenir ce risque, il est conseillé de prendre ces médicaments en position debout ou assise, de les avaler avec un grand verre d'eau et d'attendre au moins une demi-heure avant de s'allonger.

En cas de lésions oesophagiennes, Prescrire conseille d'éviter le médicament en cause quand cela est possible et chercher un autre mode de prise pour éviter le risque.

Vidéo. Reflux gastro-oesophagiens : des symptômes au diagnostic

Josué

Josué
Administrateur

25 médicaments suspendus en France à partir du 18 décembre

Dans un communiqué publié le 5 décembre, l'Agence nationale de sécurité du médicament annonce le lancement d'une procédure de suspension de 25 médicaments génériques commercialisés en France. L'inspection de sites de production en Inde aurait alerté les autorités.

A partir du 18 décembre prochain, 25 médicaments génériques vendus actuellement en France vont être suspendus. Cette décision prise par les autorités sanitaires françaises (ANSM) mais aussi allemandes, belges et luxembourgeoises fait suite à l'inspection d'un site de production de la société GVK Bio d'Hyderabad en Inde. "Les inspecteurs de l’ANSM ont mis en évidence des anomalies dans les procédures d’enregistrement électrocardiographiques réalisés lors d’essais cliniques de bioéquivalence conduits entre 2008 et 2014, a expliqué l'agence dans son communiqué. [...] Ces anomalies caractérisent un manque de respect des Bonnes Pratiques Cliniques concernant ces études de bioéquivalence."

Suite à cette observation inquiétante, l’Agence européenne du médicament, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP), saisi par la Commission européenne, a décidé en septembre dernier d’engager une révision du rapport bénéfice/risque de tous les médicaments pour lesquels le dossier d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) comportait des essais cliniques de bioéquivalence réalisés par GVK Bio sur le site douteux. L’instruction par le CHMP est en cours et devrait s’achever début 2015.

En parallèle, des industriels ont décidé de lancer de nouveaux essais qui permettront, s’ils s’avèrent favorables, le retour sur le marché des spécialités suspendues.

Liste des 25 médicaments suspendus à partir du 18 décembre :

- ESCITALOPRAM ABBOTT 10 mg, comprimé pelliculé

- ESCITALOPRAM ABBOTT 15 mg, comprimé pelliculé

- ESCITALOPRAM ABBOTT 20 mg, comprimé pelliculé

- ESCITALOPRAM ABBOTT 5 mg, comprimé pelliculé

- EBASTINE BIOGARAN 10 mg, comprimé orodispersible

- DESLORATADINE CRISTERS 5 mg, comprimé pelliculé

- IBUPROFENE CRISTERS 400 mg, comprimé pelliculé

- DESLORATADINE ARROW 5 mg, comprimé pelliculé

- DESLORATADINE GNR 5 mg, comprimé pelliculé

- CANDESARTAN MYLAN 32 mg, comprimé

- DONEPEZIL MYLAN 10 mg, comprimé orodispersible

- DONEPEZIL MYLAN 5 mg, comprimé orodispersible

- EBASTINE MYLAN 10 mg, comprimé orodispersible

- RIZATRIPTAN MYLAN 10 mg, comprimé orodispersible

- TRIMETAZIDINE MYLAN 35 mg, comprimé à libération modifiée

- DESLORATADINE TEVA SANTE 5 mg, comprimé pelliculé

- DESLORATADINE ZYDUS 5 mg, comprimé pelliculé

- ESCITALOPRAM ZYDUS 10 mg, comprimé pelliculé

- ESCITALOPRAM ZYDUS 15 mg, comprimé pelliculé

- ESCITALOPRAM ZYDUS 20 mg, comprimé pelliculé

- ESCITALOPRAM ZYDUS 5 mg, comprimé pelliculé

- IBUPROFENE ZF 400 mg, comprimé pelliculé

- IBUPROFENE ZYDUS FRANCE 200 mg, comprimé pelliculé

- IBUPROFENE ZYDUS FRANCE 400 mg, comprimé pelliculé

- TRAMADOL PARACETAMOL ZYDUS FRANCE 37,5 mg/325 mg
comprimé pelliculé

A noter : Pour chacune de ces spécialités, il existe d’autres marques permettant aux patients de poursuivre leur traitement.

Publié par Aurélie Blaize, journaliste santé le Lundi 08 Décembre 2014 : 10h58

Josué

Josué
Administrateur

Retrait de tous les lots d’un traitement anti allergie

Le laboratoire Biogaran retire tous les lots d'Ebastine, médicament prescrit lors de rhinites allergiques, suite à la mise en évidence d'irrégularités sur un site de production basé en Inde.
Conformément à l'annonce de la suspension de 25 médicaments génériques faite par l'Agence nationale du médicament (ANSM) le 8 décembre dernier, le laboratoire Biogaran procède par mesure de précaution au rappel de l'ensemble des lots d'Ebastine Biogaran 10mg (comprimé orodispersible, boîte de 30, code CIP 34009 277 032 8 7). Des irrégularités avaient été constatées lors d'une inspection du site de production de la société GVK Bio d'Hyderabad en Inde. Les anomalies traduisaient un manque de respect des bonnes pratiques cliniques concernant les études de bioéquivalence. L'ANSM précise dans un communiqué du 19 décembre qu'"aucun élément n’a, à ce jour, conduit à établir un risque avéré pour la santé humaine ou un manque d’efficacité de ces spécialités".

Lots rappelés :

BEAG001 (exp 02/2016)
BEAG002 (exp 03/2016)
BEAG003 (exp 03/2016)
BEAG004 (exp 03/2016)
BEAG005 (exp 03/2016)

samuel

samuel
Administrateur

[size=46]médicaments peuvent provoquer la démence[/size]

ETUDE
  
Plusieurs médicaments couramment utilisés pourraient accroître le risque de démence, y compris de la maladie d'Alzheimer, chez les personnes âgées qui en prennent à des doses élevées.
Mis à jour il y a 51 minutes 

  •   



58 médicaments dangereux : la liste ! - Page 3 Topelement
Un grand nombre de personnes âgées prennent des traitements à base d'anticholinergique.
Image: DR/Photoinformer.




Selon une étude américaine, certains médicaments - contenant la substance appelée anticholinergique - pris à haute dose et de manière prolongée font d'importants dégâts. Cette substance trouble la communication entre les neurones et perturbe la mémoire, l'apprentissage et l'activité musculaire, précisent les auteurs de l'étude.

Josué

Josué
Administrateur

700 médicaments génériques pourraient bientôt être suspendus en Europe
Dans un communiqué du 23 janvier, l'Agence européenne du médicament (EMA) annonce la possible suspension de 700 médicaments génériques fabriqués en Inde.

Près de 700 génériques pourraient être retirés de la vente en Europe, selon l'annonce faite ce jour par l'Agence européenne du médicament (EMA). Une inspection réalisée sur le site de production de ces médicaments, à Hyderabad en Inde, ayant "soulevé des préoccupations sur la façon dont la société GVK Biosciences a mené les études" de conformité, précédent les autorisations de mise sur le marché par le fabricant. A la demande de la Commission Européenne, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'EMA a passé en revue plus de 1000 médicaments dont les essais cliniques de bioéquivalence ont été réalisés par GVK Bio sur le site douteux. Pour plus de 300, les données étaient disponibles et suffisantes pour qu'ils puissent rester sur le marché. Pour les autres, le CHMP demande une suspension, sauf ceux étant très importants pour les patients parce qu'ils n'existent pas d'alternatives pouvant répondre de la même façon à leurs besoins. L'EMA précise dans son communiqué qu'il n'existe aucune preuve d'une inefficacité des traitements concernés, ou de leur manque de sécurité.

La liste des médicaments suspendus disponible

Sur son site, l'EMA a publié la liste complète des médicaments pour lesquels le CHMP a recommandé une suspension. En France, figurent notamment des analgésiques (ibuprofène...), des antidépresseurs, des anti-allergiques... Chaque pays membres de l'UE devra décider de la marche à suivre dans son pays.

Pour rappel, ce sont les autorités sanitaires françaises qui ont tiré le signal d'alarme en décembre dernier, après avoir inspecté le site de GVK. Dans son communiqué, l'Agence nationale du médicament (ANSM) expliquait que ses inspecteurs avaient mis en évidence "des anomalies dans les procédures d’enregistrement électrocardiographiques réalisés lors d’essais cliniques de bioéquivalence conduit". Des anomalies qui "caractérisent un manque de respect des Bonnes Pratiques Cliniques concernant ces études de bioéquivalence". L'ANSM avait décidé de suspendre 25 médicaments. Huit de plus ont été ajoutés à la liste, le 23 janvier 2015.

Josué

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Administrateur

71 médicaments plus dangereux qu’utiles, selon la revue Prescrire
La revue médicale indépendante Prescrire publie la liste des médicaments commercialisés en France au 1er janvier 2015 qui sont "plus dangereux qu'utiles" et qu'il faut "écarter des soins".

Selon la revue médicale Prescrire, au 1er janvier 2015, il y a en France 71 médicaments "dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés". Ce constat intervient après que la revue ait fait le bilan des médicaments analysés* dans ses pages de 2010 à 2014. Il s'agit soit de médicaments actifs qui exposent à "des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu'ils apportent", soit de médicaments anciens "dont l'utilisation est dépassée", soit de médicaments récents "dont la balance bénéfices-risques s'avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens", soit de médicaments "dont l'efficacité n'est pas prouvée au-delà d'un effet placebo et qui exposent à des effets indésirables graves". Voici les médicaments concernés par classe thérapeutique :

Cancérologie : Removab® (catumaxomab), Vectibix® (panitumumab), Yondelis® (trabectédine), Caprelsa® (vandétanib), Javlor® (vinflunine).

Cardiologie : Rasilez® (aliskirène), Lipanthyl® ou autre (fénofibrate), Befizal® (bézafibrate), Lipanor® ou autre (ciprofibrate), Procoralan® (ivabradine), Adancor® ou autre (nicorandil), Alteis®/Olmetec® (olmésartan, seuls et en association à doses fixes avec l’hydrochlorothiazide dans Alteisduo®, Coolmetec® ou avec l’amlodipine dans Axeler®, Sevikar®), Vastarel® ou autre (trimétazidine).

Dermatologie - Allergologie : Protopic® (tacrolimus dermique), Primalan® (méquitazine), Phénergan® (prométhazine injectable).

Josué

Josué
Administrateur

De nouveaux effets indésirables trouvés aux paracétamol
Mots clés : paracétamol, Pharmacologie, douleur, migraine, pharmacie, pharmacovigilance
Par figaro iconPauline Fréour - le 03/03/2015
Ce médicament généralement bien toléré présente des risques lorsqu'il est pris à haute dose et à long terme.Douleur, fièvre, mode d'emploi
Le paracétamol est la molécule la plus vendue en France, le médicament du quotidien par excellence que l'on garde au fond du sac par précaution et qu'on offre sans réticence à un collègue ou un enfant se plaignant de maux de tête. En vente libre, le paracétamol a été largement présenté, y compris par les médecins, comme sans danger… Pourtant, comme tout principe «actif», c'est-à-dire efficace, il n'est pas dénué d'effets indésirables, et sans doute même davantage qu'on ne le pensait, conclut une étude britannique parue lundi (Annals of the Rheumatic Diseases).
Les auteurs, des experts de l'université de Leeds, ont réuni quelque 1 900 études déjà publiées sur les effets toxiques du paracétamol. Ils en ont retenu huit, les seules jugées assez robustes scientifiquement pour être analysées, ce qui, de leur propre aveu, est peu et affaiblit légèrement la portée de leurs conclusions statistiques. Néanmoins, leur bilan est clair: «Au vu des résultats présentés ici, nous pensons que le risque réel associé à la prescription de paracétamol est supérieur à ce qui est perçu par la communauté médicale», écrit le Pr Philipp Conaghan.
Des risques sous-estimés
Selon cette étude, les personnes prenant quotidiennement une dose acceptable mais élevée de paracétamol (3 g par jour) ont un risque de décès prématuré accru jusqu'à + 60 %. Elles présentent aussi une probabilité plus élevée de connaître un accident cardio-vasculaire (+ 19 %), une hémorragie intestinale (+11 à 49 %) ou des atteintes rénales. «Les risques du paracétamol ont longtemps été sous-estimés», confirme le Pr Bernard Bégaud, pharmacologue à l'université de Bordeaux. Certains dangers mis en évidence dans cette étude ne sont néanmoins pas une surprise. «Au vu de statistiques ambiguës, nous suspections déjà une toxicité rénale et hépatique de cette molécule à doses normales», précise-t-il.
Le Pr Jean-Louis Montastruc, pharmacologue à Toulouse et membre de l'Académie nationale de médecine, est plus réservé sur la validité des résultats. «Cette étude est la seule à établir ce lien de cause à effet, qui n'a jamais, par exemple, été notifié par des médecins au cours de leur pratique. Or, en pharmacovigilance, nous nous appuyons toujours sur un faisceau de preuves», note-t-il, rappelant que le paracétamol reste l'antalgique de référence, car il est très bien toléré.
Attention au surdosage
La quantité maximale de paracétamol autorisée est de 4 g par jour pour un adulte. Au-delà, le surdosage expose à des lésions hépatiques graves potentiellement mortelles, bien documentées. Il faut néanmoins ajuster le raisonnement au profil du consommateur: une dose quotidienne normale de 3 g de paracétamol peut s'avérer toxique à long terme chez une personne âgée qui s'alimente peu, quand elle n'aura pas d'effets indésirables chez un sujet bien portant.
S'il n'est pas question d'alarmer les usagers ponctuels de paracétamol, qui en prennent l'espace de quelques jours pour soigner une fièvre, une migraine ou une poussée de dents, la question est plus complexe pour les consommateurs de long terme - des personnes souffrant d'arthrose pour la plupart.
«Cela pose une vraie question: que peut-on leur offrir si on s'interdit le paracétamol, à l'heure où 5 médicaments anti-arthrosiques viennent d'être déremboursés?», s'interroge le Pr Bégaud, qui appelle les autorités sanitaires à lancer une étude fiable sur les effets à long terme de ce médicament.
Le paracétamol reste le médicament de référence contre la douleur et la fièvre, qui peut être donné aux bébés et aux femmes enceintes. Il est bien toléré et présente peu d'interactions avec les autres médicaments. La dose maximale autorisée ne doit toutefois pas être dépassée sous risque d'atteinte grave du foie.
L'ibuprofènene doit son action antalgique indirecte qu'à ses propriétés anti-inflammatoires. Son usage doit donc être réservé à des états inflammatoires (otites, angines, douleurs articulaires…), soulignele Pr Jean-Louis Montastruc, pharmacologue à Toulouse. L'ibuprofène est contre-indiqué en cas d'antécédents d'ulcères de l'estomac, d'hémorragies digestives et à partir du début du 6e mois de grossesse.
L'aspirine est désormais surtout utilisée comme «antiagrégant plaquettaire» et n'a plus vraimentsa place dans l'automédication, poursuit le Pr Montastruc.
Pour ces trois molécules, l'Agence du médicament recommande de consulter si les symptômes persistent.

Josué

Josué
Administrateur

Sous haute surveillance depuis 2012, le Tramadol® est un médicament antidouleur pouvant avoir des effets secondaires dangereux. Lesquels ? Comment les éviter ? Medisite vous répond.

Tramadol : attention au système digestif
Page suivante Tramadol : des ris...

Délivré uniquement sur ordonnance, le Tramadol®, antalgique de palier II selon l’OMS, se trouve dans de nombreux médicaments, comme Topalgic®, Ixprim®, Contramal®, Monoalgic®, Zaldiar® ou encore Ultram®. Mais "il présente des risques d’effets secondaires au niveau du système digestif" prévient le Pr Jean-François Bergmann, chef de service de médecine interne à Paris. Par ailleurs, des chercheurs suisses ont mis en évidence un lien entre le Tramadol® et des risques de fortes hypoglycémies, imposant l’hospitalisation du patient.
Quels symptômes ? Douleurs abdominales, flatulences, nausées, vomissements. "Le Tramadol® est aussi très fréquemment à l’origine de constipation, ajoute le Pr Julien Nizard, chef du centre fédératif douleur soins de support à Nantes (Loire-Atlantique).
Que faire ? Si les symptômes sont intenses, arrêtez le traitement et contactez votre médecin. "S’ils sont plus modestes, diminuer la dose est suffisant" indique le Pr Nizard. Pour contrer la constipation, des mesures hygiéno-diététiques peuvent suffire. "Sinon, on peut proposer un laxatif osmotique, comme le Macrogol®."
A savoir : si vous souffrez de troubles hépatiques, il est primordial de discuter avec votre médecin d’une prise de Tramadol®. Les effets secondaires pourraient être plus intenses pour vous, le foie jouant un rôle important dans son élimination.

samuel

samuel
Administrateur

LE MÉDICAMENT ANTI-NAUSÉE MOTILIUM SERAIT RESPONSABLE DE 200 MORTS SUBITES

Une étude révèle que le médicament Motilium®️, prescrit en cas de nausées, et ses dérivés (dompéridone) entraînent un danger cardiaque. Il serait responsable de plus de 200 décès
flower
Motilium®️, Péridys®️ et génériques… ces médicaments anti-vomitifs présenteraient un risque cardiaque important. Une étude publiée le 31 mars dans la revue Pharmacoepidemiology and Drug Safety estime que l’utilisation de la dompéridone serait responsable de 200 morts subites cardiaques en 2012, dans la population âgée de 18 anset plus. Ce chiffre résulte des calculs de l’équipe de Catherine Hill, épidémiologiste à l’Institut Gustave-Roussy (Villejuif, Val-de-Marne).
La revue Prescrire réclame un retrait total



Or la dompéridone est associée à un risque d’arythmie cardiaque. Cet effet indésirable est connu depuis 2013 et avait abouti à une réévaluation du bénéfice par rapport au risque. "Les spécialités fortement dosées contenant 20 mg de dompéridone ont été retirées du marché le 10 septembre 2014", rappelle sur son site l’Agence de sécurité du médicament (ANSM). Mais la revue Prescrire veut aller plus loin et réclame le retrait total du médicament. Le danger encouru serait injustifié par rapport à son efficacité. "En pratique, sans attendre un déremboursement par l’Assurance maladie et surtout un retrait du marché européen, les patients ont intérêt à être informés des dangers de la dompéridone et des médicaments voisins", recommande la revue.
En France, près de 3 millions de personnes prennent ce médicament chaque année.

Josué

Josué
Administrateur

IBUPROFÈNE : RISQUE CARDIOVASCULAIRE ACCRU À TRÈS FORTE DOSE (EMA)

avec
L'ibuprofène, l'un des médicaments les plus utilisés contre la douleur et l'inflammation, accroît légèrement le risque de faire un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC), mais uniquement s'il est pris à très forte dose, selon l'Agence européenne du médicament (EMA)
L'ibuprofène, l'un des médicaments les plus utilisés contre la douleur et l'inflammation, accroît légèrement le risque de faire un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC), mais uniquement s'il est pris à très forte dose, selon l'Agence européenne du médicament (EMA)
L'ibuprofène, l'un des médicaments les plus utilisés contre la douleur et l'inflammation, accroît légèrement le risque de faire un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC), mais uniquement s'il est pris à très forte dose, selon l'Agence européenne du médicament (EMA) - Fred Tanneau ©AFP/Archives
L'ibuprofène, l'un des médicaments les plus utilisés contre la douleur et l'inflammation, accroit légèrement le risque de faire un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC), mais uniquement s'il est pris à très forte dose, selon l'Agence européenne du médicament (EMA).
Dans sa nouvelle évaluation rendue publique lundi, le Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l'agence souligne que l'augmentation du risque cardiovasculaire ne concerne que les patients prenant des doses d'ibuprofène supérieures à 2.400 mg par jour.
Aucun risque accru n'a en revanche été observé chez les patients prenant moins de 1.200 mg par jour, c'est-à-dire la grande majorité des patients.
Les doses habituelles chez l’adulte sont de 200 à 400 mg trois fois par jour.
L'ibuprofène est un médicament commercialisé depuis les années 60 sous divers noms commerciaux, comme Advil ou Nurofen.
Certaines formes (notamment 200 mg) sont en vente libre dans plusieurs pays européens dont la France.
Pour le PRAC, le risque cardiovasculaire de l'ibuprofène à forte dose est similaire à celui de l'anti-douleur diclofénac (Voltarène et génériques) dont l'utilisation est déjà restreinte depuis 2013 chez les patients ayant certains problèmes cardiovasculaires.
Il préconise en conséquence une modification des conseils d'utilisation et invite les médecins à évaluer "soigneusement" le risque cardiovasculaire d'un patient avant de prescrire de l'ibuprofène sur une longue durée et à des doses importantes.
L'avis du PRAC ne concerne toutefois que les traitements pris par voie orale et pas les gels et crèmes à base d'ibuprofène.
PUBLICITÉ
Les médicaments à base d'ibuprofène étant approuvés au niveau national, les recommandations du PRAC devront encore être approuvées par le comité européen de coordination (CMDh) qui est l'entité européenne représentant les différentes agences nationales du médicament.

Josué

Josué
Administrateur

Interpol lance une alerte mondiale contre le 2,4-dinitrophénol (DNP), un produit de régime consommé notamment par les culturistes, et qui est à l'origine d'un décès au Royaume-Uni.

Interpol a lancé ce lundi une alerte mondiale lundi concernant un produit de régime, également connu dans le monde du culturisme, le "2,4-dinitrophénol (DNP)", ayant provoqué le décès d'une femme au Royaume-Uni et de graves problèmes chez un Français.

Le DNP sert aussi à faire des explosifs
Habituellement vendu sous forme de poudre jaune ou de capsules, le DNP se trouve également sous forme de crème. Les risques liés à son utilisation sont amplifiés par ses conditions de production illégales, selon Interpol. Il est produit dans des laboratoires clandestins "n'appliquant aucune réglementation en matière d'hygiène", exposant "les consommateurs à un risque accru d'overdose du fait de leur absence de compétences spécialisées", alerte Interpol. Le DNP entre aussi dans la composition de certains explosifs.

Dans les années 1930, le DNP était utilisé pour stimuler le métabolisme et favoriser la perte de poids, mais il avait été retiré de la vente après avoir déjà causé plusieurs décès.

Interpol a émis une "notice orange" à ce sujet, pour alerter la police, les organismes publics et organisations internationales. Publiée à la demande de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) du ministère français de l'Intérieur, l'alerte a été diffusée dans les 190 pays membres d'Interpol.

Avec
image: http://static.lexpress.fr/imgstat/article/icons/fpa.png


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Josué

Josué
Administrateur

Il arrive que les différents médicaments à base d'hormones de synthèse pour la thyroïde entrent en interaction avec d'autres traitements.
Elles sont nombreuses. C'est le cas notamment avec les pilules contraceptives, les anti-acides pour les aigreurs d'estomac, les suppléments de fer, les anticoagulants, les antihypertenseurs, les anti-inflammatoires...

Le mieux : "Il est préférable de prendre le comprimé de Lévothyrox® à distance des repas, en général 2h après le petit-déjeuner. En cas d'autres traitements, il est important d'en parler avec son médecin. Certains d'entre eux diminuant l'absorption du Lévothyrox® et obligeant à en augmenter les doses" explique le Dr Foussier.

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Vive les vieux antibiotiques !
Ils sont efficaces, bon marché, mais insuffisamment rentables. Cherchez l'erreur. Pourquoi ne pas regarder plus souvent du côté de ce qui existe déjà ?
PAR DIDIER RAOULT
Publié le 17/08/2015 à 07:03 | Le Point

"C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe." L'expression illustre bien le retour des antibiotiques anciens. Un appel d'offres européen vient d'ailleurs d'être mis en place pour les relancer. Car il est urgent de changer de modèle.
Efficaces et bon marché

En pratique, depuis soixante-dix ans, nous sommes dans la course à l'innovation et, pour répondre à un problème nouveau, nous cherchons des produits nouveaux, ce qui est extrêmement coûteux. En outre, l'absence de rentabilité des médicaments anciens, qui ne sont plus brevetés, empêche leur développement pour de nouvelles indi...

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quinolones (Ciflox®, Ciprofloxacine®, Enoxor®...). Ces médicaments sont généralement prescrits en cas d'infections urinaires, intestinales, de la gorge ou encore du nez. Les effets secondaires qu'ils peuvent entraîner sont la tendinopathie menant à une rupture du tendon des troubles cardiaques ou une neuropathie.

Les symptômes d'alerte

L'agence national du médicament explique recevoir trop signalements de consommateurs ayant été victimes des effets secondaires cités après avoir pris ce type d'antibiotiques. Les experts souhaitent que les médecins prennent

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Nurofen épinglé pour «publicité mensongère»
Par figaro iconPauline Fréour - le 14/12/2015
La justice australienne a demandé le retrait des pharmacies des Nurofen « migraines » ou « mal de dos », estimant que ces spécialités n'ont rien de plus que le Nurofen classique.
L'affaire se passe loin, très loin de l'Hexagone, mais la leçon est intéressante. En Australie, la justice a demandé le retrait de certaines déclinaisons de l'antidouleur Nurofen (l'un des noms commerciaux de l'ibuprofène) associées à des indications spécifiques: «Nurofen mal de dos», «Nurofen migraine», «Nurofen céphalées de tension» et «Nurofen douleurs de règles».
La justice fédérale avait été saisie en mars par la Commission australienne de la concurrence, qui a observé que ces produits étaient vendus jusqu'à deux fois plus cher que le Nurofen classique de même dosage. La justice a estimé que le laboratoire fabricant, Reckitt Benckiser, induisait le consommateur en erreur en conditionnant le Nurofen sous différents emballages alors que tous contiennent le même traitement: 342 milligrammes de lysine d'ibuprofène par comprimé. Les produits incriminés devront être retirés des lieux de vente dans les trois mois, une décision qui ne s'applique qu'au marché australien.
Le laboratoire Reckitt Benckiser a réagi en expliquant que les produits avaient été conçus pour «aider le consommateur à se repérer dans la gamme», rapporte la BBC. «Nos enquêtes auprès des consommateurs montrent que (…) 71% d'entre eux estiment que les emballages [indiquant un type particulier de douleur] les aident à choisir le produit qui répond le mieux à leurs besoins», explique le Dr Aomesh Bhatt, du laboratoire Reckitt Benckiser.
Le laboratoire est aussi visé par une autre enquête, au Royaume-Uni cette fois. L'autorité compétente pour superviser la publicité a été saisie en février concernant un clip vidéo impliquant, selon les plaignants, que le Nurofen Express soulage mieux la douleur que l'ibuprofène ou le paracétamol.
«Pas de danger sanitaire»
Certaines des déclinaisons de Nurofen épinglées en Australie n'existent pas en France (mal de dos, migraines, céphalées). On y trouve toutefois un Nurofen Fem, portant l'indication «Douleurs de règles», dont le principe actif, l'ibuprofène, le dosage, 400mg, et le contenu, 12 comprimés, sont identiques au classique Nurofen 400mg. Comme il s'agit de médicaments en vente libre, le prix de vente de ces deux produits sont fixés directement par les pharmaciens. Une recherche (non-exhaustive) menée par Le Figaro sur des sites de pharmacies en ligne agréés par le ministère de la Santé montre que Nurofen Fem est systématiquement vendu plus cher que le Nurofen 400 mg, la différence pouvant aller de quelques centimes à un prix doublé.
Contacté par Le Figaro sur la différence entre ces deux spécialités, le laboratoire Reckitt Benckiser France n'avait pas répondu en fin de journée lundi.
Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie à l'université de Bordeaux, estime que ces deux produits sont similaires. «Le laboratoire dira peut-être que l'excipient est un peu différent, si par exemple la poudre est moulue plus fine, ou si elle est davantage compressée, ce qui peut jouer sur la vitesse d'absorption et la quantité de produit qui arrive dans le sang (biodisponibilité). Mais c'est la même chose pour les génériques et, dans le cas du Nurofen, ce genre d'argument serait un peu absurde, car qu'il s'agisse de douleurs dentaires, de règles ou migraine, on recherche toujours une action rapide». Pour le pharmacologue, la coexistence de Nurofen 400mg et de Nurofen Fem relève d'une stratégie de marketing. «Cela conduit les gens à acheter deux fois la même chose en leur faisant croire qu'ils achètent des médicaments distincts».
Pour autant, rappelle-t-il, il n'y a aucun danger pour la santé du consommateur. «L'ibuprofène est une très bon médicament. C'est un anti-inflammatoire non-stéroïdien qui présente peu de risques hépatiques et de toxicité digestive. En revanche il augmente un peu le risque cardio-vasculaire.»

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RAPPEL DE MÉDICAMENTS ANTIBACTÉRIENS NON CONFORMES

L'Agence nationale du médicament annonce le retrait de plusieurs lots de médicaments antibactérien contenant un défaut pouvant rendre le médicament non conforme dans sa teneur. Toutes les informations pour les identifier sur Medisite.

Si vous possédez des sachets de Fosfomycine® regardez bien sur votre boîte. Dans un communiqué l'Agence nationale du médicament a annoncé le retrait de plusieurs lotsde Fosfomycine Adultes 3g. Fabriqués par les laboratoires Arrow Généraique, Biogaran, Majorelle et Teva Santé sont des antibactériens généralement prescrits en cas d'infections urinaires. Pourquoi un tel rappel ? A cause de la découverte " de sachets présentant un défaut d'étanchéité pouvant conduire à une modification d'aspect du granulé et à sa prise en masse", rapporte l'ANSM.

En conséquent voici les références pour identifier les produits concernés par le rappel :

FOSFOMYCINE® ARROW ADULTES 3 g chez Arrow Génériques : l ot 451454 (exp : 11/2017)

FOSFOMYCINE® BIOGARAN 3 g ADULTES, granulés pour solution buvable en sachet : l ot 450494 (exp : 04/2017), l ot 550161 (exp : 01/2018), l ot 450663 (exp : 05/2017),l ot 550162 (exp : 01/2018), l ot 451390 (exp : 10/2017),l ot 550450 (exp : 03/2018), l ot 550159 (exp : 01/2018), l ot 550601 (exp : 03/2018), l ot 550160 (exp : 01/2018)

FOSFOPHARM® ADULTES 3 g, granulés pour solution buvable en sachet chez Majorelle : l ot 450528 (exp : 04/2017)

PUBLICITÉ
FOSFOMYCINE® TEVA SANTE ADULTES 3 g, granulés pour solution buvable en sachet : lot 450342 (exp : 03/2017),lot 450552 (exp : 04/2017),lot 450344 (exp : 03/2017), lot 550588 (exp : 03/2018), lot 450445 (exp : 03/2017), lot 551533 (exp : 09/2018)

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LES MÉDICAMENTS QUI PEUVENT RENDRE AVEUGLE

Cortisone, traitements de l'arthrite, du coeur... Certains médicaments peuvent détériorer la vision, de manière temporaire ou permanente. Voici ceux dont vous devez vous méfier et les précautions à prendre.
Les corticoïdes, surtout par voie topique

Page suivante Certains traitements de l'arthrite

Qu'ils soient donnés par voie orale ou par voie topique, les corticostéroïdes (comme la cortisone) pris de manière prolongée peuvent induire une cataracte, soit une baisse progressive de la vision pouvant aller jusqu'à la cécité si elle n'est pas opérée. "Et, surtout lorsqu'ils sont utilisés par voie topique (sous forme de collyres ou d'injections au niveau des yeux), ils peuvent entraîner une augmentation de la tension oculaire et un glaucome chronique, sans symptôme jusqu'à une perte sévère et irréversible de la vision" ajoute le Pr De Smet, ophtalmologiste et membre de la Société française d'ophtalmologie. Le risque existe également avec les corticoïdes par voie orale, mais surtout si le traitement dure plusieurs mois.

Pour éviter la perte totale de vision , il faut arrêter le médicament et si nécessaire recourir à un traitement ou une chirurgie afin de stopper l'évolution du glaucome selon son avancée. Les personnes les plus à risque sont celles qui présentent déjà un glaucome ou des facteurs de risques (âge, hypertension oculaire...). En parallèle de ces traitements, la surveillance de la pression oculaire doit être régulière (une fois par mois). Et il ne faut jamais utiliser un collyre antiallergique à base de corticoïdes sans avis médical.

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NUROFEN CONDAMNÉ POUR TROMPERIE

La marque Nurofen a été condamnée en Australie à retirer des déclinaisons de l'antalgique dédiées aux migraines, mal de dos et règles, alors que ces produits contiennent en réalité le même principe actif que le médicament classique.
L'emballage était différent mais pas le produit. Et c'est pour avoir fait croire le contraire que Reckitt Benckiser, le fabricant du Nurofen a été condamné par la justice australienne. La marque d'antalgiques se présentait en effet sous différentes déclinaisons selon les maux visés : règles douloureuses, mal de dos ou migraine. Sauf que les emballages de ces produits, différents selon les cas, étaient trompeurs puisque ces derniers contiennent tous la même dose l'ibuprofène, soit le même principe actif qu'un Nurofen classique.

Ce coup de marketing permettait à Reckitt Benckiser de vendre ces boîtes à un prix deux fois plus cher aux consommateurs, qui n'y voyaient que du feu puisque ces derniers croyaient payer un médicament avec une fonction spécifique. Une tromperie à laquelle la justice australienne a décidé de mettre fin. Elle a ordonné en décembre dernier le retrait de Nurofen traitant le mal de dos, la migraine ou les crampes liées aux règles en évoquant le motif de "publicité mensongère".
"Les poursuites avaient été lancées par la Commission australienne de la consommation et de la concurrence, qui accusait le laboratoire de miser sur l’ignorance des consommateurs pour faire des profits", précise l'association de consommateurs UFC-Que Choisir qui rappelle qu'il existe une situation similaire en France : le NurofenFem, présenté dans une boîte fuchsia, vendu contre les règles douloureuses alors qu'il ne contient que de l'ibuprofène."Les prix sont variables d’une pharmacie à l’autre, mais le NurofenFem est en général vendu 50 centimes plus chers", affirme l'association.

En savoir plus sur http://www.medisite.fr//a-la-une-nurofen-condamne-pour-tromperie.1011571.2035.html?xtor=EPR-56-1011704[Medisite-Info-Sante]-20160203#i2eeOMmhC2YhJ9K8.99

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En vidéo:

Antidouleurs: Le Nurofen retiré de la vente en Australie pour cause de "publicité mensongère"
https://youtu.be/-wPGVMJPu94

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Les cosmétiques pour bébés incriminés dans une étude
Mots clés : Puériculture
Par figaro iconlefigaro.fr - le 14/02/2016
Les résultats d'une enquête menée par l'ONG «Women in Europe for a Common Future» montrent qu'une grande majorité de produits testés sont composés d'ingrédients à risque élevé.
Ces produits sont utilisés au quotidien pour les bébés. Pourtant ces shampoings, lotions et laits nettoyants, lingettes et autres cosmétiques comportent encore trop de substances chimiques potentiellement dangereuses ou allergènes, déplore le Women in Europe for a common future (WECF) dans une étude à paraître lundi. L'ONG a passé au crible 341 cosmétiques pour bébés en juillet et août 2015 vendus dans les pharmacies, les parapharmacies, les supermarchés mais aussi les magasins biologiques en France. Sur la base des études scientifiques et des évaluations des autorités sanitaires de l'Union européenne et française, elle a classé les ingrédients qui composent ces produits selon trois catégories.
Les résultats de cette enquête montrent ainsi qu'une large majorité de produits - 299 sur 341 - sont composés d'ingrédients à «risque élevé». On retrouve en effet un allergène par contact (la méthylisothiazolinone ou MIT) dans 19 produits, dont sept lingettes, un conservateur soupçonné d'effets toxiques sur la reproduction (le phénoxyéthanol) dans 54 produits, dont 26 lingettes, des parfums dans 226 produits, «impliquant des risques potentiels d'allergies», s'inquiète WECF. Dès décembre 2012, la Société française de dermatologie avait révélé que le MIT, conservateur très largement utilisé dans les cosmétiques en remplacement des parabens (eux-mêmes accusés d'être des perturbateurs endocriniens), entraînait un nombre croissant d'irritations et d'eczémas. En septembre 2014, Bruxelles avait d'ailleurs imposé de réduire son usage sans toutefois l'interdire.
Les lingettes peu recommandées
L'ONG a en outre retrouvé quatre ingrédients ou familles d'ingrédients classés à «risque modéré» dans 181 produits: l'EDTA, un composé très présent dans les produits moussants (shampoings et bains), des sulfates (laureth et lauryl sulfate) qui sont des agents moussants potentiellement irritants, des huiles minérales, issues de la chimie du pétrole pouvant être contaminées par des impuretés ainsi que des nanoparticules. L'EDTA a été retrouvé dans 87 produits, dont 30 lingettes; les sulfates dans 50 produits, en grande majorité pour le bain et des shampoings; les huiles minérales dans 30 produits, majoritairement des crèmes et lotions; enfin, les nanoparticules, dans 14 produits solaires.
L'étude montre encore que les ingrédients incriminés se retrouvent très souvent dans les lingettes. «C'est très inquiétant. Les lingettes sont très utilisées car elles sont pratiques, sans rinçage, transportables partout», a relevé Élisabeth Ruffinengo, responsable projets santé-environnement de WECF. En octobre 2013, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir avait passé au banc d'essai 27 lingettes pour bébés et avait constaté que 94% des lingettes testées pourraient être nocives. L'Agence nationale de sécurité du médicament avait elle-même recommandé, en 2012, «à titre de précaution», de ne pas utiliser des lingettes pour bébés contenant du phénoxyéthanol, ce même conservateur classé à risque élevé par WECF. «Seul le liniment ne présente aucune substance à risque élevé», commente Élisabeth Ruffinengo.
(Avec AFP)

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L’olmésartan, ce médicament nocif pour l’intestin prescrit en cas d’hypertension artérielle, vient à nou
L’olmésartan (commercialisé en France sous les nom d'Alteis®, Alteisduo®, Axeler®, Olmetec®, Colmetec®, Sevikar®), délivré en cas d’hypertension artérielle, continue à circuler sur le marché malgré les risques soulignés par l’Agence nationale des médicaments (ANSM) début 2015. Dans une publication du 1er février 2016, l a revue spécialisée Prescrire estime qu'il est "dans l'intérêt des patients de ne plus l'utiliser".
Elle rappelle une étude, menée en 2014, montrant que l’hospitalisation pour entéropathie à cause de l’olmésartan est dix fois supérieure que suite à la prise d'autres médicaments comme les Sartans ou les IEC (inhibiteurs de l'enzyme de conversion).
De plus, "d epuis mi-2012, un surcroît d'effets indésirables digestifs (entéropathies) parfois graves (se manifestant par des diarrhées, des douleurs abdominales parfois intenses, des pertes de poids, etc.) est particulièrement observé avec l'olmésartan, comparé aux autres sartans ou aux IEC".
Des patients exposés "inutilement"
L'ANSM avait voté dans un premier temps pour le retrait du marché de ce médicament aux effets secondaires indésirables. Aujourd’hui, ses propositions et celles de la Commission de la transparence (qui avait proposé un déremboursement lié aux risques du médicament), n’ont toujours pas été suivies : "Le nombre de prescriptions n'a en effet pas diminué malgré l'alerte relayée par Prescrire en 2013 et celle de l'ANSM mi-2014, et des cas d'entéropathies sont toujours décrits", mentionne la revue spécialisée. "Il est urgent que les autorités de santé retirent les autorisations de mise sur le marché de tous les médicaments à base d'olmésartan pour éviter d'exposer inutilement les patients."

En savoir plus sur http://www.medisite.fr//actualites-hypertension-il-ne-faut-plus-utiliser-lolmesartan-selon-prescrire.1021601.2071.html?xtor=EPR-26-1020066[Medisite-A-la-Une]-20160220#yh0X9b7Qgb6myP2S.99

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La prise de l'antiépiléptique valproate (Dépakine et ses dérivés) par des femmes enceintes a entraîné au moins 450 malformations congénitales à la naissance, selon une estimation de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), annoncée mardi 23 février.

En extrapolant des données obtenues dans la région Rhône-Alpes à la France entière, "ce sont entre 425 et 450 cas de naissances d'enfants vivants ou mort-nés exposés in utero au valproate entre 2006 et 2014 qui sont porteurs de malformations congénitales", indique l'Igas dans son rapport, commandé par le ministère de la Santé pour faire le point sur la prescription de l'antiépileptique, commercialisé depuis 1967.

Un médicament toujours en vente car très efficace

Face aux dangers pour le fœtus, la Haute autorité de santé avait publié le 9 décembre une "fiche mémo" (pdf) consacrée aux médicaments alternatifs au valproate, connu notamment sous le nom de Dépakine, chez les femmes en âge de procréer ou enceintes souffrant d'épilepsie ou de trouble bipolaire.

L'acide valproïque ou valproate, vendu sous les noms Dépakine, Micropakine, Dépakote, Dépamide et génériques, ne doit "pas être prescrit chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes, sauf en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux alternatives médicamenteuses existantes", écrit-elle.

Le médicament est toujours en vente car il a démontré son efficacité dans le traitement de l'épilepsie et des troubles bipolaires, et il est même jugé incontournable dans certains cas. "C'est l'antiépileptique le plus ancien, le mieux connu et le plus efficace", explique un neuropédiatre contacté par francetv info.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer les éventuelles négligences de Sanofi, des autorités et des médecins. Des procédures sont également en cours aux Etats-Unis.

samuel

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Voici ce que le docteur Christiane Laberge a dit dans sa chronique à la radio au 98.5 il y a deux semaines :
> > «Unmédicament a la même efficacité 4 ans après la date de péremption.Mais qu'il ne faut pas le dire trop fort parce que les compagnies pharmaceutiques n'aiment pas ça...
> > Tout ce gaspillage écologique...
> > Voilà pourquoi nos portefeuilles sont vides !
> > L’armée américaine avait pour plus d’un milliard de médicaments et voulait savoir si c’était vrai qu’il fallait en disposer selon la date indiquée. Ils ont tout testé et seulement un produit perdait un peu de son efficacité après 4 ans.
> > CAPITAL, une revue française, expose également :
> > Les dates limites de conservation sont imposées par les industriels pour écouler un maximum de produits et renouveler régulièrement leurs stocks.
> > En fait, les yogourts ont été analysés et goûtés 57 jours après le dernier jour de consommation autorisé inscrit sur l'emballage : même saveur, même fraîcheur, donc aucun problème à être consommés.
> > Même chose pour les charcuteries sous vide qui peuvent être utilisées 15 jours après la date de consommation affichée.
> > Pour lesgâteaux secs, biscuits sous vide=0 de toutes sortes : confiseries, chocolats, légumes secs, pâtes, riz, lentilles, ces produits sont consommables et de même saveur 3 à 4 ans après la date limite de consommation affichée.
> > Les industriels organisent ce gâchis alimentaire pour augmenter leurs bénéfices et satisfaire les actionnaires de plus en plus exigeants.
Un médecin a confirmé qu'il en est de même pourles pilules. Il s’agit d’un “racket” des compagnies pharmaceutiques.
La seule différence, c'est qu’après 3 ans, l’efficacité est légèrement diminuée, soit autour de 95 % au lieu de 100 %.
> > Donc, avant de jeter vos Tylenol, Immodium, Aspirine et autres pilules du genre, pensez que vous enrichissez seulement les compagnies pharmaceutiques qui font des sous à vos dépens !!!

Josué

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9 MÉDICAMENTS JUGÉS À RISQUE RETIRÉS DU MARCHÉ EN FRANCE

L'Agence nationale du médicament annonce dans un communiqué le retrait de neuf traitements dont la balance bénéfices/risques a besoin d'être de nouveau évaluée suite à un contrôle effectué dans l'entreprise responsable de leur fabrication.
Dans un nouveau communiqué du 19 juillet 2016, l'ANSM annonce le rappel de neuf médicaments. En cause ? "De sérieuses réserves sur l'intégrité des données issues des essais de bioéquivalence", expliquent les auteurs. Chacun de ces traitements ayant été fabriqués au centre de recherche privé Semler Research à Bangalore en Inde sont donc retirés du marché afin de re-évaluer la balance bénéfice/risque, " à titre de précaution" seulement, précise l'ANSM.

Voici les spécialités concernées :

- Atovaquone/Proguanil (Malarone)250mg/100 mg Sandoz
- Atovaquone/Proguanil (Malarone)250mg 62,5 mg/25mg enfant
- Atovaquone/Proguanil (Malarone)250mg 250mg/100mg TEVA
- Atovaquone/Proguanil (Malarone)250mg 62,5mg/25mg enfants TEVA
- Ebastine 10mg de chez Biogaran 10mg
- Ebastine Biogaran 10mg de chez Mylan Sas
- Ebastine Zentiva 10mg de chez SANOFI AVENTIS
- Ebastine Zentiva 10mg comprimé orodisepersible de chez SANOFI AVENTIS

Les auteurs du communiqué ont tenu a rassurer les consommateurs : "Ces suspensions ne concernent que des spécialités contenant trois substances actives et aucun risque de rupture ou d'interruption de traitement n'est à craindre dans la mesure ou ces médicaments sont disponibles sous d'autres marques".
Publié par Bénédicte Demmer, rédactrice santé le Mercredi 20 Juillet 2016 : 11h00

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Selon Le Canard Enchaîné qui fait fuiter une étude du ministère de la Santé, le médicament anti-épileptique accusé de provoquer des malformations du foetus a été largement prescrit aux femmes enceintes avant 2014.

Début 2016, l'Inspection générale des affaires sociales établissait un lien de cause à effet entre l'anti-épileptique Dépakine et des malformations congénitales sur 425 enfants nés entre 2006 et 2014. Le Canard Enchaîné à paraître demain mercredi accuse le ministère de la Santé de cacher au public une étude "alarmante" qui révèle que plus de 10 000 femmes enceintes auraient pris ce médicament entre 2007 et 2014.

L'étude rendue publique début septembre
L'accusation est démentie par le ministère, qui précise que "le premier volet" de l'étude doit être présenté à l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant (Apesac) le 24 août prochain. L'étude menée conjointement par l'agence du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAMTS), ainsi que le plan d'action qui doit suivre seront rendus publics début septembre, assure le ministère, qui se refuse à commenter le chiffre cité par Le Canard.

Utilisée pour traiter l'épilepsie, la Dépakine est commercialisée en France par Sanofi depuis 1967, mais aussi sous forme générique par d'autres laboratoires. Elle contient du valproate de sodium, également prescrit dans les troubles bipolaires sous d'autres appellations (Dépakote, Dépamide). Cette substance est mise en cause depuis plusieurs années à cause d'un risque élevé de malformations des foetus - de l'ordre de 10% - mais également d'un risque plus élevé de retards intellectuels, de difficultés à marcher, ainsi que de cas d'autisme, qui peuvent atteindre jusqu'à 40% des enfants exposés.

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attendu. Une étude de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), publiée mercredi 24 août, indique que 14 322 femmes enceintes ont été "exposées" à la Dépakine, un antiépileptique présentant des risques élevés pour la santé du fœtus. Cela représente environ 2 grossesses pour 1 000 grossesses débutées.

Voici les principales conclusions de cette enquête.

8 701 enfants sont nés de femmes "exposées" au médicament

Les 14 322 femmes enceintes "exposées" à la Dépakine ont donné naissance à 8 701 enfants vivants, selon cette première étude chiffrée. Leur exposition à ce médicament nocif pour le foetus a nettement diminué entre 2007 et 2014. Elle est passée de 2 316 en 2007 à 1 333 en 2014. Mais les auteurs de l'étude estiment qu'un "niveau élevé d'exposition à l'acide valproïque", une des substances actives de la Dépakine et de plusieurs médicaments génériques, persiste "parmi les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer". MACHIN

Aucune évaluation officielle du nombre de victimes n'avait encore été publiée à ce jour, à l'exception d'un chiffre de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).

Pas d'évaluation officielle du nombre de victimes

L'étude ne précise pas le nombre d'enfants atteints par des troubles. L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) estimait, dans un rapport rendu début 2016, que 450 enfants exposés in utero au valproate de sodium sont nés avec des malformations congénitales entre 2006 et 2014. Des traitements à base de valproate sont en effet utilisés non seulement pour traiter l'épilepsie, mais aussi les troubles bipolaires sous d'autres appellations (Dépakote, Dépamide et génériques)

La substance entraîne un risque élevé de malformations congénitales

La substance est sur la sellette à cause d'un risque élevé (de l'ordre de 10%) de malformations congénitales chez les bébés nés de mères qui ont pris ce médicament pendant la grossesse. Les malformations portent principalement sur le cœur, les reins, les membres, la colonne vertébrale et incluent des becs de lièvre.

Un dispositif d'indemnisation voté au Parlement d'ici fin 2016

Enfin, à l'occasion de la remise de ce rapport, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé mercredi la mise en place d'un dispositif d'indemnisation des victime. Celui-ci sera voté au Parlement d'ici la fin de l'année. L'Apesac, association de parents d'enfants victimes de la Dépakine, a déjà rassemblé plus d'un millier de dossiers dont une vingtaine sont devant la justice.

La ministre a également promis la mise en place dans les six mois d'un dispositif permettant de prendre en charge "en totalité" par l'Assurance maladie les soins des patients reconnus dans le cadre d'un "protocole de dépistage et de signalement", selon le communiqué du ministère. Un pictogramme alertant sur le danger de ce médicament chez les femmes enceintes sera aussi apposé sur les boîtes de médicament.

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Dépakine: une taxe pour financer le fonds d'indemnisation des victimes?
Actualité Société  Santé
Par LEXPRESS.fr , publié le 28/08/2016 à 22:14

Avec cette taxe, l'Etat pourrait ainsi récolter entre 33 et 66 millions d'euros (Photo d'illustration).Avec cette taxe, l'Etat pourrait ainsi récolter entre 33 et 66 millions d'euros (Photo d'illustration). PHOTOPQR/LE REPUBLICAIN LORRAIN/Julio Pelaez
Le rapporteur du budget de la Sécurité sociale envisage de créer une nouvelle taxe afin d'alimenter le fonds d'indemnisation des victimes de l'anti-épileptique. Entre 2007 et 2014, plus de 14 000 femmes enceintes ont été "exposées".

L'association de défense des victimes, Apesac, estime que 30 000 à 50 000 personnes auraient subi des séquelles de l'anti-épileptique Dépakine. Afin de pouvoir les indemniser, le rapporteur du budget de la Sécurité sociale, Gérard Bapt avance l'idée d'une taxe destinée à alimenter le fonds d'indemnisation, dans Les Échos, ce dimanche.  

LIRE AUSSI >> "Traitée par Dépakine, j'ai aujourd'hui deux enfants atteints de handicap"

"Cette flat tax de 0,1 % ou 0,2 % serait perçue sur tous les produits de santé pris en charge par la Sécurité sociale, et pas seulement les médicaments, parce qu'après tout, les prothèses mammaires Pip étaient elles aussi remboursées", explique le député socialiste dans les colonnes du quotidien économique. Autrement dit, il ne serait pas nécessaire de ponctionner dans le budget de l'Assurance maladie.  

Avec cette taxe, l'Etat pourrait ainsi récolter entre 33 et 66 millions d'euros. Dans le détail, seuls les produits commercialisés en France pourraient être taxés. "Le taux de la taxe serait laissé à la discrétion de l'exécutif et fixé chaque année en projet de loi de financement de la Sécurité sociale", spécifie Gérard Bapt.  

LIRE AUSSI >> Dépakine: 14 322 femmes enceintes "exposées" entre 2007 et 2014

Selon un rapport lancé fin 2015, et rendu public mercredi dernier, 14 322 femmes enceintes ont été "exposées" au valproate de sodium, la substance active de cet antiépileptique, présentant des risques élevés pour la santé du foetus, entre 2007 et 2014. Les enfants exposés in utero au valproate ont notamment un risque nettement accru -de 30 à 40%- de présenter des retards de développement et de souffrir d'autisme.

Mikael

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Dépakine: un scandale à 6 milliards d'euros
Mots clés : Dépakine
Par figaro iconAnne Jouan - le 14/09/2016
INFO LE FIGARO - Selon les comptes réalisés par «Le Figaro», la prise en charge des malformations coûte déjà plusieurs milliards d'euros à la collectivité. Reste à savoir qui de l'État ou du laboratoire paiera la facture finale.
Ainsi, 12.000 «enfants Dépakine» seraient nés en France entre 1967 et 2015. Ce chiffre effarant résulte des calculs réalisés par Catherine Hill, épidémiologiste et ancien membre du conseil scientifique de l'Agence du médicament (ANSM), qui avait déjà travaillé sur le Mediator et qui planche régulièrement sur les méfaits de l'alcool.
Pour arriver à ces conclusions, elle est partie des résultats obtenus par l'Assurance-maladie et l'ANSM, rendus publics fin août. Selon les deux organismes, entre 2007 et 2014, plus de 14.000 femmes enceintes ont été «exposées» au valproate de sodium, la substance active de la Dépakine, de la Dépamide et de la Dépakote. L'épidémiologiste a aussi utilisé les données de ventes annuelles de valproate disponibles de 1983 à 2015. Elle est partie du postulat que le rapport entre les grossesses exposées et les ventes était constant avant 2007 et égale au rapport observé en 2007, et qu'il était en 2015 égale au rapport observé en 2014. Pour Catherine Hill, sur la base de la totalité des ventes du produit dans notre pays entre 1967 et 2015, 50.000 femmes ont été exposées au valproate pendant une grossesse, que se soit pour soigner une épilepsie ou des troubles bipolaires.
Une fourchette très basse
De ces 50.000 grossesses, 30.000 enfants sont nés vivants. Or l'on sait que 10 % des enfants exposés in utero au valproate ont des malformations, ce qui correspond à 3 000 enfants malformés, et que 40 % de ces enfants auront des troubles neuros-comportementaux, soit 12.000 enfants. Comme certains cumulent ces troubles, entre 1967 et 2015 inclus, ce sont donc 12.000 enfants au moins qui sont nés en France avec des problèmes imputables à la Dépakine.
Partant de ces estimations, Le Figaro a sorti la calculette. Nous avons pris le dossier d'expertise judiciaire d'un enfant modérément atteint, puis nous l'avons chiffré et nous l'avons multiplié par 12.000, à savoir le nombre d'enfants Dépakine nés depuis 1967. Résultat: un coût de 6 milliards d'euros pour la collectivité pour la prise en charge de leurs handicaps depuis leur naissance jusqu'à leurs 18 ans. Le chiffre correspond donc à une fourchette très basse.
Comment avons-nous procédé? Nous nous sommes basés sur l'exemple de cet «enfant-cas témoin» car il est emblématique des bébés Dépakine: il souffre de malformations, mais beaucoup moins que certains (des enfants multiplient les opérations de la colonne vertébrale) et, en même temps, il est plus atteint que d'autres, épargnés par les effets secondaires du médicament.
500.000 euros par personne
Selon les experts judiciaires, son handicap nécessite la présence d'une tierce personne 2 heures et demie par jour, pour la vie quotidienne et pour la scolarité. L'enfant doit également être aidé pendant le temps scolaire avec une aide de vie (AVS) payée directement par l'Éducation nationale pour 10 heures hebdomadaires. À cette prise en charge s'ajoute l'allocation que touchent ses parents jusqu'à ses 18 ans, son montant est de 350 euros par mois. Soit, au bas mot, un total de 500.000 euros à la charge de la collectivité jusqu'à sa majorité. Ainsi, en multipliant le montant de ce dossier par le nombre d'enfants calculés par Catherine Hill, on arrive à la somme de 6 milliards d'euros.
Reste la question centrale: qui va donc payer? Pour l'instant, c'est la collectivité nationale qui assure ces frais. Mais l'État, qui prend donc en charge les victimes, souhaitera-t-il se faire rembourser ultérieurement par le laboratoire ou décidera-t-il de faire jouer la seule solidarité nationale? La mise en place d'un fonds d'indemnisation est en discussion avec les familles qui sont reçues aujourd'hui par Marisol Touraine la ministre de la Santé.
Par ailleurs, d'un point de vue judiciaire, l'enquête préliminaire ouverte l'automne dernier par le pôle santé du parquet de Paris est presque terminée. Que décidera le parquet? Fera-t-il le choix d'une information judiciaire, comme ce fut le cas pour le Mediator? Avec, en face, Sanofi, une entreprise cotée en Bourse qui emploie 27.000 salariés en France et en pleine campagne présidentielle, rien n'est moins sûr, confie une source proche du dossier.

samuel

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Des juges d'instruction vont enquêter sur le scandale de la Dépakine, un antiépileptique présentant des risques pour le fœtus.
Une information judiciaire a été ouverte sur le scandale de la Dépakine, vendredi 23 septembre, a indiqué une source judiciaire à l'AFP. La molécule de base de cet antiépileptique, le valproate de sodium, présente des risques élevés (de l'ordre de 10%) de malformations congénitales chez le fœtus, mais également un risque accru d'autisme et de retards intellectuels et de retard pour marcher, pouvant atteindre jusqu'à 40% des enfants exposés.
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "tromperie aggravée" et "blessures involontaires", a précisé cette source judiciaire. Elle fait suite à l'enquête préliminaire menée sous l'autorité du parquet depuis septembre 2015.
14 000 femmes enceintes exposées
L'association de victimes de l'antiépileptique Dépakine a annoncé, mercredi 21 septembre, avoir déposé une plainte avec constitution de partie civile. Il est "urgent qu'une enquête indépendante soit diligentée pour comprendre comment (...) la Dépakine et ses dérivés ont continué d'être majoritairement prescrits chez des femmes enceintes" alors que les dangers pour le fœtus étaient connus, a souligné l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant (Apesac).
Fin août, le ministère de la Santé a reconnu que plus de 14 000 femmes enceintes avaient été "exposées" à la Dépakine entre 2007 et 2014, alors que les effets de la Dépakine sur la santé des fœtus étaient connus.
http://www.francetvinfo.fr/sante/grossesse/depakine/des-juges-d-instruction-vont-enqueter-sur-le-scandale-de-la-depakine-un-antiepileptique-presentant-des-risques-pour-la-sante-du-foetus_1838627.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20160924-[lestitres-coldroite/titre2]

Josué

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Dépakine: les conflits d'intérêt d'un expert judiciaire

INFO LE FIGARO - La justice a nommé un expert qui siégeait à l'Agence du médicament à des dates clés de l'histoire de l'antiépileptique.
Peut-on dire que les effets secondaires d'un médicament ont tardé à être reportés quand on a soi-même fait partie des autorités sanitaires en charge de leur signalement? Selon nos informations, la Pr Nathalie Brion, pharmacologue et professeur des universités, est aujourd'hui expert judiciaire dans des dossiers médicaux concernant la Dépakine. Un produit passé à plusieurs reprises devant des...

samuel

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Administrateur

29.03.2017
LE FIGARO - L’Agence du médicament a reçu mardi 28 mars le rapport de pharmacovigilance sur le docetaxel. Malgré les nombreux décès engendrés par le médicament, l’Agence n’a pris aucune décision.

La réunion était attendue. L’Agence du médicament devait -enfin- présenter les résultats d’une enquête de pharmacovigilance lancée en septembre à la suite de décès de femmes soignées pour des cancers du sein avec du docetaxel. Il aura donc fallu six mois pour obtenir des résultats. Les investigations avaient été confiées au service de Jean-Louis Montastruc, du centre de pharmacovigilance de Toulouse. Le lundi 6 mars, l’ANSM avait convié des praticiens de Gustave Roussy et de l’Institut Curie pour leur faire part des premiers éléments de l’enquête. Les résultats complémentaires présentés ce mardi sont accablants: 27 morts (17 d’entérocolite, une atteinte inflammatoire du tube digestif et 10 de choc septique) sont à déplorer à cause des effets indésirables du docetaxel sur toute la période de commercialisation, soit de 1996 à 2016.
Le docetaxel est un traitement dit adjuvant prescrit pour écarter tout risque de récidive dans les cancers du sein, mais également ORL, de la prostate ou du poumon. L’affaire avait éclaté quand Le Figaro avait publié, le 15 février, un article faisant état de la mort de sept patientes atteintes d’un cancer du sein en 2016 en France. Elles suivaient toutes ce traitement pour écarter des risques de récidive. Les médecins qui les avaient suivies nous avaient assuré qu’elles n’étaient pas particulièrement «fragiles».
Des dossiers imprécis

Ce mardi, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a donc présenté les résultats du centre toulousain. Il en ressort que depuis 2010, et alors que l’usage du docetaxel est en baisse, on observe une hausse importante des effets indésirables graves. Un pharmacovigilant déplore «la mauvaise qualité des données fournies». Le générique avait un temps été mis en cause, mais tous les centres vont devoir faire une réévalution cas par cas, certains dossiers ayant été codés avec le seul principe actif sans préciser si les patientes avaient reçu le médicament princeps ou générique. À ce jour, l’ANSM n’est donc pas en mesure de dire si les effets indésirables graves observés sont le fait du générique en lui-même ou d’autres éléments.
Malgré ces inconnues, le comité technique de pharmacovigilance réuni ce mardi n’a pris aucune décision. Tout juste a-t-il acté l’émergence d’un «signal» depuis 2010 sur ces données. Fallait-il attendre six mois pour un tel résultat?
Le doute ne profite pas aux patients

Le 15 février, l’ANSM avait adressé un courrier aux professionnels de santé. Elle leur signifiait que plusieurs décès étaient intervenus sous docetaxel. Mais elle se gardait bien de faire des recommandations. Continuer de traiter les patients avec ce traitement relevait donc du choix de chaque centre de lutte contre le cancer, de chaque hôpital. Puis, le 18 février, l’ANSM a enfin recommandé d’arrêter de prescrire le docetaxel.
L’affaire du docetaxel est emblématique: elle révèle les failles de notre système de santé publique. Finalement, le problème est toujours le même: le doute ne profite pas aux patients. Et comme pour le Mediator, les autorités sanitaires vont très certainement rejeter la faute sur ceux qui ont fait remonter l’alerte. Pourquoi, à chaque fois, le directeur de l’agence se défausse-t-il et ne prend-il aucune décision?
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Générique anticancéreux: au moins sept morts en France

Josué

Josué
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L’Assurance-maladie et l’agence du médicament ont chiffré le nombre de malformations congénitales liées à l’antiépileptique.

Quelle est l’ampleur du scandale de la Dépakine ? Combien d’enfants sont touchés par les effets tératogènes de cet antiépileptique, aussi prescrit contre les troubles bipolaires ? Deux équipes d’épidémiologistes de la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnamts) et de l’agence du médicament (ANSM) ont planché sur les données du système national d’information interrégimes de l’Assurance-maladie. Parmi eux figurent Alain Weill de la Cnam (décoré de la légion d’honneur dans la promotion de Pâques) et Mahmoud Zureik de l’ANSM. Tous deux avaient chiffré les morts du Mediator au début du scandale, le premier pour l’Assurance-maladie et l’ANSM, le second pour l’Inserm.
En France, entre 1967 et 2016, ils estiment que 2 150 à 4 100 enfants nés vivants exposés in utero au médicament ont été atteints d’au moins une malformation congénitale majeure
En France, entre le début de commercialisation du valproate, en 1967, et 2016, ils estiment que 2 150 à 4 100 enfants nés vivants exposés in utero au médicament ont été atteints d’au moins une malformation congénitale majeure: des anomalies du système nerveux central, cardio-vasculaires, rénales, du système digestif, de la paroi abdominale ou des membres. Sur cette période, les épidémiologistes ont compté qu’entre 64 100 et 100 000 grossesses auraient été exposées. Ils estiment que «pour les autres médicaments de l’épilepsie et des troubles bipolaires, le risque de malformation congénitale majeure apparaît beaucoup moins marqué ».
Maître Charles Joseph-Oudin, avocat de familles victimes du valproate, regrette que «cette étude ne concerne que les malformations physiques et pas les troubles neuro-développementaux alors que les risques les plus importants pour les fœtus exposés in utero concernent ces troubles ». Il rappelle que «l’ANSM a mis en évidence en mai 2015, que 10 % des enfants exposés in utero présentent des troubles physiques et 30 à 40 % des troubles neuro-développementaux. Ce rapport n’est donc que la face immergée du scandale Dépakine ». L’ANSM signale que «les troubles neurodéveloppementaux feront l’objet d’une étude exploratoire, attendue pour le second semestre 2017».
«Cette étude ne concerne que les malformations physiques et pas les troubles neuro-développementaux alors que les risques les plus importants pour les fœtus exposés in utero concernent ces troubles»
Maître Charles Joseph-Oudin, avocat de familles victimes du valproate
Catherine Hill, épidémiologiste à l’Institut Gustave Roussy, avait fait une étude estimant à 2 826 le nombre d’enfants présentant des malformations, soit le même chiffre que celui de l’ANSM-Cnam, et à 11 518 enfants présentant des troubles neuro-développementaux. Ses résultats sont publiés à la fin du livre de Marine Martin, lanceuse d’alerte dans cette affaire (Dépakine, le scandal e, Robert Laffont).
La procédure d’indemnisation via l’Oniam va être lancée avec la publication imminente d’un décret. Concernant la procédure judiciaire, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire en septembre 2015. Un an plus tard, en septembre 2016, une information judiciaire était lancée avec la nomination de deux juges d’instruction du pôle Santé. Depuis, le dossier est au point mort. Il ne se passe, selon une source proche du dossier, «absolument rien. À ce jour, aucune perquisition n’a été menée et aucune mise en examen prononcée ». Une autre source se souvient de la célérité avec laquelle les magistrats instructeurs avaient enquêté sur Servier pour le Mediator ; et s’étonne de la lenteur avec laquelle ils s’intéressent à Sanofi, premier laboratoire français.
http://sante.lefigaro.fr/article/depakine-entre-2-000-et-4-000-enfants-nes-mal-formes

Josué

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Bisphénol A : l’Europe y voit une «substance extrêmement préoccupante»
Par Marc Cherki Mis à jour le 18/06/2017 à 18:37 Publié le 18/06/2017 à 18:37
L’Agence européenne en charge des produits chimiques a suivi, à l’unanimité, la demande de la France qui a interdit la molécule des emballages alimentaires depuis le 1er janvier 2015.

Avec détermination, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) poursuit sa bataille pour interdire, en Europe, le bisphénol A, qui se trouve à l’intérieur d’emballages alimentaires comme des boîtes de conserve ou des contenants en plastique rigide. En France, l’interdiction d’usage de ce perturbateur endocrinien est en vigueur depuis le 1er janvier 2015 pour toutes les boîtes alimentaires. Sur le Vieux Continent, la prise de conscience du danger de cette molécule, déjà considérée comme «toxique pour la reproduction», a franchi une nouvelle étape.
Le ministère de la Transition écologique et solidaire a salué, en fin de semaine dernière, le processus engagé par la France qui devrait permettre de «protéger plus efficacement l’environnement, les travailleurs et la population». Vendredi dernier, l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) avait annoncé que, du fait de son rôle de «perturbateur endocrinien», la molécule devrait être considérée comme une «substance extrêmement préoccupante pour la santé» («substance of very high concern»). La France, via l’Anses, avait déposé un dossier en ce sens, en février 2017, auprès de l’Echa. Puis, mercredi 15 juin, lors de la revue des différentes molécules susceptibles d’être dangereuses pour la santé humaine ou l’environnement, le comité des pays membres de l’Union européenne s’est prononcé à l’unanimité en faveur de la demande française, à l’exception de la Finlande et de la Grande-Bretagne, qui se sont abstenues lors du vote.
«Il ne s’agit pas de bannir la substance mais de proposer des méthodes sûres d’utilisation qui donneront le temps à l’industrie de trouver des produits de remplacement »
l’Agence européenne des produits chimiques
D’ici à fin juin, le nom du bisphénol A devrait donc être en passe d’être ajouté à la liste de substances qui pourraient faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable pour leur utilisation dans des produits (comme des jouets en plastique, des cosmétiques ou des emballages) fabriqués ou importés en Europe. De plus, les consommateurs devraient être prévenus quand ils achèteront un produit qui contient du bisphénol A. «Il ne s’agit pas de bannir la substance mais de proposer des méthodes sûres d’utilisation qui donneront le temps à l’industrie de trouver des produits de remplacement », explique-t-on à l’Echa.
Ce n’est pas cette dernière agence mais la Commission européenne qui devra décider, in fine, de la dangerosité d’usage de cette molécule. La veille du vote sur le bisphénol A, la Commission européenne avait déjà ajouté 12 substances à la liste des produits qui font l’objet de restrictions de commercialisation et de précautions d’usage, publiée au Journal officiel de l’Union européenne, le 14 juin. Cette liste d’autorisation comporte 43 substances. Il s’agit d’un «long processus», précise-t-on à Helsinki (Finlande), au siège de l’Agence européenne des produits chimiques.
Toutefois, l’Europe progresse dans le sens souhaité par la France et d’autres pays membres. Quand l’interdiction d’usage du bisphénol A était entrée en vigueur dans l’Hexagone, en 2015, l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) avait affirmé que cette molécule «ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs de tous les groupes d’âge, y compris les enfants à naître, les nourrissons et les adolescents», en contradiction avec de nombreuses études scientifiques. Sa position sera réexaminée «à partir d’études publiées depuis 2012, incluant celles examinées par l’Echa mais également des études toxicologiques actuellement conduites aux États-Unis», indique-t-on au siège de l’Efsa.
De plus, dans les prochains jours, une nouvelle méthodologie «pour étudier les valeurs limites de tolérance du bisphénol A» sera proposée par l’Efsa. Cette nouvelle approche a été préconisée par l’Allemagne, le Danemark, la France et le Suède, avec le soutien de la Suisse et de la Norvège. À l’automne, la présence du bisphénol A, à de très faibles concentrations, sera donc réexaminée par l’Europe pour les emballages de produits alimentaires.
Pour remplacer le bisphénol A, l’industrie chimique a déjà testé plus de «1700 solutions pour élaborer quelques dizaines de solutions. Mais avec ces nouvelles formulations, en France, la durée de conservation de certains produits alimentaires a été divisée jusqu’à deux fois », précise-t-on à PlasticsEurope, l’association des fabricants de plastiques.
http://sante.lefigaro.fr/article/bisphenol-a-l-europe-y-voit-une-substance-extremement-preoccupante-/?utm_source=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Sante

Josué

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Un patient guéri et un client perdu.

Mikael

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numéro vert a été mis en place par l’Agence du médicament pour répondre aux nombreuses questions des malades depuis le changement de formule du Levothyrox.

La panique prend de l’ampleur. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a lancé ce matin un numéro vert - 0 800 971 653, accessible du lundi au vendredi, de 9h à 19h- pour tenter de répondre aux inquiétudes et aux interrogations des trois millions de patients français sous Levothyrox.
Ce médicament, qui se substitue aux hormones thyroïdiennes des malades présentant un dysfonctionnement ou une ablation de cette glande, a changé de formule en mars 2017. À la demande de l’ANSM, l’excipient principal (substance autre que le principe actif du médicament), le lactose, a été remplacé par du mannitol et de l’acide citrique, afin d’assurer une meilleure stabilité du produit.
Mauvaise communication?

Or après être passés au nouveau Levothyrox du laboratoire Merck, certains patients présentent des effets indésirables: nausées, fatigues intenses, ou perte de cheveux. Une pétition, comptant plus de 75.000 signatures et dénonçant un «nouveau Levothyrox dangereux pour les patients», circule d’ailleurs depuis juin 2017 sur internet. Face à cette situation, l’Agence du médicament explique donc avoir «voulu ouvrir un numéro vert pour répondre à l’inquiétude qui monte.»
Une mesure qui intervient «beaucoup trop tard» selon Beate Bartès, présidente de l’association Vivre sans thyroïde. Cette dernière estime qu’une meilleure communication en amont n’aurait certes pas évité tous les problèmes, mais aurait pu permettre d’éviter ce vent de panique. En effet, au moment du lancement de la nouvelle formule, l’ANSM avait assuré qu’«aucun changement n’était attendu chez les patients».
«Il aurait fallu au contraire prévenir les patients que la formule avait changé, et qu’ils pouvaient éventuellement avoir des symptômes au moment de la transition, et parfois devoir réajuster leur dosage. L’information auprès des patients n’a pas été assez complète», déplore Beate Bartès. Conséquence: le numéro vert mis en place par l’ANSM aurait été pris d’assaut au point d’être saturé à peine dix minutes après l’ouverture de la ligne - une situation que l’ANSM n’a pas été en mesure de nous confirmer.
Origines possibles des effets indésirables

La dose de lévothyroxine - le principe actif du médicament - n’ayant pas été modifiée dans la nouvelle formule du médicament, ces symptômes pourraient être liés aux effets des excipients sur ce principe actif. Il est en effet possible, avec les nouveaux excipients, que les hormones soient absorbées plus rapidement par le corps, faisant ainsi courir le risque aux patients de présenter des symptômes d’un surdosage en hormone thyroïdienne - détectable par prise de sang. La solution pour ces patients serait de rééquilibrer leur dosage de Levothyrox pour se sentir mieux.
Cependant, il semble que chez certains patients, les symptômes persistent malgré des taux d’hormones normaux. «Dans tous les cas où il y a des symptômes importants et qui perdurent (avec ou sans changement des résultats d’analyse), il faut faire un signalement de pharmacovigilance sur la plateforme du gouvernement», rappelle Beate Bartès. L’Agence devra déterminer, grâce à une enquête de pharmacovigilance, les origines de ces effets secondaires. Ils pourraient être liés à l’intolérance de certains patients aux excipients.
«En attendant, la plupart des patients n’ont pas d’effets indésirables», rassure Beate Bartès. «Mais chaque patient qui a des effets secondaires est un patient de trop.» Pour ces derniers, peu de solutions existent: seule la prise de L-thyroxine, un médicament par goutte, très contraignant et prescrit essentiellement aux nourrissons, peut constituer une alternative thérapeutique.

Josué

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Levothyrox: la ministre de la Santé annonce 9000 cas d'effets indésirables
Par AFP agence Le figaro.fr Mis à jour le 15/09/2017 à 15:05 Publié le 11/09/2017 à 12:59

VIDÉO - Lundi matin, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a fait état de 9000 signalements d'effets indésirables par les patients prenant du Levothyrox et a reconnu un problème d'information des malades.

La polémique sur le Levothyrox n'en finit pas d'enfler. Trois jours après le rassemblement organisé à Paris pour réclamer le retour de l'ancienne formule du médicament, la ministre de la Santé n'a pas manqué d'être interrogée lundi matin sur RTL à propos de ce médicament traitant l'hyporthyroïdie. «Si l'on regarde les enquêtes de pharmacovigilance et ce qui remonte du terrain, nous sommes à 9.000 signalements sur les trois millions de personnes» qui prennent du Levothyrox en France , a déclaré la ministre de la Santé lundi 11 septembre sur RTL. Selon les derniers chiffres de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les déclarations d'effets indésirables dus à la nouvelle formule du Levothyrox s'élèveraient à 5.000. Au rang de ces effets indésirables se trouvent des crampes, des maux de tête, des vertiges ou encore la perte de cheveux. Les conclusions de l'enquête de pharmacovigilance seront publiées en octobre.
Mise sur le marché fin mars 2017, la nouvelle formule du Levothyrox avait été réclamée dès 2012 au laboratoire Merck par l'Agence du médicament. Cette dernière s'était en effet aperçue que, d'un lot à l'autre mais aussi au cours du temps pour un même lot, les comprimés de l'ancienne formule n'avaient pas la même teneur en substance active (la lévothyroxine). Ces fluctuations étaient dues à la présence de lactose dans le comprimé, un excipient à effet notoire, qui a depuis été remplacé par du mannitol, dépourvu d'effet notoire à la dose où il est présent dans les comprimés.
Pas de complot mais un problème d'information

«Il n'y a pas de fraude, il n'y a pas de complot, il n'y a pas d'erreur, il y a eu un problème d'information des malades (...) et donc les patients se sont retrouvés surpris par une formulation qui avait changé et qui, pour certains, donnait des effets secondaires», a déclaré Agnès Buzyn. La ministre de la Santé a ensuite expliqué que «beaucoup de ces effets secondaires sont liés à des difficultés à redoser correctement le Levothyrox mais ils s'estompent quand on arrive à bien doser le traitement».
Face aux critiques des patients qui accusent les autorités sanitaires d'indifférence coupable», la ministre a rapporté qu'elle avait reçu vendredi les associations. «J'ai trouvé le temps pour voir toutes les associations malgré la crise» provoquée par l'ouragan Irma, a-t-elle déclaré sur RTL la ministre.
Vendredi, des patients de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) ont annoncé leur intention de porter plainte contre les autorités sanitaires et le laboratoire Merck Serono. «C'est une urgence sanitaire», assurent les patients mécontents de la nouvelle formule, qui rejettent les discours rassurants des autorités de santé et souhaitent que l'ancienne formule soit mise à disposition. Une hypothèse exclue par le ministère et le laboratoire.
http://info.sante.lefigaro.fr/article/levothyrox-la-ministre-de-la-sante-annonce-9000-cas-d-effets-indesirables/?utm_source=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Sante

Josué

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[size=34]Automédication: la "liste noire" des médicaments à éviter[/size]
 


 Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 14/11/2017 à 07:54 , mis à jour à 08:53
 

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Près d'un médicament sur deux disponible sans ordonnance est "à proscrire" selon l'association.
 
afp.com/FRANCK FIFE


60 millions de consommateurs a passé au crible 62 médicaments disponibles sans ordonnance. Le constat est sans appel: près d'un sur deux serait à proscrire, notamment des "stars anti-rhume".


Parmi eux figurent les plus vendus en France. Rhume, toux, mal de gorge, grippe et troubles intestinaux: dans les médicaments disponibles sans ordonnance, près d'un sur deux est "à proscrire", selon le magazine 60 millions de consommateurs qui dévoile ce mardi une "liste noire" de produits.  
LIRE AUSSI >> Les vrais risques de l'automédication 

Sur 62 médicaments "passés au crible" sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien reconnu, membre de l'Académie de médecine, et Hélène Berthelot, pharmacienne, seuls 21% d'entre eux comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre sont "à privilégier". "Ils ont un rapport bénéfice/risque favorable", indique le magazine dans un hors-série consacré aux médicaments sans ordonnance. "De toute façon, la durée d'utilisation doit être courte", souligne le professeur Giroud. 

Risques de surdosage et effets indésirables


Un tiers est classé "faute de mieux": leur efficacité est faible ou non prouvée mais ils n'ont pas, peu ou très rarement d'effets indésirables, poursuit le journal de l'Institut national de la consommation (INC). En revanche, parmi ces 62 médicaments, près d'un sur deux est tout simplement "à proscrire", le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication. 

En bonne place sur cette "liste noire" figurent des "stars anti-rhume" comme Actifed Rhume, Dolirhume et Nurofen Rhume. Ce sont des cocktails de deux à trois composés actifs: un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l'ibuprofène (mal de tête). Ces tout-en-un cumulent des risques de surdosage et d'effets indésirables gravissimes (accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges...), selon 60 Millions. 
"En somme pour décongestionner un nez bouché, on met un bazooka à la disposition des malades", selon ce hors-série qui évoque notamment la pseudoéphédrine. "Cette substance expose à des risques d'accidents cardio-vasculaires et d'AVC", observe le professeur Giroud qui qualifie ces médicaments à proscrire de "dangereux". "Ils devraient être retirés du marché", dit-il. 

"C'est l'hécatombe"


Pour les médicaments destinés à soulager la toux, le bilan de 60 Millions de consommateur n'est guère mieux, avec seulement un médicament à privilégier et 60% à proscrire. "C'est l'hécatombe par rapport à l'étude que nous avions réalisée en 2015, où il y avait 35 % de médicaments à privilégier et seulement 50 % à proscrire", écrit la revue. 
Cette dégradation provient du fait que, depuis juillet, les sirops ou comprimés à base de dextrométhorphane (dérivé opioïde), une substance efficace qui certaines toux sèches et fatigantes, ne sont plus accessibles sans ordonnance. Et ce en raison d'un détournement "marginal" de cette substance par des ados (via des cocktails "purple drank"" mêlant sodas et produits pharmaceutiques), explique Adeline Trégouët, rédactrice en chef déléguée du magazine.  
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Il y a 4000 médicaments en vente sans ordonnance, et parmi eux près de 600 sont en accès direct en pharmacie. "Il y a un problème d'information, le public ne connaît les médicaments que par la publicité or elle n'est pas véritablement informative", déplore le professeur Giroud. 
Le magazine épingle parmi d'autres produits des pastilles pour la gorge à base d'anti-inflammatoires comme Strefen sans sucre, qui présente inutilement un risque d'hémorragies digestives. Également dans le collimateur des fluidifiants bronchiques qui n'ont jamais fait la preuve de leur efficacité et peuvent être source d'allergie et d'irritation du tube digestif, selon le professeur Giroud. Plus généralement, "si le risque zéro n'existe pas, malheureusement l'efficacité zéro, elle, est indiscutable pour plus de 55% des médicaments d'automédication" disponibles sur le marché, s'indigne ce spécialiste. 

Josué

Josué
Administrateur

Prescrire
a mis à jour son bilan des médicaments qu'elle conseille "d’écarter pour mieux soigner". Il s’agit de médicaments dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l’Union européenne.
Pour la sixième année consécutive, la revue Prescrire publie son bilan "des médicaments à écarter pour mieux soigner", qui recense des cas flagrants de médicaments plus dangereux qu'utiles, à écarter des soins. En 2018, il porte sur les médicaments analysés durant huit ans, de 2010 à 2017. Ils sont 90 en tout (79 commercialisés en France) dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne.
"L'objectif est d'aider à choisir des soins de qualité, pour d'abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts", expliquent les auteurs de l'article. Ces derniers partent du constat que tous les médicaments ne se valent pas: dans certaines situations, des médicaments sont utiles car ils apportent un progrès thérapeutique par rapport à d’autres options. En revanche, d’autres médicaments sont plus nocifs qu’utiles et sont à écarter de la panoplie thérapeutique.
Des médicaments trop récents, anciens ou peu efficaces
L'évaluation des médicaments s'appuie sur plusieurs critères: la hiérarchisation des données d’efficacité, la comparaison au traitement de référence quand il existe, et la détermination des critères d’évaluation clinique les plus pertinents pour les patients. Enfin, leurs effets indésirables ont été passés au crible, au cours d'essais cliniques ou après plusieurs années d'utilisation. Cancérologie, cardiologie, diabète, rhumatologie, neurologie, psychiatrie: les médicaments de toutes spécialités confondues ont été passés en revue.
Leur balance bénéfices-risques peut avoir été jugée défavorable pour une ou plusieurs raisons: il s’agit de médicaments qui exposent à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu’ils apportent, de médicaments anciens dont l’utilisation est dépassée par d’autres médicaments plus récents, de médicaments récents dont la balance s’avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens, et de médicaments dont l’efficacité n’est pas prouvée au-delà d’un effet placebo.
"Aucun médicament ne permet de perdre du poids"
En gynécologie par exemple, deux médicaments autorisés dans le traitement hormonal substitutif de la ménopause sont évoqués. Le premier est une association d'estrogènes conjugués équins et bazédoxifène (Duavive, non commercialisé en France), dont les risques de thromboses et de cancers hormono-dépendants ont été trop peu évalués. Le deuxième, la tibolone (Livial) est un stéroïde de synthèse qui expose à des troubles cardiovasculaires, des cancers du sein ou de l’ovaire.
En dermatologie, le tacrolimus dermique (Protopic), utilisé dans l’eczéma atopique, expose à des cancers cutanés et des lymphomes, "des effets indésirables disproportionnés", estiment les auteurs. En ce qui concerne les traitements pour la perte de poids, ces derniers sont sans appel. "Début 2018, aucun médicament ne permet de perdre du poids de façon durable et sans risque. Mieux vaut s’en tenir à des modifications d’activité physique et diététiques."
Certains anti-nauséeux montrés du doigt cette année
Sont également cités plusieurs médicaments autorisés dans la dépression qui exposent plus que d’autres antidépresseurs à des risques graves sans avoir une meilleure efficacité: l’agomélatine (Valdoxan), la duloxétine (Cymbalta), le citalopram (Seropram). Pour le sevrage tabagique, la bupropione (Zyban) est à écarter, car ce traitement n’est pas plus efficace que la nicotine et expose à des troubles neuropsychiques et à des réactions allergiques parfois graves.
A noter que par rapport au bilan de l'année 2017, trois médicaments qui y figuraient ne sont plus disponibles ni autorisés. Il s'agit du ranélate de strontium (Protelos) dans l’ostéoporose, dont la firme a cessé la commercialisation mondiale, l’association dexaméthasone + salicylamide + salicylate d’hydroxyéthyle (Percutalgine) dans les tendinites et entorses car la firme a cessé la commercialisation en France et le catumaxomab (Removab) dans l’ascite maligne, à la suite du retrait de l'AMM dans l’Union européenne.
Encore trop de médicaments autorisés à tort
A l'inverse, les experts ont notamment ajouté cette année la métopimazine (Vogalène, Vogalib), un neuroleptique utilisé contre les vomissements et nausées et qui expose à des troubles cardiaques graves. Ce bilan indique qu'encore trop de médicaments sont autorisés malgré une balance bénéfices-risques défavorable dans toutes les indications de l’AMM. D'autant que certains sont commercialisés depuis de nombreuses années et d’utilisation courante.
"Du point de vue de la santé des patients, comment justifier de les exposer à un médicament qui cause plus d’effets indésirables que d’autres du même groupe pharmacologique, ou d’efficacité similaire? Il n’y a pas de raison valable pour que ces médicaments plus dangereux qu’utiles restent autorisés ou sur le marché", concluent les auteurs. Ces derniers demandent aux autorités de santé de prendre des dispositions concrètes pour inciter les soignants et patients à s’orienter vers des traitements à balance bénéfices-risques favorable.

papy

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[size=47]Strepsil, Nurofen : le prix des médicaments en accès libre s'envole[/size]


 
58 médicaments dangereux : la liste ! - Page 3 BBVZ1tv©️ Reuters Familles rurales a observé une hausse de 9% en moyenne entre 2010 et 2018, sur un panier de médicaments sans ordonnance parmi les plus demandés.


La vente de médicaments en accès libre, autorisée en 2008, était censée stimuler la concurrence et faire chuter les prix. Tout comme leur vente en ligne, possible depuis 2013. Mais "il n'en est rien", déplore Familles rurales. L'association a mené une nouvelle étude sur leurs tarifs, entre 2010 et 2018, relayée lundi soir par Le Parisien.

Il apparaît que les prix de certains médicaments sans ordonnance se sont envolés sur cette période. Familles rurales a observé une hausse de 9% en moyenne, sur un panier de médicaments parmi les plus demandés. Dans le détail, "les prix du Nurofen et du Strepsils ont bondi de 24,65 % et 18,89 %, ceux du Biafineact contre les brûlures se sont envolés 13,30 % et les tarifs du Maalox de 11,68 %", relève le journal.

"Vous avez eu deux hausses de TVA de 2012 et 2014 qui ont fait mécaniquement grimper les prix de 4,3 %. Malgré tout, on aurait pu imaginer que les tarifs n'augmentent pas", commente dans ses colonnes Anne Legentil, conseillère technique à Familles rurales. L'association souligne par ailleurs que les prix ne figurent pas sur 75 % des boîtes et qu'un peu plus d'un tiers des pharmaciens délivre un ticket de caisse.


L'association demande "une enquête"



Familles rurales a aussi comparé les prix des médicaments sans ordonnance vendus sur Internet et en pharmacie. Résultat, elle note une différence de 190% en moyenne. Mais c'est sans compter les frais de port, qui s'élèvent à 6,15 en moyenne. Ces coûts, ajoutés à l'absence de conseil lors de l'achat en ligne, réduisent finalement son avantage concurrentiel.

L'association appelle la Direction générale de consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) à "diligenter une enquête" et à prendre des sanctions contre sur le manque de transparence sur les prix dans les pharmacies et l'absence de conseils délivrés sur Internet.


Un comparateur en ligne à venir



De son côté, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) assure que le secteur est "attaqué injustement", en indiquant au Parisien : "L'inflation sur la période a été de 10,5 %. Et depuis 2010 l'Etat a fait passer la TVA sur ces médicaments de 5 à 7 % puis à 10 %. Soit 80 % de hausse de la TVA ! Malgré cela, en moyenne, les prix du panier étudié n'ont augmenté que de 6 % dans les 14 000 officines que nous avons sondées".

Pour plus de transparence, Philippe Besset annonce le lancement cet été d'un portail en ligne, lepharmacien.fr, sur lequel les Français pourront trouver tous les prix mini et maxi pratiqués dans 14 000 officines, pour tous les médicaments vendus en pharmacie.


Vente en grande surface ?



Début avril, l'Autorité de la concurrence a recommandé d'élargir la vente de médicaments sans ordonnances à la grande distribution pour faire baisser les prix de certains produits de santé et améliorer leur accès. La ministre de la Santé Agnès Buzyn s'y est dite défavorable.

"Les médicaments ne sont pas un objet de consommation courante. Il y a toujours des effets secondaires, cela nécessite toujours des conseils, et les pharmaciens sont là pour ça", avait déclaré la ministre le 5 avril sur Europe 1. "Considérer que les médicaments s'achètent comme n'importe quel produit de consommation alimentaire, je trouve cela problématique".

"Ça fait plusieurs années que l'UFC-Que choisir se bat pour obtenir cette libéralisation encadrée", avait réagi Mathieu Escot, directeur des études de l'association de consommateurs. 

Il a précisé : "La libéralisation, le fait de mettre plus de concurrence sur ces médicaments vendus à prix libres et donc à prix variables d'une pharmacie à l'autre, permettra un gain de pouvoir d'achat, une baisse des prix... Sans sacrifier la sécurité dans la vente de ces médicaments, dans la mesure où ça ne serait pas vendu comme un produit comme les autres, mais vendus en grandes surfaces dans un espace dédié, avec un pharmacien présent systématiquement et en continue sur le lieu de vente".

Josué

Josué
Administrateur

[size=40]Dépakine: le laboratoire français Sanofi mis en examen pour "homicides involontaires"[/size]
[size=14][size=14]Par Challenges.fr le 03.08.2020 à 11h03
Déjà mis en examen pour "tromperie aggravée" et "blessures involontaires pour son médicament anti-épileptique Dépakine, Sanofi annonce avoir aussi été mis en examen pour "homicides involontaires".[/size]
58 médicaments dangereux : la liste ! - Page 3 Cover-r4x3w1000-5f27d447a0f61-coronavirus-l-ue-boucle-ses-discussions-avec-sanofi-sur-la

L'enquête porte sur la commercialisation de l'anti-épileptique Dépakine.

CHARLES PLATIAU


Le groupe pharmaceutique Sanofi a déclaré lundi à l'AFP avoir été mis en examen pour "homicides involontaires" dans l'enquête sur la commercialisation de l'anti-épileptique Dépakine, ouverte en 2016, confirmant une information du quotidien Le Monde.

Sanofi avait déjà été mis en examen en février pour "tromperie aggravée" et "blessures involontaires", dans le cadre de cette enquête visant à établir s'il avait eu "tromperie sur les risques inhérents à l'utilisation du produit et les précautions à prendre, ayant eu pour conséquence de rendre son utilisation dangereuse pour la santé de l'être humain".
[size=11]LIRE AUSSI[size=17]Une victime de la Dépakine obtient une indemnisation de 1,3 million d'euros
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(Avec AFP)[/size]
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