LE POINT.FR
Une liste de 59 médicaments sous surveillance, dans le cadre d'une procédure spéciale de suivi d'éventuels effets indésirables appelée "plan de gestion des risques", publiée mercredi par Le Parisien, est disponible sur le site de l'Agence des produits de santé (Afssaps). Cette liste, dont l'Afssaps fait régulièrement état, couvre un spectre très vaste, avec par exemple une pilule du lendemain et des vaccins contre la méningite ou pour prévenir le cancer du col de l'utérus. Elle comprend ainsi des médicaments utiles et d'autres à l'efficacité plus contestée.
De plus, elle ne recouvre pas tous les médicaments sous surveillance, parfois sous d'autres procédures, tel le vasodilatateur buflomédil, commercialisé notamment sous divers noms de marque, dont Fonzylane (laboratoire Cephalon) qui fait partie des médicaments dont la revue médicale Prescrire demande le retrait.
Pour Bruno Toussaint, directeur de la revue Prescrire, qui a contribué à révéler le scandale du Mediator, cette liste regroupe une grande variété de situations. "Certains devraient être retirés du marché (...), d'autres ont une utilité, mais on ne sait pas si la surveillance des risques est efficace", explique-t-il, cité par le quotidien. "Pour l'instant, ce sont les laboratoires qui font les suivis d'effets secondaires, et les transmettent à l'agence. Il faudrait mieux que ce soit fait par des experts indépendants", ajoute-t-il.
Une liste de 59 médicaments sous surveillance, dans le cadre d'une procédure spéciale de suivi d'éventuels effets indésirables appelée "plan de gestion des risques", publiée mercredi par Le Parisien, est disponible sur le site de l'Agence des produits de santé (Afssaps). Cette liste, dont l'Afssaps fait régulièrement état, couvre un spectre très vaste, avec par exemple une pilule du lendemain et des vaccins contre la méningite ou pour prévenir le cancer du col de l'utérus. Elle comprend ainsi des médicaments utiles et d'autres à l'efficacité plus contestée.
De plus, elle ne recouvre pas tous les médicaments sous surveillance, parfois sous d'autres procédures, tel le vasodilatateur buflomédil, commercialisé notamment sous divers noms de marque, dont Fonzylane (laboratoire Cephalon) qui fait partie des médicaments dont la revue médicale Prescrire demande le retrait.
Pour Bruno Toussaint, directeur de la revue Prescrire, qui a contribué à révéler le scandale du Mediator, cette liste regroupe une grande variété de situations. "Certains devraient être retirés du marché (...), d'autres ont une utilité, mais on ne sait pas si la surveillance des risques est efficace", explique-t-il, cité par le quotidien. "Pour l'instant, ce sont les laboratoires qui font les suivis d'effets secondaires, et les transmettent à l'agence. Il faudrait mieux que ce soit fait par des experts indépendants", ajoute-t-il.