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Chers amis catholiques, votre religion vous dit de lire la Bible (voir le catéchisme de l'Eglise Catholique Romaine)

+3
philippe83
Josué
Psalmiste
7 participants

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Psalmiste

Psalmiste

Rappel du premier message :

Bonjour à tous,

Je vous invite à lire les articles ci-dessous, qui proviennent tous du catéchisme catholique.


Josué

Josué
Administrateur

alors se c'est ça je rentre directement au paradis car je le lis tout les jours.

samuel

samuel
Administrateur

Les indulgences sont une vaste surpercherie.c'est un des causes de la réforme.

chico.

chico.

Source Wiki.
Commerce des indulgences
Le commerce des indulgences vient de la possibilité dans l'Église catholique romaine d'acheter des indulgences (du latin indulgere, « accorder »), c'est-à-dire la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d'un péché pardonné. Cette pratique qui remonte au iiie siècle reçoit une définition juridique dans les décrétales pontificales au xiie siècle. L'indulgence obtenue en contrepartie d'un acte de piété (pèlerinage, prière, mortification), don, va au cours du temps se transformer en un commerce lucratif.
Sommaire [masquer]
1 Origine
2 Bibliographie
3 Références
4 Liens externes
Origine[modifier | modifier le code]

L'affaire du commerce des indulgences fut le déclencheur de la Réforme protestante, à une époque où le développement de l'imprimerie permet une lecture directe de la Bible, dans toutes les langues, qui ouvre la voie à une critique des croyances catholiques et des pratiques de ses prêtres.
Le moine Martin Luther rédige contre les indulgences ses 95 thèses qu'il affiche le 31 octobre 1517 sur la porte du château de Wittemberg. Le texte s’en prend ouvertement au commerce des indulgences et affirme avec force que nous sommes sauvés non par des dons en argent ou des messes dites en notre nom, mais par la seule grâce de Dieu, dont personne ne connaît les choix. Luther affirme ainsi sa foi en la prédestination, volonté divine secrète qu'il oppose à la prétention des prêtres à pouvoir monnayer l'accès au Paradis en désignant qui peut y entrer.
Le commerce des indulgences avait déjà été dénoncé un siècle et demi plus tôt par John Wyclif (1320-1384) et Jan Hus (1369-1415)1. Il s'est développé à la fin du xvie siècle dans une société encore dominée par la violence, les épidémies, la peur de la mort et de l'enfer, alors que la Renaissance apparaît progressivement. Les bandes de mercenaires (guerres de Cent Ans et d'Italie) massacrent les plus faibles avant d'acheter leur entrée au purgatoire ou au paradis. C'est le mérite par les œuvres de l'Église, qu'ils financent. Les protestants l'appellent commerce des indulgences et y voient un cercle vicieux violence-pardon.
Des millions de messes sont dites chaque année par les prêtres, contre rétribution, pour des particuliers. Seuls les plus riches peuvent se payer l'espoir d'accéder au Paradis quoi qu'il arrive. Certains prêtres vivent dans le luxe, revendent à d'autres leur droit à dire des messes, et ne mettent même plus les pieds dans leurs paroisses.
La plus célèbre des indulgences est celle accordée à quiconque aidera à la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome. Le pape Léon X (1513-1521), manquant de fonds pour les travaux, eut l'idée de revendre ces indulgences à Albert de Brandebourg, titulaire à 24 ans de deux ou trois évêchés, selon les sources, et qui souhaitait devenir archevêque de Mayence. Pour acheter « en gros » ces indulgences, Alexandre emprunta en 1515 la somme de 24 000 ducats à Jacob Fugger, banquier d'Ausbourg et de l'empereur Charles Quint. Pour s'acquitter de sa dette, Alexandre revend des indulgences aux fidèles, avec l'accord du Pape, qui prélevait une commission de 50 %.
Le prêtre dominicain Johann Tetzel fut chargé de la prédication. On lui attribue alors le slogan : « Aussitôt que l'argent tinte dans la caisse, l'âme s'envole du Purgatoire ». Il souhaita officier à Wittemberg mais se vit opposer un refus par le duc Frédéric, qui craignait la concurrence car il proposait lui-même à ses sujets, contre rétribution, 17443 reliques à vénérer.
À la même époque en Suisse, le Pape afferma le commerce des indulgences à un moine franciscain, Bernardin Samson. Par ce trafic, beaucoup d'argent sortit de Suisse, ce qui déplut aux autorités civiles. Cet épisode est à l'origine du bon accueil des suisses à la colère de Luther contre les indulgences, d'autant que le protestant suisse Zwingli a lui aussi dénoncé le commerce des indulgences. Dès 1524, seulement sept ans après les 95 thèses de Luther, Zurich était la première ville prise par la Réforme2.

Josué

Josué
Administrateur

Les dessous de la nouvelle traduction du Missel
propos recueillis par Ruggero Gambacurta-Scopello - publié le 29/01/2014

Que ce soit en France, ou dans toute la francophonie, du Canada aux pays africains, en passant par les Caraïbes ou les Églises françaises d’Outre-mer, le texte liturgique utilisé pendant la messe et les diverses célébrations est identique. Et pour cause : il s’agit de la même traduction, rénovée en ce moment-même, pour la première fois depuis 50 ans. Nous avons rencontré l'un de ses traducteurs, qui a préféré garder l’anonymat. Entretien
Qu’est-ce que le missel ? Y-a-t-il différents missels ?

Le missel est un livre qui contient tous les textes nécessaires à la célébration de la messe. Plusieurs types de missels existent : le missel ordinaire pour le déroulement des messes habituelles, le temporal pour les messes des différents temps de l'année liturgique (temps de l'avent et de Noël, carême et temps pascal) et le sanctoral pour les fêtes des saints et les circonstances particulières de la vie (mariage, funérailles,...).

Il existe également différents formats de missel. Pour les célébrations liturgiques, le missel d'autel, dont se sert le célébrant, est de grand format alors que le missel paroissien, de plus petite taille, est destiné aux fidèles. Les textes pour ces deux formats sont identiques : ce sont les textes officiels en traduction française approuvés par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements - l’un des dicastères (ministères) de la Curie romaine. Il existe aussi des missels, à l’intention des fidèles laïcs, qui combinent les textes du missel proprement dit à ceux du lectionnaire, ainsi que des commentaires variés.

D’où viennent les textes du missel ?

Si l’on excepte les commentaires et les compléments divers que comportent les missels à l’intention des laïcs, tous les textes contenus dans le missel en français ont la même origine : ce sont des traductions officiellement approuvées par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, de l’original latin intitulé Missale romanum, dans son édition la plus récente, c’est-à-dire la troisième, qui date de 2008. Ce Missale romanum a été promulgué en 1965 à la suite du concile Vatican II (1962-1965) et a remplacé le missel, qui portait aussi le titre Missale romanum, promulgué, quant à lui, à la suite au concile de Trente, en 1570.

Le Missel actuel est donc une traduction française du Missale romanum de Vatican II. La traduction en usage aujourd'hui dans les pays francophones remonte à 1965. Or, en 2001, par l’instruction du (« De l’usage des langues vernaculaires dans l’édition des livres de la liturgie romaine »), la Congrégation a demandé qu’une nouvelle traduction du Missel soit faite dans toutes les langues majeures du monde catholique romain de rite latin. Pour le domaine francophone, la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques (CEFTL) a constitué une Commission du Missel romain (COMIRO) composée de sept spécialistes afin de procéder à une nouvelle traduction française intégrale du Missel romain. La COMIRO a commencé ses travaux en septembre 2007 et elle prévoit de les terminer au cours de l’année 2014.

Depuis quand a-t-on des missels ?

Les textes du missel remontent au IVe siècle. À l’époque, le texte n’était pas établi internationalement. Ce sont les principales Églises qui commencèrent à constituer des textes de messe avec des commentaires ; ce que firent, par exemple, les papes Léon Ier (440-461), Gélase Ier (492 à 496) et Grégoire le Grand (590-604).

Avant Vatican II, il existait un missel en latin, promulgué suite au Concile de Trente (1545-1563). Après Vatican II, il fallut traduire officiellement, en langue vernaculaire, les missels. Mais il existait déjà des traductions et des éditions bilingues destinées aux fidèles qui ne lisaient pas le latin : on écoutait la messe en latin, mais on la lisait en français, en espagnol, ou en portugais…
La version latine a constitué le missel officiel jusqu’à Vatican II. Benoît XVI lui a redonné son officialité pour les rites extraordinaires, sans doute pour amadouer les Lefebvristes, mais c’est une autre histoire…

Et maintenant ?

Si chaque pays a aujourd'hui plusieurs missels, le texte d’origine, en latin, est le même. Pour ce texte latin, il n’y a qu’une seule traduction officielle en langue vernaculaire : une en français, une en anglais, une en polonais, et ainsi de suite… Cette traduction doit être approuvée par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements.

Comment se passe le travail de traduction ?

De façon générale, nous traduisons, puis nous demandons au Vatican d’approuver. Si le Vatican approuve, tant mieux, et s'il fait des remarques, on y remédie. Les traductions sont élaborées et sont ensuite soumises, pour approbation, à la fois la Congrégation et aux évêques des différents pays francophones. Il en résulte un va-et-vient entre la commission des traducteurs, la Congrégation et les évêques pour aboutir à un texte qui fasse consensus.

La Commission des traducteurs travaille bien sûr à partir du texte latin officiel (seul point de référence) mais en considérant aussi la traduction française existante et une traduction littérale du Missale romanum établie par une équipe canadienne de traducteurs.

Dans notre équipe, chacun a un ordinateur avec le texte latin à traduire, le texte de Vatican II en langue vernaculaire, et le texte auquel on aboutit. On discute sur les façons de traduire, parfois on lit ou on chante à haute voix pour mieux se rendre compte du résultat, et si l’on ne parvient pas à se mettre d’accord - parfois après une heure de débats - on indique un petit signe « $ » dans la marge. Nous avons une secrétaire qui écrit au fur et à mesure les propositions, et c’est en fait la seule à avoir un clavier !

Nous travaillons depuis 5 ans à la traduction du missel, entreprise qui n’avait pas été menée depuis 50 ans. Chaque ensemble de langue a ses traducteurs ; en tant que francophones, nous traduisons un missel qui servira dans toute la francophonie (France, Belgique, Luxembourg, Afrique, Maghreb, Québec) pendant les 50 prochaines années.

Les membres de la commission des traducteurs doivent être fidèles au texte latin original, mais ils doivent aussi tenir compte des contraintes propres à la langue française et au fait que la traduction devra être utilisée pour la proclamation publique, et éventuellement pour le chant. Ils doivent aussi tenir compte des sensibilités langagières propres à chacun des pays de la francophonie.

Certains textes du Missel de Vatican II remontent au IVe siècle : ils ont donc été écrits dans un latin rhétorique, très orné et très difficile à traduire sans que cela soit ridicule.

Nous sommes là aussi pour vérifier que la traduction soit adaptée au français parlé dans des pays, qui ne sont pas toujours la France : nous sommes une commission internationale, avec des Français, un Belge, un Canadien... Malheureusement, il n’y a pas d’Africain, mais tous les évêques francophones africains participent car nous leur envoyons nos traductions, qu’ils annotent et qu'ils critiquent. C’est à eux que nous demandons approbation avant d’envoyer le texte à Rome sur CD. Nous avons reçu 1000 demandes d’amendements pour 1400 pages de latin.

Comment est constituée cette commission de traducteurs ?

Les évêques de chaque pays proposent des noms au Vatican. En général on cherche des religieux qui soient aussi reconnus comme des érudits et des scientifiques. On fait aussi appel à des latinistes laïques.

C’est un honneur d’être sélectionné ?

C’est un honneur scientifique et religieux de traduire le Missel. Nous sommes payés au SMIC/heure et nos frais sont pris en charge (avion, logement) par la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques (CEFTL). Cette commission est celle qui reçoit les droits d’auteurs : si tel éditeur veut publier un missel autorisé pour la messe, il doit acheter la traduction auprès de la Commission. Cet argent sert ensuite au fonctionnement de la Commission et au financement d’autres projets de traductions, comme celui des livres des rituels – ouvrages qui expliquent comment célébrer les mariages, les baptêmes etc.

Allez-vous signer la traduction du missel ?

Non. Personne ne sera cité. C’est anonyme, comme si la traduction était « tombée du ciel ». C’est quand même intéressant de dire qu’on élabore des traductions sur lesquelles on a une autorité réelle.

Psalmiste

Psalmiste

Le missel ce n'est pas la bible !

Josué

Josué
Administrateur

Et l'abbé Hutin ajoute :
«Il n'y a pas, en France, d'effort organisé au sein de l'Église romaine pour la diffusion des Écritures. Sans doute de nombreux prêtres intelligents et vraiment pieux voudraient qu'on fit quelque chose en ce sens, mais leurs efforts ont été toujours paralysés par Rome et par les évêques ultramontains.
«Toutes les tentatives faites par les catholiques romains pour répandre les Écritures se sont bornées à l'Évangile harmonisé le plus souvent en un seul récit, mais quant aux épîtres de saint Paul et des autres, quant à l'Ancien Testament, il n'en faut pas parler, car saint Paul condamne Rome, et voilà pourquoi la tactique de cette dernière est de le faire ignorer par le peuple».

Psalmiste

Psalmiste

Cet abbé dit une sacré vérité...

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