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Jean-Jacques Rousseau Le Contrat social

3 participants

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Invité


Invité

Vous connaissez ? si oui, qu'en pensez-vous ?

http://classiques.uqac.ca/classiques/Rousseau_jj/contrat_social/Contrat_social.pdf

Extrait :

Ce fut dans ces circonstances que Jésus vint établir sur la terre un royaume spirituel, ce qui, séparant le système théologique du système politique, fit que l'État cessa d'être un, et causa les divisions intestines qui n'ont jamais cessé d'agiter les peuples chrétiens. or, cette idée nouvelle d'un royaume de l'autre monde n'ayant pu jamais entrer dans la tête des païens, ils regardèrent toujours les chrétiens comme de vrais rebelles qui, sous une hypocrite soumission, ne cherchaient que le moment de se rendre indépendants et maîtres,et d'usurper adroitement l'autorité qu'ils feignaient de respecter dans leur faiblesse. Telle fut la cause des persécutions.

La religion, considérée par rapport à la société, qui est ou générale ou particulière,peut aussi se diviser en deux espèces: savoir, la religion de l'homme, et celle du citoyen. La première, sans temples, sans autels, sans rites, bornée au culte purement intérieur du Dieu suprême et aux devoirs éternels de la morale, est la pure et simple religion de l'Évangile, le vrai théisme, et ce qu'on peut appeler le droit divin naturel. L'autre, inscrite dans un seul pays, lui donne ses dieux, ses patrons propres et tutélaires. Elle a ses dogmes, ses rites, son culte extérieur prescrit par des lois: hors la seule nation qui la suit, tout est pour elle infidèle, étranger, barbare; elle n'étend les devoirs et les droits de l'homme qu'aussi loin que ses autels. Telles furent toutes les religions des premiers peuples, auxquelles on peut donner le nom de droit divin civil ou positif.

Reste donc la religion de l'homme ou le christianisme, non pas celui d’aujourd’hui, mais celui de l'Évangile, qui en est tout à fait différent. Par cette religion sainte, sublime, véritable, les hommes, enfants du même Dieu, se reconnaissaient tous pour frères, et la société qui les unit ne se dissout pas même à la mort.

Mais cette religion, n'ayant nulle relation particulière avec le corps politique, laisse aux lois la seule force qu'elles tirent d'elles-mêmes sans leur en ajouter aucune autre; et par là, un des grands liens de la société particulière reste sans effet. Bien plus, loin d'attacher les coeurs des citoyens à l'État, elle les en détache comme de toutes les choses de la terre. Je ne connais rien de plus contraire à l'esprit social.

On nous dit qu'un peuple de vrais chrétiens formerait la plus parfaite société que l'on puisse imaginer. Je ne vois à cette supposition qu'une grande difficulté: c'est qu'une société de vrais chrétiens ne serait plus une société d'hommes.
Je dis même que cette société supposée ne serait, avec toute sa perfection, ni la plus forte ni la plus durable; à force d'être parfaite, elle manquerait de liaison; son vice destructeur serait dans sa perfection même.

Chacun remplirait son devoir; le peuple serait soumis aux lois, les chefs seraient justes et modérés, les magistrats intègres, incorruptibles; les soldats mépriseraient la mort; il n'y aurait ni vanité ni luxe; tout cela est fort bien; mais voyons plus loin.

Le christianisme est une religion toute spirituelle, occupée uniquement des choses du ciel; la patrie du chrétien n'est pas de ce monde. Il fait son devoir, il est vrai, mais il le fait avec une profonde indifférence sur le bon ou mauvais succès de ses soins. Pourvu qu'il n'ait rien à se reprocher, peu lui importe que tout aille bien ou mal ici-bas. Si l'État est florissant, à peine ose-t-il jouir de la félicité publique; il craint de s'enorgueillir de la gloire de son pays: si l'État dépérit, il bénit la main de Dieu qui s'appesantit sur son peuple.

Pour que la société fût paisible et que l'harmonie se maintînt, il faudrait que tous les citoyens sans exception fussent également bons chrétiens: mais si malheureusement il s'y trouve un seul ambitieux, un seul hypocrite, un Catilina, par exemple, un Cromwell, celui-là très certainement aura bon marché de ses pieux compatriotes. La charité chrétienne ne permet pas aisément de penser mal de son prochain. Dès qu'il aura trouvé par quelque ruse l'art de leur en imposer et de s'emparer d'une partie de l'autorité publique, voilà un homme constitué en dignité; Dieu veut qu'on le respecte: bientôt voilà une puissance; Dieu veut qu'on lui obéisse. Le dépositaire de cette puissance en buse-t-il, c'est la verge dont Dieu punit ses enfants. On se ferait conscience de chasser l'usurpateur: il faudrait, troubler le repos public, user, de violence, verser du sang: tout cela s'accorde mal avec la douceur du chrétien, et après tout, qu'importe qu'on soit libre ou serf dans cette vallée de misères?

L'essentiel est d'aller en paradis, et la résignation n'est qu'un moyen de plus pour cela.

Aude

Aude

Rien d'étonnant Rousseau était un grand déïste, anti-théologie et n'acceptait de médiation de personne.

Sa façon d'analyser les relations sociales et humaines, et leurs inter-dépendances se recoupent quelque soit la relation en elle même. Il y retrouve tjrs qlqchose de perverti avec une relation de cause à effet .

Et cette perversion en a t-il fait l'analyse au juste?

Invité


Invité

Oui, je pense dans discours sur les inégalités

Aude

Aude

Ok ce fameux discours qui lui valu d'être taxé de disciple de Pélage.

Invité


Invité

Ah je ne sais pas Embarassed

Aude

Aude

Ce discours a valu à Rousseau une condamnation religieuse, puisque le clergé lui reprochait de nier le péché originel, c'est-à-dire d'adhérer au pélagianisme.
Pélage soutenait que l'homme pouvait, par son seul libre arbitre, s'abstenir du péché, niait la nécessité de la grâce, le péché originel, les hommes ne doivent pas supporter le péché originel d'Adam dans leurs actions et ne doivent donc pas se rédimer à jamais.
Trois conciles s'étaient opposés à cette doctrine : ceux de Carthage, 415 et 417, et celui d'Antioche en 424. Le Concile oecuménique d'Éphèse, en 431, condamna cette hérésie en dépit des correctifs que Pélage inséra dans ses apologies.

Invité


Invité

Odessa a écrit:Ce discours a valu à Rousseau une condamnation religieuse, puisque le clergé lui reprochait de nier le péché originel, c'est-à-dire d'adhérer au pélagianisme.
Pélage soutenait que l'homme pouvait, par son seul libre arbitre, s'abstenir du péché, niait la nécessité de la grâce, le péché originel, les hommes ne doivent pas supporter le péché originel d'Adam dans leurs actions et ne doivent donc pas se rédimer à jamais.
Trois conciles s'étaient opposés à cette doctrine : ceux de Carthage, 415 et 417, et celui d'Antioche en 424. Le Concile oecuménique d'Éphèse, en 431, condamna cette hérésie en dépit des correctifs que Pélage inséra dans ses apologies.

Merci, je ne le savais pas

Josué

Josué
Administrateur

L’apôtre Paul avait cependant annoncé que les hommes finiraient par ‘ne plus supporter la saine doctrine’. (II Timothée 4:3, La Bible de Jérusalem.) Quand les apôtres sont morts et n’ont plus été là pour ‘faire obstacle’ aux pratiques condamnées par les Écritures, celles-ci commencèrent à s’infiltrer dans le culte chrétien (II Thessaloniciens 2:6). Le baptême des enfants était de leur nombre. Mais ce rite n’est pas devenu règle avant le Ve siècle. À cette époque s’engagea une ardente controverse qui a changé pour toujours la chrétienté.
Le débat éclata lors d’un voyage que fit à Rome un moine anglais nommé Pélage. Consterné par la corruption qu’il y vit parmi les prétendus chrétiens, l’ecclésiastique entreprit d’encourager les hommes à “un plus grand effort moral”. Pélage disait que l’homme ne pouvait pas rendre le ‘péché originel’ responsable de sa faiblesse. “Tout ce qui est bon et tout ce qui est mauvais (...) est fait par nous et non inné en nous.” La doctrine pélagienne défraya rapidement les conversations dans la chrétienté.

Aude

Aude

La vie de Pélage n'est que justification, expulsion et condamnation. Ses idées furent jugées hérétiques par l'église et plus particulièrement le pape Zosime.

C'est en réponse à un sujet de l'Académie de Dijon intitulé: « Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ? » que Rousseau débute cet essai philosophique. Sa participation au concours est dans la continuité du Discours sur les sciences et les arts pour lequel il avait déjà été primé en 1750 par cette même académie, mais cette fois-ci, entraîne dans son sillage de vives polémiques tout comme Émile ou De l'éducation est condamné par le Parlement de Paris. Le Contrat social paraît la même année et connaît un sort similaire : les ouvrages sont interdits en France, aux Pays-Bas, à Genève et à Berne.

Cela n'empêchera pas Rousseau à son époque de devenir officiellement l'une des gloires de la nation française.

Josué

Josué
Administrateur

[img]Jean-Jacques Rousseau Le Contrat social Rousseau001 [/img]

samuel

samuel
Administrateur

il avait une drôle de philosophie sur la famille et après ça on le cite en exemple. Sad

Invité


Invité

Personne a dit que c'était un saint

Josué

Josué
Administrateur

florence_yvonne a écrit:Personne a dit que c'était un saint
tout a fait mais ce n'est pas un exemple de philosophie a suivre. Very Happy abandon de sa famille il y a mieux comme philosophie.

Invité


Invité

Fait ce que je dis et pas ce que je fais pp

Josué

Josué
Administrateur

florence_yvonne a écrit:Fait ce que je dis et pas ce que je fais pp
c'est une philosophie Very Happy

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