Accueil
Publications
Faits divers | Saint-Médard
publié le 28/12/2011 à 05:00
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, les membres d’une famille de Saint-Médard, près de Dieuze, ont vécu l’enfer. Selon leurs dires, des voisins se sont introduits dans leur maison par effraction avant de les agresser.
Ils se souviendront longtemps de ce réveillon du 24 décembre 2011. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Père Noël ne leur aura pas fait de cadeaux cette année ! Après avoir dîné et regardé un peu la télévision, Remy et Raymonde Vautrin, 76 et 69 ans, décident d’aller se coucher, imité par Denis, leur fils de 35 ans.
Menaces de mort avec un pistolet
Aux alentours de 23h30, quelques coups sont donnés à la porte d’entrée. Raymonde demande s’il y a quelqu’un, sans réponse. Une demi-heure plus tard, des grands coups de pieds font cette fois trembler les volets et la fenêtre de la chambre du couple. Alerté par leurs cris, le fils les rejoint aussitôt. Après quelques secondes seulement, la fenêtre aurait volé en éclats. « Un premier individu s’est alors jeté sur moi. J’ai réussi à l’entraîner au sol et à le maîtriser. Mon père a tenté d’empêcher le second de pénétrer dans la maison mais a reçu, en retour, un coup de cutter au coude », raconte Denis qui avoue que les deux agresseurs ne sont pas des inconnus. « Il s’agissait d’un des fils de nos voisins et de son cousin. En entrant, ils ont hurlé qu’ils allaient tuer mes parents et foutre le feu à la maison. »Une fois calmé, a priori, par la résistance des hommes du foyer, le premier s’en va, alors que le second reste devant la fenêtre. Le fils des voisins revient quelques minutes plus tard, armé d’un pistolet. « À ce moment-là, je n’ai pas réfléchi une seconde. J’ai pris mes parents avec moi et on a couru pour s’enfermer dans le salon », poursuit Denis. Prévenus par Raymonde, les secours et les gendarmes arrivent rapidement sur les lieux. Remy, le bras ensanglanté, est évacué sur l’hôpital Central de Nancy.
Une histoire de gouttière
Un contentieux vieux de douze ans serait à l’origine de la tension entre les deux familles. Une histoire banale de gouttière qui fuit, un voisin qui n’agit pas, l’autre qui porte « l’affaire » au tribunal. Rien de plus, rien de moins pour faire monter la haine et les rancœurs entre les deux clans. Et cette nuit du 24 décembre, la violence va encore grimper d’un cran.
Vers 2h, prévenue par Raymonde, Agnès, la fille des Vautrin, se rend de Zarbeling au domicile familial, accompagné de son compagnon, Norbert Wagner. Sur place, ils constatent les dégâts et réconfortent Denis et Raymonde. Une vingtaine de minutes plus tard, ils décident de retourner à leur véhicule afin de se rendre à l’hôpital de Nancy. Dans la maison d’à côté, les gendarmes interrogent toujours les voisins et le cousin. « Trois individus sont sortis en furie et se sont jetés sur moi. J’ai maîtrisé le premier, esquivé un coup de pied du second. Je n’ai rien pu faire face au troisième qui m’a fracassé un bock de bière sur le crâne ! », témoigne Norbert Wagner, encore sous le choc de l’agression. La bagarre se serait poursuivie quelques secondes, malgré la présence des gendarmes. Norbert Wagner parvient finalement à s’échapper et se réfugie chez des amis, avant d’être à son tour évacué par les sapeurs-pompiers vers l’hôpital Central. Bilan de la soirée : quatorze points de suture sur le bras pour le père, Remy, huit points de suture et de multiples hématomes au visage pour le gendre, Norbert, et une grosse frayeur pour toute la famille Vautrin.
Au final, après le départ des gendarmes, tout le monde est rentré chez soi. Le lendemain, les deux familles ont porté plainte. Les Vautrin ne comptent pas en rester là et ont été reçus, hier après-midi, par le maire de Dieuze, Fernand Lormant. « Mes parents et mon frère ont peur. À l’heure actuelle, leurs agresseurs courent dans la nature ! », affirme Agnès. Cette dernière a écrit une lettre recommandée au Procureur de la République de Metz, le 26 décembre. Hier matin, une opération de gendarmerie a eu lieu dans le quartier et une enquête a été ouverte. Hier soir, les voisins n’ont pu être joints par téléphone.
François PRADAYROL.
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2011/12/28/agressions-le-reveillon-tourne-au-cauchemar
_______________________
Un peut d'alcool et une petite histoire stupide, peut se transformer en drame.
publié le 28/12/2011 à 05:00
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, les membres d’une famille de Saint-Médard, près de Dieuze, ont vécu l’enfer. Selon leurs dires, des voisins se sont introduits dans leur maison par effraction avant de les agresser.
Ils se souviendront longtemps de ce réveillon du 24 décembre 2011. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Père Noël ne leur aura pas fait de cadeaux cette année ! Après avoir dîné et regardé un peu la télévision, Remy et Raymonde Vautrin, 76 et 69 ans, décident d’aller se coucher, imité par Denis, leur fils de 35 ans.
Menaces de mort avec un pistolet
Aux alentours de 23h30, quelques coups sont donnés à la porte d’entrée. Raymonde demande s’il y a quelqu’un, sans réponse. Une demi-heure plus tard, des grands coups de pieds font cette fois trembler les volets et la fenêtre de la chambre du couple. Alerté par leurs cris, le fils les rejoint aussitôt. Après quelques secondes seulement, la fenêtre aurait volé en éclats. « Un premier individu s’est alors jeté sur moi. J’ai réussi à l’entraîner au sol et à le maîtriser. Mon père a tenté d’empêcher le second de pénétrer dans la maison mais a reçu, en retour, un coup de cutter au coude », raconte Denis qui avoue que les deux agresseurs ne sont pas des inconnus. « Il s’agissait d’un des fils de nos voisins et de son cousin. En entrant, ils ont hurlé qu’ils allaient tuer mes parents et foutre le feu à la maison. »Une fois calmé, a priori, par la résistance des hommes du foyer, le premier s’en va, alors que le second reste devant la fenêtre. Le fils des voisins revient quelques minutes plus tard, armé d’un pistolet. « À ce moment-là, je n’ai pas réfléchi une seconde. J’ai pris mes parents avec moi et on a couru pour s’enfermer dans le salon », poursuit Denis. Prévenus par Raymonde, les secours et les gendarmes arrivent rapidement sur les lieux. Remy, le bras ensanglanté, est évacué sur l’hôpital Central de Nancy.
Une histoire de gouttière
Un contentieux vieux de douze ans serait à l’origine de la tension entre les deux familles. Une histoire banale de gouttière qui fuit, un voisin qui n’agit pas, l’autre qui porte « l’affaire » au tribunal. Rien de plus, rien de moins pour faire monter la haine et les rancœurs entre les deux clans. Et cette nuit du 24 décembre, la violence va encore grimper d’un cran.
Vers 2h, prévenue par Raymonde, Agnès, la fille des Vautrin, se rend de Zarbeling au domicile familial, accompagné de son compagnon, Norbert Wagner. Sur place, ils constatent les dégâts et réconfortent Denis et Raymonde. Une vingtaine de minutes plus tard, ils décident de retourner à leur véhicule afin de se rendre à l’hôpital de Nancy. Dans la maison d’à côté, les gendarmes interrogent toujours les voisins et le cousin. « Trois individus sont sortis en furie et se sont jetés sur moi. J’ai maîtrisé le premier, esquivé un coup de pied du second. Je n’ai rien pu faire face au troisième qui m’a fracassé un bock de bière sur le crâne ! », témoigne Norbert Wagner, encore sous le choc de l’agression. La bagarre se serait poursuivie quelques secondes, malgré la présence des gendarmes. Norbert Wagner parvient finalement à s’échapper et se réfugie chez des amis, avant d’être à son tour évacué par les sapeurs-pompiers vers l’hôpital Central. Bilan de la soirée : quatorze points de suture sur le bras pour le père, Remy, huit points de suture et de multiples hématomes au visage pour le gendre, Norbert, et une grosse frayeur pour toute la famille Vautrin.
Au final, après le départ des gendarmes, tout le monde est rentré chez soi. Le lendemain, les deux familles ont porté plainte. Les Vautrin ne comptent pas en rester là et ont été reçus, hier après-midi, par le maire de Dieuze, Fernand Lormant. « Mes parents et mon frère ont peur. À l’heure actuelle, leurs agresseurs courent dans la nature ! », affirme Agnès. Cette dernière a écrit une lettre recommandée au Procureur de la République de Metz, le 26 décembre. Hier matin, une opération de gendarmerie a eu lieu dans le quartier et une enquête a été ouverte. Hier soir, les voisins n’ont pu être joints par téléphone.
François PRADAYROL.
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2011/12/28/agressions-le-reveillon-tourne-au-cauchemar
_______________________
Un peut d'alcool et une petite histoire stupide, peut se transformer en drame.
