trente-cinq personnes auraient trouvé la mort dans trois attentats, dont le plus meurtrier a frappé une église catholique non loin de la capitale du Nigeria, Abuja. L'attentat a été revendiqué par la secte Boko Haram. D'autres explosions ont retenti dans les villes de Jos et de Gadaka.
Un attentat présumé a fait au moins 30 morts dimanche de Noël près d'une église catholique non loin de la capitale du Nigeria, Abuja.
C'est la secte islamiste Boko Haram, connue pour ses actions meurtrières, qui a revendiqué l'attentat. "Nous sommes responsables de toutes les attaques de ces derniers jours, y compris celle à la bombe contre l'église de Madalla. Nous continuerons à lancer de telles attaques dans le nord du pays dans les prochains jours", a déclaré par téléphone à l'AFP un homme affirmant parler au nom du groupe, Abul Qaqa.
Peu après, à Jos, ville du centre du Nigeria et épicentre de violences récurrentes, des habitants ont dit avoir entendu une explosion près d'une église également, au moment d'une cérémonie de Noël.
"Une bombe a explosé à l'église Mountain of fire. Un policier qui surveillait l'église a été tué et trois véhicules ont brûlé", a déclaré à l'AFP Pam Ayuba, porte-parole du gouverneur de l'Etat du Plateau, dont Jos est la capitale.
A Damaturu, dans le nord-est, un kamikaze qui s'est tué a lancé sa voiture contre un convoi des services de renseignement de la police (SSS), tuant trois agents, selon un communiqué des SSS.
Une autre explosion a retenti dimanche à Damaturu, sur un rond-point et samedi soir, un engin explosif a été lancé contre une église à Gadaka (nord-est) devant laquelle se trouvaient des fidèles, ont rapporté des témoins.
Aucune victime n'avait été signalée dans l'immédiat.
Près d'Abuja, le chaos régnait autour du bâtiment. Des jeunes en colère ont allumé des feux et menacé d'attaquer un commissariat de police des environs. Les policiers ont tiré en l'air pour les disperser et fermé un grand axe routier.
La secte Boko Haram, qui dit vouloir imposer un Etat islamique, a revendiqué l'attentat suicide d'août 2011 contre le siège des Nations unies à Abuja, qui avait fait 24 morts.
Il s'était également attribué la responsabilité d'une vague d'attaques sanglantes le 24 décembre 2010, veille de Noel, qui avaient visé plusieurs églises et, avec les représailles qui avaient suivi, avaient fait des dizaines de morts à Jos.
Affrontements avec la secte Boko Haram
Jeudi et vendredi derniers, une série d'attaques dans trois villes du nord-est, où Boko Haram est particulièrement active, ont donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre. Ces violences pourraient avoir fait jusqu'à 100 morts, selon une source policière et un responsable d'ONG.
L'armée a affirmé avoir tué 59 membres de la secte rien qu'à Damaturu.
Damaturu et Potiskum, dans l'Etat de Yobe, et Maiduguri, capitale de l'Etat voisin de Borno, avaient été secouées par des explosions et des tirs jeudi, suivis de combats avec policiers et soldats.
Les violences se sont poursuivies vendredi à Damaturu. Samedi, le calme semblait revenu dans la région.
Un homme s'exprimant régulièrement au nom de Boko Haram, Abul Qaqa, a déclaré vendredi à l'AFP que ces attaques avaient été menées "pour venger la mort de nos frères tués par les forces de sécurité en 2009".
Il faisait référence à une insurrection de la secte en 2009, brutalement réprimée par les autorités, avec des centaines de morts.
Le porte-parole a assuré que Boko Haram continuerait de commettre des violences jusqu'à la création d'un Etat islamique au Nigeria.
Ce pays pétrolier, le plus peuplé d'Afrique (160 millions d'habitants), compte environ autant de musulmans, plus nombreux dans le nord, que de chrétiens, majoritaires dans le sud.
Les actions menées par Boko Haram ont évolué, devenant plus sophistiquées et mortelles depuis des mois.
Des observateurs craignent que des membres de la secte aient développé des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.
Un attentat présumé a fait au moins 30 morts dimanche de Noël près d'une église catholique non loin de la capitale du Nigeria, Abuja.
C'est la secte islamiste Boko Haram, connue pour ses actions meurtrières, qui a revendiqué l'attentat. "Nous sommes responsables de toutes les attaques de ces derniers jours, y compris celle à la bombe contre l'église de Madalla. Nous continuerons à lancer de telles attaques dans le nord du pays dans les prochains jours", a déclaré par téléphone à l'AFP un homme affirmant parler au nom du groupe, Abul Qaqa.
Peu après, à Jos, ville du centre du Nigeria et épicentre de violences récurrentes, des habitants ont dit avoir entendu une explosion près d'une église également, au moment d'une cérémonie de Noël.
"Une bombe a explosé à l'église Mountain of fire. Un policier qui surveillait l'église a été tué et trois véhicules ont brûlé", a déclaré à l'AFP Pam Ayuba, porte-parole du gouverneur de l'Etat du Plateau, dont Jos est la capitale.
A Damaturu, dans le nord-est, un kamikaze qui s'est tué a lancé sa voiture contre un convoi des services de renseignement de la police (SSS), tuant trois agents, selon un communiqué des SSS.
Une autre explosion a retenti dimanche à Damaturu, sur un rond-point et samedi soir, un engin explosif a été lancé contre une église à Gadaka (nord-est) devant laquelle se trouvaient des fidèles, ont rapporté des témoins.
Aucune victime n'avait été signalée dans l'immédiat.
Près d'Abuja, le chaos régnait autour du bâtiment. Des jeunes en colère ont allumé des feux et menacé d'attaquer un commissariat de police des environs. Les policiers ont tiré en l'air pour les disperser et fermé un grand axe routier.
La secte Boko Haram, qui dit vouloir imposer un Etat islamique, a revendiqué l'attentat suicide d'août 2011 contre le siège des Nations unies à Abuja, qui avait fait 24 morts.
Il s'était également attribué la responsabilité d'une vague d'attaques sanglantes le 24 décembre 2010, veille de Noel, qui avaient visé plusieurs églises et, avec les représailles qui avaient suivi, avaient fait des dizaines de morts à Jos.
Affrontements avec la secte Boko Haram
Jeudi et vendredi derniers, une série d'attaques dans trois villes du nord-est, où Boko Haram est particulièrement active, ont donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre. Ces violences pourraient avoir fait jusqu'à 100 morts, selon une source policière et un responsable d'ONG.
L'armée a affirmé avoir tué 59 membres de la secte rien qu'à Damaturu.
Damaturu et Potiskum, dans l'Etat de Yobe, et Maiduguri, capitale de l'Etat voisin de Borno, avaient été secouées par des explosions et des tirs jeudi, suivis de combats avec policiers et soldats.
Les violences se sont poursuivies vendredi à Damaturu. Samedi, le calme semblait revenu dans la région.
Un homme s'exprimant régulièrement au nom de Boko Haram, Abul Qaqa, a déclaré vendredi à l'AFP que ces attaques avaient été menées "pour venger la mort de nos frères tués par les forces de sécurité en 2009".
Il faisait référence à une insurrection de la secte en 2009, brutalement réprimée par les autorités, avec des centaines de morts.
Le porte-parole a assuré que Boko Haram continuerait de commettre des violences jusqu'à la création d'un Etat islamique au Nigeria.
Ce pays pétrolier, le plus peuplé d'Afrique (160 millions d'habitants), compte environ autant de musulmans, plus nombreux dans le nord, que de chrétiens, majoritaires dans le sud.
Les actions menées par Boko Haram ont évolué, devenant plus sophistiquées et mortelles depuis des mois.
Des observateurs craignent que des membres de la secte aient développé des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.