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procès d'un "serial contaminateur"

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Sida: ouverture à Paris du procès d'un "serial contaminateur"
"Il connaissait les risques. Pour moi, c'est un serial contaminateur." Agnès, la trentaine, n'a pas de mots assez durs mardi à Paris, au premier jour du procès d'assises d'Hicheim Gharsallah, pour décrire son ancien compagnon, accusé de lui avoir sciemment transmis le virus du sida.
"Il le savait très bien" qu'il était porteur du VIH, a assuré mardi en marge de l'audience la jeune musulmane, voilée, qui préfère conserver l'anonymat.

"C'était un jeu pour lui. Pour moi, c'est un assassin. Un +serial contaminateur+. Je sais qu'il y en a eu d'autres avant moi", mais "combien?" s'interroge la plaignante.

L'affaire remonte à 2004. Une enquête est ouverte par la justice après la plainte d'Agnès qui, au mois de juillet 2004, découvre qu'elle est séropositive.

En couple depuis neuf mois avec Hicheim Gharsallah, elle apprend alors qu'il est séropositif depuis quatre ans et que c'est lui qui lui a transmis le virus.

Pourtant, assure-t-elle, Hicheim Gharsallah s'est bien gardé de l'avertir et lui a imposé des rapports sexuels non protégés, une à deux fois par jour. La plaignante affirme en outre que lorsqu'elle exigeait qu'il utilise un préservatif, il la pénétrait de force, sans protection. Mardi, elle a d'ailleurs de nouveau dénoncé des "viols".

Lorsqu'elle lui a demandé s'il se rendait compte qu'il l'avait contaminée en se sachant déjà séropositif, il lui aurait répondu: "Quoi, et alors? Moi aussi, on m'a baisé."

"Attitude irresponsable"

Le jeune homme qui, après les avoir niés, a reconnu les faits, est également poursuivi pour avoir imposé des rapports non protégés à deux autres de ses compagnes, en 2005 puis 2008. Les deux femmes se sont également constituées parties civiles. L'une d'elles devait témoigner mardi après-midi.

Dans la matinée, la présidente de la cour d'assises, Laurence Turbe-Bion, s'est contentée d'interroger l'accusé sur son identité. L'homme de 34 ans au crâne dégarni, vêtu d'un sweat-shirt gris clair, ne s'est donc pas encore exprimé sur les faits.

Selon son avocat, Me Pascal Garbarini, il "était au départ dans un déni total" et "avait une attitude irresponsable même vis-à-vis de lui-même."

"Il refusait d'accepter sa maladie", mais aujourd'hui, "il l'accepte et il se soigne", assure-t-il. Cette audience d'ailleurs "fait partie de sa thérapie. (...) Il a un devoir d'explication."

D'après Me Garbarini, il ne serait "plus dans une posture qui consiste à dire: +Je suis victime moi aussi+".

Tout en dénonçant "un comportement criminel et dangereux", le conseil des parties civiles, Me Eric Morain, espérait que l'accusé prendrait effectivement ses responsabilités. "On attend ses premiers mots..."

Détenu depuis trois ans à Fresnes, Hicheim Gharsallah comparaît jusqu'à vendredi, date à laquelle est attendu le verdict.

Ce n'est pas la première fois que la justice française a affaire à ce genre de dossier. Ainsi, en janvier 2005, la cour d'appel de Colmar a condamné un homme à six ans de prison ferme pour avoir contaminé deux de ses partenaires par le VIH.

Depuis, la cour d'appel de Fort-de-France a condamné en 2007 à dix ans ferme un homme ayant contaminé cinq mineures, la cour d'appel d'Aix-en-Provence, en 2009, a condamné à trois ans ferme un homme accusé d'avoir contaminé sa compagne et en 2010, à Rennes, un homme écopait en appel d'une peine de six mois ferme.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/sida-ouverture-%C3%A0-paris-du-proc%C3%A8s-dun-serial-contaminateur-5

Psalmiste

Psalmiste

Il le savait très bien" qu'il était porteur du VIH, a assuré mardi en marge de l'audience la jeune musulmane, voilée, qui préfère conserver l'anonymat.

C'est nouveau, l'islam autorise les relations sexuelles hors mariage ???

Josué

Josué
Administrateur

9 ans de prison pour avoir transmis volontairement le sida à son amie.
De quoi s'agit-il ?

En 2004, une femme apprend qu'elle est séropositive. Elle entretient alors une relation avec un homme depuis 9 mois.

Il s'avère que c'est ce dernier qui l'a contaminé. Bien que se sachant séropositif depuis 4 ans, il a imposé des relations sexuelles non protégées à sa compagne, raconte Le Figaro.

En plus de lui dissimuler son état de santé, il pénétrait de force son amie sans protection quand elle demandait qu'il mette un préservatif.

Il a agi de la même manière avec deux autres femmes en 2005 et en 2008. Celles-ci n'ont pas été contaminées.

A la suite de la plainte déposée par sa concubine, l'homme âgé de 34 ans a été mis en examen pour "administration de substance nuisible" avec préméditation.

Au cours de l'instruction, il a nié les faits pendant longtemps avant de finir par les reconnaître.

Le jugement

Depuis mardi, l'accusé comparaissait devant la cour d'assises de Paris.

L'avocat général s'en est pris au comportement du mis en cause qui a manqué de respect à "des gamines en perdition".

L'accusé a reconnu les faits qui lui étaient reprochés et a demandé pardon aux trois femmes qui s'étaient constituées parties civiles.

L'avocat général avait requis une peine de 8 à 10 ans de prison. L'avocat de la défense avait lui sollicité une peine de 5 ans de prison dont une partie avec sursis.

Le jurés ont finalement condamné l'homme qui est en détention provisoire depuis 3 ans à 9 ans de prison.
Sources : Le Figaro

Psalmiste

Psalmiste

J'ai entendu parlé de cela hier sur Europe 1 et sur RTL !

C'est triste à dire, mais il faut espèrer qu'il meurt du sida en prison, sans quoi dans 9 ans il risque de recommencer avec d'autres femmes...


A méditer :

Certaines morts purifient et sauvent des vies...

samuel

samuel
Administrateur

ce n'est pas a nous de juger.

Josué

Josué
Administrateur

Faut-il punir la transmission consciente du sida?
L'un des objectifs de la journée mondiale de lutte contre le VIH est de réduire le nombre de pays punissant la transmission du virus. Or, il y a un mois en France, un séropositif était condamné pour avoir sciemment contaminé sa partenaire. Entre les victimes et les associations, le débat n'en finit pas.
Fin octobre, Hicheim Gharsallah a été condamné à 9 ans de prison ferme pour avoir sciemment transmis le sida à sa compagne, Agnès*, et pour avoir imposé des rapports non protégés à deux autres femmes. L'homme, âgé de 34 ans, s'est fait remarquer par son apparente désinvolture. "Je ne pensais qu'à mon plaisir", avoue-t-il alors au tribunal.
C'est la troisième fois en France qu'une personne séropositive est condamnée aux assises pour avoir contaminé en toute conscience son/sa partenaire. A cela s'ajoutent les dizaines de dossiers traités chaque année en correctionnel. Ces affaires divisent les associations de lutte contre le sida et les victimes. "Je suis allée trouver une de ces associations, raconte Agnès, 25 ans au moment des faits. Quand je leur ai annoncé ma volonté de porter plainte, on m'a rétorqué 'Seul le silence est grand'."
L'empêcher de recommencer
Aujourd'hui encore, la jeune femme enrage. Durant sept années de procédure, elle a dû se justifier auprès des policiers et des magistrats. "On m'a toujours suspectée de le faire par vengeance, se souvient-elle. Les policiers qui recueillaient ma déposition me croyaient cinglée. Au départ, ils m'ont même dit qu'ils ne prenaient pas de plainte contre ça!" Maintenant que le procès est terminé, elle a toujours pour réflexe de plaider sa cause. "J'ai porté plainte quand j'ai compris qu'il faisait la même chose à d'autres filles, insiste-t-elle. Mon seul but est de l'empêcher de recommencer."
Dans le milieu associatif, on craint les répercussions des procès sur l'image des séropositifs. "Bien sûr, il y a des histoires individuelles graves, concède Catherine Kapusta-Palmer, membre d'Act-up et responsable du collectif inter-associatif "Femmes et VIH". Mais le sida est la seule maladie à cause de laquelle un individu peut être condamné. L'intervention de la justice revient à considérer le VIH comme une arme et peut engendrer une stigmatisation des séropositifs."
C'est trop facile de se cacher derrière un refus et d'accuser l'autre
Cette militante veut rappeler le principe de "coresponsabilité": "Si une femme se voit refuser le port du préservatif, elle doit insister. C'est trop facile de se cacher derrière un refus et d'accuser l'autre."
Eric* a pourtant insisté pour utiliser le préservatif malgré les réflexions de son compagnon, Amar. A 25 ans, il décide d'aller faire le test en couple avant de renoncer au sexe protégé: "Le résultat était négatif pour moi, Amar m'a assuré la même chose. Après ça je lui ai fait confiance." Pourtant, en 2006, Eric commence à souffrir de maux de gorge, se découvre des ganglions et une fatigue inhabituelle. C'est une analyse de sang qui lui apprend qu'il est contaminé. Il se tourne alors vers des associations de lutte contre le sida et tombe des nues: "On m'a dissuadé de porter plainte, me disant que parler nuirait à la cause homosexuelle, que j'allais nous stigmatiser et ruiner la politique de prévention."
Peu importe, en novembre 2010, il est le premier homosexuel à aller jusqu'au procès pour transmission volontaire du sida et obtient une peine de deux ans de prison. Il parvient à prouver que son amant connaissait son état depuis longtemps et qu'il met en danger d'autres hommes. Amar assure en retour qu'il est dans le déni et qu'il ne se rend pas compte de sa maladie.
"Le préservatif m'empêche de jouir"
"Trop facile!", rétorque Barbara Wagner. La présidente de l'association "Femmes positives", qui milite pour porter ces affaires en justice, refuse l'argument du déni. "On est face à des profils de manipulateurs, assure-t-elle. Non seulement ils refusent le préservatif, mais en plus ils mentent sur leur état de santé: ils cachent leurs médicaments, donnent de faux dépistages etc." Selon elle, les "agresseurs" le sont par simple confort sexuel, à l'image d'Hicheim qui déclarait à son procès: "Le préservatif m'empêche de jouir, d'avoir des sensations". En 2005, lors d'une autre affaire, l'accusé, Christophe Morat, se disait "allergique au latex."
Un mois après le procès, Agnès a le sentiment du devoir accompli. Pourtant, elle craint que la prison ne suffise pas. "Lorsque la peine est tombée, il m'a lancé 'J'en ai rien à foutre, dans un an et demi je suis dehors'. Il a toujours vécu ça comme un match où il fallait marquer le plus de points. Il risque de ressortir avec les mêmes habitudes qu'à son arrivée." Pour Barbara Wagner, la solution serait d'assortir la peine d'une injonction de soins et d'un suivi socio-judiciaire. "Le but n'est pas de discriminer les séropositifs, conclue-t-elle. Le but est d'empêcher d'agir ceux qui se comportent comme des criminels."
*les prénoms ont été changés
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/faut-il-punir-la-transmission-consciente-du-sida_1056710.html?xtor=EPR-181-[XPR_Quotidienne]-20111201--112153216@184781657-20111201143425

Josué

Josué
Administrateur


Porteur du VIH, il mord un policier
17.06.2011
Pas facile de maîtriser Philippe, 48 ans, ancien toxicomane à la carrure imposante. Ce jardinier dans un hôpital psychiatrique, aujourd'hui en arrêt pour des problèmes… psychiatriques, était jugé hier au tribunal correctionnel de Melun pour des violences exercées sur des policiers à Roissy-en-Brie. En crise, il avait notamment mordu un fonctionnaire alors qu'il est porteur du VIH. L'affaire remonte au 15 mars. Vers minuit, des effectifs de la brigade anticriminalité interviennent au troisième étage d'un immeuble de Roissy-en-Brie, situé place de la Gare. Ils ont été alertés par une habitante des lieux effrayée qui leur a signalé qu'un individu tapait dans les portes des appartements. Les cinq policiers en civil se retrouvent face à Philippe, qu'ils n'arrivent pas à calmer. Ils ont beau lui présenter leur carte professionnelle et le brassard « Police », rien n'y fait. Philippe refuse le contrôle et encore plus la palpation. Résultat, il donne des coups aux policiers en criant qu'il est le fils de l'ange de Jéhovah. A la barre, il reconnaît : « Je sentais ma vie en danger alors j'ai hurlé. Je suis témoin de Jéhovah. Au début, j'étais prêt à coopérer avec les policiers. » Au sol, alors qu'il est menotté, il se démène de plus belle, mord un policier au bras et tente d'en faire autant à son collègue qui esquive de justesse… sa mâchoire. Le problème, et les policiers vont le savoir plus tard, c'est qu'il est porteur du VIH. « C'est vrai, je suis une quadrithéarapie », a confié le prévenu, avant d'ajouter comme pour s'excuser : « Je n'ai pas voulu le mordre seulement, je n'arrivais pas à respirer. Les policiers me tabassaient. J'étais allongé par terre. » Condamné à six mois avec sursis L'avocate de la partie civile a mis en évidence les risques pris par les policiers pour une intervention banale. « Il a porté des coups aux enquêteurs, mordu l'un d'entre eux qui a dû suivre des soins, a-t-elle souligné. Il a mis en danger les fonctionnaires. » Pour ces violences, le substitut du procureur a requis six mois de prison avec sursis et obligation de soins. Pour sa défense, Philippe a contre-attaqué : « J'ai eu quatre jours d'ITT. C'est bizarre que les policiers soient des victimes. J'ai aussi subi des coups qui ont été constatés. » Au final le tribunal a suivi les réquisitions du parquet, assorties d'une mise à l''épreuve de deux ans, l'obligation de suivre des soins psychiatriques et d'indemniser les victimes à hauteur de 1150 €.
http://www.leparisien.fr/melun-77000/porteur-du-vih-il-mord-un-policier-17-06-2011-1496884.php

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