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Opéra "Le procès de Michel Servet"

5 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Invité


Invité

Chers tous,

Voici mon dernier article traitant d'un opéra programmé à Genève pour la fin de l'année.

http://libertedecroyance.blogspot.com/2011/05/qui-pouvait-limaginer-un-opera-consacre.html

C'est la compositrice qui m'a contactée.

Elle rencontre des difficultés pour mettre à bien son projet.

Ils prétendent qu'ils manquent de fonds pour produire cet opéra.

Y'a plus d'argent en Suisse, quelle blague !

Je pense que c'est plutôt le thème de cette œuvre qui gêne les héritiers de Calvin...

Bonne lecture. Fabien

Josué

Josué
Administrateur

Fabien Girard a écrit:Chers tous,

Voici mon dernier article traitant d'un opéra programmé à Genève pour la fin de l'année.

http://libertedecroyance.blogspot.com/2011/05/qui-pouvait-limaginer-un-opera-consacre.html

C'est la compositrice qui m'a contactée.

Elle rencontre des difficultés pour mettre à bien son projet.

Ils prétendent qu'ils manquent de fonds pour produire cet opéra.

Y'a plus d'argent en Suisse, quelle blague !

Je pense que c'est plutôt le thème de cette œuvre qui gêne les héritiers de Calvin...

Bonne lecture. Fabien
SERVET et la mauvaise conscience des protestants Genevois.

Psalmiste

Psalmiste

Y'a plus d'argent en Suisse, quelle blague !

Qu'est ce qu'il ne faut pas tout entendre !!!

samuel

samuel
Administrateur

il faut savoir qu(il existe aucun monument a Genève sur M Servet le seul monument qui existe se trouve a ANNEMASSE a plusieurs km de la SUISSE.

Invité


Invité

Ah non Samuel !

J'ai fait mon pèlerinage exprès à Genève !

Il y a une plaque commémorative à Champel.

J'avais d'ailleurs mis en ligne le livret d'Eugène Choisy sur mon blog :

http://libertedecroyance.blogspot.com/2008/05/le-monument-expiatoire-de-champel.html

Seul problème, le contenu du texte n'a pas convaincu les libéraux qui accusent le comité de minimiser la responsabilité de Calvin par les mots "condamnant une erreur qui fut celle de son siècle (celui de Calvin)".

Ainsi ce ne serait pas la faute de Calvin mais l'époque qui voulu que le pauvre Servet meurt dans d’horribles souffrances !

Enfin bon, c'est toujours mieux que rien.

Le plaque commémorative se trouve à présent... rue Michel Servet !

Fabien

Josué

Josué
Administrateur

A bon! Alors c'est pas vieux et ça doit être de plus discret.

Invité


Invité

Les gars,

La plaque de Champel date de 1903 !

C'est d'ailleurs la première en date !!!

Fabien

Josué

Josué
Administrateur

Fabien Girard a écrit:Les gars,

La plaque de Champel date de 1903 !

C'est d'ailleurs la première en date !!!

Fabien

daterait elle d'avant la statue érigée a Annemasse?

Invité


Invité

Oui !

Celle d'Annemasse date de 1908 !

Lis mon article !!! Very Happy

Invité


Invité

Puisque tu vas être obligé de me lire Very Happy profites en pour lire l'histoire de la statue érigée à Paris.

Une histoire assez paradoxale...

http://libertedecroyance.blogspot.com/2010/06/le-monument-michel-servet-paris.html

Fabien

Josué

Josué
Administrateur

Fabien Girard a écrit:Oui !

Celle d'Annemasse date de 1908 !

Lis mon article !!! Very Happy
OK
J'en apprend pas contre j'ais relevé cette phrase.

En tant que théologien, il ne se trouvera de place pour lui qu'au beau milieu des parias de la Réforme, les anabaptistes. Et encore ! Servet est tellement un penseur solitaire qu'il n'est jamais présenté par les historiens en tant qu'anabaptiste puisqu'il n'avait pas vraiment de rapports étroits avec cette mouvance. D'ailleurs il n'assistera pas au synode anabaptiste de Venise en 1550.
c'est qui considérait les anabaptistes comme des parias ?

Invité


Invité

Ceux qui détestaient les anabaptistes étaient les grands acteurs de la Réforme, c'est à dire les calvinistes, les luthériens, les zwinglistes (mais dans une moindre mesure) et les anglicans.

C'est pour cela qu'ils se cachèrent et émigrèrent en masse vers l'Amérique.

Amishs et Mennonites sont descendants de ces anabaptistes rejetés.

Les églises baptistes sont plus récentes, elles sont nées au sein du Réveil entre le 18ème et le 19ème siècle.

Fabien

Invité


Invité

Au fait,

La plaque commémorative de 1903 est sur le photodramme de la création de Russell page 85.

On peut en trouver une copie sur le net.

Sinon je peux scanner la page de mon exemplaire (mais il est en polonais).

Fabien

Invité


Invité

J'ai donc bien assisté à cet opéra vendredi dernier à Genève.

Des photos "publiques" sont disponibles sur Facebook: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.152063871557725.30991.106425466121566&type=1

Un beau moment qui a duré 3 heures en totalité.

Je regrette juste de n'avoir pas pu échangé plus de 2 phrases avec la compositrice (qui m'avait pourtant contacté par téléphone et qui attendait ma visite) .

Le public de la salle était presque pour moitié composée d'anglo-saxons qui, forcément, ont sautés sur leur amie Australienne à la fin.

Et comme je n'ai pas assisté à la réception comme prévu initialement je suis donc rentré directement au quartier Voltaire où je logeais.

Je pensais y rencontrer le pasteur Vincent Schmid pour discuter avec lui durant les entractes mais il n'était pas là.

C'est bien dommage attendu qu'à ma connaissance je suis le seul sur le web francophone à avoir un site consacré exclusivement à Servet et Castellion.

Je n'ai parlé en tout et pour tout qu'avec un couple d’Australiens qui n'entendaient rien au Français et qui n'avaient pas d’intérêt réel pour le thème du spectacle.

J'ai échangé quelques paroles également avec un autre monsieur qui lui aussi ignorait tout le l'histoire de Servet.

Je ne sais donc ce que le public a vraiment retenu de l'histoire attendu qu'avec l'opéra on ne comprend pas la moitié de ce que disent les chanteurs...

L’œuvre s'est ouverte sur un cœur composé de Castellion, Erasme et Calvin prêchant la liberté de conscience, formant ainsi une sorte de trinité.

Le personnage de Castellion était omniprésent durant la représentation comme pour servir de témoin.

Je ne saurai juger l’œuvre en elle-même car l'opéra est une expérience nouvelle pour moi.

Du coup je vous renvoi vers quelque chose de beaucoup plus accessible, le spectacle "conscience contre violence ou Castellion contre Calvin", une œuvre théâtrale que l'on peut commander à la troupe :

http://libertedecroyance.blogspot.com/2010/06/le-spectacle-conscience-contre-violence.html

Ce weekend m'aura aussi permis de visiter le musée de la Réforme que je n'avais pas vu il y a 5 ans.

Une beau musée, j'ai apprécié le travail qu'ont fait les protestants de Genève sur eux-mêmes, surtout la critique de la prédestination.

Dommage que Servet et Castellion soient relégués dans un coin avec, pour toute représentions, deux piètres gravures de petite taille sans aucune allusion au procès.

Je suis également passé à Champel voir la toute nouvelle statue (des bouddhistes y avaient apposés une rose et une carte de remerciement pour son courage) et aussi à St Martin du Fresne voir la stèle en souvenir de Castellion.

Josué

Josué
Administrateur

bonjour
il se trouve ou exactement se musée de la réforme?

Invité


Invité

Dans le vieux Genève, le centre touristique, sur le côté de la cathédrale St Pierre.

Voir ici : https://www.musee-reforme.ch/

C'est dans ce bâtiment que les genevois ont adoptés le protestantisme comme unique religion au 16ème siècle.

Josué

Josué
Administrateur

Fabien Girard a écrit:Dans le vieux Genève, le centre touristique, sur le côté de la cathédrale St Pierre.

Voir ici : https://www.musee-reforme.ch/

C'est dans ce bâtiment que les genevois ont adoptés le protestantisme comme unique religion au 16ème siècle.

ok je connais le coin.le problème c'est pour ce garer.

samuel

samuel
Administrateur


[size=45]Histoire Réforme #20 – Jean Calvin de 1511 à 1553 – L’affaire Michel Servet


AUTEUR :Pascal DenaultPUBLIÉ LE :6 août 2020PUBLISHED IN:ARTICLES
[/size]
Michel Servet, martyr du progrès et du rationalisme ou dangereux hérétique à neutraliser? L’affaire Servet est généralement utilisée par les adversaires de la Réforme et du calvinisme pour ternir l’image de ce réformateur. Il est donc impératif que les partisans de la Réforme calvinienne connaissent cette partie de l’histoire et sachent l’analyser judicieusement dans son contexte.

Lechercheur



Sur quel base biblique Calvin c'est-il servie pour faire brûlé vif Servet?

Josué

Josué
Administrateur

[size=16]553. Dans ces premières années de la Réforme , catholiques et protestants se vouaient une haine mortelle; pourtant, ils étaient unis par une haine encore plus grande vis-à-vis d’un homme : MICHEL SERVET. Quel crime avait donc commis ce respecté médecin ? Avait-il raison ou tord ?[/size]
 
[size=16]MICHEL SERVET mena une vie de fugitif. Par un jour de printemps de l’an 1553, à l’aube naissante, il s’échappa de sa prison en robe de chambre, son bonnet de nuit sur la tête, et s’enfuit dans la campagne française. Son procès, organisé par les autorités catholiques de Vienne, dans l’Isère, venait de tourner en sa défaveur; celles-ci savaient qui il était: leur grand ennemi, Jean Calvin, chef du protestantisme genevois, avait aidé à son arrestation.[/size]
 
[size=16]Le crime de Michel Servet s’appelait hérésie. Il avait écrit des livres prouvant que l’enseignement des Églises sur la Trinité n’est pas biblique. Ainsi déclara-t-il: “ La Trinité , le baptême des enfants et les autres sacrements chers à la papauté sont des enseignements de démons.”[/size]
 
[size=16]Opéra "Le procès de Michel Servet" ServetOù pouvait-il aller? Peut-être savait-il qu’il avait un petit groupe de partisans dans le nord de l’Italie. Toujours est-il que, sans cesser de se cacher, il décida de s’y rendre. Cependant, passant par Genève, il fut reconnu malgré son déguisement. Devant les autorités de la ville, Calvin le chargea et usa de son influence pour qu’il soit exécuté. C’est ainsi que le 27 octobre 1553 il fut brûlé vif, un de ses livres attaché à la cuisse. Il mourut en priant pour ses ennemis. Il avait refusé de se rétracter. Certaines des personnes qui assistaient à ses derniers moments, saisies par ce spectacle, cessèrent de croire en la Trinité.[/size]
 
[size=16]Lélius Socin faisait partie de ces Italiens qui avaient été influencés par les écrits de Michel Servet; cette cruelle exécution l’incita à examiner la doctrine de la Trinité. Ayant conclu lui aussi à son caractère non biblique, il fit part de ses convictions à son neveu, Fauste, auquel il confia même tous ses papiers et écrits. Véritablement impressionné par ce qu’il découvrait, Fauste se décida peu à peu à abandonner sa vie confortable de courtisan pour faire connaître à autrui ce qu’il apprenait dans la Bible.[/size]
 
[size=16]Pourchassé par l’Inquisition, Socin partit en direction du nord. En Pologne, il rencontra un petit groupe d’anabaptistes qui se faisaient appeler “Les frères (...) qui ont rejeté la Trinité ”. Cette religion apparut clairement à Socin comme étant la plus proche de la vérité biblique. Il s’installa donc à Cracovie et commença à écrire pour défendre la cause de ces hommes.[/size]
 
[size=16]Les Sociniens, c’est ainsi qu’ils furent appelés par la suite, désiraient plus que tout restaurer le christianisme pur qu’enseigne la Bible. Ils considéraient que la Réforme n’avait fait disparaître qu’une partie de la corruption et du formalisme présents dans les Églises, tout en laissant intact le fond mauvais: les enseignements non bibliques.[/size]
 
[size=16]Une fin rapide et tragique[/size]
 
[size=16]LES SOCINIENS ont prospéré en Pologne pendant près d’un siècle. Au plus fort de son influence, elle regroupait 300 congrégations. Ils créèrent un centre à Raków, au nord-est de Cracovie, y installèrent une presse et fondèrent une université qui attira des professeurs et des élèves éminents venus de diverses contrées. Leur presse produisit quelque 500 pamphlets, livres et tracts en près de 20 langues. Dans toute l’Europe, des missionnaires et des étudiants diffusaient ces publications sous le manteau. On a dit que les ouvrages écrits en réaction contre ces publications au cours des deux siècles qui suivirent pourraient remplir une bibliothèque.[/size]
 
[size=16]En 1658, les jésuites atteignirent enfin leur but. Sur leurs instances, le roi décréta que tous les membres de la petite Église polonaise devaient quitter le pays dans les trois ans sous peine d’être exécutés. Des centaines de Sociniens choisirent l’exil. C’est alors qu’une persécution brutale éclata. Quelques petites congrégations survécurent pendant un certain temps en Transylvanie, en Prusse et aux Pays-Bas, mais ces groupes isolés finirent eux aussi par disparaître.[/size]

chico.

chico.

[size=36]Il y a 470 ans, Michel Servet était condamné pour ses idées.i notre rubrique Passé simple.[/size]
Gilbert TARONI - Aujourd'hui à 06:05 - T
Opéra "Le procès de Michel Servet" Title-1681571335
La statue du médecin est théologien se trouve aujourd’hui sur la place de l’hôtel de ville d’Annemasse. Collection G.T.




Pâle, solitaire, d’humeur vive, parfois belliqueuse, médecin, théologien, Michel Servet-Villanovus est né au royaume d’Aragon (aujourd’hui en Espagne) en 1509, la même année que le maître de Genève (né en France), Jehan Calvin, qu’il s’efforça “de gagner à sa lutte contre le dogme de la Trinité” (c’est-à-dire le Dieu unique en trois personnes distinctes) mais qui le conduira au bûcher en 1553, il y a tout juste 470 ans. Servet semble avoir appréhendé toutes les connaissances de son temps.


“Je sais que je dois mourir pour la cause de la vérité”


À 20 ans, il publie Erreurs de la Trinité , début de son tracas, car à cette époque on peut alors dire ce qu’on veut mais pas le diffuser. Ne pensant agir que pour la gloire de Dieu, Servet, dont la statue est aujourd’hui place de la Mairie à Annemasse, est prêt à tout souffrir pour ses croyances.
Tout commence par un échange épistolaire et d’ouvrages. Clamant que les...
Source Le Dauphiné.

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