Dimanche 11 août Toutes les nations vous haïront à cause de mon nom (Mat. 24:9).

Dimanche 11 août


Toutes les nations vous haïront à cause de mon nom (Mat. 24:9).


Le fait même que nous subissions cette haine est le signe que nous suivons l’exemple de Jésus et que nous avons l’approbation de Jéhovah (Mat. 5:11, 12). C’est le Diable qui suscite cette opposition. Mais il ne fait pas le poids face à Jésus ! Jésus nous accorde son soutien, et ainsi, la bonne nouvelle est prêchée à des gens de toutes les nations. Parlons d’un autre obstacle que nous rencontrons : la barrière de la langue. Dans une vision, Jésus a révélé à l’apôtre Jean que les prédicateurs de la bonne nouvelle surmonteraient cet obstacle (Rév. 14:6, 7). Comment ? En offrant à un maximum de personnes la possibilité d’avoir accès au message du Royaume dans leur langue. Aujourd’hui, où qu’ils vivent, les gens peuvent en apprendre plus sur la Bible en consultant notre site jw.org, qui contient des publications en plus de 1 000 langues. Par ailleurs, il est prévu que le livre Vivez pour toujours !, que nous utilisons pour donner des cours bibliques et faire des disciples, soit traduit en plus de 700 langues.


w22.07 9 § 6-7.

-

Tout est fait pour que nous puissions annoncer la bonne nouvelle.

Le patriarche Noé vécut à une époque particulièrement difficile. La tâche spéciale qui lui incombait, et qui consistait à se préparer en vue du déluge, lui prit peut-être soixante ans, soit environ le temps depuis lequel nous prêchons le Royaume de Dieu établi. Bien que ‘la terre se dégradât sous le regard du vrai Dieu et (...) se remplît de violence’, Noé réussit à endurer parce qu’il mit sa foi à l’œuvre. Tout comme le font les Témoins de Jéhovah des temps modernes, il continua de servir avec zèle comme “prédicateur de justice”. — Gen. 6:11; II Pierre 2:5.
Pourtant, la majorité des gens de cette époque ressemblaient tout à fait à l’humanité actuelle. “Ils ne s’aperçurent de rien jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous.” Luc nous rapporte ainsi ces mêmes paroles de Jésus:
“Ils mangeaient, ils buvaient, les hommes se mariaient, les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et le déluge arriva et les détruisit tous.”
Aujourd’hui, un monde méchant et animé du même état d’esprit est sur le point de connaître la “grande tribulation” mondiale, point culminant de notre époque. — Mat. 24:21, 37-39; Luc 17:26, 27.
6 Les paroles précitées de Jésus signifient-elles qu’en ces derniers jours il est mal pour les chrétiens de manger, de boire et de se marier? Non, Jésus ne disait pas cela. Il est bien de manger et de boire de bonnes choses avec modération. Quant au mariage, il s’agit d’une disposition que Dieu lui-même a prise en faveur des hommes. Ce que Jésus voulait dire, c’est que nous ne devrions pas considérer ces choses comme les plus importantes de la vie ni nous laisser accaparer par elles au point de négliger nos intérêts spirituels (I Pierre 4:3; I Cor. 7:8, 29).

Il n’allait toutefois pas être facile de professer la foi dans le nom de Jésus. Comme celui-ci l’avait prédit, ses disciples seraient ‘ les objets de la haine de toutes les nations à cause de son nom ’. (Matthieu 24:9.) Pourquoi ? Parce que le nom de Jésus représente sa position de Chef nommé par Dieu, de Roi des rois, devant qui toutes les nations doivent s’incliner en signe de soumission, ce qu’elles ne sont ni prêtes ni disposées à faire. — Psaume 2:1-7.
Les chefs religieux du temps de Jésus n’ont pas voulu, eux non plus, s’incliner devant lui en signe de soumission. Ils ont dit : “ Nous n’avons de roi que César ”, autrement dit ils ont rejeté le Fils de Dieu (Jean 19:13-15). En revanche, ils ont mis leur foi dans le nom, c’est-à-dire l’autorité et le pouvoir, de César et de son gouvernement impérial. Ils sont allés jusqu’à décider que Jésus devait mourir pour qu’eux-mêmes puissent garder leur position et leur rang. — Jean 11:47-53.