8-14 JUILLET PSAUMES 60-62

8-14 JUILLET
PSAUMES 60-62

Dieu soumet les ennemis

« Le salut venant des humains est vain » (11)

« Par Dieu nous obtiendrons de la force » (12)

Psaume 60​:​Suscription

Défaite et certitude de victoire
Les circonstances auxquelles ce psaume fait allusion ont déjà été exposées à l’occasion du Psaume 44, qui exprime des pensées analogues, parfois dans les mêmes termes. Comparez entre autres Psaumes 44.6-8 et Psaumes 60.13-14 ; Psaumes 44.10 et Psaumes 60.12). David, engagé dans une guerre d’une extrême gravité contre deux royaumes syriens (2 Samuel 8.1), apprend que les Édomites ravagent Juda. Revenu à la hâte, il constate toute l’étendue des désastres subis par son peuple en son absence. Notre psaume doit avoir été composé sous l’impression causée par ces ruines, avant que la victoire ait été remportée sur les Édomites (versets 11 et 14). Tandis que le Psaume 44, des fils de Koré, reflète les émotions du peuple, en de telles circonstances, celui-ci reproduit bien les sentiments d’un roi, qui, après un désastre, embrasse d’un regard le domaine soumis à son pouvoir (versets 8 à 10) et songe à réparer sa défaite.

Le psaume comprend trois strophes, de quatre versets chacune. La première décrit l’état de désolation du pays (versets 3 à 6) ; la seconde, où se concentre la pensée principale du psaume, rappelle l’oracle divin, sur lequel se fonde le pouvoir du roi (versets 7 à 10) ; la troisième, en vertu de cet oracle, réclame le secours de Dieu pour la lutte engagée contre Édom (versets 11 à 14).

Nous avons peut-être du mal à comprendre ce psaume. Le peuple a été humilié, et on fait comprendre à Dieu que c’est sa faute. Mais ensuite, dans le Temple, un prêtre ou un prophète proclame une parole de Dieu réconfortante : il va partir en guerre, ses armes seront les tribus d’Israël : Galaad, Éphraïm, Juda… et il ira piétiner les pays voisins : Édom, Moab…

Une charge de cavalerie, qui fait trembler le sol, peut paraître impressionnante et faire courir un frisson le long de l’échine. Cependant le psalmiste a dit de ne pas mettre sa confiance en cette force trompeuse. “ Le cheval est impuissant pour assurer le salut, et toute sa vigueur ne donne pas la délivrance. ” (Ps. 33:17). De même il est insensé et ridicule de mettre sa confiance en l’homme, qui est bien plus faible que le cheval. Les muscles saillants de l’athlète et la puissance vocale d’un dictateur sont tout aussi trompeurs. Mettre son appui dans la force de l’homme, même quand il s’érige en prince parmi ses semblables en raison de ses exploits intellectuels, cela aussi est vanité. “ Le secours de l’homme n’est que vanité. ” (Ps. 60:13 ; 146:3). En vérité, les hommes et les chevaux sont des sources d’énergie trompeuses.

Ce psaume est une lamentations nationale,écrite suite à la défaite militaire inexplicable à laquelle il est fait allusion en 2 Samuel8:13.

Il n’y a qu’une seule réponse juste à toutes ces questions qui donnent matière à réflexion. Jéhovah le Créateur tout-puissant est l’unique Source originelle de toute énergie dynamique et de toute force vigoureuse. Comment le savons-nous et quelles sont nos preuves ? La Bible nous l’apprend en ces termes : “ Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. ” (Rom. 1:20). Ainsi un examen des “ ouvrages ”, des choses visibles et tangibles qui nous environnent, nous fera comprendre dans une certaine mesure la puissance et la force éternelles de Jéhovah le Grand Dieu.

Il n’y a qu’une seule réponse juste à toutes ces questions qui donnent matière à réflexion. Jéhovah le Créateur tout-puissant est l’unique Source originelle de toute énergie dynamique et de toute force vigoureuse. Comment le savons-nous et quelles sont nos preuves ? La Bible nous l’apprend en ces termes : “ Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. ” (Rom. 1:20). Ainsi un examen des “ ouvrages ”, des choses visibles et tangibles qui nous environnent, nous fera comprendre dans une certaine mesure la puissance et la force éternelles de Jéhovah le Grand Dieu.

• Dieu est une tour fortifiée contre les ennemis
  
  • « Je veux être invité dans ta tente » (4)
    
  
  
  

Psaume 61​:​1

Lorsque nous prions Jéhovah, il nous arrive de lui promettre que nous allons lutter contre une certaine faiblesse, développer une qualité chrétienne ou nous améliorer dans quelque domaine de notre activité théocratique. Qu’est-ce qui nous permettra de tenir ce genre de promesse ?  Ecclésiaste 5:2-5.
C’est à la fois du cœur et de l’esprit que viennent les promesses sincères. Donc, renforçons les promesses que nous faisons à Jéhovah en lui ouvrant notre cœur dans la prière, en lui parlant honnêtement de nos craintes, de nos désirs et de nos faiblesses. Nous serons encore plus déterminés à rester fidèles à notre promesse si nous prions à ce sujet. Nous pourrions considérer nos promesses à Dieu comme des dettes. Lorsque les dettes sont importantes, le remboursement se fait progressivement. Pareillement, il nous faudra du temps pour remplir certaines promesses faites à Jéhovah. Mais en lui donnant régulièrement ce que nous pouvons, nous montrons que nous avons bien l’intention de faire ce que nous disons, ce qui nous vaudra sa bénédiction.
Nous prouverons que nous prenons nos promesses au sérieux en en faisant souvent l’objet de nos prières, peut-être même chaque jour. Notre Père céleste verra ainsi que nous sommes sincères. Ce sera également pour nous un rappel régulier. À cet égard, David nous a laissé un bel exemple. Dans un chant, il a imploré Jéhovah en ces termes : “ Entends, ô Dieu, mon cri suppliant. Sois attentif à ma prière. [...] Je veux exécuter des mélodies pour ton nom à jamais, pour m’acquitter de mes vœux jour après jour. ” — Psaume 61:1, 8.

Le roi d’Israël a quelques ennuis, et il fait, ou on lui fait sa prière. Que de choses peut-être nous demandons à Dieu journellement, pour la maison, le mari, les enfants et le chat. Dieu sait qu’il est meilleur de ne pas tout entendre, mais il lui plaît que nous aimions nous confier à lui : au fond, il n’y a que lui qui nous manque.

• Le vrai salut vient de Dieu
  
  • « J’attends Dieu en silence » (1, 5)
    
  • « Épanchez votre cœur auprès de Dieu » (8)
    
  • Les humains ne sont qu’un souffle (9)
    
  • N’ayez pas confiance dans la richesse (10)
    
  
  
  

Psaume 62​:​Suscription

L'espérance placée en Dieu , le simple fait de savoir que Jéhovah contrôle tout nous permet d'attendre patiemment qu'il intervienne.
La véritable délivrance ne consiste pas dans la résolution d'un problème .

PARLEZ DU FOND DU CŒUR
« Épanchez votre cœur auprès de lui » (Psaume 62:.
Quand nous prions Jéhovah, nous devrions lui parler comme nous parlerions à un père affectueux. Au lieu de lire des prières dans un livre ou d’en réciter par cœur, nous devrions lui parler respectueusement et du fond du cœur.

PSAUME •62 [61]
En Dieu seul mon âme se repose. — Encore un psaume qui semblera bien lointain aux croyants des pays en paix. Les psaumes sont la prière d’un peuple toujours en lutte, et miné par la violence. Prenons le journal télévisé, même sur une chaîne enchaînée, et la violence du monde se fera suffisamment présente pour que nous fassions ce soir la prière du vrai monde, celui qui lutte pour survivre.  
1 Au maître de chant. À Yédoutoun. Psaume de David.

David exprime en toute franchise ses sentiments ,avant de réaffirmer sa foi.
La prière peut nous libérer de nos tensions émotionnelles .

Lorsque nous prions Jéhovah, il nous arrive de lui promettre que nous allons lutter contre une certaine faiblesse, développer une qualité chrétienne ou nous améliorer dans quelque domaine de notre activité théocratique. Qu’est-ce qui nous permettra de tenir ce genre de promesse ? — Voir Ecclésiaste 5:2-5.
C’est à la fois du cœur et de l’esprit que viennent les promesses sincères. Donc, renforçons les promesses que nous faisons à Jéhovah en lui ouvrant notre cœur dans la prière, en lui parlant honnêtement de nos craintes, de nos désirs et de nos faiblesses. Nous serons encore plus déterminés à rester fidèles à notre promesse si nous prions à ce sujet. Nous pourrions considérer nos promesses à Dieu comme des dettes. Lorsque les dettes sont importantes, le remboursement se fait progressivement. Pareillement, il nous faudra du temps pour remplir certaines promesses faites à Jéhovah. Mais en lui donnant régulièrement ce que nous pouvons, nous montrons que nous avons bien l’intention de faire ce que nous disons, ce qui nous vaudra sa bénédiction.
Nous prouverons que nous prenons nos promesses au sérieux en en faisant souvent l’objet de nos prières, peut-être même chaque jour. Notre Père céleste verra ainsi que nous sommes sincères. Ce sera également pour nous un rappel régulier. À cet égard, David nous a laissé un bel exemple. Dans un chant, il a imploré Jéhovah en ces termes : “ Entends, ô Dieu, mon cri suppliant. Sois attentif à ma prière. [...] Je veux exécuter des mélodies pour ton nom à jamais, pour m’acquitter de mes vœux jour après jour. ” — Psaume 61:1, 8.

La confiance repose sur les promesses tenues
S’il ne faut pas prendre à la légère les promesses faites à Jéhovah, il en va de même des promesses que nous faisons à nos compagnons chrétiens. Nous ne devons pas avoir deux manières d’agir : une avec Jéhovah et une autre avec nos frères (voir 1 Jean 4:20). Dans le Sermon sur la montagne, Jésus a affirmé : “ Que votre mot Oui signifie simplement Oui, votre Non, Non. ” (Matthieu 5:37). Nous ‘ pratiquons ce qui est bon envers ceux qui nous sont apparentés dans la foi ’ entre autres en veillant à ce que notre parole soit toujours digne de foi (Galates 6:10). Chaque promesse tenue renforce la confiance.
Dès lors qu’il est question d’argent, le tort causé par une promesse non tenue prend des proportions importantes. Que ce soit pour rembourser un emprunt, accomplir un service ou exécuter un accord commercial, un chrétien doit honorer sa parole. Cela plaît à Dieu et cimente la confiance mutuelle, qui est indispensable pour que des frères puissent “ habiter unis ensemble ”. — Psaume 133:1.

Dans la cour du temple édifié par Salomon, il y avait la “mer de fonte”. Cet immense bassin reposait sur un piédestal représentant douze taureaux. Ces représentations avaient un but à la fois utilitaire et ornemental. Toutefois, on n’adorait pas ces taureaux. Du fait qu’ils soutenaient une cuve contenant ordinairement près de 44 000 litres d’eau, ces taureaux étaient le symbole approprié de la force ou de la puissance (I Rois 7:26) Ils attiraient l’attention sur la vérité énoncée au Psaume 62:12 : “La force est à Dieu.”

Dans la cour du temple édifié par Salomon, il y avait la “mer de fonte”. Cet immense bassin reposait sur un piédestal représentant douze taureaux. Ces représentations avaient un but à la fois utilitaire et ornemental. Toutefois, on n’adorait pas ces taureaux. Du fait qu’ils soutenaient une cuve contenant ordinairement près de 44 000 litres d’eau, ces taureaux étaient le symbole approprié de la force ou de la puissance (I Rois 7:26) Ils attiraient l’attention sur la vérité énoncée au Psaume 62:12 : “La force est à Dieu.”
Par contre, les veaux d’or dressés par le roi Jéroboam à Dan et à Béthel étaient des idoles. Ils faisaient l’objet d’un véritable culte dans le royaume septentrional d’Israël. Même s’ils représentaient Jéhovah, comme les Israélites le prétendaient, le culte relatif qui leur était rendu n’en était pas moins inacceptable (I Rois 12:28 ; 14:7-9). Jéhovah déclara par son prophète Ésaïe : “Je suis Jéhovah, c’est là mon nom, et je ne donnerai ma gloire à nul autre, ni mon honneur aux idoles.” (És. 42:8, AC). En se fabriquant des veaux d’or (sans aucun doute de jeunes taureaux) et en les utilisant dans leur culte, les Israélites se rendaient coupables de changer la gloire de Dieu en quelque chose qui le représentait mal. Quel outrage pour le Souverain suprême de l’univers d’être représenté par un taureau “qui mange l’herbe” ! — Ps. 106:20.