Vendredi 14 juin - - - - Faites de ces choses-là l’objet continuel de vos pensées (Phil. 4:8).

Vendredi 14 juin


Faites de ces choses-là l’objet continuel de vos pensées (Phil. 4:.


Crains-tu parfois de ne pas réussir à suivre les normes de justice de Dieu jour après jour, année après année ? Jéhovah nous donne la garantie que notre justice peut être « comme les vagues de la mer » (Is. 48:18). Imagine-toi sur une grande plage en train de regarder les vagues rouler vers le rivage les unes après les autres. Dans ce cadre apaisant, craindrais-tu que ces vagues s’arrêtent un jour ? Non ! Tu sais qu’elles ne cesseront jamais de venir se briser sur cette plage. Ta justice peut être comme les vagues de la mer. En quel sens ? Quand tu as une décision à prendre, demande-toi tout d’abord ce que Jéhovah voudrait que tu fasses. Ensuite, fais-le. Ce sera peut-être difficile pour toi. Mais ton Père plein d’amour sera toujours là pour te soutenir ; il te donnera la force nécessaire pour vivre en accord avec ses normes de justice jour après jour (Is. 40:29-31).


w22.08 30 § 15-17.

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Il faut savoir restet équilibré et ne pas mettre la barre trop haute.

Paul a écrit aux Philippiens : “ Toutes les choses qui sont vraies, toutes celles qui sont dignes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui méritent d’être aimées, toutes celles qui ont bon renom, s’il y a quelque vertu et s’il y a quelque chose qui soit digne de louanges, continuez à considérer ces choses. ” — Philippiens 4:8.
Ce passage signifie-t-il que tous les films, les livres ou les émissions de télévision dont la trame se rapporte à quelque chose d’injuste, au crime par exemple, sont forcément condamnables ? Ou bien que toutes les comédies doivent être rejetées parce qu’elles ne sont pas “ dignes ” ? Non, car le contexte indique que Paul n’était pas en train de parler des divertissements mais des méditations du cœur, qui devraient être centrées sur les choses qui plaisent à Jéhovah (Psaume 19:14). Néanmoins, les paroles de Paul peuvent nous aider à choisir nos distractions. Dégageant le principe contenu en Philippiens 4:8, nous pouvons nous demander : ‘ Mes choix en matière de divertissements m’amènent-ils à méditer sur des choses qui ne sont pas chastes ? ’ Si tel est le cas, nous devons alors réagir.

“ Continuez à considérer ces choses ”

Quel qu’en soit le sujet, nos conversations seront constructives si elles sont conformes à cette exhortation de l’apôtre Paul adressée à la congrégation de Philippes(Philippiens 4:. Paul précise bien, soulignant l’importance de ces huit points : “ Continuez à considérer ces choses. ” Nous devrions nous en imprégner. Voyons comment améliorer la qualité de nos conversations grâce à chacun de ces éléments.

Ce qui est vrai n’est pas seulement exact. C’est également droit et digne de foi, comme l’est la vérité de la Parole de Dieu. Cela signifie que, lorsque nous parlons de vérités bibliques qui nous ont marqués, de discours ou d’exposés qui nous ont stimulés, de conseils des Écritures qui nous ont aidés, nous considérons des choses qui sont vraies. En même temps, nous rejetons “ ce que l’on appelle faussement ‘ la connaissance ’ ” et qui n’a de vérité que l’apparence (1 Timothée 6:20). Nous ne répétons pas non plus les commérages ni ne racontons d’anecdotes douteuses invérifiables.

Par choses dignes, il faut entendre des sujets sérieux et importants, le contraire de banalités ou de futilités. Il s’agit, par exemple, de notre ministère chrétien, des temps critiques que nous vivons ou encore de la nécessité de garder une bonne conduite. En ayant ce genre de sujets de conversation, nous renforçons notre détermination à rester vigilants, à demeurer fidèles et à continuer de prêcher la bonne nouvelle. Entre les anecdotes intéressantes en rapport avec le ministère et les événements de l’actualité qui nous rappellent que nous sommes bien au temps de la fin, nous avons largement de quoi alimenter des conversations stimulantes. — Actes 14:27 ; 2 Timothée 3:1-5.

Est juste ce qui est droit aux yeux de Dieu, ce qui est conforme à ses normes. Pur s’entend en pensée et en conduite. La calomnie, les obscénités ou les sous-entendus d’ordre sexuel n’ont rien à faire dans nos conversations (Éphésiens 5:3 ; Colossiens 3:. Quand des collègues ou des camarades de classe amènent la conversation sur ce terrain, la sagesse nous dicte de partir.

Quand Paul recommande de considérer des choses qui méritent d’être aimées, il veut parler de sujets plaisants, agréables ou qui inspirent l’amour, en opposition avec ceux qui suscitent la haine, l’animosité ou la discorde. Les choses qui ont bon renom sont celles qui ont bonne réputation, dont on dit du bien. N’est-​ce pas le cas des récits biographiques de frères et sœurs fidèles qui paraissent régulièrement dans La Tour de Garde et Réveillez-vous ! Pourquoi ne pas partager vos impressions avec d’autres après la lecture de tels articles ? N’oublions pas non plus à quel point il est encourageant d’écouter nos compagnons nous parler de leur service pour Jéhovah. Ce genre de conversations favorise l’amour et l’unité dans la congrégation.

Paul dit aussi : “ S’il y a quelque vertu. ” La vertu désigne la bonté, l’excellence morale. Nous devons veiller à ce que nos paroles restent conformes aux principes bibliques et à ce qu’elles ne s’écartent pas de ce qui est juste, pur et vertueux. Est digne de louanges ce qui mérite des éloges. Si vous entendez un bon discours ou si vous remarquez un bel exemple de fidélité dans la congrégation, parlez-​en, tant à la personne concernée qu’aux autres. L’apôtre Paul a souvent loué les qualités de ses compagnons (Romains 16:12 ; Philippiens 2:19-22 ; Philémon 4-7). N’oublions pas, évidemment, les œuvres de notre Créateur ; elles sont particulièrement dignes de louanges et nous fournissent une foule de sujets de conversation constructifs. — Proverbes 6:6-8 ; 20:12 ; 26:2.

L’apôtre chrétien Paul donna réellement sous ce rapport un excellent exemple. Dans les lettres qu’il adressait aux différentes congrégations de son époque, il avait de nombreux conseils à donner ; toutefois, il commençait presque toutes ses épîtres par des compliments encourageants. Par exemple, aux chrétiens de Rome, il écrivit : “Tout d’abord je rends grâces pour vous tous à mon Dieu par Jésus-Christ, parce qu’on parle de votre foi dans le monde entier.” (Rom. 1:. À la congrégation de Philippes, il dit : “Je rends grâces à mon Dieu (...) à cause de la contribution que vous avez faite pour la bonne nouvelle depuis le premier jour jusqu’à ce moment.” (Phil. 1:3, 5). Par ailleurs, dans sa première lettre aux chrétiens de Thessalonique, il consacra ce qui constitue aujourd’hui le premier chapitre, à faire l’éloge de leur foi, de leur endurance et de leur zèle. L’apôtre Jean manifesta les mêmes égards pleins d’amour. Les lettres qu’il adressa à certaines personnes, à la “dame élue” et à Gaïus, commencent par des paroles de louange. — II Jean 1, 4 ; III Jean 3, 4.
Qui ne peut tirer une leçon de la conduite des apôtres Paul et Jean sous ce rapport ? Êtes-vous patron ou chef d’équipe ? Pensez-vous à féliciter l’employé qui s’applique consciencieusement à son travail, et qui est prêt à faire des efforts particuliers quand les circonstances l’exigent ? Ou bien, si vous êtes un employé à qui le patron ou le chef d’équipe manifeste une compréhension et des égards plus qu’ordinaires, avez-vous songé à leur exprimer votre reconnaissance à ce sujet ? Et vous, parents, faites-vous des compliments et encouragez-vous vos enfants lorsque ceux-ci se montrent obéissants, résistent à la tentation d’imiter la conduite égoïste et capricieuse de leurs camarades et rentrent à la maison avec de bonnes notes de conduite et de travail ?

Ce qui est vrais se trouve en Dieu, les croyants doivent méditer sur tout ce qui mérite l'adoration et le respect, et donc discerner le sacré du profane .