Lundi 11 décembre Pourquoi as-​tu méprisé la parole de Jéhovah en faisant ce qui est mal à mes yeux ? (2 Sam. 12:9).

Le monde dit chrétien méprise beaucoup les écritures et ne leurs font pas vraiment confiance.

David est connu pour son cœur entièrement voué à Jéhovah ; cependant, nous nous rappelons qu’en une certaine occasion il a commis un péché très grave. Que pouvons-​nous apprendre de cet incident rapporté dans la Parole de Dieu, et en quoi cela nous aide-​t-​il à progresser ? Tout d’abord, en lisant , (AC), vous vous rendrez compte du courage du prophète Nathan qui attira l’attention de David sur son péché. Vous remarquerez au  que David ne commit pas seulement l’adultère, mais également le meurtre. “Pourquoi as-​tu méprisé la parole de Jéhovah, en faisant ce qui est mal à ses yeux ?” 
David avait particulièrement transgressé les sixième, septième et dixième commandements concernant le meurtre, l’adultère et la convoitise de la femme d’autrui. Mais quelle fut la réaction de David ? Répondit-​il avec arrogance au prophète, lui disant de s’occuper de ses propres affaires, et continua-​t-​il d’avancer dans la mauvaise direction ? 

On trouve la réponse au  qui dit : “David dit à Nathan : ‘J’ai péché contre Jéhovah.’” David reconnut donc immédiatement son péché et accepta la correction. Suite à cela, David adressa une prière sincère à Dieu pour lui demander de lui pardonner et de le rétablir ; cette prière constitue .

 (Voyez  de ce psaume). Les questions suivantes se posent donc tout naturellement : Quelle est notre réaction lorsque nous recevons un conseil ? Reconnaissons-​nous humblement notre erreur et acceptons-​nous la correction qui nous permettra de faire de nouveau de bons progrès ? À l’exemple de David, conformons-​nous à la Parole de Dieu, même si, sur le moment, nous en souffrons, et 

souvenons-​nous que “Jéhovah discipline celui qu’il aime”. — .


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Étant donné que la Bible nous dit que les choses qui ont été écrites dans le passé l’ont été pour notre instruction, considérons un instant quelques exemples de serviteurs fidèles de l’Antiquité ayant fait des progrès manifestes grâce à leur obéissance à la Parole de Dieu. Vous vous rappelez sans doute Jonadab, le fils de Récab. Ce n’était pas un Israélite, mais il était zélé pour le vrai culte. Le récit de II Rois 10:15, 16, nous dit qu’il rencontra le roi Jéhu alors que celui-ci se dirigeait à bride abattue vers Samarie pour mettre à mort tous les adorateurs de Baal en Israël. Jéhu le vit et voulut savoir s’il était disposé à le suivre ; il lui demanda : “Ton cœur est-il sincère, comme mon cœur l’est envers le tien ?” La réponse fut nette ; “Jonadab répondit : Il l’est.” Jéhu le fit immédiatement monter sur son char, et tous deux partirent. Jonadab réagit positivement à l’invitation de s’associer publiquement à Jéhu et à ceux qui avaient pris la tête pour faire progresser le vrai culte. Tout comme le reste des chrétiens oints doit continuer d’imiter Jéhu, de même les “autres brebis” du Seigneur, préfigurées par Jonadab, doivent réagir de la même façon que ce dernier. Elles désirent être actives aux côtés des oints du Seigneur encore sur la terre aujourd’hui, pour proclamer les jugements de Jéhovah sur le Diable et tous ceux qui le soutiennent, lesquels seront bientôt détruits. Quel excellent exemple positif que celui de Jonadab !

À L’IDÉE que nous puissions parler à Dieu et qu’il nous écoute, de nombreuses personnes sont confondues. Certaines se sentent incapables de s’adresser à lui correctement ; aussi utilisent-elles un livre de prières qu’elles lisent à diverses occasions. D’autres ont recours aux “langues” et utilisent des mots qu’elles ne comprennent pas. Elles espèrent que l’esprit saint transformera ces mots en une prière agréée par Dieu, prière qu’elles ne comprennent pas elles-mêmes.
Est-ce ainsi que Dieu désire voir ses créatures le prier ?
Certes, Jésus Christ donna cet encouragement : “Continuez à demander, et l’on vous donnera.” (Mat. 7:7). Toutefois, il ne voulait pas dire qu’il fallait répéter constamment la même chose en lisant dans un livre de prières. D’ailleurs, il dit aussi : “Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les gens des nations.” (Mat. 6:7). Au contraire, nos prières doivent être spontanées — et pas une récitation de mots que nous ne comprenons pas — et exprimer ce que nous avons à dire à un Dieu glorieux et plein d’amour.

Et si un chrétien commet une faute une ou plusieurs fois et qu’ensuite sa conscience l’incite à se repentir et à se détourner de son péché ? A-t-il encore besoin d’être repris ?
 Rappelons ici la signification du verbe qui a été traduit par “reprendre” (élégkhô), celui qu’ont employé les écrivains chrétiens de la Bible. Nous avons vu qu’il implique diverses idées, comme celle de devoir accuser quelqu’un et parfois même de le questionner ou de l’interroger contradictoirement, afin de lui faire voir les preuves de sa faute ; et aussi comme celle de devoir réfuter son mauvais point de vue en avançant des arguments probants afin de le convaincre. Toutes ces actions ont pour but d’amener la personne à la repentance, de sorte que non seulement elle mettra un terme à sa mauvaise façon d’agir, mais encore elle n’y retournera pas.

Mépriser la parle de Jehovah, c'était transgresser ses commmendements , et celà méritait la punition.