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Un projet de loi contre les dérives sectaires qui met l’accent sur le champ de la santé

4 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Un projet de loi contre les dérives sectaires qui met l’accent sur le champ de la santé
Le texte doit être présenté en conseil des ministres, mercredi 15 novembre. Alors que les signalements sont en hausse, il introduit un nouveau délit, celui de « provocation à l’abandon ou l’abstention de soins ou à l’adoption de pratiques » exposant à un risque pour la santé.
Par [url=/signataires/sarah-belouezzane/]Sarah Belouezzane[/url]
Publié le 15 novembre 2023 à 07h45





Un pas de plus dans la lutte contre les dérives sectaires devait être franchi mercredi 15 novembre. La secrétaire d’Etat chargée de la citoyenneté et de la ville, Sabrina Agresti-Roubache, devait présenter en conseil des ministres un projet de loi visant à renforcer l’arsenal législatif existant pour combattre les sectes. Le texte fait partie d’une stratégie nationale de lutte contre un phénomène qui, d’après le nombre de signalements reçus par la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), semble prendre de l’ampleur. L’institution a comptabilisé 4 020 saisines en 2021, soit une hausse de 36 % par rapport à 2020.

« Les dérives sectaires ont profondément évolué depuis de nombreuses années, écrit la secrétaire d’Etat dans un communiqué. Aux groupes à prétention religieuse s’est ajoutée une multitude de groupes ou d’individus qui investissent les champs de la santé, de l’alimentation, du bien-être, mais aussi le développement personnel, le coaching ou la formation. » Des situations qui auraient été favorisées, d’après elle, par la crise sanitaire « avec ses périodes de confinements » et « les conditions économiques et sociales difficiles », lesquelles auraient aidé à « l’émergence de discours qui exploitent l’isolement et remettent en question la science et la crédibilité des autorités sanitaires ».

Grande campagne de prévention


Divisé en sept articles, le projet de loi tient compte du caractère omniprésent de la santé dans les dérives sectaires. Ainsi, un quart des signalements à la Miviludes tournent autour de ce sujet. Voilà pourquoi le texte introduit un nouveau délit, celui de « provocation à l’abandon ou l’abstention de soins ou à l’adoption de pratiques dont il est manifeste qu’elles exposent la personne visée à un risque grave ou immédiat pour sa santé ». L’idée étant de « sanctionner les pratiques les plus dangereuses pour la santé des personnes en portant une attention particulière aux pratiques en matière de bien-être, de soins et d’alimentation ».

Lire aussi : Thierry Casasnovas, naturopathe autoproclamé sur YouTube, mis en examen




Le projet de loi prévoit, par ailleurs, d’informer les ordres professionnels dont dépendent les personnes délictueuses afin de les sanctionner aussi par ce biais. Ces organisations pourraient être informées par les parquets « des condamnations même non définitives des professionnels soumis à leur contrôle, ainsi que de leur placement sous contrôle judiciaire ». Si le texte est présenté mercredi en conseil des ministres, aucun calendrier d’examen de la loi au Parlement n’a cependant été fixé.

chico.

chico.

[size=33]Projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires[/size]
  • Société
  • Institutions


Dernière modification : 20 décembre 2023
 Temps de lecture 3 minutes

Ces dernières années, le nombre de saisines de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a sensiblement augmenté (4 020 saisines en 2021, soit une augmentation de 86% par rapport à 2015). Ces dérives sectaires investissent notamment davantage les champs du bien-être et de la santé.

Le projet de loi a été adopté en première lecture, avec modifications, par le Sénat le 19 décembre 2023.


Les étapes précédentes

L'essentiel du projet de loi


Le projet de loi prévoit des mesures pénales. Le projet de loi crée : 
  • un nouveau délit consistant à placer ou maintenir une personne dans un état de sujétion psychologique ou physique par l’exercice direct de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer le jugement, quand cette situation aboutit à une dégradation grave de la santé ou conduit la victime à des agissements qui lui sont gravement préjudiciables ;

  • une circonstance aggravante de sujétion psychologique ou physique pour plusieurs délits, notamment les meurtres, actes de torture et de barbarie, violences sur mineurs ou personnes vulnérables et les escroqueries.


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Le projet de loi permet aussi de réprimer la provocation à l’abandon ou à l’abstention de soins ou à l’adoption de pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique, lorsque ces actions présentées comme bénéfiques, exposent les personnes concernées à des risques d’une particulière gravité pour leur santé. 
Les sanctions disciplinaires à l’égard de professionnels de santé qui commettent des atteintes aux personnes liées à des agissements sectaires seront facilitées. Le texte prévoit l’obligation pour le ministère public d’informer sans délai les ordres professionnels concernés des condamnations ou placements sous contrôle judiciaire par un juge de ces praticiens pour des infractions en lien avec ce type de dérives.
Le projet de loi vise à améliorer l’accompagnement des victimes en permettant aux associations agréées par l’État de se constituer partie civile dans les procédures judiciaires relatives aux infractions en lien avec les pratiques sectaires.
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L'examen du texte au Parlement

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Le Sénat supprime deux nouveaux délits du projet de loi, au motif qu'ils reposent sur des dispositifs juridiquement fragiles :
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  • le délit de placement ou de maintien en état de sujétion psychologique ou physique ;

  • le délit de provocation à l'abandon ou à l'abstention de soins ou à l'adoption de pratiques présentées comme bénéfiques pour la santé, alors qu'il est manifeste, en l'état des connaissances médicales, que cette abstention, cet abandon ou l'adoption de ces pratiques est susceptible d'entraîner des conséquences graves pour la santé physique ou psychique.


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Les sénateurs dotent la Miviludes d'un statut législatif afin de la conforter dans ses missions.
La répression des infractions en lien avec les dérives sectaires est renforcée dès lors qu'elles sont commises en ligne :
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  • abus de faiblesse ;

  • exercice illégal de la médecine et de la pharmacie ;

  • pratiques commerciales trompeuses.


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Afin de mieux protéger les mineurs de dérives sectaires, les sénateurs :
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  • allongent les délais de prescription applicables ;

  • renforcent la répression de l'isolement social volontaire des enfants.


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L'Assemblée nationale doit à présent examiner le projet de loi.
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Sources


  • Sénat :

     Dossier législatif : dérives sectaires 

Lechercheur



Écrit par Dominique Durand
Publié le 09/05/2024 à 06h00
La Fraternité Saint-Pie X compterait au moins 35 000 fidèles en France, entre 2 à 5 000 dans le Grand Ouest. Depuis le Covid, ceux qui se disent catholiques traditionalistes remplissent les églises. Pourtant, depuis 2017, l'organisme gouvernemental Miviludes les considère comme un phénomène sectaire.

VENT

VENT
MODERATEUR
MODERATEUR

Concrètement ça donne quoi dans la pratique ?

Lechercheur





https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/24/la-miviludes-condamnee-a-retirer-des-passages-d-un-de-ses-rapports-mettant-en-cause-les-temoins-de-jehovah_6243441_3224.html

La Miviludes condamnée à retirer des passages d’un de ses rapports mettant en cause les Témoins de Jéhovah
La mission gouvernementale contre les dérives sectaires avait accusé le groupe de dissuader ses membres de faire appel à la justice, et de décourager les enfants à poursuivre des études longues.

Le Monde avec AFP
Publié hier à 18h56
Lire dans l'application


La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a été condamnée à retirer plusieurs passages de son rapport d’activité 2018-2020 mettant en cause les Témoins de Jéhovah, selon une décision du tribunal administratif de Paris datée du 14 juin.

Le tribunal a conclu que la Miviludes avait commis une « erreur de fait » en accusant le « conseil des anciens » de recommander aux membres des Témoins de Jéhovah « de ne pas faire appel à la justice, même en cas de problématiques infractionnelles graves ». Un autre passage assure que le mouvement « décourage » les enfants « de poursuivre des études longues ».

Le tribunal précise que la Miviludes a étayé ses conclusions en citant des extraits d’anciens magazines internes aux Témoins de Jéhovah ainsi que des témoignages et des études venant de l’étranger. Dans son jugement, il souligne aussi que le groupe produit des documents certifiant qu’ils ont réalisé des signalements à la justice, ou qu’ils ont rappelé l’obligation de le faire.




Dans un communiqué, les Témoins de Jéhovah se sont « réjouis » de cette décision qui, selon eux, « s’accorde avec les plus de soixante-dix décisions de la Cour européenne des droits de l’homme qui confirment que les croyances et pratiques religieuses des Témoins de Jéhovah sont parfaitement légales ». L’Etat est également condamné à leur verser 1 500 euros.



Le Monde avec AFP

Josué

Josué
Administrateur

Pas des plus honnête cette association.

chico.

chico.

Droit des cultes - Personnes, activités, biens et structures [size=24]Broché – 1 décembre 2005[/size]
de Xavier Delsol (Auteur), Alain Garay (Auteur), Emmanuel Tawil (Auteur)
5,0 5,0 sur 5 étoiles    1 évaluation





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Malgré la multiplication des ouvrages et travaux consacrés à la laïcité, le régime des cultes reste encore en déficit certain de connaissance et d'information. La loi de séparation de 1905, loin d'avoir mis un terme à toute intervention étatique, a organisé un régime nouveau. Fondée sur la non-reconnaissance des cultes, elle a cependant maintenu la propriété publique de la plupart des édifices du culte, permis l'organisation des aumôneries dans les services publics, organisé la police administrative des cultes, etc.
De très nombreux textes législatifs et réglementaires, méconnus pour la plupart, ont progressivement aménagé les principes posés en 1905.
La jurisprudence a été considérable, notamment par les évolutions parfois radicales qu'elle a impliquées. Aujourd'hui, ces évolutions sont très largement soumises aux exigences découlant de la constitutionnalisation et de l'internationalisation du droit, alors que nombre de textes sont inapplicables ou caducs.
Au coeur de l'actualité, cet ouvrage est entièrement consacré au régime des cultes dans ses divers aspects.
Les auteurs, praticiens du droit et enseignants, s'efforcent de répondre aux nombreuses questions que peuvent se poser les personnes concernées par le droit des cultes, qu'elles soient juristes (avocats, magistrats, universitaires, étudiants), dirigeants religieux ou tout simplement citoyens s'estimant directement touchés par les évolutions de la société française

https://www.amazon.fr/Droit-cultes-Personnes-activités-structures/dp/2910992667

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