Certaines versions (Pl ; TOB) parlent de bois d’olivier en 1 Rois 6:23 et donnent à penser que les chérubins furent peut-être composés de plusieurs parties assemblées, puisque le tronc court de l’olivier ne donne pas de longues pièces de bois. Toutefois, cette supposition semblerait écartée, car l’olivier est distingué de l’arbre à huile en Nehémia 8:15.
Pour cette raison, certains biblistes pensent tout à fait plausible qu’on ait dénommé arbre à huile le pin d’Alep (Pinus halepensis), parce qu’il produit du goudron et de la térébenthine. Ce pin élancé est l’un des arbres à feuilles persistantes les plus répandus en Palestine, et les faits indiquent qu’une assez grande forêt de cet arbre environnait autrefois Jérusalem. Le pin d’Alep atteint une hauteur de 20 m ; il est doté d’une écorce lisse et grise, d’aiguilles vert tendre et de pommes marron-brun. On dit que son bois est d’une qualité proche de celle du cèdre. Cet arbre aurait donc convenu à la construction du temple ; néanmoins, en l’absence de preuve formelle, la Traduction du monde nouveau se contente de rendre l’expression hébraïque par “ arbre à huile ”.
Pour célébrer la fête des Huttes, les habitants de Jérusalem utilisaient des feuillages d’arbres à huile, d’oliviers, de myrtes et de palmiers (Ne 8:15). Selon les prophéties de rétablissement d’Isaïe, l’arbre à huile est aussi un des arbres qui embelliraient le désert. — Is 41:19.