DURANT le règne du sage roi Salomon, on demanda au souverain de se prononcer sur le cas de deux femmes qui habitaient dans la même maison et avaient chacune mis au monde un fils. Pendant la nuit l’un des enfants est mort et sa mère le mit à la place de l’enfant vivant qu’elle déroba. Au matin, la vraie mère, s’apercevant que l’enfant mort n’était pas le sien, accusa l’autre femme de vol. L’affaire fut soumise à Salomon. Incapable de voir laquelle des deux femmes disait la vérité, Salomon ordonna de fendre en deux l’enfant vivant et d’en donner la moitié à chacune des plaignantes. Que se passa-t-il ? “Aussitôt la femme dont le fils était le vivant dit au roi (car ses émotions intimes s’étaient ravivées pour son fils, de sorte qu’elle dit) : ‘Pardon, mon seigneur ! Donnez-lui l’enfant vivant. Non, ne le mettez pas à mort !’ (...) Alors le roi répondit et dit : ‘Donnez-lui l’enfant vivant et vous ne devrez pas le mettre à mort, non. C’est elle qui est sa mère.’” (I Rois 3:26, 27). Salomon comprenait l’amour que les parents ont pour leurs enfants. Non seulement il savait cela pour l’avoir vécu lui-même, car lui aussi était père, mais encore il savait ce que Dieu pense de la famille, comme le montrent les Écritures.