Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Au Groenland, le drame enfoui de la contraception forcée des femmes inuites

5 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

[size=39]Au Groenland, le drame enfoui de la contraception forcée des femmes inuites[/size]

GEO avec AFP 08/07/2022, 10:27 Histoire
Au Groenland, le drame enfoui de la contraception forcée des femmes inuites PictureAu Groenland, le drame enfoui de la contraception forcée des femmes inuites :copyright: ODD ANDERSEN/AFP

Entre les années 1940 et le début des années 1970, quelque 4.500 filles et femmes inuits ont subi une politique de contraception forcée visant à limiter la natalité au Groenland, alors sous tutelle du Danemark.


"J'ai dû écarter les jambes et on me l'a mis et ça a fait terriblement mal" : Britta Mortensen avait 15 ans et arrivait du Groenland au Danemark pour poursuivre sa scolarité quand elle a été contrainte d'avoir un stérilet. Elle est l'une des quelque 4.500 jeunes Inuits à avoir subi une politique visant à limiter la natalité dans le territoire arctique qui, s'il n'était alors plus une colonie, restait sous tutelle de Copenhague.
En 1974, Britta quittait sa famille pour la première fois. Bourgade de pêcheurs posée sur la roche face à un fjord de glace dans l'ouest de l'immense île, Ilulissat, où elle est née, n'avait pas de lycée. Continuer ses études au Danemark représentait pour elle une opportunité. "Je suis partie (...) en pension et là, la responsable m'a dit : 'tu dois porter un stérilet'. J'ai dit non. Si, a-t-elle répondu, tu vas avoir un stérilet, même si tu dis non", se souvient-elle, émue, devant la maison blanche où elle est née.

La décision s'est avérée incontestable malgré l'absence d'accord de ses parents, qui, à des milliers de kilomètres, n'ont jamais été prévenus. Une journée d'automne, l'adolescente s'est retrouvée face au médecin le contraceptif à la main. "C'était un stérilet pour les femmes qui avaient déjà eu des enfants, pas pour les jeunes filles de l'âge que j'avais, 15 ans", explique à l'AFP la désormais sexagénaire aux cheveux poivre et sel.
Après cette "agression", elle s'est réfugiée dans le silence, dans l'ignorance du sort réservé aux autres Groenlandaises de son pensionnat du Jutland, dans l'ouest du Danemark. "J'ai eu honte. Je n'en ai parlé à personne jusqu'à maintenant". C'est une série de podcasts basée sur les archives nationales et diffusée au printemps par la radiotélévision danoise DR qui a révélé l'envergure de la politique de contraception forcée de Copenhague.
"La colère est arrivée quand cela a éclaté", confie-t-elle. Et aussi le besoin de raconter. "J'ai dit à mon mari : 'je suis l'une d'entre elles' et mon mari était étonné, après toutes ces années ! C'est quelque chose que j'avais enfoui", explique la retraitée qui, après être rentrée au Groenland, habite à nouveau au Danemark depuis 2019.

Posés sans le dire

[size][size]
Désormais, elle participe timidement au débat, surtout sur Facebook, où un groupe créé par une psychologue elle aussi victime, rassemble plus de 70 femmes. C'est "un groupe de soutien mutuel, de sororité afin que personne ne se sente seul, en particulier avec la réactivation du traumatisme que beaucoup ont réprimé pendant de nombreuses années, en particulier pour les femmes qui n'ont pas pu avoir d'enfants", explique sa créatrice Naja Lyberth.

Selon elle, un grand nombre de femmes ignorait porter un dispositif contraceptif. "Jusqu'à l'an dernier, des gynécologues groenlandais ont retrouvé des stérilets chez des femmes qui ne savaient pas qu'elles en portaient - habituellement ils pouvaient être posés pendant un avortement sans que les femmes soient mises au courant", ajoute-t-elle.
Pour l'historien Søren Rud, cette campagne décidée par le Danemark à la fin des années 60 a été rendue possible par la rémanence de la mentalité coloniale bien après la décolonisation officielle en 1953. Cette attitude "était marquée par l'idée que les Groenlandais manquaient de compétences culturelles et contrairement à de nombreuses formes de contrôle des naissances, le stérilet n'exigeait aucun effort de la part des femmes groenlandaises pour être efficace", avance le maitre de conférence à l'Université de Copenhague.
La libération de la parole de ces femmes intervient à une période où Danemark et Groenland, qui a acquis en 2009 le statut de territoire autonome, explorent leur relation passée. Cet hiver, six Inuits avaient obtenu excuses et compensation plus de 70 ans après avoir été séparés de leurs familles pour participer à une expérience visant à constituer une élite danophone.
⋙ Le Danemark s'excuse auprès des six Inuits groenlandais séparés de force de leurs famille il y a 70 ans
Pour Britta Mortensen, les femmes victimes de contraception forcée doivent aussi être indemnisées. "Ils devraient accorder une compensation pour les torts que nous avons subis, nous, les nombreuses filles qui ont été forcées de porter le stérilet", assure-t-elle, considérant des excuses comme "évidentes".[/size][/size]

papy

papy

Cette minorité aura subit beaucoup de choses.

chico.

chico.

Et il y a encore des choses à découvrir.

samuel

samuel
Administrateur

chico. a écrit:Et il y a encore des choses à découvrir.
Et pas que chez cette communauté.

André222



Vraiment triste !
et cruel !

C'est le misérable sort de beaucoup de peuples premiers,

Comme aussi les San/Bushmen d'Afrique australe qui vivent cela depuis longtemps.

chico.

chico.

André222 a écrit:Vraiment triste !
et cruel !

C'est le misérable sort de beaucoup de peuples premiers,

Comme aussi les San/Bushmen d'Afrique australe qui vivent cela depuis longtemps.
Entierrement d'accord avec toi.

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Contraception forcée : des femmes du Groenland exigent une indemnisation[/size]

17 octobre 2023 18 h 28 min


Au Groenland, le drame enfoui de la contraception forcée des femmes inuites Contraception-forcee-Groenland-indemnisation-e1697559989150
[size][url][/url]
 [/size]
C’est une vieille histoire de progrès qui revient en boomerang. Cela remonte à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix. Les trente glorieuses. Le progressisme malthusien. La bombe P (pour population). Le taux de natalité du Groenland semble alors trop élevé aux experts pour permettre son bon développement. Le territoire est danois et des médecins venus de Copenhague vont donc y pratiquer une contraception systématique sur les autochtones, dans leur intérêt présumé, avec le consentement de quelques-unes seulement, semble-t-il. Aujourd’hui, les femmes forcées à ne plus avoir d’enfant exigent leur indemnisation. Autre temps, autres mœurs.
 

Groenland des sixties : Boom et contraception


Tout commence en 1953, quand le Groenland est déclaré partie intégrante du Danemark. La métropole y lance alors des investissements importants pour le « mettre à niveau », dans les infrastructures et les services. Il y envoie de nombreux techniciens, surtout des hommes. Avec la prospérité, en quelques années, le taux de natalité monte au plus haut et 25 % des naissances ont lieu hors mariage. Pour réguler le phénomène, une politique de contraception d’ampleur est lancée. Quand une femme inuite vient de donner naissance à l’hôpital, on lui pose un stérilet, et quand elle vient pour une simple visite médicale, on lui en impose un aussi. Ce n’est un secret pour personne et cela fonctionne vite. En 1972, le journal du planning familial salue un « grand succès ».
 

Forcées parce que jugées inférieures ?


Le drame, semble-t-il, est que la pédagogie aurait été mal faite et qu’apparemment les femmes aient rarement donné leur consentement. C’est du moins ce qu’on prétend aujourd’hui que la question est devenue politique : la campagne « progressiste » des années soixante est devenue « paternaliste et raciste ». A l’époque, le ministre du Groenland affirmait au parlement danois la nécessité « d’accentuer les efforts » pour réduire la natalité et ainsi « améliorer les conditions de vie ». Aujourd’hui, on relève que les médecins danois ont choisi la pose subreptice de stérilet parce qu’ils jugeaient les Inuites incapables d’utiliser la capote ou la pilule. Elles auraient ainsi été forcées et trompées parce que jugées inférieures.
 

Enquête en 2025, indemnisation tout de suite !


L’enquête du gouvernement danois rendra son rapport définitif en 2025, mais les victimes présumées veulent leur indemnisation (elles ont lancé une action pour cela) dès maintenant. Cela pour une raison simple, elles vieillissent : « Les plus âgées d’entre nous, qui ont reçu leur stérilet dans les années soixante sont nées dans les quarante. On arrive à quatre-vingts ans. » Ce qui est instructif, c’est qu’avec deux conceptions différentes et antagonistes de ce qui est juste, et toujours avec la certitude satisfaite d’avoir raison, aucun des deux progressismes ici confrontés l’un à l’autre ne remet en question le dogme de la régulation des naissances. Ni ne prend garde que le stérilet est un « contraceptif » dont les effets ressemblent beaucoup à un mini-avortement.
 

Pauline Mille

chico.

chico.

Il y a malheureusement des abus partout et aussi en Australie avec les aborigènes.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum