Jeudi 5 mai Je vous ai appelés amis (Jean 15:15).

Pendant la dernière soirée qu’il a passée avec eux avant son exécution, il leur a dit : « Je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître toutes les choses que j’ai entendues de mon Père » (Jean 15:15). C’est certain, ses amis l’ont beaucoup encouragé. L’aide qu’ils lui ont apportée dans son ministère l’a rempli de joie (Luc 10:17, 21).

Jésus avait aussi pour amis des hommes et des femmes qui lui apportaient une aide pratique dans son ministère. Certains l’accueillaient chez eux pour lui offrir un repas (Luc 10:38-42 ; Jean 12:1, 2). D’autres l’accompagnaient dans ses déplacements et ‘utilisaient leurs biens pour le servir’ (Luc 8:3). Jésus avait de bons amis parce que lui-​même en était un. Il leur faisait du bien et n’exigeait pas trop d’eux. Il était parfait, mais il appréciait le soutien de ses amis imparfaits. Et ils l’ont sans aucun doute aidé à garder sa paix intérieure.

De bons amis nous aident à rester fidèles à Jéhovah. Et le meilleur moyen d’avoir de bons amis est d’en être un soi-​même (Mat. 7:12)
Quand nous donnons de nous-​mêmes pour aider les autres, nous sommes généralement plus heureux (Actes 20:35).

Nos amis nous aident à endurer nos épreuves, ce qui nous permet de garder notre paix intérieure. Tout comme Élihou a écouté Job quand celui-ci a décrit ses souffrances, nos amis nous écoutent patiemment quand nous exprimons ce que nous ressentons (Job 32:4). Bien sûr, ils ne prendront pas de décisions à notre place, mais nous ferons preuve de sagesse en écoutant les conseils qu’ils nous donnent à l’aide de la Bible (Prov. 15:22). Et tout comme le roi David a humblement accepté l’aide de ses amis, nous ne devrions pas être trop fiers pour accepter l’aide de nos amis quand nous sommes en difficulté (2 Sam. 17:27-29). De tels amis sont un don de Jéhovah ! (Jacq. 1:17).

Je ne vous appelle plus esclaves : Le terme grec doulos (esclave, serviteur) est généralement utilisé pour parler d’une personne qui est la propriété d’une autre (Mt 8:9 ; 10:24, 25 ; 13:27). Au sens figuré, il peut désigner les serviteurs dévoués de Dieu et de son Fils, Jésus Christ, qu’il s’agisse d’humains (Ac 2:18 ; 4:29 ; Rm 1:1 ; Ga 1:10) ou d’anges (Ré 19:10, où figure le mot sundoulos [coesclave]). Il peut aussi s’appliquer aux personnes qui sont esclaves du péché (Jean 8:34 ; Rm 6:16-20) ou de la corruption (2P 2:19). Quand Jésus a sacrifié sa vie parfaite, il a utilisé la valeur de son sang pour acheter la vie de tous ses disciples. Par conséquent, les chrétiens ne s’appartiennent plus, mais sont des « esclaves du Christ » (Éph 6:6 ; 1Co 6:19, 20 ; 7:23 ; Ga 3:13). Il est vrai que Jésus a appelé ses apôtres « amis » ; mais comme il les a rachetés du péché, ils sont devenus ses esclaves. Jésus a parfois employé le terme « esclave » en rapport avec ses disciples (Lc 17:10 ; voir lexique à « esclave »).

En tant que Seigneur et maître , Jésus aurait pu nous appeler esclaves, en fait, il nous appelle ses amis.
Quel privilège réconfortant et sécurisant!

Abraham démontra sa foi solide et son attachement profond à Jéhovah par son obéissance spontanée. 1) Il quitta sa ville et son pays quand Dieu le lui demanda ; 2) il vécut pendant des années “en étranger (...) comme dans une terre étrangère” ; et surtout 3) il ‘offrit Isaac’. (Héb. 11:8-10, 17-19.) Voyez comment cela est bien confirmé par Jacques qui, à propos de ce dernier événement, écrivit : “Tu vois que sa foi agissait avec ses œuvres, et que c’est par ses œuvres que sa foi fut rendue parfaite, et ainsi fut accomplie la parole de l’Écriture qui dit : ‘Abraham eut foi en Jéhovah, et cela lui fut compté comme justice’, et il fut appelé ‘ami de Jéhovah’.” Quelle progression solide vers d’excellentes relations ! Quelle magnifique conclusion ! Abraham avait une grande foi en Jéhovah, et Jéhovah avait une grande confiance en son ami. — Jacq. 2:21-23 ; Gen. 18:19 ; Rom. 4:16-22 ; Gal. 3:7-9.

AUCUNE personne actuellement sur la terre n’a vu Jésus Christ. Ils sont pourtant des millions qui déclarent l’aimer. À Manille, aux Philippines, tous les 9 janvier une statue grandeur nature de Jésus Christ portant une croix est tirée à travers les rues de la ville dans le cadre de ce que l’on a décrit comme la plus grande et la plus spectaculaire manifestation religieuse populaire de tout le pays. Les fidèles, en proie à l’excitation, se bousculent ; emportés par un désir frénétique de toucher la statue, certains vont jusqu’à monter sur les autres. Si beaucoup de ceux qui observent le spectacle sont attirés surtout par l’ambiance de fête qui entoure la procession, d’autres ressentent une attirance incontestablement sincère pour Jésus, comme peuvent en témoigner le crucifix qu’ils portent au cou ou leur assiduité aux offices. Mais pareille idolâtrie peut-elle être assimilée au vrai culte ?
2 Au Ier siècle, des milliers d’habitants des provinces romaines de Judée, de Samarie, de Pérée et de Galilée ont personnellement vu et entendu Jésus Christ. Ils l’ont écouté exposer les vérités réconfortantes relatives au Royaume de Dieu et ont été témoins oculaires des miracles qu’il a opérés. Certains d’entre eux, convaincus qu’il était “ le Christ, le Fils du Dieu vivant ”, sont devenus ses disciples dévoués (Matthieu 16:16). Mais, pour leur part, les chrétiens à qui l’apôtre Pierre écrit sa première lettre divinement inspirée n’ont jamais vu Jésus.

Jésus nous a appelés amis.
 Le mot ne se trouve qu'en Isaie 41:8 pour Abraham que Dieu avait visité.
Ici nous avons quelque chose  de neuf quand amis s'ppose à serviteurs.