Dimanche 30 juin - - - - Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres (Jean 13:34).

Dimanche 30 juin


Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres (Jean 13:34).


La nuit qui a précédé sa mort, Jésus a longuement prié en faveur de ses disciples. Il a demandé à son Père de « veiller sur eux à cause du méchant » (Jean 17:15). Quelle belle preuve d’amour de sa part ! Il allait lui-même subir une épreuve extrêmement difficile, et pourtant, il se souciait du bien-être de ses disciples. Comme nous cherchons à imiter Jésus, nous ne parlons pas que de nos propres besoins dans nos prières. Au contraire, nous prions régulièrement en faveur de nos frères et sœurs. Nous obéissons ainsi à Jésus, qui nous demande de nous aimer les uns les autres, et nous montrons à Jéhovah à quel point nous aimons nos frères et sœurs. Prier en leur faveur n’est pas une perte de temps. La Bible dit que « la supplication d’un homme juste a un effet puissant » (Jacq. 5:16). Nos frères et sœurs ont besoin de nos prières parce qu’ils rencontrent de nombreuses épreuves.


w22.07 23 § 13-15.

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Oui luttons épaules contre épaules pour pouvoir faire face aux difficultés de la vie

Nos frères et sœurs ont besoin de nos prières parce qu’ils rencontrent de nombreuses épreuves. Nous pouvons par exemple demander à Jéhovah de soutenir ceux qui sont malades, ceux qui vivent dans une région ravagée par une catastrophe naturelle ou une guerre civile, et ceux qui sont persécutés. Et bien sûr, nous pouvons demander à Dieu de pourvoir à nos besoins matériels et spirituels. En préparant soigneusement ce que nous allons dire dans nos prières, nous montrerons que nous chérissons l’honneur de prier Jéhovah. Nos paroles auront alors pour Jéhovah le parfum agréable de l’encens : elles seront « pour lui un plaisir » ! (Prov. 15:.

Cependant, d’autres difficultés allaient encore mettre à l’épreuve la foi des chrétiens fidèles. Jean, qui servit comme apôtre de Jésus Christ pendant environ 68 ans, nous parle de ces épreuves. Dans deux de ses lettres, Jean met en garde les chrétiens contre “l’antichrist” qui devait paraître dans “la dernière heure”, et il le définit comme “celui qui nie le Père et le Fils”. Jean associe ensuite cet “antichrist” avec “beaucoup de faux prophètes [qui] sont sortis dans le monde”. (I Jean 2:18, 22; 4:1-3.) Cet antichrist contesta sans aucun doute le caractère urgent de la “bonne nouvelle” et s’efforça d’entraîner les chrétiens dans les voies du monde, c’est-à-dire le matérialisme et la recherche des plaisirs.
 Les chrétiens qui étaient restés fidèles avaient “vaincu le méchant”, mais maintenant, des années plus tard, leur foi était menacée d’une autre manière. L’apôtre leur adressa ces paroles très claires: “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui; car tout ce qui est dans le monde, — le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources, — ne provient pas du Père mais provient du monde. Et le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” (I Jean 2:13, 15-17). Effectivement, il n’est jamais entré dans la volonté de Dieu que les chrétiens s’engagent dans les voies immorales et matérialistes du monde de Satan. Bien au contraire, ils doivent continuer à le vaincre par la foi.

Le mot grec philia a trait à l’affection qui existe entre les amis et entre ceux qui ont certains intérêts communs. Les chrétiens sont tenus de cultiver et d’exprimer cette sorte d’amour en leur sein (Rom. 12:10 ; I Thess. 4:9). Mais cette affection doit elle aussi s’exercer en harmonie avec les principes de la Parole de Dieu. Sinon elle pourrait conduire aux mauvaises fréquentations qui corrompent les habitudes utiles (I Cor. 15:33). On pourrait dire en quelque sorte que nos amitiés doivent être méritées, tandis que l’amour familial (storgê) est dans une certaine mesure hérité.
Il est intéressant de noter que la Bible, lorsqu’elle enjoint aux hommes d’aimer Dieu, n’utilise jamais le mot philia. Peut-être parce que Dieu, en tant que Souverain de l’univers, est Celui qui de plein droit prend l’initiative d’élire ses propres amis et de déterminer avec qui Il veut entretenir des relations plus étroites (Ps. 15:1, 2). Jésus, cependant, assura ses disciples que “le Père lui-même a de l’affection (philia) pour vous”. — Jean 16:27.

Que le péché soit grave ou non, celui qui l’a commis a détérioré ses relations avec son semblable et avec Dieu. En conséquence, il peut être troublé ou mal à l’aise. Ces sentiments résultent du travail de la conscience, faculté dont nous a dotés notre Créateur (Romains 2:14, 15). Que faire alors ?
Revenons au livre de Jacques. Nous y trouvons ces paroles encourageantes : “ Quelqu’un parmi vous est-il [spirituellement] malade ? Qu’il appelle à lui les anciens de la congrégation, et qu’ils prient sur lui, l’enduisant d’huile au nom de Jéhovah. Et la prière de la foi rétablira celui qui est souffrant, et Jéhovah le relèvera. De plus, s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. ” — Jacques 5:14, 15.