Dans sa manière d’agir avec Ruth la Moabite, Boaz a assurément imité la façon dont Jéhovah considère les étrangers. Lorsqu’il est allé inspecter ses champs durant la moisson, il n’a pas manqué de remarquer une étrangère affairée à glaner derrière ses moissonneurs. Ayant appris qu’elle avait demandé la permission de le faire — bien qu’étant dans son bon droit —, il lui a généreusement permis de glaner même des épis tirés des javelles (lire Ruth 2:5-7, 15, 16).
La conversation qui a suivi montre que Boaz se préoccupait de Ruth et de sa situation précaire d’étrangère. D’une part, il l’a invitée à rester avec le groupe de jeunes femmes pour ne pas être harcelée par les hommes travaillant dans le champ. Il a même veillé à ce qu’elle ait assez à manger et à boire, tout comme ses ouvriers. D’autre part, il ne lui a pas parlé avec condescendance. Au contraire, il l’a rassurée (Ruth 2:8-10, 13, 14).
Boaz n’était pas seulement touché par l’amour désintéressé de Ruth pour sa belle-mère, Naomi. Il était aussi admiratif qu’elle soit devenue une adoratrice de Jéhovah. La bonté de Boaz était en réalité une expression de la bonté de cœur de Jéhovah le Dieu d’Israël pour une femme « venue chercher refuge » « sous [s]es ailes » (Ruth 2:12, 20 ; Prov. 19:17). De même aujourd’hui, notre bonté peut aider « toutes sortes d’hommes » à trouver la vérité et à ressentir combien Jéhovah les aime (1 Tim. 2:3, 4).
À la Salle du Royaume, nous pouvons témoigner de la bonté à ceux qui arrivent d’un autre pays en les saluant chaleureusement. Peut-être avons-nous remarqué que les personnes récemment immigrées sont parfois timides et restent dans leur coin. De par leur éducation ou leur niveau social, elles peuvent avoir un sentiment d’infériorité par rapport à ceux d’une autre race ou nationalité. Prenons donc l’initiative de leur montrer un intérêt chaleureux et sincère. Si elle existe dans ta langue, l’application JW Language peut t’aider à apprendre comment saluer les nouveaux venus dans leur langue maternelle (lire Philippiens 2:3, 4).