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Lecture de la Bible : Ruth 1-4

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Lecture de la Bible : Ruth 1-4
LE LIVRE de Ruth est un drame émouvant qui s’achève en point d’orgue dans la belle histoire d’amour entre Boaz et Ruth. Mais ce n’est pas qu’une simple idylle. Ce livre n’est pas un divertissement ; il met en lumière le dessein de Jéhovah de susciter l’héritier du Royaume, et il exalte Sa bonté de cœur (Ruth 1:8 ; 2:20 ; 3:10). La grande qualité d’amour de Jéhovah se voit dans son choix d’une Moabite, une ancienne adoratrice du dieu païen Kemosh convertie à la vraie religion, comme ancêtre de Jésus Christ. Ruth est l’une des quatre femmes nommément citées dans la généalogie qui va d’Abraham à Jésus (Mat. 1:3, 5, 16). Ruth, avec Esther, est l’une des deux femmes dont le nom a été donné à un livre biblique.

Josué

Josué
Administrateur

Ce livre raconte comment Ruth la Moabite est devenue l’épouse de Boaz, un homme considéré de la ville de Bethléem et l’ancêtre du roi David. On a prétendu que ce livre avait pour but de remettre en honneur la loi du lévirat (#De 25:5-10) et celle du rachat des terres (#Le 25:32 et suiv.). Mais, dans ce cas, ces lois seraient sans doute expressément rappelées dans le cours du récit. Elles sont simplement supposées connues. Le livre n’a pas non plus pour but de donner une leçon morale particulière. Le
v. 17 du dernier chapitre en fait comprendre le véritable but : c’était de ne pas laisser perdre le souvenir d’un fait touchant qui intéressait vivement la famille royale d’Israël. Indépendamment même de la promesse messianique dont la famille de David est devenue l’objet depuis la prophétie de Nathan #2S 7:1, tout Israélite devait prendre plaisir à ce trait plein de charme où se peignaient les vertus qui avaient fleuri chez les ancêtres du roi selon le cœur de Dieu. Nous n’avons pas besoin de chercher ailleurs que dans ce sentiment-là la raison pour laquelle un auteur inconnu a recueilli cette tradition et composé ces pages.

Mais cette tradition repose-t-elle sur un fond réel ? Y a-t-il, dans le temps des Juges, une place pour ce paisible épisode ? Les mœurs et la vie religieuse du peuple ne s’y montrent-ils pas sous un jour trop favorable pour une période si grossière et si profondément troublée ? Nous ne le pensons pas. Cette histoire s’est passée à l’écart des grands événements de l’époque et appartient à la sphère purement privée. Le livre des Juges montre lui-même que la piété n’était point morte en Israël et qu’alors déjà il existait dans son sein une élite qui n’avait pas fléchi les genoux devant Baal. Notre récit n’a rien de ce que réclame la formation d’une légende. On a cherché en vain quelque préoccupation morale ou politique sous l’empire de laquelle l’imagination israélite se serait mise en frais pour attribuer au grand roi israélite une ancêtre d’origine étrangère et de condition obscure.

Quant au moment où s’est passé le fait raconté, il ne faut pas vouloir le déterminer d’après la famine mentionnée #1:1. Car le manque des récoltes est fréquent en Palestine. On doit s’en tenir à ce qui ressort de la généalogie finale, qui place Ruth dans la troisième génération avant David, c’est-à-dire environ un siècle avant lui ; ce qui nous conduit aux premiers temps de la sacrificature d’Éli et au début des luttes d’Israël avec les Philistins.

La composition de notre livre appartient certainement à une époque beaucoup plus tardive. Si le but de l’ouvrage est celui que nous avons indiqué, il ne peut avoir été composé au plus tôt que vers ou après la fin du règne de David. Plusieurs critiques croient devoir descendre jusqu’à l’exil. Mais, à cette époque, on luttait péniblement contre les mariages avec les femmes étrangères, que ce livre semble consacrer et autoriser (comp. Esd IX ; Ne XIII). On allègue #4:7, qui suppose qu’au moment où le livre fut composé, la coutume ici mentionnée n’existait plus. Mais elle avait pu tomber en désuétude durant le siècle qui a précédé l’époque des Rois. On cite également un certain nombre de chaldaïsmes qui trahiraient une époque postérieure. Mais ils ne se trouvent nulle part dans le cours du récit provenant de l’auteur ; ils sont uniquement dans la bouche des interlocuteurs et peuvent avoir appartenu au langage populaire de l’époque. Le récit a sans doute été rédigé dans les premiers temps de la période des Rois. D’après le style, il n’est ni de l’auteur du livre des Juges, ni de celui des livres de Samuel.

I, 1. Bethléem de Juda : pour la distinguer de Bethléem de Zabulon (#Jos 19:15).

** *
bible annotée

Josué

Josué
Administrateur

Ruth a grandi en Moab, un petit pays à l’est de la mer Morte. C’est principalement une région de hauts plateaux peu boisés et creusés de profonds ravins. « Les campagnes de Moab » ont souvent été de bonnes terres pour l’agriculture, même quand il y avait la famine en Israël. D’ailleurs, c’est pour cette raison que Ruth a rencontré Malhôn et sa famille (Ruth 1:1).
Une famine a en effet décidé Élimélek et sa femme, Naomi, à quitter leur pays, Israël, pour aller vivre en Moab avec leurs deux fils. Ce déménagement a dû mettre à l’épreuve la foi de chaque membre de la famille, car les Israélites devaient régulièrement adorer Jéhovah à l’endroit qu’il avait choisi (Deut. 16:16, 17). Naomi a réussi à garder une foi forte. Mais cela ne l’a pas empêchée d’avoir beaucoup de chagrin à la mort de son mari (Ruth 1:2, 3).
Sans doute que Naomi a encore souffert quand plus tard ses fils ont épousé des Moabites (Ruth 1:4). Elle savait qu’Abraham, l’ancêtre de sa nation, avait fait beaucoup d’efforts pour trouver à son fils Isaac une femme parmi son peuple, une adoratrice de Jéhovah (Gen. 24:3, 4). Et puis, la Loi de Moïse avait averti les Israélites du danger de laisser leurs fils et leurs filles se marier avec des étrangers ; ceux-ci risquaient d’amener le peuple de Dieu à adorer des idoles (Deut. 7:3, 4).

Josué

Josué
Administrateur

8 Pourtant, Naomi a quand même une lueur d’espoir; elle peut encore espérer quelque chose de bon. En effet, elle a appris, peut-être par des marchands hébreux ambulants, que Jéhovah “avait tourné son attention vers son peuple en lui donnant du pain”. Ce n’est donc plus la famine. Grâce à la bénédiction de Dieu, il y a de nouveau du pain à Bethléhem, la “maison du pain”. C’est pourquoi le récit nous montre peu de temps après les trois femmes en train de ‘marcher sur la route pour retourner au pays de Juda’. Ce n’est pas un voyage facile, car elles doivent traverser des régions généralement infestées de voleurs et de brigands. Cependant, son attachement à Jéhovah et son ardent désir de retrouver son peuple incitent Naomi à aller de l’avant malgré tous les dangers qu’elle peut rencontrer sur la route. — Ruth 1:6, 7.

Invité


Invité

(Ruth 1:8)
Finalement Naomi dit à ses deux belles-filles : ― Allez, retournez chacune à la maison
de sa mère. Que Jéhovah use de bonté de coeur envers vous, comme vous en avez
usé envers ces hommes [qui sont] morts maintenant et envers moi-même.

*** w05 1/3 p. 26 § 6 Points marquants du livre de Ruth ***

1:8 Pourquoi Naomi a-t-elle conseillé à ses belles-filles de retourner
― chacune à la maison de sa mère ‖, et non à la maison de leurs pères ?

Il n‘est pas précisé si Orpa avait encore son père à ce moment-là. Par contre, le père de Ruth
était toujours en vie (Ruth 2:11). Pourtant, Naomi a parlé de la maison de leurs mères,
peut-être parce qu‘elle pensait que ses belles-filles puiseraient quelque consolation à
l‘évocation de l‘affection maternelle. Cette pensée serait particulièrement apaisante
pour des filles submergées par le chagrin à l‘idée de quitter leur belle-mère bienaimée.
Mais peut-être faut-il aussi deviner dans le conseil de Naomi son sentiment
que, contrairement à ce qui lui arrivait, les mères de Ruth et d‘Orpa avaient, elles, des
foyers bien établis.

Invité


Invité

(Ruth 1:13)

est-ce que vous les attendriez jusqu‘à ce qu‘ils grandissent ? Est-ce que, pour eux,
vous vivriez retirées afin de ne pas appartenir à un mari ? Non, mes filles, car c‘est
très amer pour moi, à cause de vous, que la main de Jéhovah soit sortie contre moi.


*** w05 1/3 p. 27 § 1 Points marquants du livre de Ruth ***

1:13, 21 — Est-ce Jéhovah qui avait rendu la vie de Naomi amère, et qui était
à l‘origine de ses malheurs ?


Non, et Naomi n‘a pas accusé Dieu d‘avoir commis
quelque chose de mal. Mais, en considérant tout ce qui lui était arrivé, elle pensait que
Jéhovah était contre elle. Elle était amère et désabusée. Il convient d‘ajouter qu‘à
l‘époque le ― fruit du ventre ‖ était considéré comme une bénédiction divine et la
stérilité comme une malédiction. Naomi n‘avait pas de petits-enfants, et ses deux fils
étaient morts ; elle a donc pu y voir de bonnes raisons de croire que c‘était Jéhovah
qui l‘avait humiliée.

Josué

Josué
Administrateur

Naomi et Ruth sont arrivées à Bethléhem “au commencement de la moisson des orges”, soit au début du printemps (Ruth 1:22). Ruth, qui est très travailleuse, désire servir. Avec la permission de Naomi, elle sort et se met à glaner derrière les moissonneurs. Elle sait que Jéhovah, dans son amour, a prévu que le pauvre, l’affligé, le résident étranger, l’orphelin de père et la veuve puissent glaner dans les champs ce que les moissonneurs ont laissé derrière eux par inadvertance ou intentionnellement (Lév. 19:9, 10; Deut. 24:19-21). Bien qu’elle ait le droit de glaner, Ruth demande humblement la permission de le faire dans un champ en particulier, permission qui lui est accordée. Mais manifestement la main de Jéhovah est là, car elle se trouve ‘par hasard dans la portion de champ qui appartient à Boaz’. — Ruth 2:3.
Mais voici que s’approche Boaz, fils de Salmon et de Rahab, “un homme puissant par la fortune”. Il est Judéen. C’est non seulement un maître prévenant, très apprécié de ses serviteurs, mais aussi un fervent adorateur du vrai Dieu, car il salue les moissonneurs par ces mots: “Jéhovah soit avec vous!”, et ceux-ci lui répondent: “Jéhovah te bénisse!” — Ruth 2:1-4.

Rene philippe

Rene philippe

Je pense connaître la réponse, mais je pose tout de même la question : Ruth savait-elle qu'elle serait une ascendante du Christ ?

Josué

Josué
Administrateur

Je ne pense pas.
Mais si tu as une réponse donne là.

Josué

Josué
Administrateur

Jaime bien ses paroles de Ruth.
(Ruth 1:16, 17) 16 Ruth dit alors : “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. 17 Là où tu mourras je mourrai, et c’est là que je serai enterrée. Qu’ainsi me fasse Jéhovah et qu’il y ajoute, si autre chose que la mort venait à causer une séparation entre moi et toi. ”

Josué

Josué
Administrateur

Naomi donne à Ruth le sage conseil de rester tranquillement à la maison ce jour-là, au lieu de sortir glaner dans les champs. Elle affirme : “ Cet homme n’aura de repos qu’il n’ait terminé l’affaire aujourd’hui même. ” — Ruth 3:18.
Naomi ne s’y est pas trompée. Boaz se rend à la porte de la ville où les anciens ont l’habitude de se réunir et attend jusqu’à ce que le parent le plus proche du mari de Naomi passe par là. Devant témoins, Boaz offre à l’homme la possibilité de devenir le racheteur en épousant Ruth. Mais l’homme refuse, car il craint de dilapider son propre héritage. Puis, toujours devant les témoins présents à la porte de la ville, Boaz déclare qu’il va devenir le racheteur en achetant tout ce qui appartenait à Élimélek, mari décédé de Naomi, et en épousant Ruth, la veuve de Malhôn, le fils d’Élimélek. Boaz proclame son espoir que cette décision fasse “ se lever le nom du mort sur son héritage ”. (Ruth 4:1-10.) C’est véritablement un homme droit et désintéressé.

Josué

Josué
Administrateur

Ce beau récit est assurément utile, car il aide les amis de la justice à affermir leur foi. Tous les principaux personnages de ce drame passionnant ont manifesté une foi remarquable en Jéhovah, et ‘ il leur a été rendu témoignage grâce à leur foi ’. (Héb. 11:39.) Ils sont devenus d’excellents exemples pour nous aujourd’hui. Naomi a montré une grande confiance en la bonté de cœur de Jéhovah (Ruth 1:8 ; 2:20). Ruth a volontairement quitté sa terre natale pour persévérer dans le culte de Jéhovah ; elle a été fidèle et soumise, et elle a travaillé de bon gré. Si Boaz a accepté le privilège de contracter un mariage par rachat, c’est parce qu’il respectait profondément la loi de Jéhovah, consentait humblement à faire sa volonté et aimait la fidèle Naomi et la courageuse Ruth.

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