Le Conseil national des imams renforce les divisions au sein du culte musulman

[size=38]Le Conseil national des imams renforce les divisions au sein du culte musulman Abonnés[/size]
Analyse
 

Le nouveau Conseil national des imams, lancé par la Grande Mosquée de Paris et trois autres fédérations musulmanes, dimanche 21 novembre, suscite de vives réactions. Cette instance est remise en cause par le Conseil français du culte musulman, missionné par l’Élysée pour certifier les imams.

• Arnaud Bevilacqua, avec Matthieu Lasserre, 
  
• le 22
  

[size=38]Face à l’implosion de leurs instances représentatives, des musulmans désabusés Abonnés[/size]

Analyse
 

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé, dimanche 12 décembre, la « mort » du Conseil français du culte musulman (CFCM). Cette structure, tout comme la coordination des fédérations musulmanes, sa concurrente créée en mars, souffrent plus que jamais d’un manque de légitimité auprès des fidèles.

• Mélinée Le Priol, 
  
• le 16/12/2021 à 06:30 
  
• Modifié le 16/12/2021 à 07:44
  

À l’entrée de la mosquée du Puy-en-Velay (Haute-Loire) pour la prière de la fin du Ramadan, le 13 mai 2021.[size=12]CLAUDIA LACAVE/HANS LUCAS[/size]
Un vendredi de décembre à la sortie de la grande mosquée de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Les 3 500 à 4 000 fidèles venus prier ce midi-là forment un flot continu devant le bâtiment inauguré en 2018. Une petite bande de copines, étudiantes infirmières, accepte de rester un peu pour répondre aux questions. Intarissables sur le voile, qu’elles aimeraient porter « sans que ça fasse toute une histoire », ou sur la « stigmatisation » croissante des musulmans sur CNews et BFMTV, elles tiquent quand on leur parle

26.12.2021


Le Dauphiné.

[size=38]Le gouvernement veut remplacer le CFCM comme interlocuteur officiel du culte musulman Abonnés[/size]

Explication
 

Selon des informations du Journal du dimanche, le ministère de l’intérieur constituera prochainement une institution de substitution au CFCM dans le rôle de représentant du culte musulman auprès des autorités françaises.

• Matthieu Lasserre, 
  
• le 26/12/2021 à 12:30 
  
• Modifié le 26/12/2021 à 16:01
  

Mohammed Moussaoui, président du CFCM, avec Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris et d’autres représentants du CFCM à l’Élysée, le 18 janvier 2021.[size=12]LUDOVIC MARIN/AFP[/size]



Depuis 2003, le Conseil français du culte musulman (CFCM) faisait figure de représentation officielle de l’islam auprès des pouvoirs publics. Après une vingtaine d’années rythmées par les polémiques et dont l’aboutissement fut son implosion en mars dernier, le ministère de l’intérieur constituera prochainement son nouvel interlocuteur : le

Mohammed Moussaoui, le président du CFCM, annonce la dissolution de l’instance le 19 février 2022. 
ARCHIVES KENZO RIBOUILLARD, AFP
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Ouest-France Alan LE BLOA.
Modifié le 20/01/2022 à 18h35
Les jours du Conseil français du culte musulman (CFCM) sont comptés. Minée par les divisions, l’instance représentative créée en 2003 sous l’impulsion de Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Sarkozy est sur le point de se saborder.

Alors que son mandat s’achevait mercredi soir, son dernier président, Mohammed Moussaoui, issu de l’Union des mosquées de France (UMF), a confirmé la tenue d’une assemblée générale le 19 février 2022, à Paris. Objectif : voter la « dissolution »

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[size=38]L’ancien imam de Beauvais dépose plainte pour « dénonciation calomnieuse » [/size]

Les faits
 

Accusé de tenir des prêches faisant l’apologie du djihad, l’ancien imam de la Grande mosquée de Beauvais a porté plainte mardi 8 février, estimant que ces accusations l’avaient mis en danger. Le préfet de l’Oise a fermé en décembre la mosquée pour une durée de six mois.

• La Croix (avec AFP), 
  
• le 08/02/2022 à 19:46
  

[size=38]En Belgique, le gouvernement ne veut plus reconnaître l’organe représentatif du culte musulman [/size]

Les faits
 

Le ministre belge de la justice a expliqué, vendredi 18 février, dans un entretien au média flamand De Ochtend Radio 1, avoir entamé une procédure pour ne plus reconnaître l’Exécutif des musulmans de Belgique, instance représentative du culte islamique dans le royaume.

• Marie Joan, 
  
• le 22/02/2022 à 19:12
  
  

Le ministre belge de la justice, Vincent Van Quickenborne, a expliqué avoir entamé une procédure de retrait de reconnaissance de l’EMB.DIRK WAEM/BELGA/MAXPPP
L’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), organe représentatif du culte islamique dans le pays, pourrait ne plus être reconnu par le gouvernement fédéral du pays. Le ministre de la justice, Vincent Van Quickenborne, a en effet expliqué, dans un entretien à une radio flamande vendredi 18 février, avoir entamé une procédure de retrait de reconnaissance de l’EMB.
Cette décision signifierait « l’arrêt