Rappel du premier message :
J'ai lu ici et là une curieuse interprétation sur le sens de Mat 6:9.
On y affirme que Dieu n'aurait plus le même nom que pendant les 1500 années pendant lesquels il s'est attaché à expliquer que son nom était "Jéhovah".
Et on ajoute à cela l'idée que le mot "Père" serait son nouveau nom.
Une chose est pourtant absolument certaine, Mat 6 nous montre Jésus expliquer qu'il prie pour que le nom de Dieu soit sanctifié. Il faut donc trouver un nom à sanctifié sinon cette prière de Jésus n'aurait aucun sens.
Ce nom est il le mot "père" ?
Voyons donc comment les écrivains du NT ont utilisé le mot Père.
Un exemple au hasard, la lettre de Paul aux Romains. Le mot "père" n'est utilisé que 4 fois seulement pour désigner Jéhovah. C'est visiblement très peu comparé aux 165 fois où Paul utilise le mot "Dieu".
De toute évidence, le nom "père" n'est pas vraiment utilisé par les chrétiens pour désigner Jéhovah.
Mieux encore, le livre de la Révélation qui utilise 5 fois le mot "Père" mais toujours pour indiquer qu'il s'agit du Père de Jésus.
Ainsi, si nous utilisons le mot Père dans nos prières, comme en Mat 6:9, il n'en reste pas moins vrai que nous honorons un autre nom que celui-là dans notre vie quotidienne. Nous ressemblons en cela aux premiers chrétiens qui, s'ils savaient que Jéhovah était "notre Père", ne se sont pas trompé de nom quand il s'est agi de le sanctifier.
Rappelons que la superstition juive qui a interdit l'usage de ce nom ne souhaitait absolument pas lui manquer de respect, et encore moins ne plus le sanctifier, bien au contraire, et que surtout, elle ne souhaitait pas non plus le faire disparaître.
Ils ont eu tort d'en limiter l'usage, mais on ne peut pas dire que les juifs voulaient la disparition de ce nom. Ils souhaitaient même le préserver en quelque sorte, commettant une grave erreur.
Si donc on veut arguer que Jésus suivait cette superstition, on devrait aussi reconnaître, pour rester cohérent, que Jésus ne voulait pas non plus faire oublier ce nom, car aucun juif ne le souhaitait au premier siècle.
J'ai lu ici et là une curieuse interprétation sur le sens de Mat 6:9.
On y affirme que Dieu n'aurait plus le même nom que pendant les 1500 années pendant lesquels il s'est attaché à expliquer que son nom était "Jéhovah".
Et on ajoute à cela l'idée que le mot "Père" serait son nouveau nom.
Une chose est pourtant absolument certaine, Mat 6 nous montre Jésus expliquer qu'il prie pour que le nom de Dieu soit sanctifié. Il faut donc trouver un nom à sanctifié sinon cette prière de Jésus n'aurait aucun sens.
Ce nom est il le mot "père" ?
Voyons donc comment les écrivains du NT ont utilisé le mot Père.
Un exemple au hasard, la lettre de Paul aux Romains. Le mot "père" n'est utilisé que 4 fois seulement pour désigner Jéhovah. C'est visiblement très peu comparé aux 165 fois où Paul utilise le mot "Dieu".
De toute évidence, le nom "père" n'est pas vraiment utilisé par les chrétiens pour désigner Jéhovah.
Mieux encore, le livre de la Révélation qui utilise 5 fois le mot "Père" mais toujours pour indiquer qu'il s'agit du Père de Jésus.
Ainsi, si nous utilisons le mot Père dans nos prières, comme en Mat 6:9, il n'en reste pas moins vrai que nous honorons un autre nom que celui-là dans notre vie quotidienne. Nous ressemblons en cela aux premiers chrétiens qui, s'ils savaient que Jéhovah était "notre Père", ne se sont pas trompé de nom quand il s'est agi de le sanctifier.
Rappelons que la superstition juive qui a interdit l'usage de ce nom ne souhaitait absolument pas lui manquer de respect, et encore moins ne plus le sanctifier, bien au contraire, et que surtout, elle ne souhaitait pas non plus le faire disparaître.
Ils ont eu tort d'en limiter l'usage, mais on ne peut pas dire que les juifs voulaient la disparition de ce nom. Ils souhaitaient même le préserver en quelque sorte, commettant une grave erreur.
Si donc on veut arguer que Jésus suivait cette superstition, on devrait aussi reconnaître, pour rester cohérent, que Jésus ne voulait pas non plus faire oublier ce nom, car aucun juif ne le souhaitait au premier siècle.