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Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte

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Mikael
samuel
Josué
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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte
De 1870 à 1996, le gouvernement canadien a arraché des milliers d'enfants amérindiens à leurs familles pour en faire de «bons petits Blancs». Les survivants témoignent.
Par Ludovic Hirtzmann
[size=16]Publié le 08/02/2013 à 18:00
[/size]


Une femme inuit proteste contre le gouvernement canadien. (image d'illustration)[size=14] CARLO ALLEGRI/AFP[/size]

Montréal

Les Blancs et les Amérindiens ont entrepris une réconciliation impossible. Depuis les débuts de la conquête, les colons français, puis les Britanniques, ont toujours cherché à assimiler les populations autochtones. L'assimilation a atteint un sommet au XXe siècle, lorsque les autorités canadiennes ont enlevé plus de 150.000 enfants amérindiens à leurs parents, pour les placer dans des orphelinats. Là tout était mis en œuvre pour qu'ils oublient et leurs racines et leur culture.
Avec ces pensionnats, Ottawa voulait briser les cultures autochtones. Les enfants qui y étaient enfermés n'avaient pas le droit de parler les langues amérindiennes et inuites. L'objectif était d'en faire de «bons petits Blancs». Outre la douleur du déracinement, la perte d'une culture, d'une langue, d'un nom, d'une famille, ils devaient endurer des coups et des sévices sexuels.
En 1997, les autochtones ont entrepris des poursuites contre l'Église et le gouvernement canadien et Ottawa a promis de dédommager les anciens pensionnaires. Le dernier de ces 130 pensionnats autochtones avait été fermé l'année précédente. Après un mea culpa officiel en 2008, Ottawa a mis en place la Commission de vérité et de réconciliation pour montrer toute l'horreur de ces orphelinats. Elle a rendu son rapport fin février et pendant plusieurs mois, quelque 80.000 survivants viendront témoigner à travers tout le Canada.

Benoît XVI exprime sa «peine»

Des audiences publiques de cette commission historique ont eu lieu il y a quelques jours à Val d'Or, à 600 km au nord de Montréal. Des Amérindiens Algonquins ont raconté leurs souvenirs dans les pensionnats sans parvenir à retenir leurs larmes. «Avant le pensionnat, c'était la liberté avec mes parents. On se promenait en canot. On était sur notre territoire», a témoigné un Algonquin d'une soixantaine d'années, Jean Papatie. Son enfance s'est arrêtée lorsque deux gendarmes royaux sont venus le chercher pour le placer dans un orphelinat, sans que ses parents aient le droit de s'y opposer. «J'avais sept ans. Il fallait que je devienne francophone. On m'a donné un nom catholique qui pourrait m'aider à entrer au ciel». Des années plus tard sa voix se brise encore et ses yeux s'emplissent de larmes quand il raconte ce soir où il a été tiré de son lit pour être violé.
Les sévices sexuels étaient souvent infligés par des prêtres. Les pensionnats étaient administrés à 75 % par l'Église catholique. Elle a, par la suite, exprimé des regrets du bout des lèvres. En 2009, le pape Benoît XVI a fait part de «sa peine» face à «l'angoisse causée par la conduite déplorable de certains membres de l'Église» et «les souffrances endurées par quelques enfants autochtones». Déracinés, souvent devenus alcooliques ou toxicomanes, les Amérindiens, eux, peinent à pardonner.
Dans leurs recommandations, les membres de la Commission de vérité et réconciliation souhaitent que chaque collège affiche la lettre d'excuse du gouvernement canadien à tous ceux qui furent placés dans ces pensionnats et que des sommes d'argent soient débloquées pour leur apporter une aide psychologique.
https://www.lefigaro.fr/international/2013/02/08/01003-20130208ARTFIG00571-le-canada-ouvre-les-portes-des-orphelinats-de-la-honte.php


Josué

Josué
Administrateur

[size=59]Etats-Unis : les récits glaçants des survivants d'un orphelinat de l'horreur[/size]

Certains enfants étaient parfois forcés à manger leur vomi. D'autres étaient suspendus aux fenêtres ou juste au-dessus de puits.

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Par L'Obs
Publié le 29 août 2018 à 15h13 Mis à jour le 29 août 2018 à 18h47


Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 Svg+xml,%3Csvg%20xmlns%3D%27http%3A%2F%2Fwww.w3Les sœurs de la Providence dirigeaient l'orphelinat. (David Goldman/AP/SIPA)
C'est une enquête pour le moins explosive qu'a publiée le site Buzzfeed News ce lundi 27 août. Pendant plus de quatre ans, la journaliste d'investigation Christine Kenneally a parcouru les Etats-Unis  afin de mieux comprendre le mode de fonctionnement des orphelinats catholiques américains. Sur le seul XXe siècle, plus de 5 millions d'Américains seraient passés par ces établissements. Au cours de son enquête, elle s'est intéressée de plus près au sort d'anciens résidents de l'orphelinat Saint-Joseph à Burlington. Plusieurs centaines d'entre eux affirment avoir subi des actes de maltraitance, entre 1930 et 1970, dans cette institution tenue par des religieuses. Certains sont allés jusque devant les tribunaux, sans succès.


Son histoire commence par le témoignage d'un homme, un certain Joseph Barquin. En 1993, il prend contact avec un avocat après que sa femme a été choquée de voir de terribles cicatrices sur certaines parties de son corps. Il raconte alors à l'avocat Philip White avoir résidé dans les années 1950 dans "un endroit sombre et terrifiant" dirigé par les sœurs de la Providence : l'orphelinat Saint-Joseph. L'homme se replonge dans ses souvenirs et se remémore une journée en particulier, celle où une religieuse l'a traîné dans une anti-chambre pour le caresser de force. Avec un objet tranchant, elle aurait ensuite mutilé ses parties génitales.

[size=36]Un enfant jeté du 4e étage[/size]


Le récit bouleverse l'avocat qui se demande si d'anciens résidents ont subi des sévices similaires. Après que Joseph Barquin a porté plainte, il organise une conférence de presse pour que son client raconte son histoire aux journalistes. Il espère ainsi que d'autres orphelins de l'époque sortiront du silence. Dans un premier temps, une quarantaine de personnes se manifestent, puis le double. Face à l’afflux de témoignages, Philip White prépare en septembre 1994 un grand rassemblement dédié aux "survivants de Saint-Joseph".
Sally Dale reçoit une invitation. Elle est celle qui est restée le plus longtemps dans  l'institution, de 2 ans à 23 ans. Elle est d'abord interloquée par l'intitulé du rassemblement. Pour elle, l'orphelinat c'est de l'histoire ancienne. Elle décide quand même de s'y rendre pour voir les têtes de ceux qu'elle n'a pas vus depuis très longtemps. Joseph Barquin prend la parole devant l'assemblée. Puis Roger Barber. Ses souvenirs rejaillissent.

La suite après la publicité

"Sally s'est souvenue de lui disant qu'une religieuse avait demandé à un groupe de garçons plus âgés de le violer", écrit la journaliste.
Tout se bouscule dans sa tête. Elle se rappelle avoir été elle-même victime des violences des religieuses. Un jour, elles lui auraient demandé d'aller chercher une balle dans un feu, le pantalon de la jeune fille se serait alors enflammé. 
"Quelques semaines plus tard, les nonnes lui arrachaient la peau noircie des bras et des jambes avec une pince", raconte Christine Kenneally. Sally criait de douleur mais les religieuses lui disaient qu'elle "était une très mauvaise fille".
Sally a eu la chance de survivre, ce qui selon elle n'a pas été le cas de tous les enfants de l'orphelinat. Elle se souvient notamment d'un garçon mort électrocuté que les "religieuses lui ont fait embrasser dans son cercueil", mais aussi d'un autre, jeté d'une fenêtre du quatrième étage par une sœur.
Les récits d'autres résidents vont également dans ce sens : des enfants étaient bien jetés dans les escaliers, suspendus aux fenêtres ou au-dessus du puits. Les sœurs ne manquaient pas d'imagination pour punir filles et garçons :  allumettes allumées contre la peau, aiguilles enfoncées dans le bout des doigts, enfants forcés à manger leur propre vomi ou contraints de rester plusieurs heures enfermés dans des armoires ou des placards, où ils étaient parfois oubliés par les nonnes.

[size=36]Prescription ou absence de preuve[/size]


A la vue de tous ces récits concordants, une autre "survivante", Sally Miller conseille à Philip White de contacter l'évêque. A l'époque, l'homme d'Eglise avait expliqué dans une lettre que "si quelqu'un [avait] été blessé par un responsable de l'Eglise, [il était] sincèrement désolé". Il avait également proposé un dédommagement de 5.000 dollars par plaignant, "en échange de quoi les bénéficiaires renonceraient à leur droit de mener une action en justice". Plus de 100 personnes, pour qui la somme est déjà considérable, acceptent l'offre de l'évêque (100 selon l'Eglise, 160 selon les plaignants)

En 1996, 28 anciens résidents de l'orphelinat décident, eux, de ne rien lâcher et d'intenter une action en justice contre les religieuses, le diocèse et l'organisme social qui supervisait l'institution. En 1998, chaque cas est jugé séparément, empêchant toutes les victimes de "montrer les similitudes" de leurs dossiers. Certains abandonnent leur affaire. Pour les autres, c'est la douche froide : le juge rejette leur dossier, soit car les faits sont prescrits, soit par manque de preuves.

[size=36]Soutien du gouverneur du Vermont[/size]


Près de vingt ans après les faits, Christine Kenneally a bien essayé d'interroger le diocèse de Burlington, les organismes caritatifs du Vermont et les sœurs de la Providence. Aucun n'a accepté d'évoquer avec elle ces allégations. Seul Mgr John McDermott, du diocèse de Burlington, a fait une brève déclaration :
"Sachez que le diocèse de Burlington traite sérieusement les allégations de maltraitance et que des procédures sont en place pour les signaler aux autorités compétentes. Bien qu'il ne puisse pas changer le passé, le diocèse fait tout pour que les enfants soient protégés."
Après la publication de cette longue enquête, le gouverneur du Vermont, Phil Scott, a assuré lundi qu'il soutiendrait les victimes maltraitées durant leur enfance dans leur action en justice.
"Les allégations contre l'orphelinat Saint-Joseph sont aussi dérangeantes, horribles et profondément troublantes aujourd'hui qu'elles l'étaient il y a des décennies", a déclaré Scott dans une déclaration envoyée par courrier électronique à BuzzFeed News.
"Je suis de tout cœur avec les nombreuses victimes et je soutiens leur souhait d'obtenir justice devant les tribunaux."
L.L.F.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 7671416414966
L'Obs

Josué

Josué
Administrateur

Le pape François a reconnu que le drame des pensionnats pour autochtones au Canada s'assimilait à un "génocide", au retour d'un voyage de six jours lors duquel il a demandé "pardon" à de nombreuses reprises aux populations amérindiennes.
"Je n'ai pas prononcé le mot [durant le voyage] parce que cela ne m'est pas venu à l'esprit, mais j'ai décrit le génocide. Et j'ai présenté mes excuses, demandé pardon pour ce processus qui est un génocide", a déclaré le pape lors d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant à Rome.
"Enlever les enfants, changer la culture, changer la mentalité, changer les traditions, changer une race, disons-le comme ça, toute une culture", a ajouté le souverain pontife argentin en référence aux pensionnats pour enfants autochtones mis en place au Canada entre la fin du XIXe siècle et les années 1990.
Quelque 150'000 Inuits, métis ou membres des premières nations ont été enrôlés de force dans plus de 130 de ces institutions, coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture. Nombre d'entre eux ont subi des abus physiques ou sexuels et des milliers n'en sont jamais revenus, victimes de maladies, de malnutrition ou de négligence.
Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 13277154Le pape François salue des habitants autochtones lors de son arrivée à Iqaluit, au Nunavut, dans le cadre de sa visite au Canada. [NATHAN DENETTE - KEYSTONE]

Une doctrine colonialiste

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Tout au long de sa visite, le pape a demandé "pardon" à plusieurs reprises pour le rôle joué par "de nombreux chrétiens" dans ce système mis en place par les gouvernements de l'époque, mais majoritairement géré par l'Eglise catholique.
Interrogé sur la "doctrine de la découverte", les édits papaux du XVe siècle qui autorisaient les puissances européennes à coloniser les terres et les peuples non chrétiens, le pape a jugé "mauvaise" et "injuste" cette "doctrine de la colonisation".
"Cette mentalité selon laquelle nous sommes supérieurs et les indigènes ne comptent pas est grave. Pour cela, nous devons travailler dans ce sens. Revenir en arrière et assainir tout ce qui a été mal fait, mais en ayant conscience qu'aujourd'hui aussi, il existe le même colonialisme", a-t-il répondu.

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A Québec puis à Iqaluit, dans l'archipel arctique, des autochtones avaient déployé des pancartes et banderoles lors des rassemblements en présence du pape pour demander de "révoquer" cette doctrine.
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Des excuses "pas complètes"

[size]
Pour la dernière étape de son voyage au Canada, le souverain pontife de 85 ans s'est rendu à Iqaluit, capitale du Nunavut dans le grand Nord canadien, où il a été accueilli au son de chants de gorge inuits.
Dans cette petite ville accessible uniquement en avion et où vivent un peu plus de 7000 personnes, principalement des autochtones, le pape a évoqué les "grandes souffrances" de ceux placés de force dans des pensionnats visant à "tuer l'Indien dans le coeur de l'enfant". "Les familles ont été désagrégées, les enfants emportés, loin de leur milieu; l'hiver est descendu sur tout", a-t-il déploré.
Avant, le pape s'était entretenu un long moment avec d'anciens résidents de pensionnats pour autochtones qui ont eu le "courage" de partager leurs "grandes souffrances".
Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 13277496Une femme et des enfants autochtones portent sur leurs vêtements l'inscription "Chaque enfant compte" en attendant l'arrivée du pape François à l'école Nakasuk à Iqaluit, au Nunavut. [Vincenzo Pinto - AFP]
Pour Kilikvak Kabloona, présidente de l'organisation Nunavut Tunngavik qui représente les Inuits du Nunavut, "les excuses du pape n'étaient pas complètes". "Elles n'ont pas pris en compte les abus sexuels et n'ont pas reconnu le rôle institutionnel de l'Eglise catholique dans la protection des agresseurs, cette protection permet à la violence sexuelle de prospérer", estime-t-elle.
>> Lire aussi: Au Canada, les excuses du pape aux autochtones bienvenues mais jugées insuffisantes
ats/vajo/iar[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=33][size=40]Canada.[/size] 
[size=40]Après la visite du pape, la condition autochtone ne retournera jamais plus à l’arrière-plan[/size][/size]

Du 24 au 29 juillet, François était au Canada afin de présenter ses excuses pour les sévices subis des années durant dans des pensionnats catholiques par des enfants issus des Premières nations. Si la visite laisse un goût de trop peu, elle n’en demeure pas moins une étape fondamentale dans la reconnaissance de ces souffrances, estime ce journal canadien.


Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 D764fba_2022-07-29t222055z-1569785886-rc2vlv9jhiky-rtrmadp-3-pope-canadaSur cette photo distribuée par le Vatican, le pape François atterrit à l’aéroport d’Iqaluit le 29 juillet 2022, au cours de sa visite au Canada. [size=12]PHOTO VATICAN MEDIA VIA REUTERS

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Le pape François a fait une visite en crescendo en sol canadien pour présenter ses excuses aux autochtones qui ont souffert d’agressions et de traumatismes inscrits dans leur inconscient collectif durant leur séjour forcé dans les pensionnats, jadis gérés par le clergé.
D’abord prudent, le pape a demandé “humblement pardon” pour le mal commis par “des chrétiens” à son arrivée en Alberta. Ses premières excuses ont été jugées prometteuses mais incomplètes. Essentiellement, François n’a pas reconnu d’entrée de jeu que les enfants autochtones avaient été victimes d’agressions sexuelles aux mains des membres du clergé dans les pensionnats. Bien qu’il ait exprimé des regrets pour les projets “de destruction culturelle et d’assimilation forcée” des autochtones, il a éludé la responsabilité de l’Église comme institution, en plus de passer sous silence la question du génocide culturel, pourtant nommé comme tel dans le percutant rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
[/size]

“Un combat irréversible” contre les pédophiles en soutane


Au terme du voyage papal, nous pouvons maintenant porter un regard complet sur ce périple. À Québec, le pape François a enfin demandé pardon à toutes les victimes d’agressions sexuelles commises par des membres de l’Église catholique au Canada. Dieu sait qu’il y en a eu beaucoup, chez les autochtones et les allochtones. “La douleur et la honte que nous ressentons doivent devenir une occasion de transformation : plus jamais ça !” a-t-
ps://www.courrierinternational.com/article/canada-apres-la-visite-du-pape-la-condition-autochtone-ne-retournera-jamais-plus-a-l-arriere-plan?utm_source=batch-notif&utm_medium=push-notification&utm_campaign=batch-notif&xtor=CS5-49

Lechercheur



Canada : le pape dit avoir reçu comme «une gifle» les témoignages d’autochtones
Le Parisien avec AFP - Hier à 16:40



Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 Png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAQAAAC1HAwCAAAAC0lEQVR42mNkYAAAAAYAAjCB0C8AAAAASUVORK5CYII=
Après avoir terminé son voyage de six jours, le 30 juillet dernier, le pape François a confié ce mercredi avoir reçu comme une « gifle » les témoignages d’autochtones victimes de violences da

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:copyright: ReutersLe pape François a présenté des excuses historiques aux peuples amérindiens canadiens, demandant «pardon pour le mal» fait pendant des décennies dans les pensionnats pour autochtones. Reuters

ns des pensionnats gérés par l’Église, lors de son voyage au Canada la semaine dernière. Lors de son voyage, il a rencontré des représentants



Related video: "Il faudrait en faire plus": au Canada, des autochtones attendent davantage du pape


"Il faudrait en faire plus": au Canada, des autochtones attendent davantage du pape

des Premières Nations, des Métis et des Inuits, auxquels il a demandé pardon pour ce qu’il a appelé le « mal » commis dans ces pensionnats, mis en place par les gouvernements de l’époque mais administrés en majorité par l’Église catholique. « Je vous assure que lors de ces réunions, en particulier la dernière, j’ai reçu comme une gifle la douleur de ces gens », a déclaré François lors de l’audience générale hebdomadaire au Vatican. Entendre « des personnes âgées qui ont perdu des enfants, qui ne savent pas où ils sont » a été « un moment douloureux », a-t-il souligné. Un véritable « génocide » François a conclu son voyage canadien vendredi à Iqaluit, capitale du vaste territoire du Nunavut dans l’archipel arctique, où il a de nouveau demandé pardon pour les violences dans les 139 pensionnats où environ 150 000 enfants autochtones ont été envoyés de la fin du XIXe siècle aux années 1990. De nombreux enfants y ont été victimes de violences et au moins 6 000 y sont morts de maladie, de malnutrition ou de négligence dans ce que François a qualifié de « génocide » après son voyage.

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Le Canada demande l’extradition d’un prêtre français accusé d’agressions sexuelles[/size]
Cette annonce est faite alors que le pape François a demandé pardon pour les violences commises dans les pensionnats autochtones, où de nombreux enfants avaient été victimes de sévices.
Le Monde avec AFP
Publié le 05 août 2022 à 02h17 - Mis à jour le 05 août 2022 à 09h54 
Temps deLecture 1 min.

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Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 C25d783_1659685485200-502169Le Pape François s’incline derrière des chefs indigènes qui s’apprêtent à exécuter une danse traditionnelle lors d’une cérémonie au cours de sa visite à travers le Canada à Maskwacis, Alberta, le lundi 25 juillet 2022. NATHAN DENETTE / AP
Le Canada a demandé l’extradition d’un prêtre français accusé d’agressions sexuelles contre des enfants inuits il y a plus de trente ans, devenu pour beaucoup un symbole de l’impunité au sein de l’Eglise, a confirmé, jeudi 4 août, le ministre de la justice canadien, David Lametti.

« Je suis au courant du fait qu’une demande d’extradition transmise à la France a été rendue publique, ce que les responsables de mon ministère viennent de confirmer », a fait savoir le ministre fédéral dans un courriel transmis à l’Agence France-Presse (AFP) en refusant de donner plus de détails. « Il est important, pour le Canada et pour ses partenaires internationaux, que les crimes graves fassent l’objet d’enquêtes et de poursuites exhaustives », a-t-il ajouté.

Le ministère des affaires étrangères français a confirmé avoir reçu cette demande, « en cours de traitement par le ministère de la justice ».

Cette annonce s’inscrit dans le contexte du voyage du pape François au Canada, qui vient de s’achever, marqué par les demandes de pardons adressées aux peuples autochtones.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Après les excuses du pape, le Canada espère des actes envers les autochtones
Le père Joannes Rivoire, qui a passé trois décennies dans le Grand Nord canadien, fait l’objet d’un mandat d’arrêt au Canada depuis février, après le dépôt d’une nouvelle plainte, en septembre 2021, pour une agression sexuelle survenue il y a environ quarante-sept ans. Il n’a, pour l’instant, jamais été inquiété, et les autorités n’ont pas précisé le nombre total de ses victimes potentielles.

Le nonagénaire clame son innocence


Joannes Rivoire avait déjà fait l’objet d’un mandat d’arrêt entre 1998 et 2017 pour agressions sexuelles contre trois mineurs. L’ordre n’avait jamais été suivi d’effets.

Le prêtre a quitté le Canada en 1993 et vit désormais en France, à Lyon. Mais M. Rivoire, qui a la double nationalité, représente « une problématique » parce qu’il est « très compliqué » d’extrader des Français, a précisé, à l’Agence-France-Presse (AFP), une source proche du dossier.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le Grand Nord canadien encore hanté par le père Rivoire, accusé d’agressions sexuelles sur de jeunes Inuits
Le nonagénaire, interrogé récemment par les médias, clame son innocence. Dans le Grand Nord canadien, son cas reste emblématique de l’impunité des agresseurs sexuels dans l’Eglise.

« Nous aimerions que Rivoire soit extradé au Canada pour faire face à ses accusations devant les tribunaux et nous avons demandé au pape d’intervenir pour lui demander de revenir au Canada », avait confié à l’AFP Kilikvak Kabloona, une représentante des Inuits du Nunavut, lors de la visite du souverain pontife.

Le Monde avec AFP

Josué

Josué
Administrateur

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 20220910
 Sur Arte Mardi 13 Septembre  à 0.05

Josué

Josué
Administrateur

 Il a été rappelé que, conformément à sa tradition constitutionnelle, la France n’extrade pas ses nationaux. » La Chancellerie a confirmé ce mardi ce qui était redouté par une délégation d'Inuits : Joannes Rivoire, 92 ans, ne sera pas extradé au Canada. 
Franco-canadien, ce prêtre de 92 ans qui réside à Lyon est visé par une demande d'extradition déposée début août par Ottawa. Il est accusé d'agressions sexuelles sur de jeunes Inuits dans les années 1960 lorsqu'il était en mission dans le Grand Nord canadien, accusations qu'il conteste. 
« Néanmoins, en étroite relation avec le Canada, la France a demandé tous les éléments permettant d’établir les faits et d’interrompre le délai de prescription de l’action publique », a ajouté la Chancellerie. La Chancellerie souligne que « la France se tient prête à répondre à toute demande d’entraide judiciaire que lui formulerait le Canada ou, le cas échéant, à agir dans le cadre d’une dénonciation des faits qui lui serait formulée, sous réserve néanmoins d’examiner l’éventuelle prescription des faits ».
« Pour qu'une information judiciaire soit ouverte en France, il faut que les autorités judiciaires canadiennes dénoncent les faits, ce qui n'est pas le cas à ce stade », a par ailleurs indiqué une source proche du dossier.

Aucune enquête ouverte à ce stade

[size]
Jusqu'ici le prêtre, qui a quitté le Canada en 1993 après 33 ans de terrain, n'a jamais été inquiété. Après un premier mandat d'arrêt entre 1998 et 2017 pour agressions sexuelles sur trois mineurs, il fait l'objet d'un second mandat d'arrêt au Canada depuis février, après le dépôt d'une nouvelle plainte en septembre 2021 pour une agression sexuelle survenue il y a environ 47 ans.[/size]


La délégation a également été reçue par la présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (qui représente 450 instituts ou congrégations) Véronique Margron et l'adjoint du responsable des Oblats de Marie-Immaculée (OMI), congrégation dont fait partie Joannes Rivoire. Lors de cette entrevue, les Inuits « ont demandé (aux OMI) de renvoyer de l'état religieux Joannes Rivoire », a relaté Véronique Margron. 
Pour sa part, elle a indiqué avoir proposé que soit créée une « commission d'historiens » permettant d'établir les « fonctionnements et dysfonctionnements » qui ont pu avoir lieu au sein des Oblats, de recueillir tous les documents possibles (archives, etc), ce « en lien étroit » ou « avec l'aval de la communauté inuite ». Mercredi, la délégation inuite rencontre, au siège de la congrégation à Lyon, le responsable des OMI.
Joannes Rivoire, « pour le moment accepte de voir la délégation », selon Véronique Margron.

BenFis

BenFis

"L'Écriture le déclare : « Il n'y a pas d'être humain juste, pas même un seul." (Romains 3:10)
A partir de là, on ne peut pas s'attendre à ce que chaque membre de l'ECR soit indemne de péchés graves.
On peut dire la même chose des autres religions ; y compris évidemment, des TJ.

Lechercheur



C'est bien vrais mais ce n'est pas une raison qu'il ne soit pas juger pour les faits qui lui sont reprocher.

BenFis

BenFis

Lechercheur a écrit:C'est bien  vrais mais  ce n'est pas une  raison qu'il ne soit pas juger pour les faits qui lui sont reprocher.

Je suis d'accord, la loi devrait s'appliquer pareillement pour tous.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il faut aussi montrer du doigt cette ordre religieux qui cache une personne poursuivie par la justice canadienne.

chico.

chico.

[size=35]Oblats, Oblates[/size]
Personne qui s’est agrégée à une communauté religieuse en lui faisant donation de ses biens et en promettant d’observer un règlement, mais sans prononcer les voeux et sans abandonner le costume laïque. Religieux de certains ordres.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Abus sexuels : une plainte déposée contre la congrégation du prêtre Joannes Rivoire [/size]
Les faits 
Le religieux franco-canadien, aujourd’hui âgé de 92 ans est accusé de multiples abus sexuels sur de jeunes Inuits dans les années 1960. Sa congrégation va faire l’objet d’une plainte pour « recel de criminel », a annoncé jeudi 15 septembre une délégation inuite en visite en France pour obtenir son extradition.


  • La Croix (avec AFP), 
  • le 13/09/2022 à 21:21 
  • Modifié le 15/09/2022 à 15:32



Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 Maxnewsworldfive789347_0



La délégation inuite venue demander l’extradition du père Joannes Rivoire, accusé d’abus sexuels au Canada, lors d’une conférence de presse le 12 septembre 2022. La justice française a refusé l’extradition du prêtre aujourd’hui âgé de 92 ans.THOMAS PADILLA//MAXPP

Une plainte pour « recel de criminel » va être déposée à Lyon contre la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée (OMI), à laquelle appartient le père Joannes Rivoire, accusé d’agressions sexuelles au Canada, a annoncé jeudi 15 septembre l’avocate d’une délégation d’Inuits venue appuyer la demande d’extradition du religieux.
À lire aussiLe voyage du pape au Canada met en lumière des plaintes

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Agressions sexuelles : à Lyon, la traque du père Rivoire par une délégation d’Inuits
Des proches de victimes présumées, qui réclament l’extradition du prêtre de 92 ans, se sont rendus mercredi dans sa communauté, sur la colline de Fourvière, où il a accepté de les rencontrer. La congrégation des Oblats de Marie-Immaculée a annoncé avoir engagé une procédure canonique de renvoi contre lui.
Par Richard Schittly(Lyon, correspondant)
Publié le 15 septembre 2022 à 10h24 Mis à jour le 15 septembre 2022 à 14h30 
Temps deLecture 4 min.

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Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 C714991_1663226158929-055592La présidente de l’organisation Nunavut Tunngavik, Aluki Kotierk (deuxième à gauche), la fille d’une victime, Tanya Tungilikand (à droite), et les autres membres de la délégation inuite montrent des photos de victimes à leur arrivée à la congrégation religieuse des oblats de Marie-Immaculée, à Lyon, le 14 septembre 2022. JEFF PACHOUD/AFP
En France depuis lundi 12 septembre et à Lyon mercredi 14, une délégation d’Inuits du Canada traque un prêtre franco-canadien, suspecté d’agressions sexuelles sur des enfants alors qu’il était en mission pour la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée, dans le Grand Nord canadien, de 1960 à 1993. Parents de victimes et représentants du peuple inuit, les neuf membres de la délégation réclament le retour rapide du père Joannes Rivoire, 92 ans, sur les lieux de ses agressions présumées, afin qu’il soit jugé. Le vieil homme est en fuite depuis près de trente ans, abrité dans une maison de retraite située sur la colline de la Croix-Rousse, à Lyon, où Le Monde l’avait retrouvé et questionné en décembre 2021.
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Après avoir réclamé son extradition auprès du ministère de la justice, mardi, à Paris, la délégation inuite a vu se dresser les obstacles juridiques. La chancellerie a rappelé que la France n’extrade pas ses ressortissants, tout en laissant ouverte la porte d’une entraide judiciaire avec le Canada. « Cet homme est présumé innocent, il conteste tout. Je ne dispose d’aucun dossier. J’entends des rumeurs, des accusations dans les médias, mais aucune procédure ne m’est parvenue. Le procédé est un peu cavalier », prévient Thierry Dumoulin, l’avocat lyonnais du prêtre.

« Tempérament versatile »


Les représentants inuits ont imaginé une issue plus simple à leur voyage. Ils ont acheté un billet d’avion, se disant prêts à embarquer le prêtre avec eux lors de leur retour, vendredi 16 septembre. A condition de convaincre l’intéressé. De son côté, la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée affirme tout faire pour inciter le prêtre à se rendre. « Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour convaincre Joannes Rivoire de se présenter à la justice canadienne. Cette démarche de justice est primordiale, tant pour les victimes présumées que pour le peuple des Inuits, mais aussi pour les missionnaires oblats et pour l’Eglise catholique », affirme Vincent Gruber, responsable de la congrégation, qui compte 3 700 missionnaires dans le monde, dont 87 en France.

Pour accentuer la pression sur Joannes Rivoire, le provincial de la congrégation a annoncé, mercredi 14 septembre, avoir engagé contre lui une procédure canonique de renvoi. Motif : « Le père Rivoire a désobéi à l’ordre de se présenter à la justice. » « Je peux chercher à le convaincre, me mettre en colère, mais je ne peux pas le forcer, je ne peux pas le contraindre physiquement. Il a un tempérament versatile. On va appeler Rome pour savoir qui peut le convaincre », martèle Vincent Gruber.

chico.

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[size=38]« Les mots ne suffiront jamais » : le 25 juillet 2022, le pape dans un cimetière autochtone canadien[/size]
Vidéo 
En ouverture de son voyage au Canada, du 24 au 30 juillet 2022, le pape François décide de se rendre au cimetière de Maskwacis, où sont enterrées des victimes des abus menés pendant des décennies dans les pensionnats pour autochtones, gérés par l’Église catholique. Pape François, les images marquantes du pontificat (8/9).


  • Vidéo : Clémence Maret, Julien Duriez, Flavien Edenne – Texte : Julien Duriez, 
  • le 24/02/2023 à 07:45 
  • Modifié le 24/02/2023 à 09:34



Le 25 juillet 2022, le pape François se rend au cimetière de Maskwacis, une réserve autochtone située à une centaine de kilomètres d’Edmonton, dans l’ouest du pays. Devant une rangée de tombes de victimes d’abus dans les pensionnats pour autochtones gérés par l’Église catholique, le pape se recueille, seul.

La photo de ce pape en prière face à ces frêles croix blanches, symbolisera son attitude pendant ce voyage, au cours duquel François s’excusera au nom de l’Église pour son rôle pendant près d’un siècle dans l’administration des pensionnats.
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« C’est très "pape François", avant d’agir, avant de parler, il commence par prier », raconte Loup Besmond de Senneville, correspondant de La Croix au Vatican, présent sur place. « Ce qui me touche sur cette photo, c’est son impuissance. Il est en prière, la solution, il la demande à Dieu, il y a une grande fragilité », décrit encore Anne-Bénédicte Hoffner, directrice adjointe de La Croix.
À lire aussiDevant les autochtones canadiens, la douleur du pape François
Après s’être recueilli ce jour-là, le premier d’un voyage d’une semaine, le pape formulera devant des survivants des pensionnats pour autochtones une demande de pardon pour le rôle joué par l’Église catholique dans l’administration de ces établissements. Une « erreur dévastatrice incompatible avec l’Évangile de Jésus-Christ », jugera-t-il.


À découvrir Pape au Canada : après les excuses de François aux autochtones, des réactions contrastées

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-20230525-[la-recontre_titre_3]&M_BT=113977059162465]https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/05/21/au-canada-l-eglise-catholique-a-initie-une-mentalite-coloniale-ou-il-s-agissait-de-faire-des-enfants-autochtones-de-bons-chretiens_6174169_6038514.html?xtor=EPR-33281134-[religions]-20230525-[la-recontre_titre_3]&M_BT=113977059162465



Au Canada, « l’Eglise catholique a initié une mentalité coloniale où il s’agissait de faire des enfants autochtones de bons chrétiens »
Le Vatican a récemment rejeté officiellement la « doctrine de la découverte », théorie justifiant l’appropriation des terres autochtones par des pays colonisateurs. Jean-François Roussel, professeur à l’université de Montréal, analyse la portée d’une telle déclaration, qui était très attendue au Canada.
Propos recueillis par [url=/signataires/gaetan-supertino/]Gaétan Supertino[/url]
Publié le 21 mai 2023 à 02h00, modifié le 21 mai 2023 à 02h00





« La “doctrine de la découverte” ne fait pas partie de l’enseignement de l’Eglise catholique. » Cette déclaration, formulée le 30 mars dans une note de deux dicastères (équivalent des ministères) du Vatican, était attendue de longue date. A l’été 2022, de nombreux représentants autochtones avaient déploré le silence du pape François sur ce sujet lors de son voyage au Canada, pendant lequel il avait présenté les excuses de l’Eglise pour les violences commises dans les pensionnats catholiques.

La « doctrine de la découverte » désigne un ensemble de théories justifiant l’appropriation de terres par des colons. Apparue formellement aux Etats-Unis au XIXe siècle, elle s’appuie, selon certains commentateurs, sur trois bulles papales (décrets) du XVe siècle : Dum diversas (1452), Romanus pontifex (1455) et Inter cætera (1493). Avec les deux premières, le pape Nicolas V (1397-1455) autorisait le roi du Portugal à posséder des terres en Afrique et en Amérique. La troisième, signée du pape Alexandre VI (1431-1503) – le célèbre Rodrigo Borgia – partageait quant à elle le « Nouveau Monde » américain entre Espagnols et Portugais.

Fin mars, le préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral, le cardinal Michael Czerny, a expliqué que ces bulles n’étaient que des « décrets circonstanciels ». Elles « n’ont jamais été considérées comme des expressions de la foi catholique », lit-on également dans la note du Vatican, qui insiste : « L’Eglise rejette tous les concepts qui ne reconnaissent pas les droits humains inhérents aux peuples autochtones. » Comment comprendre la portée de telles déclarations ? Le Monde des religions a posé la question à Jean-François Roussel, professeur en études religieuses à l’université de Montréal (Canada).

Que désigne précisément l’expression « doctrine de la découverte » et de quand date-t-elle ?


On peut la définir comme un ensemble de théories qui servent à justifier l’appropriation de territoires et de biens autochtones par des Etats coloniaux. Cette doctrine, en tant qu’appareil conceptuel construit et argumenté, n’apparaît véritablement qu’aux Etats-Unis, en 1823, avec l’arrêt Marshall de la Cour suprême.

Lire aussi : Le Canada va finalement verser plus de 23 milliards de dollars à des familles autochtones

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L’idée était alors d’affirmer que tout peuple qui entend revendiquer un droit sur une terre doit se constituer en société, ce qui implique d’avoir des institutions. Or, dans l’imaginaire colonial de l’époque, les peuples autochtones d’Amérique n’avaient pas d’institutions. C’est une fausseté absolue, totalement raciste, mais cet argument servait à justifier l’appropriation des terres.

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[size=38]Canada : un accord d’indemnisation historique pour les enfants autochtones approuvé[/size]
Les faits 
En compensation à des autochtones et à leur famille victimes de discrimination par le système de protection de l’enfance, la justice canadienne a approuvé mardi 24 octobre l’accord le plus important de son histoire. 23,4 milliards de dollars, soit 15,8 milliards d’euros, vont être versés à quelque 300 000 personnes.


  • La Croix (avec AFP), 
  • le 25/10/2023 à 06:39 
  • Modifié le 25/10/2023 à 07:03



Lecture en 2 min.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 Participant-29e-edition-Competition-annuelle-Pow-Wow-9-juillet-2023-Enoch-Cree-Nation-Canada_0



Un participant à la 29e édition de la Compétition annuelle Pow Wow, le 9 juillet 2023 à Enoch Cree Nation, au Canada.VINCENT ISORE/IP3 PRESS
La justice canadienne a approuvé mardi le plus important accord d’indemnisation de l’histoire du pays : 23,4 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros) en compensation de discriminations à l’encontre des autochtones et de leur famille victimes du système de protection de l’enfance.

À lire aussiAu Canada, les enfants autochtones arrachés à leurs parents seront indemnisés
Ce litige repose sur le sous-financement par le gouvernement canadien des services aux enfants autochtones par rapport à ceux destinés aux enfants non autochtones. Car bien qu’ils représentent moins de 8 % des enfants de moins de 14 ans au Canada, les jeunes autochtones constituaient plus de la moitié de ceux placés dans le système de protection de l’enfance, selon un recensement de 2016.
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Quelque 300 000 enfants autochtones concernés


Mardi, après des années de procédures entreprises par la militante autochtone Cindy Blackstock, la Cour fédérale a approuvé un accord pour compenser quelque 300 000 enfants autochtones et leur famille, victimes d’un manque chronique de services publics. « Je pense à toutes les victimes et j’attends avec impatience de voir le soutien offert à tous (…) », a réagi sur X (ex-Twitter) Cindy Blackstock, qui avait déposé en 2007 une plainte devant le Tribunal canadien des droits de la personne pour dénoncer la discrimination raciale à l’endroit des enfants autochtones.
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À lire aussiCanada : la justice bloque un accord « historique » d’indemnisation d’enfants autochtones
En plus des 23,4 milliards de dollars en compensation, le règlement prévoit aussi des investissements de 20 milliards (13,75 milliards d’euros) destinés à la réforme du système, selon une porte-parole du gouvernement canadien. « Même si rien ne peut compenser le préjudice et la douleur causés, une compensation est essentielle », a déclaré aux journalistes la ministre des services aux peuples autochtones Patty Hajdu, qualifiant ce jour d’« historique pour le Canada ».

150 000 enfants autochtones placés de force dans 139 pensionnats


La ministre a également ajouté que la contribution des organisations autochtones dans ce dossier permettra de faire avancer le Canada « sur le chemin de la réconciliation ». Depuis le printemps 2021, plus d’un millier de tombes anonymes ont été retrouvées sur les sites d’anciens pensionnats catholiques pour autochtones, remettant en lumière un sombre chapitre de l’histoire du pays et sa politique d’assimilation forcée, considérée depuis 2015 comme un « génocide culturel ».

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https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/01/28/en-irlande-vers-l-exhumation-des-796-bebes-morts-dans-le-foyer-religieux-de-tuam_6213498_4500055.html?lmd_medium=email&lmd_campaign=trf_newsletters_lmfr&lmd_creation=le_monde_des_religions&lmd_send_date=20240208&lmd_email_link=comprendre_titre_4&M_BT=113977059162465



En Irlande, vers l’exhumation des 796 bébés morts dans le foyer religieux de Tuam
Par [url=/signataires/cecile-ducourtieux/]Cécile Ducourtieux[/url] (Londres, correspondante) Publié le 28 janvier 2024 à 06h00, modifié le 29 janvier 2024 à 00h47
Temps de Lecture 14 min.



ReportageCette commune s’apprête à arracher de l’oubli les 796 enfants enterrés sans sépulture, entre 1925 et 1961, au sein de son foyer pour mères et bébés. L’histoire de ce « home » révèle les maltraitances dans les institutions catholiques où, jusque dans les années 1980, les femmes tombées enceintes hors mariage étaient placées.




Un carré de verdure ceint de murs gris, une statue de vierge éplorée dans un angle. A ses pieds, des ours en peluche détrempés, des poèmes dont l’encre s’efface et, à sa droite, trois grands chiffres blancs. Sept, neuf, six, pour sept cent quatre-vingt-seize, soit le nombre d’enfants morts entre 1925 et 1961 et dont les corps reposent probablement sous le gazon de cet enclos devenu jardin du souvenir grâce aux bons soins du voisinage.

Leurs noms s’égrènent sur des feuilles plastifiées fixées au mur : Kathleen, Mary, Joseph, Augustine, Beatrice, Thomas, Bridget… Ils avaient 1, 2, 6 mois ou quelques jours à peine, étaient pensionnaires de la Mother and Baby Home (« foyer pour mères et bébés »), une institution religieuse qui a accueilli des mères non mariées de 1925 à 1961, à la sortie de Tuam, gros bourg du comté de Galway, en Irlande.

Contre l’enclos s’étend une vaste aire de jeux, avec toboggan et piste de skate, bien silencieuse en ce dimanche pluvieux de novembre. Depuis des années, des enfants jouent tout près d’un endroit où tant d’autres ont été inhumés sans pierre tombale. Pourquoi les petits pensionnaires du home sont-ils morts en si grand nombre, jusqu’à trente ou quarante par an après la guerre, alors qu’ils avaient été confiés aux soins des sœurs du Bon Secours, un ordre de religieuses spécialistes des soins infirmiers ? Pourquoi reposent-ils dans l’ancienne fosse septique de l’institution et pas dans le cimetière municipal, tout proche ?

Un pan honteux de l’histoire irlandaise


Catherine Corless cherche des réponses à ces questions depuis plus de dix ans. Cheveux et yeux clairs, cette femme de 69 ans, agricultrice native de Tuam, veut réhabiliter la mémoire de ces enfants et apaiser la douleur des vivants – leurs frères et sœurs, leurs cousines et cousins.



Depuis 2012, elle a patiemment amassé les actes de décès des petits disparus et prouvé, cartes du cadastre à l’appui, qu’ils étaient enterrés dans la fosse septique du home. Dans quelques mois, «

samuel

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Filles mères à cette époque une vrais honte mais de là à enlever leurs enfants pour les mètrent dans ce genre d'institution,c'était pas triste.

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[size=42]Tombes anonymes d’enfants des pensionnats : le Canada doit cesser la culpabilisation collective[/size]

17 mai 2024 16 h 04 min


Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte - Page 2 Tombes-enfants-culpabilisation-Canada-e1715954597979
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Non seulement aucun corps n’a été trouvé à l’ancien pensionnat de Kamloops, en Colombie-Britannique où on avait prétendu, en 2021, avoir découvert 215 « tombes anonymes » d’enfants. Mais le gouvernement avoue avoir dépensé 8 millions de dollars pour ces fouilles. Non seulement le gouvernement avoue donc avoir dépensé 8 millions de dollars pour rien, mais d’autres fouilles sont entreprises dans d’autres pensionnats, sans plus de succès, comme à Pine Creek, en août dernier.
A chaque fois, les communautés autochtones qui poussent à ces recherches disent espérer que celles-ci ne trouveront rien. Mais on finit par douter qu’elles ne regrettent pas tomber sur quelque charnier qui prouverait que le méchant colonialiste occidental, aidé de l’Eglise catholique mais aussi des protestants, a bel et bien organisé un génocide (et pas seulement culturel) dans ces anciens pensionnats qui ont accueilli environ 150.000 enfants des Premières Nations, des Inuits et des Métis, de la fin du 19e siècle à 1996, date de fermeture de la dernière école.
Culpabiliser le Blanc, mais surtout le chrétien.
 

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Kamloops, un de ces pensionnats de l’horreur ?

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Il ne faut pas dénier les difficultés et les épreuves qui ont pu se présenter dans ces établissements ouverts et (mal) financés par le gouvernement canadien, soumis à des conditions de vie souvent insalubres, de régulières épidémies, et puis aux impondérables misères de la nature humaine. Mais il ne faut pas non plus omettre les possibilités qui ont été offertes à ces enfants.
Et surtout, et c’est sans doute la pierre d’achoppement, la raison profonde de l’indignation générale, il faut rappeler qu’à travers la scolarisation et l’assimilation, le premier motif de ces pensionnats était l’évangélisation de ces nations païennes, la délivrance du message de Vérité, le seul qui rende réellement libre. Fut-ce, là, le contenu des propos du pape François lorsqu’il visita, en 2022, les territoires des autochtones, après le « scandale » (ou du moins annoncé comme tel) de Kamloops ? Que nenni… Il s’est plutôt accusé, au nom de l’Eglise, d’avoir justement commis pareille infamie, et participa, en sus, à un rituel païen – comme un rembobinage de la cassette.
Et on tente de noircir l’histoire avec ces rumeurs de corps cachés. Qui sont, en réalité, bel et bien un déni de la réalité : il n’y a pas de corps cachés. C’est le déni du vide.
Alors qu’en mai 2021, on annonça partout dans la presse mondiale, comme une faute qu’on avoue d’autant plus fort qu’elle est énorme, la présence des restes de 215 enfants sous le pensionnat indien de Kamloops, le ministère des Relations Couronne-Autochtones se retrouve aujourd’hui, un peu idiot, à confesser qu’il a consacré quelque 8 millions de dollars à tenter de découvrir la « vérité déchirante » sur d’éventuelles tombes anonymes, nous dit le Western Standard.
Car les preuves soi-disant détectées par les radars n’étaient que des perturbations du sol, liées à l’installation d’une fosse septique en 1924… Les recherches n’ont pas continué.
Cerise sur le gâteau : personne ne sait trop ce qui est advenu de la somme rondelette octroyée par le gouvernement. La Première Nation Tk’emlups te Secwepemc a obtenu cet argent « pour le travail sur le terrain, les recherches dans les dossiers et pour sécuriser les terrains du pensionnat », mais n’a souhaité faire aucune divulgation publique à ce sujet. En revanche, dans son dernier rapport, il est toujours question de « la vérité déchirante sur les sépultures anonymes des pensionnats [qui] continue d’être dévoilée »… alors que c’est leur non-vérité qui est précisément révélée au grand jour.
 

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Aucun reste humain n’a été retrouvé – les tombes d’enfants anonymes sont une fake news

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Mais qu’importe. Saisissant l’occasion, à l’annonce du scandale supposé, la Chambre des communes du Canada avait rapidement décrété en 2021 qu’on était en face d’un « génocide », même si rien ne le démontrait. En terre woke, la suspicion est déjà une accusation. Tambour battant, le gouvernement avait abaissé le drapeau de la tour de la Paix pendant 161 jours, alloué une allocation de 3,1 millions de dollars pour un registre national des décès des élèves des pensionnats et affecté 238,8 millions de dollars au Fonds de soutien communautaire aux enfants disparus dans les pensionnats. Deux ans plus tard, un rapport du comité sénatorial indiquait qu’il était essentiel de « prendre toutes les mesures nécessaires pour lutter contre la montée du négationnisme lié aux pensionnats indiens ».
L’idéologie, ça s’impose.
« Toute cette controverse est un scandale, un gâchis et une fraude », avait déclaré en août dernier Conrad Black, le fondateur du journal canadien National Post et ce « mouvement d’auto-flagellation nationale », la honte de Trudeau… Un professeur émérite au Département d’histoire de l’Université de Montréal avait même employé dans le New York Post le mot de « canular », bien que jugé « trop fort », parce qu’« il y a aussi trop de mensonges qui circulent sur cette question ».
D’autant plus que l’Eglise fut une cible idéale pour le chagrin devenu « colère » selon les mots d’Anna Farrow dans le Catholic Herald. Depuis le printemps 2021, plus de 100 églises, pour la plupart catholiques, ont été incendiées ou vandalisées partout au Canada, sans presque que le Premier ministre ne lève le petit doigt parce que c’était « compréhensible » de s’en prendre aux méchants du passé qui ont séquestré, assassiné et enterré secrètement des enfants ! Comment on refait l’histoire.
 

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Des meurtres de masse qui n’ont jamais été commis au Canada

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Dans tous les autres endroits fouillés, supposés cacher des corps d’enfants maltraités, rien n’a été trouvé. Aucun reste humain n’a été détecté au centre de distribution de la SAQ à Montréal, en mai dernier, où les Mères Mohawk avaient exigé qu’on arrête les travaux de construction en cours pour découvrir d’éventuelles tombes anonymes.
Idem pour le site de l’ancien hôpital Royal-Victoria, à Montréal, où les mêmes estimaient pouvoir trouver des corps d’enfants autochtones ayant été soumis à des expérimentations psychiatriques controversées de la CIA : le géoradar ne livra qu’une paire de bottines en cuir, objet non insolite dans les remblais de l’époque… Idem pour Pine Creek, au Manitoba, ou pour l’ancien pensionnat de Shubenacadie, en Nouvelle-Ecosse.
Toujours rien. Et pourtant le mouvement perdure et le gouvernement continuera à payer. Même si des études fouillées s’attachant à démêler le vrai du faux ont contribué à réveiller quelques esprits, comme le livre Grave Error: How The Media Misled Us (and the Truth about Residential Schools), sorti en décembre 2023, ou le site très documenté « Web Indian Residential School Records » qui montre comment les noms de plusieurs milliers d’enfants prétendument « disparus » selon le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) sont en réalité bien inscrits dans les registres de décès provinciaux…
Jusqu’où peut vivre un scandale fabriqué, sans pièces à conviction ? Jusqu’où ira la fable pour faire accuser la chrétienté, car c’est bien l’enjeu en définitive, d’avoir fait œuvre d’évangélisation, à travers la délivrance de sa civilisation, la seule qui soit surnaturelle, et ce malgré les défauts liés aux hommes et aux femmes qui la composent ? L’humanité sans l’Eglise catholique n’est que barbarie. C’est le retour à icelle que veut le monde d’aujourd’hui – et il ne semble pas que le pape soit vraiment contre.
 

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Clémentine Jallais

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