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Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte

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Mikael
samuel
Josué
7 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte
De 1870 à 1996, le gouvernement canadien a arraché des milliers d'enfants amérindiens à leurs familles pour en faire de «bons petits Blancs». Les survivants témoignent.
Par Ludovic Hirtzmann
[size=16]Publié le 08/02/2013 à 18:00
[/size]


Une femme inuit proteste contre le gouvernement canadien. (image d'illustration)[size=14] CARLO ALLEGRI/AFP[/size]

Montréal

Les Blancs et les Amérindiens ont entrepris une réconciliation impossible. Depuis les débuts de la conquête, les colons français, puis les Britanniques, ont toujours cherché à assimiler les populations autochtones. L'assimilation a atteint un sommet au XXe siècle, lorsque les autorités canadiennes ont enlevé plus de 150.000 enfants amérindiens à leurs parents, pour les placer dans des orphelinats. Là tout était mis en œuvre pour qu'ils oublient et leurs racines et leur culture.
Avec ces pensionnats, Ottawa voulait briser les cultures autochtones. Les enfants qui y étaient enfermés n'avaient pas le droit de parler les langues amérindiennes et inuites. L'objectif était d'en faire de «bons petits Blancs». Outre la douleur du déracinement, la perte d'une culture, d'une langue, d'un nom, d'une famille, ils devaient endurer des coups et des sévices sexuels.
En 1997, les autochtones ont entrepris des poursuites contre l'Église et le gouvernement canadien et Ottawa a promis de dédommager les anciens pensionnaires. Le dernier de ces 130 pensionnats autochtones avait été fermé l'année précédente. Après un mea culpa officiel en 2008, Ottawa a mis en place la Commission de vérité et de réconciliation pour montrer toute l'horreur de ces orphelinats. Elle a rendu son rapport fin février et pendant plusieurs mois, quelque 80.000 survivants viendront témoigner à travers tout le Canada.

Benoît XVI exprime sa «peine»

Des audiences publiques de cette commission historique ont eu lieu il y a quelques jours à Val d'Or, à 600 km au nord de Montréal. Des Amérindiens Algonquins ont raconté leurs souvenirs dans les pensionnats sans parvenir à retenir leurs larmes. «Avant le pensionnat, c'était la liberté avec mes parents. On se promenait en canot. On était sur notre territoire», a témoigné un Algonquin d'une soixantaine d'années, Jean Papatie. Son enfance s'est arrêtée lorsque deux gendarmes royaux sont venus le chercher pour le placer dans un orphelinat, sans que ses parents aient le droit de s'y opposer. «J'avais sept ans. Il fallait que je devienne francophone. On m'a donné un nom catholique qui pourrait m'aider à entrer au ciel». Des années plus tard sa voix se brise encore et ses yeux s'emplissent de larmes quand il raconte ce soir où il a été tiré de son lit pour être violé.
Les sévices sexuels étaient souvent infligés par des prêtres. Les pensionnats étaient administrés à 75 % par l'Église catholique. Elle a, par la suite, exprimé des regrets du bout des lèvres. En 2009, le pape Benoît XVI a fait part de «sa peine» face à «l'angoisse causée par la conduite déplorable de certains membres de l'Église» et «les souffrances endurées par quelques enfants autochtones». Déracinés, souvent devenus alcooliques ou toxicomanes, les Amérindiens, eux, peinent à pardonner.
Dans leurs recommandations, les membres de la Commission de vérité et réconciliation souhaitent que chaque collège affiche la lettre d'excuse du gouvernement canadien à tous ceux qui furent placés dans ces pensionnats et que des sommes d'argent soient débloquées pour leur apporter une aide psychologique.
https://www.lefigaro.fr/international/2013/02/08/01003-20130208ARTFIG00571-le-canada-ouvre-les-portes-des-orphelinats-de-la-honte.php

samuel

samuel
Administrateur

Hier il en était question aux informations.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Abus sexuels dans un orphelinat canadien : condamnation confirmée pour un diocèse[/size]

Les faits 

La décision prise ce jeudi 14 janvier par la cour suprême du Canada met fin à vingt-et-un ans de bataille judiciaire et ouvre la voie à de possibles poursuites de la part d’autres victimes d’un des plus gros scandales de pédophilie du Canada.



  • Carlos De Sousa, 
  • le 16/01/2021 à 07:13 
  • Modifié le 16/01/2021 à 07:15



Lecture en 2 min.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Nombreux-orphelins-violences-physiques-sexuelles-certains-membres-congregation-Freres-chretiens_0



De nombreux orphelins ont subi des violences physiques et sexuelles de la part de certains membres de la congrégation des Frères chrétiens.[size=12]JOSEF PITTNER/JOE /ADOBESTOCK
[/size]


Le rejet par la cour suprême de l’appel interjeté par l’archidiocèse Saint-Jean de la province de Terre-Neuve-et-Labrador (Canada) marque la fin d’une longue bataille judiciaire. En reconnaissant la responsabilité du diocèse, la décision judiciaire ouvre la voie à de nouvelles poursuites de probables victimes. Il s’agit en effet d’un des

https://www.la-croix.com/Religion/Abus-sexuels-orphelinat-canadien-condamnation-confirmee-diocese-2021-01-16-1201135261

Josué

Josué
Administrateur

Scandale au Canada: un massacre de bambins amérindiens
Les restes de 215 petits Amérindiens ont été découverts en Colombie-Britannique près d’un pensionnat autochtone où l’on plaçait les enfants arrachés à leurs familles. Au Québec, le racisme envers les autochtones se traduit encore régulièrement par des drames.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte B9727198028Z.1_20210530172805_000+G96I7SHBG.1-0
«L’école» amérindienne de Kamloops. - REUTERS.








Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Author
Mis en ligne le 30/05/2021 à 17:28




CORRESPONDANT À MONTRÉAL




[size=70]Aux confins des Rocheuses et de l’Ouest canadien, Kamloops, 90.000 âmes, a accueilli de 1890 à 1969 un pensionnat autochtone, une école pour les petits Amérindiens. Les restes de 215 d’entre eux ont été découverts cette semaine près de cet établissement de Colombie-Britannique. Certains bambins n’étaient âgés que de trois ans. Devant « l’école amérindienne de Kamloops », aujourd’hui fermée, une plaque rappelle : « Dans les années 1920, les enfants autochtones âgés de 4 à 15 ans ont été arrachés à leurs familles. On leur a interdit de voir ces dernières, de pratiquer leurs langues, leurs cultures et traditions. Les enfants qui ont été dans cette école ont subi un isolement extrême et de la ségrégation ». Le Canada a pratiqué un véritable génocide culturel dès le milieu du XIXe siècle, mais surtout à partir de 1880 et jusqu’en 1996, date de la fermeture du dernier pensionnat autochtone.
[/size]
https://plus.lesoir.be/375123/article/2021-05-30/scandale-au-canada-un-massacre-de-bambins-amerindiens#:~:text=Les%20restes%20de%20215%20petits,encore%20régulièrement%20par%20des%20drames

Josué

Josué
Administrateur

C'est pas d'aujourd'hui que des enfants sont exploités.
La mise au pas des indiens des Andes.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Les_rz10
Battue par un noble espagnole, une jeune Inca est en larmes devant son métier à tisser.
Ce dessein colorisé est l'une des 400 illustrations de texte  du Péruvien Guaman Poma de Ayala, écrit vers 1645 et redécouvert  en 1908.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il a encore des choses à découvrir sur l'exploitation des enfants aux seins meme de la chretinté.

chico.

chico.

C'est un vrais scandale ,et maintenant la justice a le devoir d'agir.

Lechercheur



J'espère que justice sera rendu au Canada pour ses faits ignobles.

Josué

Josué
Administrateur

Pensionnats autochtones : le Canada secoué par une macabre découverte

Plus de 750 tombes anonymes ont été découvertes ce jeudi lors de fouilles sur le site d'un ancien pensionnat autochtone de Saskatchewan. Un douloureux débat est ravivé.




Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Canada-enfants-autochtones_6309310
[size=10]Des chaussures et des jouets pour enfants sont placés sur le mémorial érigé sur la colline du Parlement à Ottawa, au Canada, le 1er juin 2021.
DAVE CHAN / AFP

[/size]
[size=13][size=13]D.P. avec AFP
publié le 03/06/2021 à 12:08 , mis à jour le 24/06/2021 à 18:35[/size][/size]

C'est une nouvelle macabre découverte dans la commune de Marieval, la deuxième en moins d'un mois dans l'ouest du Canada. Plus de 750 tombes anonymes ont été découvertes lors de fouilles sur le site d'un ancien pensionnat autochtone de Saskatchewan, a annoncé ce jeudi le chef de la nation Cowessess. 
"Nous avons commencé nos fouilles par géo-radar le 2 juin 2021 et en date d'hier, nous avons repéré 751 tombes non marquées", a annoncé le chef Cadmus Delorme lors d'une conférence de presse. "Ce n'est pas une fosse commune, ce sont des tombes non-identifiées", a-t-il ajouté, précisant que "certaines ont pu être identifiées par le passé mais "des représentants de l'Eglise catholique ont retiré les stèles", un geste criminel au Canada selon lui. 

Le Canada doit "tirer les leçons du passé, affirme Trudeau

Les fouilles autour de cette ancienne école de Marieval avaient débuté fin mai après la découverte des restes de 215 écoliers enfouis sur le site d'un autre ancien pensionnat autochtone, celui de Kamloops, en Colombie-Britannique, province la plus à l'ouest du Canada. 


De son côté, le chef de la Fédération des nations autochtones souveraines de la Saskatchewan, Bobby Cameron, a dénoncé un "crime contre l'humanité, une agression contre les Premières nations". "Le seul crime qu'on ait jamais commis était d'être nés autochtones", a-t-il affirmé lors du même point presse, appelant le gouvernement et l'Eglise à coopérer. "Nous trouverons d'autres corps et nous ne nous arrêterons que lorsque nous aurons trouvé tous les enfants", a-t-il ajouté.  
Le Canada va devoir "tirer les leçons de (son) passé" envers les premières nations, victimes de "discrimination et d'injustice systémiques", a réagi jeudi le Premier ministre Justin Trudeau. La localisation de ces tombes en Saskatchewan, moins d'un mois après une découverte similaire en Colombie-Britannique voisine, rappelle "de manière honteuse le racisme, la discrimination et l'injustice systémiques auxquels les peuples autochtones ont été - et sont toujours - confrontés dans ce pays", a déclaré Justin Trudeau dans un communiqué. 
"Ensemble, nous devons reconnaître cette vérité, tirer les leçons de notre passé et avancer sur le chemin commun de la réconciliation. Nous pourrons ainsi bâtir un avenir meilleur", a-t-il ajouté. 


Onde de choc

"On ne peut pas fermer les yeux". Le 1er juin, Justin Trudeau avait déjà reconnu la "faute du Canada", une semaine après la découverte des restes de 215 enfants autochtones. Cette découverte macabre a choqué le pays, et des habitants se rendent depuis à un mémorial qui y a été érigé pour y déposer messages de soutien, jouets et chaussures d'enfant. 
Le chef du gouvernement a lui-même déposé un bouquet de fleurs et posé un genou au sol, masque sur le visage, avant de participer dans la soirée à un débat de plusieurs heures organisé à la Chambre des communes. "Ces petites chaussures n'auraient pas dû être là", avait-il commenté en référence au mémorial. "Aujourd'hui, certains des enfants retrouvés à Kamloops - et ceux qu'il reste à découvrir ailleurs dans le pays - auraient pu devenir grands-parents ou arrière-grands-parents (...) Ils ne le sont pas devenus. Et c'est de la faute du Canada". 

"Notre pays a manqué à son devoir envers les centaines d'enfants enterrés près d'un ancien pensionnat autochtone à Kamloops", avait martelé Justin Trudeau. "On ne peut pas fermer les yeux et faire comme si de rien n'était", avait-il ajouté après avoir promis des "actions concrètes" en faveur des communautés autochtones après ce drame.  
LIRE AUSSI >> Canada : les caprices de la gouverneure générale, le scandale qui éclabousse Justin Trudeau
Le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, avait de son côté appelé Ottawa à "aider les communautés à retrouver nos enfants perdus", tandis que les appels à fouiller les autres anciens pensionnats dans le reste du pays se multipliaient.  

L'Eglise critiquée

L'absence d'excuses du pape et de l'Eglise catholique pour le rôle de cette dernière dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada est "honteuse", avait jugé début juin Marc Miller, le ministre canadien des Services aux autochtones. 
"Il y a une responsabilité qui repose directement sur les épaules de la Conférence des évêques catholiques du Canada" (CECC), avait-il ajouté. Cette dernière avait estimé le 1er juin que la découverte de Kamloops était "bouleversante" et fait part de sa "profonde tristesse". Quelques heures après les déclarations du ministre, l'archevêque de Vancouver Michael Miller avait présenté ses "excuses" sur les réseaux sociaux.  

"A la lumière de la révélation bouleversante (de la découverte) des restes de 215 enfants de l'ancien pensionnat indien de Kamloops, je vous écris pour présenter mes sincères excuses et profondes condoléances aux familles et aux communautés qui ont été dévastées par cette terrible nouvelle", avait déclaré Mgr Miller dans un communiqué. 
Il s'était engagé à "faire preuve d'une transparence totale" en rendant accessibles les archives et dossiers de l'archidiocèse concernant tous les pensionnats. "L'Eglise a incontestablement eu tort de mettre en oeuvre une politique gouvernementale colonialiste qui a été dévastatrice pour les enfants, les familles et les communautés". 

"Génocide culturel"

En 2018, les députés canadiens ont adopté une motion pour demander au pape des excuses personnelles au nom de l'Eglise catholique canadienne après s'être heurtés à un premier refus du pape François, qui avait suscité la déception du Premier ministre Justin Trudeau. En 2009, le pape Benoît XVI avait exprimé ses regrets pour les abus dont ont été victimes les enfants autochtones canadiens - indiens, métis et inuits - de la part de l'Eglise catholique, dénonçant la conduite "déplorable" de certains membres du clergé. 
Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis et inuits ont été enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. 
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/pensionnats-autochtones-le-canada-secoue-par-une-macabre-decouverte_2152101.html

Lechercheur



"On ne peut pas fermer les yeux". Le 1er juin, Justin Trudeau avait déjà reconnu la "faute du Canada", une semaine après la découverte des restes de 215 enfants autochtones.
Attendons le suite.

Josué

Josué
Administrateur

Pour mesurer l’horreur, il faut connaître l’histoire : on considère que les pensionnats autochtones, autrement appelés écoles résidentielles, sont apparus en 1820. Et elles ont continué de sévir, infligeant mutilations, humiliations, brisant les êtres, jusqu’en 1990. Comme il se doit, c’est à des prêtres catholiques que l’on a confié le soin de pulvériser l’altérité des Premières nations — le savoir-faire en la matière n’est plus à démontrer dans l’Histoire.
Le gouvernement fédéral s’est décidé à unifier à tout crin, et absorbé ces peuples aux coutumes trop peu occidentales – ces barbares aurait-on dit en d’autres temps. Première approche : apprendre la langue française, quand on se trouvait au Québec. Et aux mauvais élèves, on pouvait apposer une lame de rasoir sur la langue. Essayez de déglutir dans ces conditions… 
Il fallait à tout prix et sans aucune mesure de l’humanité, les empêcher de parler leur propre langue. 
Le Québec comptait officiellement six pensionnats — un seul anglican. Les enfants y entraient vers cinq ans, arrachés à leur famille, et méthodiquement détruits. En quelques années, ils devaient être assimilés et prendre part à la culture eurocanadienne en vigueur. Le dernier des pensionnats ferma en 1996, et il fallut attendre une douzaine d’années pour que le Premier ministre de l’époque, Stephen Harper, présente des excuses publiques.
En tout, on considère que 150 000 enfants sont passés par ces machines à broyer. (en savoir plus) 

Un génocide culturel durant plus de 150 ans

À présent, il devient possible d’entrer dans le livre de Nathalie Bernard, Sauvages. Et de suivre Jonas — mais en ces lieux, les noms sont factices, religieux et imposés. Il s’appelle 5, parce qu’il entra en cinquième dans le pensionnat, âgé de 6 ans. Après des années, voici qu’à 16 ans, il s’apprête à quitter cette prison.
Au fil du temps, il a baissé la tête, courbé l’échine, toujours pour gagner la confiance des blancs venus l’évangéliser — tuer l’indien dans l’enfant. Asservi, en apparence, il ne lui reste que deux mois avant de retrouver sa liberté. Le temps semble s’étirer, mais Jonas a pris toutes les précautions : ne s’attacher à personne, faire semblant, donner aux tortionnaires l’image qu’ils attendaient.
Il va sortir. Bientôt. Il aurait pu même s’en sortir. Il quittera bien son pensionnat, mais avec une rage et une colère décuplées.
Quand la Commission Vérité et réconciliation du Canada remit son rapport sur les pensionnats en juin 2015, elle parla de génocide culturel. Les enfants de ces pensionnats furent près de 3200 à mourir, de mauvais traitements, de maladies — la tuberculose en premier lieu. Il se pourrait d’ailleurs qu’elle fût délibérément introduite dans les pensionnats. Il fallait éradiquer une culture gênante, le gouvernement fédéral mit en place la machine parfaite pour ce faire. 
« Un État qui détruit ou s’approprie ce qui permet à un groupe d’exister, ses institutions, son territoire, sa langue et sa culture, sa vie spirituelle ou sa religion et ses familles commet un génocide culturel. Le Canada a fait tout ça dans sa relation avec les peuples autochtones », peut-on lire dans le rapport.
[Extrait] Sauvages de Nathalie Bernard
Ce que l’on découvre dans ce roman de Nathalie Bernard colle à cette terrifiante réalité : pas de concessions ni de poussière qui passerait sous le tapis. L’effroyable condition de ces enfants est rendue dans un récit qui rapidement révolte, écœure, stupéfie d’horreur.
Mais comme la fiction se doit d’offrir une chance à l’Histoire, celle de Jonas sera la quête d’une liberté arrachée avec les dents. Et tout cela finira avec un sentiment de semi-justice, sa rage finissant par gagner le lecteur, acquis à sa cause.
Quand le criminel n’a pas de visage, son crime n’en est que plus infâme. 
Nathalie Bernard – Sauvages – Editions Thierry Magnier – 9791035201852 – 14,50 €

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Canada : 182 nouvelles tombes découvertes près d’un ancien pensionnat pour autochtones[/size]

Les faits
 

La tragédie des pensionnats pour autochtones au Canada a été ravivée par la découverte mercredi 30 juin de 182 nouvelles tombes anonymes près de l’ancien pensionnat Saint-Eugene à Cranbrook, en Colombie-Britannique. Plus d’un millier de ces sépultures ont été retrouvées depuis fin mai.



  • La Croix (avec AFP), 
  • le 30/06/2021 à 22:50 
  • Modifié le 01/07/2021 à 12:58





Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Femmes-marchent-ancien-pensionnat-decouvertes-tombes-anonymes-Marieval-Saskatchewan-Canada_0

Des femmes marchent près de l'ancien pensionnat où ont été découvertes des tombes anonymes à Marieval, en Saskatchewan, Canada[size=12]AFP
[/size]



C’est une litanie macabre qui n’en finit plus de raviver les blessures au Canada : 182 nouvelles tombes anonymes ont été découvertes près d’un ancien pensionnat pour autochtones, a-t-on appris mercredi, faisant grimper à plus d’un millier le total de ces sépultures anonymes retrouvées.
Le même jour, deux églises étaient

Josué

Josué
Administrateur

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte
De 1870 à 1996, le gouvernement canadien a arraché des milliers d'enfants amérindiens à leurs familles pour en faire de «bons petits Blancs». Les survivants témoignent.
Par Ludovic Hirtzmann
[size=16]Publié le 08/02/2013 à 18:00
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Une femme inuit proteste contre le gouvernement canadien. (image d'illustration)[size=14] CARLO ALLEGRI/AFP[/size]

[size=18]Montréal

Les Blancs et les Amérindiens ont entrepris une réconciliation impossible. Depuis les débuts de la conquête, les colons français, puis les Britanniques, ont toujours cherché à assimiler les populations autochtones. L'assimilation a atteint un sommet au XXe siècle, lorsque les autorités canadiennes ont enlevé plus de 150.000 enfants amérindiens à leurs parents, pour les placer dans des orphelinats. Là tout était mis en œuvre pour qu'ils oublient et leurs racines et leur culture.
Avec ces pensionnats, Ottawa voulait briser les cultures autochtones. Les enfants qui y étaient enfermés n'avaient pas le droit de parler les langues amérindiennes et inuites. L'objectif était d'en faire de «bons petits Blancs». Outre la douleur du déracinement, la perte d'une culture, d'une langue, d'un nom, d'une famille, ils devaient endurer des coups et des sévices sexuels.
En 1997, les autochtones ont entrepris des poursuites contre l'Église et le gouvernement canadien et Ottawa a promis de dédommager les anciens pensionnaires. Le dernier de ces 130 pensionnats autochtones avait été fermé l'année précédente. Après un mea culpa officiel en 2008, Ottawa a mis en place la Commission de vérité et de réconciliation pour montrer toute l'horreur de ces orphelinats. Elle a rendu son rapport fin février et pendant plusieurs mois, quelque 80.000 survivants viendront témoigner à travers tout le Canada.

Benoît XVI exprime sa «peine»

Des audiences publiques de cette commission historique ont eu lieu il y a quelques jours à Val d'Or, à 600 km au nord de Montréal. Des Amérindiens Algonquins ont raconté leurs souvenirs dans les pensionnats sans parvenir à retenir leurs larmes. «Avant le pensionnat, c'était la liberté avec mes parents. On se promenait en canot. On était sur notre territoire», a témoigné un Algonquin d'une soixantaine d'années, Jean Papatie. Son enfance s'est arrêtée lorsque deux gendarmes royaux sont venus le chercher pour le placer dans un orphelinat, sans que ses parents aient le droit de s'y opposer. «J'avais sept ans. Il fallait que je devienne francophone. On m'a donné un nom catholique qui pourrait m'aider à entrer au ciel». Des années plus tard sa voix se brise encore et ses yeux s'emplissent de larmes quand il raconte ce soir où il a été tiré de son lit pour être violé.
Les sévices sexuels étaient souvent infligés par des prêtres. Les pensionnats étaient administrés à 75 % par l'Église catholique. Elle a, par la suite, exprimé des regrets du bout des lèvres. En 2009, le pape Benoît XVI a fait part de «sa peine» face à «l'angoisse causée par la conduite déplorable de certains membres de l'Église» et «les souffrances endurées par quelques enfants autochtones». Déracinés, souvent devenus alcooliques ou toxicomanes, les Amérindiens, eux, peinent à pardonner.
Dans leurs recommandations, les membres de la Commission de vérité et réconciliation souhaitent que chaque collège affiche la lettre d'excuse du gouvernement canadien à tous ceux qui furent placés dans ces pensionnats et que des sommes d'argent soient débloquées pour leur apporter une aide psychologique.[/size]

Josué

Josué
Administrateur

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/video/reconciliation.html

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Canada : nouvelle découverte de tombes anonymes, sur le site d’un ancien pensionnat autochtone
Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis et inuits ont été enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 pensionnats à travers le pays, où ils ont été séparés de leurs familles, de leur langue et de leur culture.
Le Monde avec AFP
Publié le 24 juin 2021 à 20h38 - Mis à jour le 25 juin 2021 à 04h52 

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Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte 26b2b71_5077339-01-06Devant le memorial pour les 215 enfants dont les ossemenrs ont été retrouvés à  Kamloops, Canada, le 4 juin 2021. COLE BURSTON / AFP
La découverte des ossements de 215 enfants enfouis dans une fosse commune d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops (Colombie-Britannique) avait choqué le Canada, à la fin du mois de mai.

Cette fois, ce sont plus de 750 tombes anonymes qui ont été découvertes lors de fouilles sur le site d’un établissement du même type, situé sur la commune de Marieval, dans l’est de la province du Saskatchewan (centre-ouest du Canada), a annoncé, jeudi 24 juin, le chef de la nation Cowessess. Le pensionnat de Marieval a accueilli des enfants autochtones entre 1899 et le milieu des années 1990, avant d’être démoli et remplacé par une école de jour.

Interrogé sur la chaîne CBC, un ancien pensionnaire, Barry Kennedy, a estimé que cette nouvelle découverte n’était que la partie émergée de l’iceberg.

papy

papy

Ce n'est vraiment pas triste cette affaire, un vrais scandale contre cette minorité d'indiens dans cette province.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Canada : Manifestation pour une enquête indépendante sur les pensionnats autochtones[/size]

RACISME Plus de 1.000 tombes anonymes ont été découvertes depuis fin mai dans des pensionnats autochtones au Canada

20 Minutes avec AFP
Publié le 01/08/21 à 09h46 — Mis à jour le 01/08/21 à 10h42





Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte 310x190_19-juillet-lors-precedente-manifestation-devant-parlement-canada-archives
Le 19 juillet, lors d'une précédente manifestation devant le parlement du Canada. (archives) — Sean Kilpatrick/AP/SIPA
Quelques centaines de personnes ont manifesté samedi dans la capitale canadienne pour réclamer une enquête indépendante sur les pensionnats pour autochtones, après la découverte récente de sépultures anonymes à proximité de plusieurs de ces établissements. Les manifestants et manifestantes se sont rassemblés sur la colline du Parlement à Ottawa à l’appel de deux députés fédéraux du Nouveau Parti démocratique (NPD – gauche).
« Les peuples autochtones ont besoin de vérité et de justice : cela veut dire un procureur spécial et une enquête indépendante, avec la présence d’observateurs internationaux, sur les crimes du Canada contre les peuples autochtones », a souligné la députée du Nunavut Mumilaaq Qaqqaq, dans un message sur Instagram. « Ça suffit !  Justin Trudeau et [le ministre de la justice] David Lametti doivent arrêter de trouver des excuses et s’assurer que nous ayons un procureur spécial », a ajouté la députée

« Ce ne sont pas des accidents »


Le NPD avait demandé début juillet au gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau de mettre en place un procureur spécial qui soit doté des pouvoirs et des moyens pour mener une enquête indépendante sur les pensionnats pour autochtones. « Les gens ont été choqués par le nombre de tombes découvertes (…) Ce ne sont pas des accidents. Cela représente une politique qui avait pour objectif la destruction d’un peuple », a déclaré de son côté le député Charlie Angus, à la chaîne publique CBC.

https://www.20minutes.fr/monde/3095123-20210801-canada-manifestation-enquete-independante-pensionnats-autochtones?xtor=EREC-182-[actualite]




Depuis la fin mai, plus de 1.000 tombes anonymes ont été découvertes près d’anciens pensionnats, remettant en lumière une page sombre de l’histoire canadienne et sa politique d’assimilation forcée des Premières Nations. Quelque 150.000 enfants autochtones, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture ont été enrôlés de force de la fin du XIXe siècle aux années 1990 dans 139 pensionnats, souvent gérés par l’Église catholique, à travers le pays. Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4.000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel »

Josué

Josué
Administrateur

Hier sur Arte aux informations il en était aussi question aux USA.
Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte 20210811

papy

papy


Autochtones et catholiques en 2021 : pourquoi?



Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Christine-zachary-deom
[size=12][size=10]Christine Zachary Deom manque rarement la messe du dimanche célébrée dans l'église de Kahnawake.
PHOTO : RADIO-CANADA / DELPHINE JUNG
[/size][/size]


Delphine Jung (accéder à la page de l'auteur)
Delphine Jung

10 h 00 | Mis à jour à 15 h 24

L’Église – et le gouvernement – leur a pris leurs enfants dès la fin du 19e siècle, mais aujourd’hui encore, des Autochtones se rendent à la messe chaque dimanche. Souvent incompris chez eux, ils mélangent traditions et christianisme pour vivre leur foi.

Christine Zacharie Deom, de Kahnawake, manque rarement la messe du dimanche célébrée à l’église catholique de la mission Saint-François-Xavier, l’une des trois institutions religieuses de la communauté.

Des dizaines de souliers d’enfant ont récemment été déposés devant la grille, là où traînent des restes de tabac brûlé. Un rappel du drame des pensionnats.

En 2021, ils sont beaucoup moins nombreux qu’avant à prier aux côtés de Christine. Quand j’étais jeune, il ne fallait pas arriver en retard. C’était bondé. Maintenant, nous sommes 25, lance la Mohawk de 65 ans qui a aussi siégé un temps au conseil de bande.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Eglise-catholique-kahnawake
Alors qu'il y a plusieurs années, l'église était bondée les dimanches, ils ne sont plus qu'une vingtaine de fidèles à s'y rendre religieusement pour la messe.
PHOTO : RADIO-CANADA / DELPHINE JUNG

À 700 km de Kahnawake, à Henvey Inlet, en Ontario, c’était la même chose, se rappelle Eva Solomon, 78 ans. Tout le village était croyant. Sauf trois personnes, se souvient cette Anichinabée très croyante qui est devenue sœur à l’âge de 16 ans.

Ce qu’elle a oublié, c’est pourquoi elle a voulu intégrer la congrégation des sœurs de Saint-Joseph du Sault-Sainte-Marie.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Eva-solomon
Sœur Eva Solomon mêle sa culture autochtone à sa culture catholique.
PHOTO : RADIO-CANADA / HAVARD GOULD/CBC

J’avais quatre ans… Je savais juste que je voulais être sœur quand je serai grande. Je crois que c’est ce que Dieu attendait de moi, raconte celle qui vit désormais à Winnipeg et qui n'a jamais été au pensionnat.


S’éloigner de l’Église



Ces deux femmes ont le Christ tatoué sur le cœur. Ce qui n’est pas le cas de tous les Autochtones. À Pakua Shipi, sur la Côte-Nord, Marie-Julie Lalo, 53 ans, vient d’une famille croyante. L’Innue a pourtant perdu la foi catholique imposée par ses parents.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Marie-julie-lalo
Marie-Julie Lalo a été élevée dans une famille catholique, mais a depuis renoué avec sa culture ancestrale.
PHOTO : RADIO-CANADA / DELPHINE JUNG

[size=17]On allait à la messe tous les dimanches. Mes parents me disaient que si on n’y allait pas, on irait en enfer, se souvient-elle.


Marie-Julie a connu le père Alexis Joveneau, missionnaire qui contrôlait la communauté de 1950 à sa mort, en 1992, et qui se prenait pour un roi.

L’oblat a agressé des dizaines d’Innus et des Blancs, dont sa propre nièce.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Premiere-histoire-denquete-chemin-croix-alexis-joveneau-episode-6
Le père Alexis Joveneau était très influent sur la Côte-Nord, chez les Innus.
PHOTO : BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QUÉBEC

Aujourd’hui, plus question de parler de Dieu pour elle. Un mot qu’elle a banni de son vocabulaire et remplacé par Tshementu, qui évoque ses traditions spirituelles innues présentes bien avant que les curés viennent dans nos communautés.
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Lechercheur



Du coup s'en est ou cette histoire?
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Josué

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[size=38]Le pape au Canada : des excuses et des compensations attendues Abonnés[/size]

Analyse
 

La venue prochaine du pape François au Canada est saluée par des représentants autochtones et par des survivants des pensionnats. Mais pour eux, les excuses du pape pour les horreurs commises par l’Église dans ces établissements ne suffiront pas.



  • Alexis Gacon, 
  • le 28/10/2021 à 11:12 
  • Modifié le 28/10/2021 à 14:00





Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte 10-2021-lancien-pensionnat-autochtone-Saint-Paul-North-Vancouver-Colombie-Britannique-Canada_0



Le 10 août 2021 sur le site de l’ancien pensionnat autochtone Saint-Paul à North Vancouver (Colombie-Britannique), au Canada.[size=12]LIANG SEN/XINHUA/MAXPPP
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L’annonce d’une prochaine visite du pape François a été saluée avec enthousiasme au Canada par la cheffe de l’Assemblée des Premières Nations, RoseAnn Archibald. Pour elle, cependant, la réussite du séjour papal n’est pas sans conditions… « J’accueillerai le pape François à Turtle Island - le nom que des peuples autochtones donnent à l’Amérique du Nord - pour qu’il fasse ses excuses, attendues depuis trop longtemps par les survivants - des pensionnats, NDLR - (…) Je continue à demander que l’Église catholique soit tenue responsable (…) du grand tort qu’elle a causé par son rôle direct dans des institutions d’assimilation et de génocide. »

La « douleur » du pape

Depuis plusieurs mois, les appels des communautés autochtones et de chefs politiques se faisaient plus pressants pour une venue du pape, après un été où l’Église catholique et le Canada ont dû affronter les vestiges de leur passé. En juin, la découverte de dépouilles d’enfants autochtones sur le terrain d’un ancien pensionnat à Kamloops, en Colombie-Britannique, a ravivé de douloureux souvenirs. Dans ces établissements, tenus majoritairement par l’Église catholique, 150 000 enfants autochtones ont été assimilés de force et beaucoup y ont subi des abus.
https://www.la-croix.com/Religion/Le-pape-Canada-excuses-compensations-attendues-2021-10-28-1201182650?utm_source=newsletterp&utm_medium=email&utm_campaign=welcome_media&utm_content=20211028

Mikael

Mikael
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Attendons la suite pour voire ce que va bien pouvoir dire le pape.

Josué

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[size=38]Pensionnats autochtones du Canada : le pape recevra une délégation fin mars Abonnés[/size]

Les faits
 

Une délégation rassemblant des représentants des Premières Nations et des évêques canadiens se rendra au Vatican le 28 mars pour rencontrer le pape François. L’Église catholique canadienne est dans la tourmente depuis la découverte de restes d’enfants sur des sites de pensionnats gérés par des religieux au long du XXe siècle.



  • Matthieu Lasserre, 
  • le 01/02/2022 à 18:31 
  • Modifié le 01/02/2022 à 18:41

Josué

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Canada : Découverte de 54 tombes anonymes sur le site d’un ancien pensionnat pour autochtones
MIS À JOUR LE 16/02/22 À 15H13
Entre la fin du XIXe siècle et les années 1990, environ 150.000 enfants ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats au Canada

La nouvelle intervient plusieurs mois après des découvertes similaires qui avaient provoqué une onde de choc au Canada. Une communauté autochtone du centre du pays a annoncé mardi la découverte de 54 tombes anonymes. Au total, 42 tombes ont été retrouvées près du site de l’ancien pensionnat pour autochtones de Fort Pelly et 12 autres près de celui de St Philip’s, a expliqué Ted Quewezance, responsable des recherches.


« Les Canadiens ne peuvent pas croire qu’un être humain a pu traiter d’autres êtres humains, en particulier des enfants, de la manière dont nous avons été traités », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée par la Première Nation de Keeseekoose, dans la province de Saskatchewan. Les pensionnats, tous deux gérés par l’Église catholique, ont respectivement été ouverts de 1928 à 1969, et de 1905 à 1913.


Un système de « génocide culturel »
Lee Kitchemonia, le chef de la communauté, a affirmé que c’était une « épreuve de découvrir qu’il y a des tombes anonymes là où nous conduisons et marchons tous les jours ». « Il s’agit peut-être d’enfants assassinés et cachés. Nous n’avons pas les réponses », a-t-il poursuivi, disant vouloir obtenir les documents et les archives pour savoir « ce qu’il s’est passé » et « à qui appartiennent ces tombes ».


Entre la fin du XIXe siècle et les années 1990, quelque 150.000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats à travers le pays où ils ont été coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture. Une commission d’enquête nationale avait qualifié en 2015 ce système de « génocide culturel ». Depuis qu’une communauté autochtone de Kamloops, en Colombie-Britannique, a découvert en mai dernier des centaines de tombes sur le site d'un ancien pensionnat pour autochtones, d’autres Premières Nations au Canada ont entamé des recherches similaires. À ce jour, plus de 1.300 tombes d’enfants ont été retrouvées, et les autorités estiment qu’entre 4.000 et 6.000 élèves auraient disparu.
https://www.20minutes.fr/monde/3236779-20220216-canada-decouverte-54-tombes-anonymes-site-ancien-pensionnat-autochtones

papy

papy

Affaire de l'orphelinat de Jersey





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Bâtiment du Haut de la Garenne.

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La rue où se situe l'ancien orphelinat.

L'Affaire de l'orphelinat de Jersey est un scandale médiatique ayant éclaté en 2008 fondé sur la présomption de viols pédophiles, de mauvais traitements d'enfants voire de meurtres qui se seraient produits dans l'orphelinat du « Haut de la Garenne » dans la paroisse de Saint-Martin sur l'île de Jersey durant les années 1960 à 80, avant sa fermeture en 1986.
ps://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_l%27orphelinat_de_Jersey

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Une affaire de plus.

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Quand les enfants amérindiens du Canada, scolarisés de force dans des « internats », étaient en fait, sous-alimentés, violés, torturés et éliminés sous prétexte d’« intégration culturelle »
dimanche 30 mai 2021, par Robert Paris
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Quand les enfants amérindiens du Canada, scolarisés et cloitrés de force dans des « internats », étaient en fait, sous-alimentés, violés, torturés et éliminés sous prétexte d’« intégration culturelle »


Ce n’est pas de l’histoire ancienne !!! De 1870 à 1996, le gouvernement canadien a arraché des milliers d’enfants amérindiens à leurs familles pour en faire de « bons petits Blancs ».
https://www.lefigaro.fr/internation...
Leurs familles ne le revoyaient plus jamais et certains étaient violentés, d’autres carrément éliminés !!!
https://www.lefigaro.fr/internation...
Les restes de 215 enfants (215 !!! pas deux, trois !!!) ont été retrouvés enfouis sur le site d’un ancien pensionnat au Canada créé il y a plus d’un siècle pour « assimiler » les peuples autochtones à la société dominante, selon une communauté amérindienne locale.
"Certains n’avaient que trois ans", a affirmé la cheffe Rosanne Casimir.
Quelque 150.000 enfants amérindiens, métis et inuits ont été enrôlés de force dans ces pensionnats, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. Plusieurs ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et au moins 3200 y sont morts, la majeure partie de tuberculose, selon les conclusions en 2015 d’une commission nationale d’enquête.
La commission avait recueilli plusieurs témoignages d’Amérindiens affirmant que la misère, l’alcoolisme, la violence conjugale et les taux de suicide élevés, lot encore de nombre de leurs communautés, sont en grande partie l’héritage de ce système de pensionnats.
https://www.bfmtv.com/international...

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[size=39]Enquête.L’histoire secrète des enfants maltraités d’un orphelinat catholique américain[/size]

  • RÉVEIL
  • ENQUÊTES
  • ÉTATS-UNIS
  • BUZZFEED - NEW YORK


Publié le 30/08/2018 - 06:09

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Rts1xmz6L’église catholique de Saint-Joseph en Pennsylvanie. [size=11]REUTERS/Carlos Barria[/size]
Pendant quatre ans, une journaliste de Buzzfeed a retracé la sombre histoire de l’orphelinat catholique de Saint-Joseph aux États-Unis. Maltraitance, abus sexuel, morts suspectes, elle a réuni des récits édifiants, qui font écho à de nombreux autres témoignages liés au placement d’enfants dans des institutions catholiques américain













“On a vu des religieuses tuer des enfants” : c’est le titre choc d’une enquête au long cours de Buzzfeed qui rassemble de nombreux témoignages d’anciens résidents de l’orphelinat catholique américain de Saint-Joseph, situé à Burlington, dans le Vermont, aux États-Unis. L’histoire avait déjà eu un écho dans la presse locale dans les années 1990. Plusieurs tentatives d’attaques en justice contre l’établissement – aujourd’hui fermé – avaient alors été menées, réunissant des centaines de plaignants. S’étalant sur plusieurs décennies à partir des années 1940, les témoignages avaient été jugés insuffisants, trop éloignés dans le temps, manquants de preuve pour étayer les faits.

Des dizaines d’enfants “disparus”


Si de nombreux scandales sexuels ont été révélés ces dernières années, le dernier en
[...]


Lire l’article original

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[size=38]Les autochtones du Canada à Rome pour demander des excuses au pape François [/size]
Analyse 
Le pape François recevra, à quatre reprises, entre lundi 28 mars et vendredi 1er avril une délégation d’autochtones du Canada. Un calendrier exceptionnel pour ce groupe venant demander au pape de s’excuser pour les exactions commises dans leur pays entre 1830 et 1996 dans des pensionnats pour enfants tenus par l’Église catholique.


  • Alexis Gacon (à Montréal) et Loup Besmond de Senneville (à Rome), 
  • le 27/03/2022 à 15:06





Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Ceremonie-recueillement-devant-lancien-pensionnat-autochtone-Kamloops-Canadahonorer-215-enfants-restes-decouverts-enterres-2021_0



Cérémonie de recueillement devant l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, à l’est du Canada, pour honorer les 215 enfants dont les restes ont été découverts enterrés, en juin 2021.DARRYL DYCK/AP



Quatre audiences en cinq jours. Une délégation d’autochtones et d’évêques canadiens doit entamer, lundi 28 mars, une visite exceptionnelle au Vatican, au cours de laquelle ses membres rencontreront le pape à quatre reprises. Un rythme hors norme qui marque l’importance que revêt pour François la démarche de réconciliation, quelques années après les premières révélations sur l’immense scandale qui a éclaté au Canada sur le sort des autochtones dans des pensionnats tenus par les Églises entre 1830 et 1996.

Un système généralisé de mauvais traitements


la Croix.

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[size=38]Pensionnats autochtones canadiens : le pape François présente ses excuses [/size]
Les faits 
Dans une déclaration historique, le pape François a présenté vendredi 1er avril ses excuses aux représentants des autochtones canadiens, pour le rôle de l’Église catholiques dans les pensionnats au Canada.


  • Loup Besmond de Senneville (à Rome), 
  • le 01/04/2022 à 13:39




Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Francois-rencontred-audience-privee-groupe-representants-peuples-Premieres-Nations-Canada-Cite-Vatican-1er-avril-2022_0



Le pape François rencontre, lors d'une audience privée, un groupe de représentants des peuples des Premières Nations du Canada ; dans la Cité du Vatican, le 1er avril 2022.VATICAN MEDIA/EPA/MAXPPP

L’indignation, la honte, et, finalement, une demande de pardon. Le pape François a présenté, vendredi 1er avril, au cœur du Palais apostolique, ses « excuses » au nom de l’Église catholiques pour les abus et mauvais traitements survenus dans les pensionnats pour autochtones au Canada entre 1830 et 1996.
→ LIRE AUSSI. Les autochtones du Canada à

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un autre cas.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1796744/pensionnats-autochtones-decouverte-dechirante-des-restes-de-215-enfants

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[size=38]Au Canada, des ponts entre autochtones et catholiques [/size]
Analyse 
Malgré les cicatrices profondes laissées par les pensionnats qui ont brimé la culture et les croyances des premiers peuples canadiens durant plus d’un siècle, des initiatives existent pour que la spiritualité des Premières Nations ait davantage de place dans la foi chrétienne. Le 1er avril, le pape François a présenté ses excuses aux représentants des autochtones canadiens.

  • Alexis Gacon, correspondant à Montréal (Canada), 
  • le 27/04/2022 à 17:32

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[size=38]Pensionnats autochtones canadiens, le chef de l’Église anglicane présente ses excuses [/size]
Les faits 
En visite au Canada sur les terres des autochtones canadiens, l’archevêque de Canterbury Justin Welby a présenté ses excuses, samedi 30 avril, pour les « crimes terribles » commis dans les pensionnats tenus par des congrégations religieuses.


  • Arnaud Bevilacqua, 
  • le 01/05/2022 à 13:05






Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Larcheveque-Canterbury-Justin-Welby-17-avril-Kent-visite-province-Saskatchewan-louest-Canada_0



L’archevêque de Canterbury Justin Welby, ici le 17 avril dans le Kent, est en visite dans la province de la Saskatchewan, dans l’ouest du Canada.GARETH FULLER/PRESS ASSOCIATION IMAGES/MAXPPP

« Je suis désolé. Je suis plus désolé que je ne pourrais le dire. J’ai honte. Je suis horrifié. » Justin Welby, le chef spirituel de l’Église anglicane, a exprimé en ces termes, samedi 30 avril, ses excuses pour les sévices subis –

Lechercheur



Petit à petit la justice ce met en route sur cette triste affaire, qu'a subit la minorité indienne.

Josué

Josué
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Les faits 

Le Vatican a confirmé le 13 mai le voyage du pape François au Canada, du 24 au 30 juillet. Il se rendra notamment dans les villes d’Edmonton, Québec et Iqaluit, dans le Grand Nord canadien, dans ce pays marqué par les maltraitances subies par des autochtones dans des pensionnats confiés à l’Église catholique.

Loup Besmond de 

Josué

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La visite papale, très attendue, au Canada, escamote plusieurs lieux symboliques pour les nations autochtones. Un choix polémique, alors que le pape François vient présenter les excuses au nom de l'Église pour les dizaines de milliers d'enfants assimilés de force du XIXème au XXème siècle.
Avec notre correspondant à Montréal Alexis Gacon



Du milieu du XIXème siècle à la seconde moitié du XXème, plus de 150 000 enfants des Premières nations ont été assimilés, forcés d'aller dans des pensionnats tenus par l'Église au nom de l'État, où ils n'avaient pas le droit de parler leur langue. Ils y étaient maltraités et coupés de leur famille pour devenir des petits catholiques. Le pape François a présenté les excuses de l'Église, très attendues, le mois dernier. Et il ira au Canada les présenter à nouveau en juillet. Il fera étape à Québec, à Edmonton, en Alberta, où il y avait un réseau important de pensionnats, ainsi qu'à Iqaluit, au Nunavut, dans le Grand Nord.
Mais la visite papale escamote plusieurs lieux symboliques pour les Premières Nations du pays, ce qui ne satisfait pas plusieurs communautés autochtones. C'est le cas pour celle de Colombie-Britannique, sur la côte ouest du pays, province dans laquelle ont été retrouvés l'an dernier, à Kamloops, les restes de 215 enfants autochtones qui avaient été enterrés sur le terrain d'un ancien pensionnat.
Or cette découverte a été un élément déclencheur de la visite papale. La cheffe d'une Première Nation de la province, Rosen Casimir, parle d'une « occasion manquée » de venir sur les lieux du plus grand pensionnat que l'Église catholique romaine a géré au Canada. Déception partagée aussi en Saskatchewan, au milieu du pays, où d'autres tombes anonymes avaient été découvertes l'été dernier. Le pape n'y passera pas non plus.
Pour plusieurs leaders autochtones, la visite est trop courte au regard de l'ampleur du drame qui s'est joué dans les pensionnats, et il faut ajouter des étapes au parcours. Mais les évêques canadiens expliquent que le trajet doit être adapté à la santé fragile du pape, qui est apparu dernièrement en fauteuil roulant. La Conférence des évêques catholiques du Canada pourrait aider financièrement les communautés autochtones éloignées qui souhaitent assister au passage du pape.
ps://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/visite-du-pape-fran%C3%A7ois-au-canada-un-parcours-contest%C3%A9-par-les-premi%C3%A8res-nations/ar-AAXkvJ3?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=3232cdb6c1fd45cd882b1602055a4660

Josué

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[size=56]Canada : un prêtre français visé par un mandat d’arrêt pour des agressions sexuelles


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La police canadienne a émis un mandat d’arrêt contre un prêtre français accusé d’agressions sexuelles sur des enfants inuits il y a plus de 30 ans.





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Une délégation inuite en visite au Vatican, lundi, était présente pour évoquer ces abus commis dans les pensionnats pour autochtones par des membres de l’église mais aussi de permettre de « reconnaître la responsabilité de l’Église ». AFP



Par Le Parisien avec AFP 
Le 30 mars 2022 à 09h48


En septembre, la police du Nunavut, territoire du Nord canadien avait reçu une plainte d’agression sexuelle survenue il y a environ 47 ans. À la suite de cette enquête, fin février « le père Johannes Rivoire, 93 ans, a été inculpé pour agression sexuelle » et un mandat d’arrêt a été émis, selon la police.

Ce prêtre français, qui a passé trois décennies dans le grand nord canadien, a déjà fait l’objet d’un mandat d’arrêt qui n’a jamais été suivi d’effet. Il a quitté le Canada depuis 1993 et vit en France, à Lyon. Interrogé récemment par le journal Le Monde, il a clamé son innocence.

Au-delà de cette affaire, c’est aussi la politique d’assimilation mise en place par les autorités canadiennes vis-à-vis des peuples amérindiens qui est pointée du doigt. Pendant des décennies, cela a conduit à de nombreux abus, aujourd’hui reconnus.


Abus commis dans les pensionnats pour autochtones



Entre la fin du XIXe siècle et les années 1980, quelque 150 000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans plus de 130 pensionnats à travers le pays, où ils ont été coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture. Des milliers n’en sont jamais revenus. Les autorités estiment leur nombre entre 4 000 et 6 000. En 2015, une commission d’enquête nationale avait qualifié ce système de « génocide culturel ».

Lundi, une délégation inuite en visite au Vatican était présente pour évoquer ces abus commis dans les pensionnats pour autochtones par des membres de l’église mais aussi de permettre de « reconnaître la responsabilité de l’Église » dans ce système. Ces derniers mois, la découverte de centaines de sépultures d’enfants anonymes avait secoué le Canada et beaucoup de survivants attendent des excuses du pape.


En outre, la délégation a demandé au pape François d’intervenir personnellement dans l’affaire. Les représentants inuits ont notamment indiqué avoir demandé au souverain pontife de faire pression pour que le prêtre soit « jugé pour les torts qu’il a causés » au Canada ou en France.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/canada-un-pretre-francais-vise-par-un-mandat-darret-pour-des-agressions-sexuelles-30-03-2022-ZU7T7ERBB5CJNF7F2SSX2K2KEM.php

Josué

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[size=121]Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte
[size=85]De 1870 à 1996, le gouvernement canadien a arraché des milliers d'enfants amérindiens àleurs familles pour en faire de «[/size]
[size=85]bons petits Blancs [/size]
[size=85]». Les survivants témoignent. Les fosses communescontenant les milliers de victimes amérindiennes sont découvertes un peu partout dans ce grand paysqui croule sous le scandale des révélations mettant en cause les gouvernements et l’Eglise catholiquedu Canada. Le scandale a débuté il y a 30 ans au Québec avec le cas emblématique des orphelins deDuplessis.[/size]
[size=121]Orphelins de Duplessis[/size]
[size=85]Les orphelins de Duplessis est le nom donné à des milliers d'enfants orphelins qui ontfaussement été déclarés malades mentaux par le gouvernement du Québec et confinés dans desinstitutions psychiatriques entre les années 1940 et 1960. On considère que c'est le cas le plusimportant de maltraitance d’enfants dans l’histoire du Canada, mise à part les écoles résidentiellesautochtones. Tous ces orphelins seront baptisés[/size]
[size=85]orphelins de Duplessis [/size]
[size=85] car cela coïncide avecl'époque où Maurice Duplessis était 1[/size]
[size=56]er[/size]
[size=85] ministre du Québec. À plusieurs reprises, des enfants enlevésà leur mère célibataire ont été battus, agressé sexuellement et même tués, à la suite d'un massacre.Ils étaient plus de 3000 enfants illégitimes placés dans des institutions religieuses qui allaientprofiter de leur travail et encaisser les subventions accordées par le gouvernement pour la garded’enfants déclarés « déficients mentaux ». Beaucoup subiront des sévices sexuels et se retrouveront,adultes, sans scolarité, dans une société inhospitalière et insensible. Ils choisiront leur désignation :[/size]
[size=85]« Les orphelins de Duplessis ».[/size]
[size=85] Il y a 20 ans, le gouvernement Landry leur accordait réparation.[/size]
Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte 1-b00c174501[/size]
 
[size=65] #

[size=85]Il y a 30 ans, au printemps 1991, paraissait sous la plume de Pauline Gill[/size]
[size=85]Les enfants deDuplessis [/size]
[size=85], qui relatait l’histoire d’Alice Quinton. En 1945, à 7 ans, elle quittait un orphelinat de Laval-des-Rapides pour l’hôpital Saint-Julien, à Saint-Ferdinand-d’Halifax, dans les Bois-Francs. Sansproblème lourd de comportement, elle se retrouve dans une salle entourée d’une quinzaine d’enfantsatteints de déficience intellectuelle. Comme d’autres fillettes de son orphelinat, sa vie vient debasculer avec l’ajout de l’étiquette[/size]
[size=85]« non éducable »[/size]
[size=85] à son dossier médical.Pauline Gill se rappelle le contexte de son récit, un quasi-reportage journalistique. Ancienneprofesseure d’histoire au cégep Marie-Victorin, elle se souvient du récit d’une de ses élèves : «[/size]
[size=85]Elleme raconte l’histoire d’une voisine, cela m’a amenée à faire une enquête pour me rendre compte queles femmes qui avaient subi ces sévices étaient beaucoup plus nombreuses que je pensais [/size]
[size=85] », sesouvient M[/size]
[size=56]me[/size]
[size=85]Gill, en entrevue la semaine dernière.[/size]
[size=85]« Les crèches débordaient. Le gouvernementDuplessis avait établi par règlement qu’on les sortait de la crèche à 7 ans. Mais où les mettre,alors ?[/size]
[size=85]» Beaucoup d’enfants ont été placés dans des établissements psychiatriques«[/size]
[size=85]essentiellement pour deux raisons : les communautés recevaient de l’argent par tête pour cesenfants, et ils pourraient être mis au service des personnes malades qui vivaient dans cesinstitutions[/size]
[size=85]», explique l’auteure.Certains ont reçu des traitements très durs allant jusqu’aux électrochocs. Durant leurs annéesde revendications, les survivants des Orphelins ont même manifesté en camisole de force pourévoquer les sévices infligés aux enfants.La jeune Alice Quinton fut attachée à son lit pour s’être moquée d’une religieuse. La semainedernière, elle se rappelait ces jours sombres : «[/size]
[size=85]J’en ai connu qui ont eu une camisole de force, uneautre des électrochocs. Une autre était laissée assise sur une chaise d’aisance à longueur de journée.Et on ne parle pas des claques par la tête…[/size]
[size=85]»Alice Quinton, orpheline de Duplessis poursuit : « Ils nous ont instruits jusqu’en troisièmeannée parce qu’ils voulaient qu’on ne puisse démontrer qu’on était capables d’apprendre. Ils nousfaisaient travailler du matin au soir, beaucoup d’entre nous auraient aimé avoir une meilleurecarrière ».Le livre de Pauline Gill a « remis à jour ce drame qu’on avait tenté d’étouffer depuis 30 ans »,a soutenu à l’époque Bruno Roy, président de l’Union des écrivains, lui-même passé par un systèmequi broyait les personnalités de ces enfants « nés dans le péché ». À 7 ans, en 1950, M. Roy étaitpensionnaire du Mont-Providence, devenu d’un trait de plume l’hôpital Rivière-des-Prairies. Ses370 jeunes résidants étaient subitement considérés comme atteints de déficience intellectuelle,affectés à des tâches pénibles.Au Québec, des garçonnets seront cédés à des agriculteurs et auront un traitement proche del’esclavage dans des conditions pitoyables. Des fillettes, notamment à Saint-Ferdinand-d’Halifax,seront affectées à la confection de gants, de bérets ou de chapelets, sans aucune rémunération, a[/size]
Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte 2-61d91d09af[/size]
ps://www.academia.edu/50723590/Orphelinats_de_la_honte_au_Canada_par_Hugues_HENRI

Josué

Josué
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Prêtre français accusé de pédophilie chez les Inuits : « comme d'autres, il a été caché par l'église »
Alors que le pape François doit se rendre dans un mois dans le Grand nord canadien pour présenter des excuses sur les disparitions et les abus sexuels commis contre les communautés autochtones, le cas du père Johannes Rivoire, visé par plusieurs plaintes et vivant actuellement dans un EHPAD à Lyon, sera sans doute évoqué. Anne Panasuk, ex-journaliste spécialiste de ces communautés et conseillère spéciale, depuis un an, du ministre en charge des affaires autochtones du Québec, explique pourquoi ce cas est emblématique du silence de l'église et d'un temps long pour ces affaires. Notre enquête long format à découvrir ce dimanche.

Par Propos recueillis par Xavier FRERE - 25 juin 2022 à 19:45 -
ps://[ltr]www.vosgesmatin.fr/faits-divers-justice ... r-l-eglise[/ltr]

Josué

Josué
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10.07.2022

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte 20220714
Source le Dauphiné Libéré.

chico.

chico.

Le pape et malade, ce n'est pas sur qu'il fasse le voyage au Canada.

Josué

Josué
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[size=48]Génocide culturel : au Canada, l'impossible oubli des Amérindiens 
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Durant cent cinquante ans, l'Eglise catholique a participé au génocide de la culture amérindienne. Au Canada à partir du 24 juillet, le pape François va demander pardon.


 DANS L'HEBDO DU 21 JUILLET Durée : 5 min


Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Le-premier-ministre-canadien-justin-trudeau-devant-le-memorial-erige-a-ottawa-le-1er-juin-2021-en-hommage-aux-enfants-autochtones-dont-les-restes-ont-ete-retrouves-pres-d-un-pensionnat-en-colombie-britannique_6309150
[size=10]Le Premier ministre canadien Justin Trudeau devant le mémorial érigé à Ottawa, le 1er juin 2021, en hommage aux enfants autochtones dont les restes ont été retrouvés près d'un pensionnat en Colombie-Britannique
afp.com/Dave Chan


[size=13]Hélène Jouan (Montréal)
Publié le 16/07/2022 à 09:00, mis à jour le 08/07/2022 à 15:03

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Après ceux de Jean-Paul II et Benoît XVI, le voyage de François au Canada s'annonce historique. A son arrivée en Alberta (centre du pays) le 24 juillet, le pape se rendra sur les lieux du pensionnat pour autochtones d'Ermineskin, proche de la capitale régionale Edmonton. Sur ce lieu maudit, il rencontrera les survivants de l'une de ces écoles "d'assimilation forcée", cette politique nationale en vigueur de 1831 à 1996. Et prononcera les excuses officielles de l'Eglise catholique. "Je ressens de la honte, de la douleur et du déshonneur face au rôle que certains catholiques ont joué dans tout ce qui vous a blessés, dans les abus, le manque de respect de votre identité et de votre culture", avait déclaré le souverain pontife en avril dernier au Vatican, en présence d'une délégation d'Inuits, de métis et de peuples des premières nations. "De tout mon coeur, je suis vraiment désolé", avait ajouté le pape octogénaire à la santé fragile. 
Pendant presque deux siècles, 150 000 enfants inuits, iroquois, mohawks, cris ou encore algonquins - les communautés présentes sur le vaste territoire canadien huit mille ans avant l'arrivée des Français au XVIe siècle, et des Britanniques au XVIIIe - ont été scolarisés dans ces écoles dites "résidentielles".  
En 1920, le gouvernement canadien modifie la "loi sur les Indiens" afin de rendre obligatoire la fréquentation de ces pensionnats, dont la gestion est assurée par les églises catholique et anglicane. "Ces écoles étaient l'un des instruments d'acculturation visant à transformer en bons petits Canadiens ces enfants autochtones, considérés comme des sauvages",
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Josué

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[size=38]Qui sont les autochtones canadiens que va rencontrer le pape François ?[/size]
Explication 
Du 24 au 30 juillet prochain, le pape François a prévu de se rendre au Canada. Lors de ce voyage, il doit rencontrer des membres des Premières Nations, un groupe de peuples autochtones victimes de la colonisation. En témoigne le récent scandale des pensionnats pour les autochtones du Canada. Le point sur ces populations ancestrales qui peuplent le nord de l’Amérique.


  • Alice Clavier, 
  • le 19/07/2022 à 12:19 
  • Modifié le 19/07/2022 à 12:20



Lecture en 2 min.

Le Canada ouvre les portes des orphelinats de la honte Membres-Assemblee-Premieres-Nations-place-Saint-Pierre-Vatican-31-2022_0



Des membres de l'Assemblée des Premières Nations place Saint-Pierre au Vatican, le 31 mars 2022.ANDREW MEDICHINI/

► Qui sont les autochtones canadiens et combien sont-ils ?


L’histoire du Canada est intimement liée à celle des Autochtones. Ce terme désigne les premiers peuples d’Amérique du Nord et leurs descendants. Aujourd’hui, la Constitution canadienne reconnaît trois groupes de peuples autochtones : les Indiens – qu’on nomme aussi les Premières Nations –, les Inuits et les métis. La population des Premières Nations représente environ 61 % des Autochtones, les Métis 32 %, et les Inuits approximativement 4 %. Ces trois groupes ont chacun leur histoire, leurs langues, leurs pratiques culturelles et leurs croyances.
À lire aussiLe Vatican confirme le voyage du pape François au Canada
Selon un recensement de 2016, plus de 1,67 million de personnes s’identifiaient comme autochtones, soit 5 % de la population nationale. Il s’agit de la population qui croît le plus rapidement au Canada, et de la plus jeune du pays : en 2016, environ 44 % étaient âgées de moins de 25 ans.

Josué

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[size=38]Voyage du pape au Canada : aux États-Unis aussi, la vérité se fait jour sur les pensionnats autochtones[/size]
Explication 
Le pape François se déplace du 24 au 30 juillet au Canada, où il doit demander pardon aux autochtones pour les mauvais traitements et abus subis dans des pensionnats administrés par des congrégations religieuses. Des faits qui ont aussi concerné le voisin américain, entre 1819 et 1969.


  • Benoît Fauchet, 
  • le 21/07/2022 à 10:26


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Aux Etats-Unis, le gouvernement fédéral a géré directement certains établissements et passé des contrats avec des institutions chrétiennes – protestantes (congrégationalistes, presbytériennes), épiscopaliennes ou catholiques –, pour en exploiter d’autres.COLE BURSTON/AFP




« Alors que le gouvernement fédéral faisait avancer le pays vers l’Ouest, il exterminait, éradiquait et assimilait les autochtones ainsi que les natifs d’Alaska et de Hawaï, leurs langues, cultures, religions, pratiques traditionnelles et même l’histoire de nos communautés. » C’est ainsi que la secrétaire à l’intérieur Deb Haaland, première ministre amérindienne de l’histoire des États-Unis, a résumé un rapport accablant publié le 11 mai par ses services sur le système des pensionnats autochtones américains.
À lire aussiPensionnats autochtones canadiens : le pape François présente ses excuses
Membre de la tribu Laguna Pueblo du Nouveau-Mexique et catholique, cette responsable gouvernementale avait lancé une grande enquête en juin 2021, après la découverte au Canada de sépultures anonymes d’enfants autochtones sur les sites d’anciens pensionnats gérés par des institutions catholiques ou protestantes.
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► Quels sont les principaux chiffres mis au jour par le rapport fédéral ?



Le document d’une centaine de pages sur le « système fédéral de pensionnats pour Indiens » révèle qu’entre 1819 et 1969 les autorités ont exploité ou soutenu 408 internats dans 37 États (ou territoires d’alors), dont 21 en Alaska et sept à Hawaï.

Josué

Josué
Administrateur

[size=35]Voyage apostolique du Pape au Canada[/size]


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Le pape François se rendra du 24 au 30 juillet 2022 au Canada pour demander pardon aux autochtones. En mars 2022, le Pape avait notamment reçu différentes délégations de peuple autochtone du Canada.

Josué

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Administrateur

Un génocide culturel : c'est ainsi que nombre d'experts qualifient l'attitude du Canada envers les Autochtones depuis l'établissement des premiers colons jusqu'à ces derniers temps. Et l'accord signé en janvier 2022, pour un montant de 40 milliards de dollars* versés en partie à plus de 200 000 victimes d'un système éducatif éloignant les enfants de leurs parents pour les placer dans des établissements gérés par l'Etat -­ où les mauvais traitements, physiques ou psychologiques, et les abus sexuels étaient légion -­ ne pourra rien y changer.  

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

⚡Le Pape adresse des excuses historiques aux peuples amérindiens canadiens. "Je suis affligé. Je demande pardon", a déclaré François à Maskwacis (Alberta), dans l'ouest du Canada. Le douloureux chapitre des "écoles résidentielles" pour enfants autochtones a fait au moins 6000 morts entre la fin du XIXe siècle et les années 1990 et créé un traumatisme sur plusieurs générations.

Josué

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Journal le Dauphiné.

Josué

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Josué

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Administrateur

Le silence des oblats.
Ils régnaient en roi et maître chez les Innus et les Atikamekws. Certains des missionnaires catholiques ont profité de leur pouvoir pour agresser des enfants. Des crimes qui ont été camouflés par la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2018/10/pretres-pedophiles-oblats-innus-atikamekws/

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