Rappel du premier message :
La décision du pape François d’officialiser l’accès des femmes aux « ministères de la Parole et à l’autel » – les fonctions de lecteurs et d’acolytes, y compris, donc, celle de « servantes d’autel » – a été très diversement accueillie. Le Motu proprio Spiritus Domini vient ainsi modifier le code de droit canonique en institutionnalisant cette pratique qui remonte à Paul VI, tout en réaffirmant – ainsi que l’a fait François dans une lettre au cardinal Ladaria, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, que l’Eglise n’a pas la faculté de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes.
Cette « ouverture » est-elle conforme à la doctrine de l’Eglise ? Pour Mgr Athanasius Schneider, la réponse est clairement négative, et ce pour des raisons fondamentales qu’il a exposées dans un long texte dont je vous propose ci-dessous la traduction intégrale.
Des débats ont fleuri sur les réseaux sociaux où certains ont tenté de distinguer ce relèverait du sacerdoce proprement dit et ce qui revient au « ministère » et qui n’exigerait pas l’ordination. L’abbé Claude Barthe résume la situation dans une formule lapidaire sur le Forum catholique : « Le pape François, par Spiritus Domini ouvre les ministères institués de lecteur et d'acolyte aux femmes, confirmant les atteintes à la tradition et préparant une institution des diaconesses (à mon avis, sous forme de ministère laïc). »
La Fraternité Saint-Pie X a de son côté rappelé que cette modification allait contre la tradition constante de l’Eglise : « Ce qui reste, c’est un éclatement du rite liturgique entre divers acteurs d’un rang essentiellement différent, introduisant une confusion toujours plus profonde sur la place du prêtre, et laissant rêver les plus radicaux de la possibilité – interdite par la loi divine – de voir un jour le sacerdoce conféré aux femmes. »
La décision du pape François d’officialiser l’accès des femmes aux « ministères de la Parole et à l’autel » – les fonctions de lecteurs et d’acolytes, y compris, donc, celle de « servantes d’autel » – a été très diversement accueillie. Le Motu proprio Spiritus Domini vient ainsi modifier le code de droit canonique en institutionnalisant cette pratique qui remonte à Paul VI, tout en réaffirmant – ainsi que l’a fait François dans une lettre au cardinal Ladaria, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, que l’Eglise n’a pas la faculté de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes.
Cette « ouverture » est-elle conforme à la doctrine de l’Eglise ? Pour Mgr Athanasius Schneider, la réponse est clairement négative, et ce pour des raisons fondamentales qu’il a exposées dans un long texte dont je vous propose ci-dessous la traduction intégrale.
Des débats ont fleuri sur les réseaux sociaux où certains ont tenté de distinguer ce relèverait du sacerdoce proprement dit et ce qui revient au « ministère » et qui n’exigerait pas l’ordination. L’abbé Claude Barthe résume la situation dans une formule lapidaire sur le Forum catholique : « Le pape François, par Spiritus Domini ouvre les ministères institués de lecteur et d'acolyte aux femmes, confirmant les atteintes à la tradition et préparant une institution des diaconesses (à mon avis, sous forme de ministère laïc). »
La Fraternité Saint-Pie X a de son côté rappelé que cette modification allait contre la tradition constante de l’Eglise : « Ce qui reste, c’est un éclatement du rite liturgique entre divers acteurs d’un rang essentiellement différent, introduisant une confusion toujours plus profonde sur la place du prêtre, et laissant rêver les plus radicaux de la possibilité – interdite par la loi divine – de voir un jour le sacerdoce conféré aux femmes. »