animaux désignés ici, quoique destinés à l’alimentation, sont ceux qui pouvaient aussi être offerts comme victimes sur l’autel. Quant aux animaux qui ne pouvaient en aucun cas servir de victimes, le procédé à suivre est indiqué au verset 13.
De la maison d’Israël. Pour les Israélites, il n’y a qu’un seul abattoir : l’entrée de la Tente d’assignation. Égorger ailleurs, soit dans le camp, soit hors du camp, un animal, même destiné à fournir de la viande de boucherie, est un acte qui a le caractère du meurtre et qui expose, aussi bien que ce crime, à la vindicte divine.
Aussi longtemps qu’ils furent dans le désert, les Israélites furent astreints à cette loi. Comme elle eût été impraticable une fois qu’ils habitèrent en Canaan, elle fut retirée au moment de l’entrée dans ce pays Deutéronome 12.20-22. Ainsi, tant que cela fut possible, les Israélites furent astreints à convertir les animaux domestiques dont ils usaient pour leur consommation en victimes d’actions de grâces, dont les graisses étaient brûlées sur l’autel et le sang versé au pied de l’autel. Cependant comme il ne s’agit pas ici d’un sacrifice proprement dit, le mot employé est celui qui signifie égorger, tuer, et non pas sacrifier, comme au verset 8