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[size=36]Jésus était-il gentil ?[/size]
:copyright: Thomas B., pixabay.com
Il prêche l’amour de Dieu, guérit les malades et condamne la violence. Mais Jésus aurait aussi été un leader rebelle pas si peace and love.
Selon certains historiens, derrière l’image de doux Jésus forgé par la tradition chrétienne, l’Eglise aurait occulté un homme de Nazareth beaucoup plus politique, un révolté qui rêve de renverser l’ordre établi et de mettre fin à la domination romaine.
Les Evangiles gardent la trace de quelques-unes de ses tirades les plus violentes : “Je suis venu jeter un feu sur la Terre” (Luc 12,49) ou encore “Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive” (Matthieu 10, 34). Certains épisodes rapportés par les apôtres sont aussi révélateurs de la sévérité dont il a pu faire preuve. L’apôtre Saint Jean rapporte par exemple l’expulsion des vendeurs du Temple de Jérusalem par Jésus : “Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les boeufs : il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes: “Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.”
Il est considéré par Rome comme un rebelle et une menace pour le pouvoir impérial. Jésus s’oppose notamment publiquement à l’impôt demandé aux juifs, “l’argent sacré, une somme destinée à Dieu, en fait versée aux prêtres, source de grandes richesses pour l’aristocratie sacerdotale”, rappelle un article de The Conversation. Pour l’historien des religions Reza Aslan auteur de Le Zélote, la vie et l’époque de Jésus de Nazareth (Ed. Les Arènes), Jésus aurait en fait été un révolutionnaire zélote, du nom d’un courant fanatique ultranationaliste qui veut mettre Rome à feu et à sang. On est loin du prophète éthéré qui tend l’autre joue !
:copyright: Thomas B., pixabay.com
Il prêche l’amour de Dieu, guérit les malades et condamne la violence. Mais Jésus aurait aussi été un leader rebelle pas si peace and love.
Selon certains historiens, derrière l’image de doux Jésus forgé par la tradition chrétienne, l’Eglise aurait occulté un homme de Nazareth beaucoup plus politique, un révolté qui rêve de renverser l’ordre établi et de mettre fin à la domination romaine.
Les Evangiles gardent la trace de quelques-unes de ses tirades les plus violentes : “Je suis venu jeter un feu sur la Terre” (Luc 12,49) ou encore “Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive” (Matthieu 10, 34). Certains épisodes rapportés par les apôtres sont aussi révélateurs de la sévérité dont il a pu faire preuve. L’apôtre Saint Jean rapporte par exemple l’expulsion des vendeurs du Temple de Jérusalem par Jésus : “Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les boeufs : il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes: “Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.”
Un rebelle provocateur
Il est considéré par Rome comme un rebelle et une menace pour le pouvoir impérial. Jésus s’oppose notamment publiquement à l’impôt demandé aux juifs, “l’argent sacré, une somme destinée à Dieu, en fait versée aux prêtres, source de grandes richesses pour l’aristocratie sacerdotale”, rappelle un article de The Conversation. Pour l’historien des religions Reza Aslan auteur de Le Zélote, la vie et l’époque de Jésus de Nazareth (Ed. Les Arènes), Jésus aurait en fait été un révolutionnaire zélote, du nom d’un courant fanatique ultranationaliste qui veut mettre Rome à feu et à sang. On est loin du prophète éthéré qui tend l’autre joue !
