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Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement.

5 participants

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samuel

samuel
Administrateur

Coronavirus. Pour sabbat, les juifs exemptés d’attestation de déplacement à Boulogne-Billancourt ?
Une note interne, rédigée par le commissaire divisionnaire de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), demande de l'indulgence avec les juifs lors de sabbat, malgré le coronavirus.

Publié le 22 Mar 20 à 7:47
|Modifié le 22 Mar 20 à 7:49
La synagogue de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) n'accueille plus de fidèles depuis le 16 mars 2020.
La synagogue de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) n’accueille plus de fidèles depuis le 16 mars 2020. (©Creative Commons)
« Pour rappel, lors du shabbat (sic), les membres de la communauté juive n’ont pas le droit de porter des objets, donc… les attestations sur l’honneur. Il faut, par conséquent, que les effectifs en tiennent compte. Merci. » Ces mots sont signés de Bruno Authamayou, commissaire divisionnaire de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
« Cette mesure ne vaut pas règle générale »

Dans cette note interne, envoyée jeudi 19 mars 2020 en début de soirée et relayé par la journaliste militante Zineb El Rhazoui, le fonctionnaire demande une clémence avec les personnes de confession juive le samedi, jour de prière durant lequel la religion demande aux fidèles de s’abstenir d’écrire. Donc de remplir ou rédiger toute attestation dérogatoire de déplacement, obligatoire depuis plusieurs jours pour circuler face au confinement mis en place dans la lutte contre le coronavirus.
Si cette correspondance est authentique, cela doit immédiatement cesser. Le pays connaît une épidémie meurtrière, les forces de l’ordre sont épuisées #FDO, mais elles doivent s’occuper du…#Shabbat!
Aucune dérogation à la loi au nom des #croyances n’est admissible@NunezLaurent pic.twitter.com/tIQnWf0WoI
— Zineb El Rhazoui (@ZinebElRhazoui) March 21, 2020
Auprès du Point, la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne a réagi :
Il s’agit d’une initiative purement locale. Cette mesure ne vaut pas règle générale.
La synagogue fermée

Si sabbat se célèbre tant dans les lieux de culte qu’en famille, la synagogue de Boulogne-Billancourt est fermée depuis lundi 16 mars, conformément aux mesures gouvernementales prises pour empêcher les rassemblements en milieux confinés et lutter contre le Covid-19. Mais les fidèles, eux, poursuivent la pratique de leur religion. Avec de l’indulgence dans les contrôles.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Pourquoi cette faveur?
Et en plus l'attestation ils peuvent la remplir la veille si il est interdit d'écrire pendant le sabbat.

Lechercheur



Pourquoi sortir le jour du sabbat pendant cette période a moins d'impératif des plus urgent ?
Il doit bien exister des dérogations dans le talmud pour appeler le médecin par exemple ?

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR


  • L'OBS

  • SOCIÉTÉ

  • SANTÉ

  • CORONAVIRUS "COVID-19"





[size=39]TRIBUNE. Racisme et antisémitisme en temps de Covid-19


Comme « la peste noire avait surexcité la haine et la furie contre les Juifs », la pandémie de coronavirus suscite un déferlement de propos racistes et antisémites, écrit Marc Knobel, historien et directeur des études du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).



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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : en Israël, les haredim défient les mesures sanitaires[/size]

Certains juifs ultraorthodoxes n’ont pas respecté les consignes sanitaires au début de l’épidémie. Désormais, certaines villes, comme Bnei Brak dans la banlieue de Tel-Aviv, sont devenues des foyers de contamination. Une fois de plus, le phénomène interroge le rapport ambivalent entre le pouvoir et ces communautés religieuses.



  • Wassila Belhacine (avec Anne-Bénédicte Hoffner), 
  • le 04/04/2020 à 07:28 
  • Modifié le 04/04/2020 à 09:14



Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. Dpaphotosfour488419_0_729_486



02 April 2020, Israel, Bnei Brak: An Israeli policeman speaks with an Orthodox Jewish young man, who insists on carrying on with his prayer at the Ponevezh Yeshiva, a Jewish institution that focuses on the study of traditional religious texts, despite the imposed lockdown amid the coronavirus pandemic. Photo: Ilia Yefimovich/dpa (MaxPPP TagID: dpaphotosfour488419.jpg) [Photo via MaxPPP][size=12]ILIA YEFIMOVICH/DPA/PICTURE-ALLIANCE/MAXPPP
[/size]


En Israël, les juifs haredim (littéralement « craignant Dieu ») sont surreprésentés parmi les malades du Covid-19. Le pays a officiellement recensé 36 décès dus au nouveau coronavirus et plus de 7 000 cas. Selon les médias locaux, la moitié d’entre eux sont des juifs ultra-orthodoxes, alors qu’ils ne représentent qu’environ 10 % de la population du pays.
→ EN DIRECT. Coronavirus : les dernières infos en France et dans le monde le samedi 4 avril

Le coronavirus réveille l’épineuse question de la gestion des communautés ultraorthodoxes par l’État hébreu. De fait, celles-ci ont sciemment négligé les consignes très strictes édictées par les autorités israéliennes dès le début de la pandémie.
À lire aussi

Coronavirus : en Israël, les mesures de surveillance de la population inquiètent

Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. Femmeun-masque-protection-Tel-Aviv-17_0_190_135


Mi-mars, alors que les autorités israéliennes avaient déjà interdit les rassemblements de plus de 20 personnes, des dizaines d’entre eux se sont réunis pour célébrer un mariage à Beth Shemesh. Dimanche 29 mars, d’autres ont organisé un cortège funèbre pour l’enterrement du rabbin Tzvni Shenkar, figure de la communauté haredim, tandis que le gouvernement venait d’annoncer le confinement total de la population. « Nous ne pouvons pas créer une prison à Bnei Brak. Les habitants ne l’autoriseront pas et cela créera juste l’effet inverse », s’est insurgé le maire de Bnei Brak, Abraham Rubistein, dans The Jerusalem Post.

« Un refus de tout ce qui vient de l’État »


Cette défiance des haredims s’explique par « un rejet propre à leur communauté de tout ce qui provient de l’État israélien, qu’ils ne reconnaissent pas comme tel », explique Alain Dieckhoff, directeur de recherche au CNRS et co-fondateur de l’Observatoire international du religieux. « Leur refus des normes sanitaires cristallise un refus de tout ce qui vient de l’État, comme le service militaire, par exemple, que les ultraorthodoxes refusent également. »
La situation est grave sur le plan sanitaire. Plusieurs médecins se sont indignés de cette inconscience, redoutant que les chiffres ne s’aggravent encore dans les jours à venir.
Mais cette situation est aussi embarrassante politiquement pour le gouvernement du premier ministre Benyamin Netanyahou, soutenu par des ultraorthodoxes. « Ils sont le pilier de la coalition de droite et d’extrême droite actuellement en place en Israël, rappelle Denis Charbit, maître de conférences au département de sociologie à l’Université ouverte d’Israël. Même du côté de la gauche israélienne, il existe une sorte de gêne : personne ne veut stigmatiser cette communauté déjà isolée et qui contribue au multiculturalisme du pays. »

Déploiement de soldats


Pourtant, le gouvernement a décidé d’agir. D’autant que le ministre de la santé, Yaacov Litzman, lui-même issu de la communauté ultra-orthodoxe, et son épouse ont reconnu avoir été eux-mêmes testés positif, obligeant Benyamin Netanyahou à se placer lui-même en confinement.
Vendredi 3 avril, le premier ministre a donné son feu vert au déploiement de soldats à Bnei Brak pour « assister » les autorités civiles. Ils vont distribuer de la nourriture et des médicaments, aider à l’évacuation de certaines personnes présentant des symptômes du virus et mener une « campagne d’information » car nombre « d’ultra-orthodoxes » ne consultent pas les mêmes médias que le reste de la population.
Certains rabbins ont consenti à ordonner la fermeture des yeshivot (écoles religieuses) après avoir affirmé que « cesser l’étude même un seul jour est un risque plus grand pour la survie du peuple juif que le coronavirus ».

Inquiétude pour Pessah


L’inquiétude des autorités demeure toutefois à l’approche des célébrations de Pessah, la Pâques juive, qui doivent s’étaler entre le 8 et le 16 avril. Les familles israéliennes, orthodoxes comme laïques, résisteront-elles à la tradition du repas du Seder ?
Là encore, les rabbins se divisent. Certains estiment que dans une situation « d’urgence » comme la pandémie, il est licite d’utiliser un ordinateur (et donc l’électricité) pour célébrer la fête avec des « personnes âgées » et ou des « malades ». Mais le grand rabbinat d’Israël s’y oppose. « La solitude est douloureuse, et il faut y remédier, peut-être en se parlant par ordinateur la veille, a-t-il répondu. Pas en profanant un jour férié. »

Lechercheur



Les juifs orthodoxes pense que Dieu va les protéger du virus.
Mais le réveil va être dure pour eux.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Haïm Korsia : « Une société qui choisit la vie se relève toujours »[/size]


[size=33]Alors que les juifs entrent dans les fêtes de Pâques, Pessa'h, hors des synagogues, le grand rabbin de France se confie sur « l'étrange moment » que nous traversons.[/size]


 Propos recueillis par Jérôme Cordelier
Modifié le 08/04/2020 à 09:17 - Publié le 08/04/2020 à 08:14 | Le Point.fr


Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. 20230341lpw-20230661-article-jpg_7032087_660x281
Haïm Korsia, grand rabbin de France. :copyright: Stephanie LACOMBE/REA / Stephanie LACOMBE/REA pour 

On peut incarner une haute charge spirituelle et être un homme simple d'abord, chaleureux, qui ne résiste ni à un match de foot, un verre de vin ou un bon mot. Chef de la communauté juive et républicain passionné, le grand rabbin de France Haïm Korsia est à la fois un religieux qui sait décrypter les textes et un politique madré qui se meut avec souplesse dans les cercles de pouvoir. Alors que, pour la première fois de leur histoire, les juifs s'apprêtent à célébrer les fêtes de la Pâque juive, Pessa'h en hébreu, hors de leurs lieux de culte, les synagogues étant fermées pour cause de Covid-19, nous avons demandé à ce grand esprit de nous livrer ses réflexions sur cette crise hors normes. Une crise dont Haïm Korsia imagine une issue forte d'espérance, comme il le dit dans cet entretien. On ne se refait pas.
Le Point : Comment vivez-vous cette période ?



Haïm Korsia : C'est, évidemment, un moment étrange. Je suis confiné chez moi avec ma famille, mais on reste en pleine action. Nous devons prendre des décisions terribles : fermer des synagogues, des bains rituels, repousser toutes les cérémonies, célébrer des obsèques avec tout juste quelques personnes… Mais nous avons fait le choix absolu de protéger la vie humaine. En même temps, cette période est propice à la réflexion, se demander ce qui nous a amenés ici, ce que l'on fait de nous-mêmes… Je vois le temps de Pâque, de Pessa'h, approcher, et je ne peux m'empêcher de songer à l'étonnante coïncidence entre ce confinement que nous vivons et ce moment qui commémore la sortie d'Égypte. Parce que nous sommes enfermés, nous allons sans doute vivre plus intensément cette espérance qu'évoque la libération d'Égypte, l'espérance de la fin du confinement en somme. Selon le livre de l'exode, le deuxième livre de la Bible, les Hébreux quittent l'Égypte pour aller dans le désert et recevoir la Torah au pied du mont Sinaï. Entre-temps, Dieu leur a ouvert la mer Rouge réputée infranchissable. Le soir de Pâque, traditionnellement, nous affirmons que chacun doit se sentir lui-même enfermé en Égypte pour cultiver l'espérance. Et cette espérance, cette année, nous allons la partager avec nos frères chrétiens qui rentrent dans Pâques en même temps que nous et nos frères musulmans qui ouvriront le ramadan dans 10 à 15 jours. Plus encore aujourd'hui, nous nous rendons compte que nos rituels sont intemporels. Pessa'h, pour nous, ce n'est pas la commémoration d'un événement qui s'est réalisé il y a 3 300 ans, mais la remémoration de celui-ci en mangeant des herbes amères et du pain azyme, le pain des pauvres, comme nos ancêtres esclaves. Pendant ces fêtes, chacun se remet dans la situation de celui qui n'a plus de perspectives et à qui Dieu offre un nouvel horizon, une nouvelle lumière, une aurore. Par cette commémoration, on revit un temps béni, comme nous revivons actuellement dans nos espaces confinés ces moments joyeux où nous pouvions traîner à la terrasse des cafés ou dans les restaurants. Ce temps nous appelle à un moment de joie, non que l'on constate mais que l'on construit comme objectif. Chez nous, samedi dernier, on a ressorti des jeux de société et on a retrouvé des façons simples de rire. Pendant ces heures, j'essaye de réévaluer ce qui est important pour moi.

La fermeture des synagogues cette année donne-t-elle une ampleur particulière à Pâque ?
Mais ça change tout ! La prière en public et en commun est tellement importante. Mais nous avons fait ce sacrifice pour protéger la vie, et c'est l'essentiel. Nous avons inventé une nouvelle manière de faire communauté grâce au rabbin Zoom (rires), cette application sur Internet qui nous permet d'offrir à distance des cours, des offices, des psaumes pour des personnes décédées… J'ai même fait récemment une bar-mitsva sur Zoom ! Il y avait une bonne centaine de personnes connectées, et on a même lancé les youyous, c'était formidable. Nous n'allons pas fêter Pâque comme d'habitude, mais cette situation de confinement a aussi ses vertus : elle crée malgré tout du lien. Ce qui est important, c'est l'inventivité. Face à l'adversité, regardez comme l'on crée ! Voyez tous ces artistes dans le monde qui donnent des mini-concerts sur Twitter ! Bob Dylan a sorti une chanson de 16 minutes sur la mort de Kennedy. Nous réinventons des façons d'être nous-même. Et cela nous enrichira. Après la crise, nous ferons encore des cours avec du public, mais aussi avec Zoom !

Quelle est votre observation spirituelle de ce moment ?
Cette époque, le prophète Isaïe l'envisageait déjà au chapitre 26, verset 20 : « Entrez mon peuple dans vos maisons, restez enfermés le temps que la colère passe ! » Ce verset, le Talmud dans le traité Baba Kama l'interprète ainsi : quand il y a une épidémie, il faut s'enfermer chez soi. Ce principe du confinement est un invariant de l'humanité. Ce temps est pour nous celui d'une hiérarchisation nouvelle. Cette crise ne débouchera pas forcément sur un nouveau monde, mais il y aura fatalement une réorganisation. Et les religieux doivent aider à réfléchir à cette résilience. Il faut que nous nous relevions tous ensemble sans haine et sans peur.

Percevez-vous dans cette période des signes qui nous dépassent ?
L'homme s'est octroyé des pouvoirs absolus sur la Terre, et la nature nous rappelle à notre dimension réelle. Ce moment nous rappelle que nous avons besoin des autres pour vivre. Être indifférent à une situation, quelle qu'elle soit, où qu'elle soit dans le monde, c'est être inconscient. Nous n'avons pas suffisamment anticipé, et nous avons oublié que nous étions tous interconnectés. Notre indifférence les uns aux autres nous saute au visage. « Le contraire de l'amour n'est pas la haine, mais l'indifférence », observait Elie Wiesel. Ces trois leçons de ce moment sont spirituelles.

Vous semblez vraiment optimiste sur la situation, comment faites-vous ?



Le virus va forcément s'éteindre, et entre-temps la recherche aura progressé. Je ne suis pas optimiste, je suis hyper optimiste ! Car nous avons fait les bons choix au moment où il le fallait. Quand s'est posée la question de préserver l'économie ou la vie humaine, nous avons choisi la seconde contrairement à d'autres. Je pense qu'il faut que des secteurs, et en particulier la production industrielle redémarre avec toutes les précautions possibles, de sorte de ne pas sacrifier notre futur, mais ce qui est un signe d'espérance en notre société, c'est que nous, en France, nous avons fait le choix de la vie. Comme le dit le Deutéronome au chapitre 19 : « Voici je te place devant la vie et la mort, et tu choisiras la vie. » Une société qui choisit la vie se relève toujours.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : le pèlerinage annuel juif de la Ghriba annulé en Tunisie[/size]

Les faits 

Prévu du 7 au 13 mai en Tunisie, le pèlerinage juif à la synagogue de la Ghriba a été annulé en raison de la pandémie de Covid-19. Organisé au 33e jour de la Pâque juive, dans l’île de Djerba, ce pèlerinage annuel rassemble des milliers de pèlerins en provenance des quatre coins du monde.



  • Guy Aimé Eblotié (Avec AFP), 
  • le 22/04/2020 à 17:21




Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. Synagogue-Ghriba-Djerba-Tunisie-naccueillera-pelerins-7-13_0_729_502



La synagogue de la Ghriba, sur l’île de Djerba, dans le sud de la Tunisie, n’accueillera pas de pèlerins du 7 au 13 mai.[size=12]JULES ANNAN/MAXPPP
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Cette année, la synagogue de la Ghriba, sur l’île de Djerba, dans le sud de la Tunisie, n’accueillera pas de pèlerins. Le pèlerinage annuel juif de la Ghriba, prévu cette année du 7 au 13 mai, a été annulé en raison de la pandémie de coronavirus et des mesures sanitaires prises par les autorités tunisiennes pour freiner sa propagation.
→ EN DIRECT. Coronavirus : les dernières informations et France et dans le monde

Les premiers porteurs du coronavirus ont été découverts le 2 mars dans ce pays qui compte, au 21 avril, 886 cas officiellement déclarés et 38 décès. Pour limiter la propagation, le ministère des affaires religieuses a suspendu la prière collective et décidé la fermeture des mosquées et des autres lieux de culte dans tout le pays.
Le pèlerinage de la Ghriba est habituellement organisé au 33e jour après la Pâque juive. À cette occasion, la plus ancienne synagogue juive en Afrique, actuellement fermée, reçoit chaque année des milliers de pèlerins du monde entier. « Nous ne rouvrirons la synagogue qu’une fois dépassé le danger du virus », et simultanément à la réouverture des mosquées et autres lieux de culte en Tunisie, a expliqué Perez Trabelsi, le responsable de l’organisation de cet événement.

Une activité religieuse et culturelle


Ce pèlerinage de la Ghriba est au cœur des traditions des Tunisiens de confession juive, estimés à plus 1 500 et majoritairement installés à Djerba. Des milliers de personnes, provenant d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Israël, y participent massivement. Les pèlerins viennent allumer des cierges, prier avec ferveur et déposer dans la grotte de la synagogue des œufs sur lesquels ils écrivent leurs vœux. Le pèlerinage est conclu par une grande procession rituelle.
→. Coronavirus, des soignants africains témoignent
En plus des 
 À LIREcérémonies religieuses, de nombreuses activités culturelles, telles que concerts de musique, foire gastronomique et vente des souvenirs, sont organisées pour les pèlerins et touristes.

« Priez à la maison »


En 2019, cette activité spirituelle juive avait présenté une belle symbolique du dialogue interreligieux en Tunisie. Le pèlerinage de Ghriba ayant coïncidé avec le mois du Ramadan, le mois de jeûne musulman, un iftar (repas qui est pris chaque soir par les musulmans au coucher du soleil pendant le jeûne du mois de Ramadan, NDLR) multiconfessionnel y avait été organisé.

Mais cette année, alors que les deux événements religieux coïncident encore une fois, les autorités tunisiennes ont suspendu la pratique collective de la prière musulmane de tarawih, qui draine habituellement de nombreux fidèles à la mosquée le soir.
En Tunisie, à l’instar de plusieurs pays majoritairement musulmans, les muezzins qui continuent de faire l’appel à la prière, demandent aux fidèles de « prier à la maison ».

Lechercheur



Les juifs ne sont pas aux dessus des lois et doivent comme toutes les autres religions, aucune réunion dans les synagogues.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]La petite communauté juive du Maroc endeuillée par le coronavirus[/size]

La petite communauté juive marocaine qui compte entre 2 500 et 3 000 personnes paie un lourd tribut au coronavirus, à la suite de contaminations intervenues début mars, notamment pendant la fête religieuse de Pourim.



  • Héloïse de Neuville (Avec AFP), 
  • le 17/04/2020 à 17:33



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Parmi les 12 morts, tous issus de la communauté juive marocaine, figurent un rabbin, Shalom Edelman, 83 ans, ainsi que trois proches du chef du Parti travailliste israélien, Amir Peretz.[size=12]ROBERT B. FISHMAN/DP
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La petite communauté juive du Maroc est particulièrement endeuillée par l’épidémie du coronavirus, avec 12 décès consécutifs à la célébration d’un mariage et d’une fête religieuse en mars, soit 10 % du total des morts dus à la maladie officiellement enregistrés dans le royaume.
Durant la première quinzaine de mars, quelques jours avant la déclaration de l’état d’urgence sanitaire et le confinement obligatoire, des membres de la communauté « se sont retrouvés à un mariage à Agadir (sud-ouest), avec des invités venus de l’étranger », a dit à l’AFP Serge Berdugo, secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du Maroc (CCIM).

« Quelques jours après, ils se sont retrouvés à la fête de Pourim à Casablanca (ouest), et ça a été un drame », a-t-il confié tout en précisant que « plusieurs dizaines de personnes contaminées sont en voie de guérison ». Parmi les 12 morts, tous issus de la communauté juive marocaine, figurent un rabbin, Shalom Edelman, 83 ans, ainsi que trois proches du chef du Parti travailliste israélien, Amir Peretz.

1800 officiels de contamination au Maroc


« La distance imposée par la pandémie de coronavirus a empêché » leurs proches de « les honorer lors de leurs funérailles », a écrit sur sa page Facebook Amir Peretz, lui-même né dans le royaume. Plus de 1 800 cas de contamination ont été déclarés officiellement au Maroc, avec 126 décès et 210 rémissions.
Présente depuis l’Antiquité, la communauté juive marocaine a crû au cours des siècles, avec notamment l’arrivée de ceux que les rois catholiques avaient expulsés d’Espagne à partir de 1492. Dans les années 1940, ils étaient environ 250 000, soit 10 % de la population. Mais beaucoup sont partis après la fondation d’Israël en 1948. Aujourd’hui la communauté juive marocaine compte entre 2 500 et 3 000 personnes et reste la plus importante d’Afrique du Nord.

Les autorités marocaines mettent souvent en exergue cet héritage judéo-marocain, avec différents programmes de réhabilitation de cimetières, de synagogues et de quartiers historiques juifs. Si ce pays de 35 millions d’habitants n’entretient officiellement aucune relation avec Israël, des milliers de juifs d’origine marocaine viennent chaque année – y compris en provenance de l’État hébreu — retrouver la terre de leurs ancêtres ou célébrer des fêtes religieuses.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]En Israël, un déconfinement « assez chaotique »[/size]

Les Israéliens n’ont pas pu honorer leurs morts, les cimetières restant fermés pour Yom Hazikaron mardi 28 avril, alors que certains magasins ont rouvert leurs portes. Devant l’aggravation de la situation économique, le premier ministre Benyamin Netanyahou accélère le déconfinement sans réelle cohérence.



  • Anne-Bénédicte Hoffner, 
  • le 30/04/2020 à 06:00



Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. Maxnewsfrfour478605_0_730_471



Au marché de Mahane Yehuda, le 26 avril, à Jérusalem. Personne n’a compris pourquoi, le 22 avril, trois des six magasins IKEA en Israël ont eu l’autorisation de rouvrir leurs portes alors que de nombreuses petites boutiques n’en avaient toujours pas le droit.[size=12]DEBBIE HILL/UPI/MAXPPP

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Les magasins IKEA, symboles d’un déconfinement hasardeux. Personne n’a compris pourquoi le 22 avril trois des six magasins que l’enseigne possède en Israël ont eu l’autorisation de rouvrir leurs portes alors que de nombreuses petites boutiques n’en avaient toujours pas le droit. Certains commerçants en colère ont repeint leur enseigne en bleu et jaune, aux couleurs de la marque suédoise pour marquer leur désir d’ouvrir eux aussi leurs portes à leurs clients, même en temps de coronavirus.
La mesure a particulièrement choqué alors que, le 28 avril, pour le Jour du souvenir (Yom Hazikaron) dédié à toutes les victimes de la guerre et du terrorisme, les cimetières sont restés fermés. Et que le lendemain, fête de l’indépendance (Yom Haatsmaout), un couvre-feu a même été déclaré. Traditionnellement, toutes les familles se rassemblent autour des tombes de leurs proches pour honorer leur mémoire. Dentiste à Jérusalem, Galia Ketzef, dont le frère a été tué pendant son service militaire en 1982, a même annoncé sur Channel 12 son intention de se recueillir « devant IKEA » : « Nous nous tiendrons debout pendant la sirène. J’ai demandé à un ami de dire le kaddish », la prière des morts.

« Une erreur »


Entre-temps, les Israéliens ont découvert le pot aux roses. Un article du journal Haaretz leur a appris que les propriétaires israéliens de l’enseigne suédoise avaient versé « ces dernières années 1,1 million de dollars de dons » à Yaakov Litzman, le ministre de la santé et figure éminente du mouvement Gur, la plus riche et la plus influence des branches du judaïsme hassidique dans le pays, et celui qui leur a donné l’autorisation de rouvrir. Dimanche, le directeur général du ministère a reconnu que la décision avait été « une erreur ». De quoi alimenter la défiance…
Coronavirus : en Israël, les mesures de surveillance de la population inquiètent

Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. Femmeun-masque-protection-Tel-Aviv-17_0_190_135


Alors que les autorités israéliennes se sont distinguées par des mesures efficaces et rapides au début de la pandémie – le pays a officiellement enregistré autour de 15 000 cas dont 199 décès–, la gestion de la crise sanitaire et la sortie du confinement s’avèrent nettement plus chaotiques. Le ministre de la santé concentre les critiques, accusé d’avoir d’abord minimisé la crise et de n’avoir pas empêché la circulation du virus notamment au sein de sa propre communauté ultraorthodoxe, durement touchée par la pandémie.

Impasse politique et crise économique


Il faut dire qu’à la crise sanitaire s’ajoute l’impasse politique qui dure depuis désormais 17 mois. Faute de gouvernement de plein exercice, le pays n’a toujours pas de budget, et de nombreux hauts fonctionnaires – y compris le chef de la police – n’ont pas été remplacés. Après trois élections n’ayant pas réussi à départager le premier ministre de droite Benyamin Netanyahou et le centriste Benny Gantz, les deux hommes viennent seulement de parvenir à un accord pour la formation d’un gouvernement d’« urgence nationale
Il va avoir fort à faire. C’est désormais sur le front économique que la tâche s’annonce la plus ardue. Selon un sondage diffusé vendredi matin par le quotidien Maariv, une majorité (60 %) des Israéliens interrogés juge favorablement l’action du premier ministre pour freiner la propagation du virus, mais une même proportion juge défavorablement son action pour sauver l’économie du pays.
Les chiffres sont inquiétants. Le Bureau national de l’emploi a reconnu avoir enregistré une flambée des inscriptions, jusqu’à 7 000 en une seule journée mi-avril. Le taux de chômage atteint désormais 25 % alors qu’il ne dépassait pas 3,4 % en février. « Un tel chômage est un bouleversement pour le pays », constate l’historienne Frédérique Schillo. « Si Benyamin Netanyahou accélère le déconfinement, c’est parce que la crise économique s’annonce terrible. Mais il le fait de manière assez chaotique. »
Après la réouverture dimanche de la majorité des commerces et restaurants, sous certaines conditions, le gouvernement a annoncé son intention de rouvrir les écoles dès le 3 mai.

Josué

Josué
Administrateur

[size=59]Petite leçon (talmudique) de déconfinement, par Delphine Horvilleur[/size]

Quels « déconfinés » saurons-nous être ? A la veille de ce 11 mai, qui marque le retour – très – progressif aux activités, la rabbin libérale nous offre une réflexion inspirée.


Par Delphine Horvilleur (Rabbin)
Publié le 10 mai 2020 à 09h30 Mis à jour le 10 mai 2020 à 10h11


Temps de lecture 2 min

Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. PlaceholderDelphine Horvilleur, ici en 2019. (BERTRAND GUAY / AFP)



On raconte qu’au deuxième siècle de notre ère vivait en Galilée un homme nommé Rabbi Shimon Bar-Yoh’ai. Cet homme érudit vécut un jour une crise profonde, non pas sanitaire mais personnelle. Accusé par les autorités romaines d’être une menace pour l’empire, il fut condamné à mort et se réfugia dans une grotte de Galilée. Là, il vécut douze années entières, sans aucun contact avec le monde extérieur, confiné pour échapper à la mort et entièrement immergé dans l’étude de la Thora.
Douze ans plus tard (de quoi nous plaignons-nous ?), la voix d’un prophète lui annonça qu’il pouvait enfin sortir. L’homme se « déconfina », plein de sagesse et d’espoir. Mais en constatant qu’au dehors, le monde vaquait à ses occupations profanes et délaissait l’étude, il fut pris de colère. Selon la légende, partout où ses yeux se posaient, le monde prenait feu.


[size=42]« Soigner avec les yeux »[/size]


Une voix céleste lui hurla alors : « Si tu es sorti de ta grotte pour détruire mon univers, retournes-y immédiatement. » Ainsi, connut-il une seconde vague de confinement, avant d’être autorisé à revenir au monde. Un an plus tard, Rabbi Shimon apprit à poser sur le monde un regard apaisé, et selon la légende, à « soigner avec les yeux ».
Cette très vieille histoire talmudique m’obsède depuis des semaines. Constamment, je me demande quels « déconfinés » nous saurons être à la sortie de nos grottes ? Ces semaines passées hors du monde, dans un monologue forcé avec nos certitudes, a sans doute renforcé chez beaucoup d’entre nous, des convictions existantes, conforté des « Thoras » personnelles en nous convaincant que nos grilles de lecture du monde étaient les bonnes.

[size=42]Saurons-nous ne pas haïr ?[/size]


Tendez l’oreille et vous l’entendrez : tant de gens autour de nous interprètent la crise dans le sens d’un « on vous l’avait bien dit ! » idéologique (sur le capitalisme, l’environnement, l’économie, la politique ou la religion…) Nos doutes risquent de rester bien longtemps confinés.
Comment, dès lors, nous assurer que notre retour au monde ne rendra pas nos regards incandescents, ne nous fera pas jeter au dehors un œil destructeur, empli de mépris pour ceux qui vivent autrement et ne partagent pas notre « vérité » et nos interprétations ?
Comment saurons-nous ne pas haïr ceux qui nous menacent de contamination ?
Aurons-nous besoin comme Rabbi Shimon d’un retour temporaire à l’intérieur de nos grottes pour développer un autre regard et apprendre nous aussi à « soigner avec nos yeux » ?
Le croyant est-il un consommateur comme un autre ?, par Olivier Roy
Post-scriptum : Rabbi Shimon Bar-Yohai est mort le 18è jour du mois de Iyyar, selon le calendrier juif. Hasard amusant, dans le calendrier civil, cette date tombe le 11 mai 2020.

[size=42]Delphine Horvilleur, bio express[/size]


Delphine Horvilleur est rabbin (Judaïsme en Mouvement). Elle dirige les ateliers Tenou’a, en ligne chaque mardi à 20h30 sur le site www.tenoua.org. Dernier ouvrage paru : « Réflexion sur la question antisémite », Grasset, 2019.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : les juifs orthodoxes de New York se sentent les « boucs émissaires »[/size]

À New York, le coronavirus s’est diffusé comme une traînée de poudre parmi les juifs ultraorthodoxes. Des propos du maire Bill de Blasio ont blessé une partie de la communauté, alors qu’ils entretenaient jusqu’à présent de bonnes relations.



  • Anne-Laure Juif, 
  • le 17/05/2020 à 17:58



Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. 28-avril-2-500-personnes-rassemblees-quartier-Williamsburgles-funerailles-rabbin-Chaim-Mertz-decede-coronavirus_0_729_486

Le 28 avril, près de 2 500 personnes se sont rassemblées dans le quartier de Williamsburg pour les funérailles du rabbin Chaim Mertz, décédé du coronavirus.[size=12]PETER GERBER/AP
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À New York, épicentre de l’épidémie de coronavirus aux États-Unis, plusieurs images de regroupements de membres de communautés juives ultraorthodoxes ont été diffusées, suscitant de vives réactions. Le 28 avril, près de 2 500 personnes ont pris part, dans le quartier de Williamsburg, aux funérailles du rabbin Chaim Mertz, décédé du coronavirus. Sur la place, la police est intervenue et quelques heures plus tard, le maire de New York, Bill de Blasio, a dénoncé une manifestation « inacceptable » à l’heure du confinement. « Mon message à la communauté juive, et à toutes les communautés, est simple : l’heure des avertissements est révolue », a-t-il déclaré sur Twitter.

Une minorité « visible »


Ces propos ont largement été décriés, au motif qu’ils alimenteraient les discriminations et l’antisémitisme. Le 10 mai, un couple aurait arraché les masques et proféré des remarques antisémites à un groupe d’hommes hassidiques, dans le quartier de Williamsburg, à forte population ultraorthodoxe. Ils sont poursuivis pour crime de haine. « C’est une épidémie, et les personnes cherchent des boucs émissaires », indique le rabbin orthodoxe moderne Chaim Steinmetz.

Les chiffres annuels présentés mardi 12 mai par l’Anti-Defamation League (ADL) traduisent « le plus haut niveau d’actes antisémites enregistré depuis 1979 », selon l’organisation de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, qui procède à ce décompte depuis quarante ans. Au total, 2 107 actes d’agression, de harcèlement et de vandalisme ont été enregistrés en 2019, selon l’ADL, éclipsant le précédent record établi en 2017, où 1 986 actes antisémites avaient été enregistrés.
Par leur apparence, les hassidiques représentent une minorité « visible », explique le rabbin : « Il y a beaucoup de juifs hassidiques, et la vaste majorité d’entre eux a respecté les règles. À Central Park, des personnes aussi se rassemblent. Mais les juifs hassidiques se ressemblent, donc on les assimile comme un seul et même groupe ».

Mettre en avant une diversité


Au lendemain du tweet du maire Bill de Blasio sur les funérailles, une centaine de représentants des communautés juives new-yorkaises ont envoyé une lettre (en anglais) à la municipalité. Ils y expriment leur « colère et déception » et appellent à discuter « d’une approche constructive pour répondre à la pandémie ».
À New York, les mesures de confinement sont entrées en vigueur le 22 mars, soit deux semaines après la fête de Pourim. Adam Ferziger, professeur d’histoire du judaïsme à l’université israélienne de Bar-Ilan, décrit cette fête comme « joyeuse » (...). Les gens vont de maison en maison pour souhaiter une bonne fête. » Elle a été un événement déclencheur dans la diffusion du coronavirus parmi les communautés hassidiques. Mais selon lui, la cohésion au sein des communautés a permis d’organiser rapidement des banques alimentaires, des centres de tests ou encore des dons de plasma.

Des voix s’élèvent pour soutenir de Blasio


À l’inverse, d’autres personnes ont nuancé le message adressé par Bill de Blasio, évoquant une « gaffe » ou encore des « propos hâtifs ». « Les communautés juives hassidiques sont très diverses, il y a même des divisions et de la concurrence entre certaines d’entre elles », confie le professeur Roy Mittelman, directeur du Programme des études du judaïsme de City College de New York contacté par La Croix.
Des responsables de la communauté de Satmar ont affiché leur soutien à Bill de Blasio, comme Mayer Rispler, qui le considère comme « un ami cher ». « La relation étroite entre M. De Blasio et notre communauté remonte à près de deux décennies. »
New York est la ville qui dénombre le plus de juifs au monde (plus d’un million d’habitants), devant Jérusalem et Tel-Aviv. Aux yeux des politiques, ils peuvent représenter un « soutien » afin de « se faire élire », analyse le professeur Adam Ferziger.
« Bill de Blasio entretient plutôt de bonnes relations avec les communautés orthodoxes », explique Roy Mittelman. Avant de devenir maire de la « Nouvelle-Amsterdam », Bill de Blasio a été conseiller municipal de 2002 à 2009 d’un district de Brooklyn, qui comprend une grande part d’ultraorthodoxes.

Une relation longue de plusieurs années


Ardent opposant du mouvement Boycott désinvestissement et sanctions (BDS), il a choisi de renforcer les patrouilles de police pour lutter contre l’antisémitisme. Des attaques au mois de décembre 2019 l’ont poussé à créer une unité de lutte contre l’extrémisme ethnique et racial au sein de la renommée NYPD.
Depuis son tweet, Bill de Blasio a présenté à plusieurs reprises ses excuses. Mais il a aussi été rattrapé par la diffusion de courriers internes par le tabloïd New York Post, le 9 mai. Bill de Blasio aurait retardé la publication d’un rapport sur l’enseignement dans les yeshivot (instituts d'études talmudiques) ultraorthodoxes et hassidiques en échange du soutien politique de deux responsables juifs.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Les synagogues ne rouvriront pas fin mai par « prudence »[/size]

Les synagogues ne rouvriront pas pour la fête religieuse de Chavouot le 28 mai, malgré les possibles assouplissements offerts par une récente décision du Conseil d’État. Pour le président du Consistoire central israélite de France, les risques de propagation du virus restent trop importants.


  • Héloïse de Neuville, 
  • le 21/05/2020 à 13:02

Josué

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Administrateur

[size=38]Les synagogues du Consistoire rouvriront « progressivement » à partir du 4 juin[/size]

Les synagogues du Consistoire rouvriront « progressivement » le 4 juin, et ce malgré l’autorisation gouvernementale de rassemblement dans les lieux de culte depuis le 23 mai.
Pour le président du Consistoire central israélite de France, la sécurité sanitaire des fidèles reste « la priorité ».



  • Héloïse de Neuville, 
  • le 21/05/2020 à 13:02





Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. Prudence-continuions-mener-juive-rouvrir-synagogues-confirme-Joel-Mergui-president-Consistoire-central-israelite-France_0_729_486



« La prudence veut que nous continuions à mener une vie juive sans rouvrir les synagogues », confirme Joël Mergui, le président du Consistoire central israélite de France.[size=12]JACQUES DE
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S’il est une religion en France pour laquelle l’assouplissement des règles de réunion dans les lieux de culte n’a pas fait bouger les lignes, c’est bien le judaïsme. « Nous n’avions rien demandé et nous n’avons aucune raison de nous précipiter », a tranché le grand rabbin de France, Haïm Korsia. « La prudence veut que nous continuions à mener une vie juive sans rouvrir les synagogues », confirme Joël Mergui, le président du Consistoire central israélite de France. Les instances du judaïsme indiquent que les offices pourront reprendre « progressivement » dans les synagogues consistoriales à la date du 4 juin.
→ LES FAITS. Les célébrations religieuses peuvent reprendre dès le 23 mai

Alors que le gouvernement s’est vu sommer par le Conseil d’État de revoir sa copie et autorise depuis le 23 mai les rassemblements dans les lieux de cultes sous certaines conditions, les responsables juifs tiennent leur ligne initiale : assouplissement ou pas, ils ne souhaitent pas rouvrir les synagogues dans l’immédiat. Et surtout pas pour la fête de Chavouot, qui se déroule cette année du 28 au 30 mai. « Ce n’est pas opportun de rouvrir à un moment de grand rassemblement », a expliqué Joël Mergui, invité mercredi 20 mai sur Radio J. Des petits rassemblements ont tout de même eu lieu à l’occasion de la fête jeudi 28 mai, dans des synagogues indépendantes et libérales.

Les synagogues sont restées fermées


La décision de garder les synagogues consistoriales fermées est intervenue après une réunion qui réunissait, mardi 19 mai, une soixantaine de présidents de communauté. Des discussions pendant lesquelles un « consensus sur la prudence », s’est dégagé, précise le président du Consistoire. Contrairement aux églises, dont les portes sont restées ouvertes pendant le confinement, la quasi-totalité des synagogues sont, elles, restées fermées


« Nous avons décidé dans nos synagogues de privilégier la vie. Elles continueront à rester fermées parce qu’il y a des risques de clusters, il y a des risques de diffusion du coronavirus qui ne sont pas encore terminés », a ajouté Joël Mergui, précisant que depuis le début de l’épidémie de Covid-19, la communauté juive a déploré au moins 580 morts en son sein. La majorité des décès sont survenus en Ile-de-France et dans le Grand Est.

Un plan pour les synagogues la semaine prochaine


Le message de prudence est également relayé par le grand rabbin de France, pour qui il est essentiel d’observer les premiers effets du déconfinement avant de prendre une décision. « On travaille à la sécurité, selon notre calendrier », détaille Haïm Korsia. Les instances communautaires finalisent un plan sanitaire pour les synagogues, qui devrait être présenté la semaine prochaine.

« Notre protocole interne pourrait d’ailleurs être encore plus précautionneux que ce que recommandent les pouvoirs publics, notamment sur les distances à respecter entre les fidèles, les règles de désinfection et le port du masque », estime Elie Korchia, président des communautés juives des Hauts-de-Seine. « D’où l’intérêt aussi de ne pas se précipiter et de se laisser encore peu de temps, afin que toutes les communautés intègrent et puissent mettre en place l’ensemble ces nouvelles consignes d’ordre sanitaire ».
La grande prudence des communautés juives peut en partie s’expliquer par l’expérience de la fête de Pourim. Cette fête célébrée les 9 et 10 mars, une semaine avant le début du confinement, qui est l’occasion de larges dîners familiaux, a pu accélérer la contagion dans les communautés juives.

Josué

Josué
Administrateur

Covid-19 : la communauté juive rend hommage à ses morts
Le Consistoire et le grand rabbin de France ont organisé mercredi 8 juillet une cérémonie à la Grande synagogue de la Victoire, à Paris, en hommage aux membres de la communauté juive, emportés pendant la crise du coronavirus.

Héloïse de Neuville, le 09/07/2020 à 10:27
Lecture en 2 min.
Covid-19 : la communauté juive rend hommage à ses morts
La cérémonie, rythmée par des chants et des prières en hébreu était également visible en visioconférence sur Zoom.
LOIC VENANCE/AFP

« En empêchant les rites funéraires de se tenir, on préparait un choc post-traumatique à la société dans son ensemble ». Fin juin, invité à livrer ses enseignements de la crise sanitaire au Collège des Bernardins, le grand rabbin de France avait alerté sur la détresse créée par la stricte limitation des rites funéraires pendant le confinement. Une douloureuse réalité qui a aussi concerné la communauté juive, dont on estime qu’environ 500 fidèles sont morts du coronavirus. La majorité des décès sont survenus en Ile-de-France et dans le Grand Est.

C’est pour tenter de réparer ce deuil empêché, qu’un hommage aux défunts a été organisé

Invité


Invité

Humm
Interessant, notre organisation nous montre a respecter la vie et a observer le confinement ...
Moise avais dit de rester chez eux sans sortir de chez eux pendant que l'ange de la mort rodais ...
On peut voir deja ceux qui n'ont pas de bonne application et ceux qui en ont

Josué

Josué
Administrateur

https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/07/21/cinq-questions-pour-comprendre-le-shabbat-jour-du-repos-des-juifs_6182901_6038514.html?xtor=EPR-33281134-[religions]-20230803-[comprendre_titre_4]&M_BT=113977059162465

Cinq questions pour comprendre le shabbat, jour du repos des juifs
Chaque semaine, les juifs les plus pratiquants cessent toute activité pour un temps de « repos ». Cependant, le shabbat n’est ni un temps de loisir ni une occasion de céder à l’oisiveté. Décryptage.

Par Grégoire Batais
Publié le 21 juillet 2023 à 15h00, modifié le 25 juillet 2023 à 20h07 

Un couple prie lors du dîner de shabbat à San Antonio, Texas, Etats-Unis, le 22 février 2019. CALLAGHAN O'HARE / REUTERS
Comme tous les vendredis soir, les juifs pratiquants s’apprêtent à vivre le moment le plus important de la semaine : le shabbat. Un temps de liturgies et de célébrations strictement organisé, durant lequel les croyants doivent respecter plusieurs règles et interdits. Voici cinq questions pour mieux comprendre l’histoire et les différents rites qui entourent cette journée.

Quelle est l’origine du shabbat ?
Faire shabbat, c’est avant tout célébrer le septième jour de la Création. Après avoir créé la terre, la mer et les cieux au cours des six premiers jours, Dieu se reposa : c’est ce qu’on appelle la menou’ha, le jour du repos rituel. Dans l’Exode, deuxième livre de la Bible, il est écrit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier » (Exode 20, 8-11). Le mot shabbat vient d’ailleurs de l’hébreu shavat, qui peut signifier « cessation ». On rapproche aussi parfois la racine du mot שבת (shabbat, en hébreu) de celle du mot שבע, qui signifie « sept » (comme le septième jour), bien qu’ils ne partagent pas la même étymologie.

Toujours selon l’Exode, après avoir été libéré des Egyptiens, le peuple hébreu a erré dans le désert pendant quarante ans. Guidées par Moïse, chaque famille reçoit de Dieu la « manne » – c’est-à-dire de la nourriture et de l’eau afin de survivre (Exode 16) – tous les jours, sauf le jour saint du shabbat : afin de leur éviter de manquer, une double ration leur était donnée la veille.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Fête de Pessah : que symbolise l’exode des Hébreux hors d’Egypte ?

Quand commence le shabbat ? Quand se finit-il ?
Les juifs se sont longtemps basés sur les cycles de la lune pour déterminer les célébrations du mois. Ainsi, le jour de la nouvelle lune, nommé le roch hodech, a servi à déterminer les différents jours de la semaine et, donc, celui du shabbat. Le calendrier hébraïque observe une règle importante pour délimiter les jours et les fêtes : ils commencent au coucher du soleil, et se terminent au même moment le lendemain. D’après le Talmud, cette règle trouverait son origine dans le récit de la Création, o

Yves



Le sabbat est le jour de repos de Dieu. Il est le symbole de la confiance en Dieu pour se reposer sur lui pour sortir d'Égypte Det 5, il est aussi le symbole du tout puissant Dieu créateur qui dit et la chose arrive. Il est donc réservé au peuple de Dieu. Il fait partie des 10 promesses qu'il à écrites de son doigt. Au jour du jugement Ap 11.19 l'arche sera ouverte et les tables n'auront pas changées. Au profit de l'adoration du soleil les premiers croyants ont changer ce jour mais comme le dit dit Jésus ceux qui garderont ces commandemants seront le reste qui persévèrent devant les abominations de la bête qui esperera changer les temps de la loi.
Il y a une différence avec les sabbats, jours de repos qui se pratiquaient comme le premier de la fête des pains sans levains, ceci ont disparus car l'écriture est accompli et le temple le lieu de rendez-vous n'existe plus. Le sabbat est resté invariable il est la à chaque fin de semaine. Mais le sabbat est un jour de délice il vaut mieux ne pas le vivre que le vivre sous la contrainte de restrictions ou comme un moyen de salut.
Le peuple de Dieu aura compris comment vivre se jour quand dans son créateur il aura placé sa foi.

Josué

Josué
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[size=38]Service militaire en Israël : l’exemption pour les ultra-orthodoxes remise en cause[/size]
Explication 
La Cour suprême israélienne a indiqué à l’État que l’exemption de service militaire pour les ultra-orthodoxes était supprimée à compter du 1er avril. Leur statut, fondé sur des raisons religieuses, est remis en cause dans la société israélienne, mobilisée depuis l’attaque du 7 octobre.


  • Alix Champlon, 
  • le 12/04/2024 à 18:19




Pour le sabbat ,les juifs exemptés d'attestation de déplacement. 1415253-ultra-orthodox-jewish-men-and-children-gather-in-t



Ultra-Orthodox Jewish men and children gather in the coastal city of Netanya on September 21, 2023 to perform the «Tashlich» ritual during which «sins are cast into the water to the fish», ahead of the Day of Atonement, or Yom Kippur, the most important day in the Jewish religious calendar. (Photo by JACK GUEZ/AFP)JACK GUEZ / AFP

Dans un entretien diffusé jeudi 11 avril, le ministre de l’intérieur israélien Moshé Arbel ne mâche pas ses mots sur un sujet épineux : l’exemption du service militaire pour les juifs ultra-orthodoxes. « La réalité de l’après 7 octobre est telle que la communauté ultra-orthodoxe doit comprendre qu’il n’est plus possible moralement de continuer comme ça », lance le ministre, lui-même issu du parti ultra-orthodoxe Shass. Entièrement dévoués à l’étude des textes et la vie religieuse, les étudiants des écoles talmudiques, issus des milieux ultra-orthodoxes hassidim, sont dispensés de service militaire, pourtant obligatoire.
Depuis le 7 octobre et la mobilisation des réservistes de l’armée israélienne, l’exemption rencontre, toutefois, un important mouvement de contestation au sein de la société israélienne. Mi-mars, à Tel-Aviv, des milliers d’Israéliens manifestaient pour que la communauté « partage le fardeau » de la guerre.
La Cour suprême s’est emparée de la question, et a indiqué au gouvernement de Benyamin Netanyahou que le régime d’exception prendrait fin au 1er avril. La déclaration du ministre de l’intérieur intervient alors que des recours ont été déposés contre la décision, et que la coalition gouvernementale tente d’élaborer une nouvelle loi pour étendre à nouveau cette dispense.
À lire aussiIsraël : qui sont ces juifs ultra-orthodoxes qui étudient toute leur vie aux frais de l’État ?
La question est épineuse, et éminemment politique. La fin de l’exemption pourrait en effet mettre en péril le soutien politique du parti Shass, la formation ultra-orthodoxe séfarade, et du parti ashkénaze Judaïsme unifié de la Torah, qui reste les principaux alliés de la coalition gouvernementale. Pour ces partis, la question est avant tout religieuse. Selon Shass, « le sujet de la loi sur la conscription et du statut des étudiants en yeshiva est confié exclusivement aux rabbins du Conseil des Sages de la Torah (conseil rabbinique du Shass, NDLR», rappelle-t-il dans un communiqué.

Un mode de vie religieux incompatible


La fin du système d’exemption remet en cause le mode de vie religieux des communautés juives hassidim, qui reposent sur un commandement : « Ce livre de la Loi ne quittera pas tes lèvres ; tu le murmureras jour et nuit » (Josué 1, Cool. L’approfondissement de la connaissance et les interprétations de la Torah doivent, pour eux, en effet contribuer concrètement à la marche du monde. Pour le grand rabbin séfarade Yitzhak Yosef, les succès militaires de l’armée israélienne n’arriveraient d’ailleurs jamais « sans la Torah, sans les yeshivas ».
Qu’il s’agisse des hommes, consacrés à l’étude, ou des femmes, en charge d’organiser toute la vie pratique autour de l’étude des hommes, et dont l’humilité et la pudeur sont requises, le service militaire, compte tenu du temps et de la mixité sociale qu’il requiert, apparaît incompatible avec le mode de vie des juifs hassidim.
À lire aussiQui sont les juifs messianistes qui veulent « hâter la venue du messie » en Israël ?
Ce rejet du service militaire est également nourri d’un héritage. Celui, d’un rapport complexe entre ces communautés ultra-orthodoxes et l’État d’Israël. S’ils s’y réfugient au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les communautés ultra-orthodoxes ne reconnaissent pas le projet sioniste. Au contraire, ils voient en la formation d’un État juif une contre-indication à la venue du Messie, qu’il ne faut surtout pas « hâter ». Les gains territoriaux d’Israël, au tournant de la guerre de Six jours en 1967, l’avènement d’un sionisme messianiste, et l’arrivée en politique de partis ultra-orthodoxes, ont depuis largement fait évoluer ce rapport.

L’héritage d’un rapport complexe à l’État d’Israël


Toujours est-il que l’exemption accordée à l’époque par David Ben Gourion à 400 jeunes hommes, concerne dorénavant de 66 000 hommes âgés de 18 à 26 ans. Les ultra-orthodoxes composent environ 14 % de la population juive, et ce qui apparaissait alors comme une faveur accordée à une minorité en 1945, est devenue un enjeu de premier ordre pour la société israélienne, hautement mobilisée depuis le 7 octobre.
À lire aussiIsraël : exemptés des combats, les juifs ultraorthodoxes se joignent à l’unité nationale
Le site d’informations ultra-orthodoxe Kikar Hashabat affirme que les partis ultra-orthodoxes négocient avec le parti de Benyamin Netanyahou pour un compromis sur 25 % des jeunes de cette communauté susceptibles de s’engager dès l’année prochaine. En réalité, plus de 3 000 jeunes ultra-orthodoxes se sont engagés dans l’armée depuis l’attaque du Hamas. Certains rejoignent l’unité Netsah Yehouda, conçue spécialement pour proposer un cadre d’entraînement en phase avec les règles de vie hassidique.
Après les déclarations du ministre jeudi 11 avril, plusieurs milliers de juifs ultra-orthodoxes opposés au service militaire ont manifesté à Jérusalem.

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