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Kirk Douglas décédé à l’âge de 103 ans.

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Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Kirk Douglas, un siècle de cinéma[/size]
Kirk Douglas décédé à l’âge de 103 ans. PlaceholderKirk Douglas, ici en 1955 (MARY EVANS/SIPA / MARY EVANS/SIPA)

Kirk Douglas est décédé à l’âge de 103 ans. Fils d’un chiffonnier, il s’est jeté dans le cinéma avec la passion de la faim.

Par François Forestier
Publié le 06 février 2020 à 10h28

 

 

 

Au cinéma, il a traversé le siècle en galopant, colt au poing ; en combattant, glaive en main ; ou en se battant contre des monstres marins, avec un harpon de carton. Dans la vie, il a tenu tête aux abrutis de l’époque McCarthy, ce qui est une sacrée marque de caractère. Parfois, dans les films, il expliquait comment il rasait sa fossette au menton (« des lames spéciales », disait-il à Dorothy Malone dans « El Perdido » - traduction malencontreuse de « The Last Sunset »), ou passait derrière la caméra par jeu, pour se distraire des missions honorifiques que lui confiaient divers présidents des États-Unis. Il est ainsi entré dans le dictionnaire, puis est devenu une légende. Or, le dictionnaire est là pour expliquer la légende.
Celui-ci indique que Kirk Douglas, en réalité, se nommait Issur Danielovitch Demsky, né d’un père russe que les pogroms avaient chassé de Biélorussie. À Amsterdam, petite ville de l’Etat de New York, la famille Danielovitch (six filles et un garçon) se heurta de nouveau à un antisémitisme veule : le père fut contraint de devenir chiffonnier, le fils ne put intégrer les bonnes écoles, et c’est finalement à Hollywood, cité magnanime, que Kirk Douglas prit sa revanche. Et quelle revanche ! Pensez ! Dans « Ulysse » (1954), il était le héros d’Homère. Dans « les Vikings » (1958), il avait le premier rôle. Dans « Spartacus » (1960), aussi. Ainsi, enfants, nous étions persuadés que les Grecs, les Vikings et les Thraces étaient juifs, ce qui était réconfortant, quoique légèrement discutable sur le plan historique. Peu importe : l’Histoire était remodelée grâce à Kirk Douglas, qui balayait ainsi en quelques films les préjugés en cours à Minsk (Biélorussie) et à Amsterdam (Etats-Unis). Quand Kirk Douglas est apparu dans « la Griffe du passé », en 1947, merveilleux polar de Jacques Tourneur, il était déjà formidable. Et, de surcroît, le titre du film lui allait si bien…

[size=42]Le pied de nez à l’Actor’s Studio

Kirk Douglas se jeta dans le cinéma avec une passion née de la faim. Il suffit de lire la liste de ses films, dans les années 1940, 1950 et 1960, pour avoir la tête qui tourne. Mari douteux dans « Chaînes conjugales », boxeur à bout de souffle dans « le Champion », journaliste crapuleux dans « le Gouffre aux chimères », producteur déplaisant dans « les Ensorcelés », pistolero tuberculeux dans « Règlement de comptes à O.K. Corral », général lanceur d’alerte dans « Sept Jours en mai »… Il tournait, tournait comme un derviche, expliquant, parfois, qu’il n’était pas question de changer de peau et d’entrer dans le personnage, ni de se prendre pour un héros, mais de créer de la magie :« Ce n’est pas l’acteur qui doit être le client de l’illusion. Son travail, c’est d’inciter le spectateur à l’être. »
C’était une façon amusante de foutre en l’air les théories de l’Actors Studio et de saccager le mythe de l’acteur-doit-souffrir-pour-être-vrai. Moyennant quoi, les récompenses pleuvaient, Oscars, Golden Globes, Emmy Awards, hommages, médaille de la Liberté, Légion d’honneur, que sais-je ? La trace de ses mains est toujours là, dans le ciment, au Chinese Theatre sur Hollywood Boulevard, et les touristes japonais qui y mesurent leurs propres paumes sont toujours étonnés de la disposition du petit doigt de Kirk Douglas, légèrement tordu – ce qui lui donnait une façon unique de dégainer le Colt Peacemaker dans les westerns, avant d’abattre le salaud d’en face.
Il s’égara avec humour dans un rôle de maffieux italien dans « les Frères Siciliens » (1968) ou dans un personnage de truand vieillissant dans « Coup Double » (1986). On le lui reprocha, mais c’était sans compter avec l’ironie de notre homme : la chanson de ce dernier film s’intitulait : « They don’t make them like they used to » (traduction à peu près : « On a cassé le moule »), ce qui était une façon de faire-part à l’enterrement d’Hollywood. Puis Kirk Douglas se mit à écrire : il injecta la saine et idéale poésie klezmer dans ses livres, « le Fils du chiffonnier », « En gravissant la montagne » et « I Am Spartacus ». Il y manifestait l’enthousiasme, le lyrisme et l’étonnement d’un mitron qui découvre le cosmos. L’illusion, il y tenait. D’ailleurs, son premier job, avant d’être acteur, fut d’être sous-marinier, donc secret, silencieux et invisible.
Il fut tout le contraire, Dieu merci.[/size]

samuel

samuel
Administrateur

C'est ma jeunesse cet acteur .

Lechercheur



Mon film préféré de lui c'est 20.000 lieux sous la mer.

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