Dans Genèse 2:1, 2 il est écrit : “Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite.” S’il en est ainsi, comment pouvons-nous harmoniser ce texte avec les paroles suivantes de Jésus : “Mon père n’a cessé de travailler jusqu’à maintenant et moi je ne cesse de travailler.” — Jean 5:17, MN ?
Il n’y a pas de contradiction entre Genèse 2:1, 2 et les paroles de Jésus contenues dans Jean 5:17 (MN). Jéhovah Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, travaillait bien longtemps avant de créer les cieux et la terre qui ont été faits pour l’humanité. Pendant les six longs jours de la création, il s’occupa directement de créer des choses en rapport avec l’homme. À la fin du sixième jour, il cessa sa création de choses matérielles pour l’humanité. Toutefois, il continua de faire des œuvres dans le ciel pour ses créatures angéliques invisibles, ainsi que d’autres travaux qui sont très éloignés du domaine humain.
Même au cours du septième jour de la création, Dieu a travaillé pour l’humanité ; il n’a pas fait des œuvres matérielles, mais des œuvres spirituelles. C’est ainsi qu’il a engendré une “nouvelle création”. “Si donc quelqu’un est en union avec le Christ, il est une nouvelle création ; les choses anciennes ont disparu, voici, des choses nouvelles sont venues à l’existence.” (II Cor. 5:17, MN). Ici, l’apôtre Paul parle d’“une nouvelle création”, considérant les 144 000 “appelés et élus et fidèles” qui régneront avec Jésus-Christ, non pas collectivement, mais individuellement. L’œuvre qui couronna le génie créateur de Jéhovah, “une nouvelle création”, est en réalité une création spirituelle destinée à habiter des lieux invisibles à l’œil humain. De plus, l’engendrement d’une “nouvelle création”, composée au total de 144 000 membres, a pour but également d’accomplir une œuvre de miséricorde exigeant une action immédiate, dont l’humanité a besoin pour être “libérée de l’asservissement de la corruption”. Une telle œuvre de relèvement est permise, comme l’a indiqué Jésus-Christ quand il posa à ceux qui étaient versés dans la Loi et aux Pharisiens la question suivante : “Est-il permis, le sabbat, de guérir, ou non ?”, question à laquelle il répondit d’une façon positive en accomplissant une guérison miraculeuse, et en soulevant une autre question : “Lequel d’entre vous, si son fils ou son taureau tombe dans un puits, ne l’en tirera aussitôt, le jour du sabbat ?” L’œuvre de Dieu en faveur d’une “nouvelle création” spirituelle ne viole donc pas son repos du septième jour pendant lequel il cesse de faire des œuvres matérielles pour la terre. — Rév. 17:14 ; Rom. 8:21 ; Luc 14:3-5,