2 Timothée.

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5-11 août

2 TIMOTHÉE 1-4

1:1-2 les salutations d'un ton relativement solennel pour une lettre personnelle, montrent l'importance des paroles qui vont suivre.
Comme dans la plupart des lettres de Paul' elles sont suivies d'une prière de reconnaissance dans laquelle Paul mentionne l'affection mutuelle qui l'unit à Timothée.

Les thèmes de cette lettre montrent qu’elle doit avoir été écrite de Césarée où Paul était détenu près du gouverneur Félix (Ac 24). Elle ne serait postérieure à la première que de quelques mois.
Paul parle de sa nouvelle condition de prisonnier qui maintenant risque de se prolonger. Il concentre alors son attention sur la place de l’échec et de la souffrance dans le plan de Dieu. Échec apparent de beaucoup de vies chrétiennes après une conversion et des débuts prometteurs ; souffrance de l’apôtre enchaîné pour la cause de l’Évangile.

Tous ceux à qui l’on a confié des attributions de service, qu’ils soient anciens, assistants ministériels ou pionniers, doivent chérir leur don. Peu avant sa mort, Paul a rappelé à Timothée l’importance de ‘ ranimer comme un feu le don [kharisma] de Dieu qui était en lui ’, ce qui dans le cas de Timothée impliquait un don spécial de l’esprit (2 Timothée 1:6). Dans les maisons israélites, le feu consistait souvent en braises. Il était possible de ‘ le ranimer ’ pour qu’il reparte en flammes et produise davantage de chaleur. Nous sommes donc encouragés à appliquer tous nos soins à nos attributions, à ranimer comme un feu tout don spirituel qui a pu nous être confié.

Malgré l'exemple de tous les autres, Timothée est appelé à la fidélité et à la persévérance dans la souffrance.
La succession rapide de trois images, militaire, sportive et agricole,accentue l'exhortation à la consécration et rappelle la perspective à venir de la récompense.

Un champ de blé doré, un verger dont les arbres sont couverts de fruits délicieux, une vigne chargée de raisin, tout cela est une source de contentement profond. Une moisson abondante réjouit tout particulièrement “le cultivateur qui travaille dur”. (II Tim. 2:6.) Avec ardeur, il plante, arrose et cultive. Puis il attend patiemment “le précieux fruit de la terre”. — Jacq. 5:7.

On trouve un autre exemple reflétant des préjugés religieux dans La Bible vivante pour les enfants, en anglais, de K. N. Taylor. Il traduit ainsi II Timothée 2:8: “N’oubliez jamais le fait merveilleux que Jésus Christ était Homme, né dans la famille de David, et qu’il était Dieu, comme le montre le fait qu’il est ressuscité des morts.” Mais le texte original ne dit absolument pas que Jésus est Dieu. Par exemple, la Bible d’Osty rend ainsi ce verset : “Rappelle-toi Jésus Christ, relevé d’entre les morts, de la descendance de David.”

La situation de l'assemblée d'Ephèse confirme de façon dramatique la valeur des recommandations de Paul dans les versets qui précèdent .
Les faux docteurs continuent de perturber l'assemblée et Timothée est en première ligne dans ce combat.
Paul rappel l'attitude de ces enseignants et leurs mensonges.
Ils disent que la résurrection a déjà eu lieu et Paul exhorté à leur faire face.

Que sont aujourd’hui les fables qui risquent d’égarer ceux qui ne se méfient pas ? Elles peuvent désigner toutes sortes de mythes ou de mensonges religieux susceptibles de nous détourner de la vérité (2 Tim. 4:3, 4). Satan, qui se fait passer pour un “ ange de lumière ”, s’est habilement servi de la fausse religion pour égarer les humains (2 Cor. 11:14). Sous un vernis de christianisme, la chrétienté enseigne des dogmes — citons la Trinité, l’enfer de feu, l’immortalité de l’âme — auxquels se rattachent d’innombrables mythes et mensonges. De plus, la chrétienté encourage la célébration de fêtes, telles que Noël ou Pâques, dont les coutumes a priori inoffensives tirent néanmoins leurs origines de la mythologie et du paganisme. En tenant compte de l’avertissement divin qui nous enjoint de ‘ nous séparer et de ne pas toucher la chose impure ’, nous ne nous laisserons pas égarer par des fables. — 2 Cor. 6:14-17.

Paul, conscient d'être parvenu à la fin de son ministere,évoque sa mort prochaine.
Les paroles qu'il vient d'adresser à Timothée prennent alors encore plus de poids, elles font office de testament.
En l'absence de Paul c'est lui qui devra poursuivre la predication de l'évangile, malgrès le contexte défavorable.

Paul invite Timothée à le rejoindre à Rome, en donné les raison, explique ce qu'il doit apporter, le met en garde contre des adversaires potentiel et donne des nouvelles de son procès.

“ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile. ” Utile à quoi ? Paul le dit dans sa deuxième lettre à Timothée : “ Pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice, pour que l’homme de Dieu soit pleinement qualifié, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne. ” (3:16, 17). Ainsi, cette lettre met en évidence les bienfaits de ‘ l’enseignement ’. Tous les amis de la justice de notre temps s’efforceront de suivre le sage conseil de cette lettre en s’appliquant à devenir des enseignants de la Parole et en faisant tout leur possible pour être des ouvriers approuvés de Dieu, ‘ qui exposent correctement la parole de la vérité ’. De même qu’à Éphèse aux jours de Timothée, de même à notre époque il en est qui suscitent des “ discussions sottes et stupides ”, “ qui apprennent toujours mais ne sont jamais capables de parvenir à une connaissance exacte de la vérité ”, et qui rejettent “ l’enseignement salutaire ” pour écouter des enseignants qui leur caressent agréablement les oreilles selon leurs désirs égoïstes (2:15, 23 ; 3:7 ; 4:3, 4). Pour se soustraire à cette influence du monde contagieuse, il faut ‘ retenir le modèle des paroles salutaires ’ avec la foi et l’amour.