*** Texte pour le lundi 28 octobre 2013 ***
28 oct. Lecture de la Bible : 1 Timothée 1 – 2 Timothée 4.
Écrivain : Paul
Lieu de composition : Macédoine
Fin du travail de composition : vers 61-64 de n. è.
LE RÉCIT de la vie de Paul fait par Luc dans le livre des Actes s’achève au moment où l’apôtre attend à Rome l’arrêt final de son appel à César. On y lit que Paul habite dans la maison qu’il a louée et qu’il prêche le Royaume de Dieu à tous ses visiteurs, “ avec la plus grande franchise, sans empêchement ”. (Actes 28:30, 31.) Mais dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul écrit : “ Je supporte le mal jusqu’à porter des liens comme un malfaiteur ”, et il parle de sa mort imminente (2 Tim. 2:9 ; 4:6-. Quel changement ! Dans le premier cas, il est considéré comme un prisonnier honorable, et dans le deuxième, comme un malfaiteur. Que s’est-il donc passé entre le moment où Luc décrit la situation de Paul en 61 de n. è., à la fin des deux années passées à Rome, et celui où Paul parle lui-même de sa situation dans une lettre écrite à Timothée, semble-t-il, peu de temps avant sa mort.
La difficulté à situer la composition des lettres de Paul à Timothée et à Tite dans la période couverte par le livre des Actes a conduit des commentateurs à la conclusion que l’appel interjeté par Paul a connu une issue favorable, et que l’apôtre a été libéré vers 61 de n. è. Voici ce que nous lisons dans The New Westminster Dictionary of the Bible : “ Le dernier verset des Actes s’accorde mieux avec cette idée [que Paul a été relâché au bout de deux années d’emprisonnement] qu’avec l’hypothèse selon laquelle l’emprisonnement qui est décrit a pris fin par la condamnation à mort de l’apôtre. Luc souligne le fait que personne n’a entravé son œuvre, donnant ainsi certainement à penser que la fin de son activité n’était pas imminente. ” C’est donc dans la période située entre la remise en liberté de Paul à la fin de son premier emprisonnement à Rome et sa dernière incarcération dans cette ville (vers 61-64) qu’a eu lieu la composition de Un Timothée.
Une fois libéré de prison, Paul a vraisemblablement repris son activité missionnaire en compagnie de Timothée et de Tite. Que Paul ait pu se rendre en Espagne, comme le pensent certains, n’est pas une certitude. Clément de Rome a écrit (vers 95) que Paul est allé “ jusqu’aux bornes du couchant ”, ce qui pouvait inclure l’Espagne.
D’où Paul a-t-il écrit sa première lettre à Timothée ? Selon 1 Timothée 1:3, Paul a décidé que Timothée réglerait certaines questions dans la congrégation d’Éphèse, alors que lui-même se rendrait en Macédoine. Il semble donc que ce soit de Macédoine qu’il a écrit à Timothée, resté à Éphèse.
28 oct. Lecture de la Bible : 1 Timothée 1 – 2 Timothée 4.
Écrivain : Paul
Lieu de composition : Macédoine
Fin du travail de composition : vers 61-64 de n. è.
LE RÉCIT de la vie de Paul fait par Luc dans le livre des Actes s’achève au moment où l’apôtre attend à Rome l’arrêt final de son appel à César. On y lit que Paul habite dans la maison qu’il a louée et qu’il prêche le Royaume de Dieu à tous ses visiteurs, “ avec la plus grande franchise, sans empêchement ”. (Actes 28:30, 31.) Mais dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul écrit : “ Je supporte le mal jusqu’à porter des liens comme un malfaiteur ”, et il parle de sa mort imminente (2 Tim. 2:9 ; 4:6-. Quel changement ! Dans le premier cas, il est considéré comme un prisonnier honorable, et dans le deuxième, comme un malfaiteur. Que s’est-il donc passé entre le moment où Luc décrit la situation de Paul en 61 de n. è., à la fin des deux années passées à Rome, et celui où Paul parle lui-même de sa situation dans une lettre écrite à Timothée, semble-t-il, peu de temps avant sa mort.
La difficulté à situer la composition des lettres de Paul à Timothée et à Tite dans la période couverte par le livre des Actes a conduit des commentateurs à la conclusion que l’appel interjeté par Paul a connu une issue favorable, et que l’apôtre a été libéré vers 61 de n. è. Voici ce que nous lisons dans The New Westminster Dictionary of the Bible : “ Le dernier verset des Actes s’accorde mieux avec cette idée [que Paul a été relâché au bout de deux années d’emprisonnement] qu’avec l’hypothèse selon laquelle l’emprisonnement qui est décrit a pris fin par la condamnation à mort de l’apôtre. Luc souligne le fait que personne n’a entravé son œuvre, donnant ainsi certainement à penser que la fin de son activité n’était pas imminente. ” C’est donc dans la période située entre la remise en liberté de Paul à la fin de son premier emprisonnement à Rome et sa dernière incarcération dans cette ville (vers 61-64) qu’a eu lieu la composition de Un Timothée.
Une fois libéré de prison, Paul a vraisemblablement repris son activité missionnaire en compagnie de Timothée et de Tite. Que Paul ait pu se rendre en Espagne, comme le pensent certains, n’est pas une certitude. Clément de Rome a écrit (vers 95) que Paul est allé “ jusqu’aux bornes du couchant ”, ce qui pouvait inclure l’Espagne.
D’où Paul a-t-il écrit sa première lettre à Timothée ? Selon 1 Timothée 1:3, Paul a décidé que Timothée réglerait certaines questions dans la congrégation d’Éphèse, alors que lui-même se rendrait en Macédoine. Il semble donc que ce soit de Macédoine qu’il a écrit à Timothée, resté à Éphèse.