L’erreur d’Israël touchant l’abolition du régime légal
Paul souhaite le salut des Israélites ; il rend témoignage à leur zèle pour Dieu ; mais ce zèle manque de discernement. Ils méconnaissent le mode de justification établi par Dieu et ne s’y soumettent pas, car ils cherchent à se justifier eux-mêmes. Christ met fin au régime de la loi pour quiconque croit (1-4)
La justice qui vient de la foi, opposée à la justice qui vient de la loi
a) Le salut accordé gratuitement, à la seule condition de croire du cœur et de confesser de la bouche Jésus ressuscité, le Seigneur. L’apôtre cite une parole de Moïse, qui définit la justice légale : l’homme qui accomplira les prescriptions de la loi vivra. Au contraire, la justice par la foi se définit elle-même en interdisant à l’homme de chercher à conquérir le ciel et de regarder avec effroi le séjour des morts, car c’est nier l’œuvre rédemptrice de Christ. Elle lui déclare que la parole du salut est tout près de lui, dans sa bouche et dans son cœur, car il sera sauvé s’il confesse Jésus comme le Seigneur et s’il croit que Dieu l’a ressuscité des morts (5-11)
b) Le salut accordé à tous ceux qui croient. L’Écriture proclame que tout croyant sera sauvé. Il n’y a donc plus de différence entre le Juif et le Grec ; ils ont le même Seigneur, abondant en grâces pour tous ceux qui l’invoquent. Une parole de Joël, en effet, promet le salut à quiconque invoquera le nom du Seigneur (12, 13)