[size=39]PMA et "écoles coraniques": l'étrange lettre d'Agnès Thill[/size]
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 18/01/2019 à 08:10 , mis à jour à 11:59
La députée de l'Oise Agnès Thill avait été avertie "une dernière fois" en novembre pour ses propos.
afp.com/CHARLY TRIBALLEAU
L'élue de l'Oise, mise en garde à plusieurs reprises par LREM pour certaines de ses prises de positions publiques, a jugé que le rapport de la mission de l'Assemblée nationale sur la bioéthique franchissait une "ligne rouge" dans certaines de ses recommandations. Dans une lettre adressée à ses collègues du groupe majoritaire, elle estime notamment qu'accepter dans la future révision de la loi le "parent d'intention" - le parent n'ayant pas de lien biologique avec l'enfant - "permet la multiplication des parents" et que le mot parent "n'a alors plus aucun sens".
"Il en découle politiquement, que cette absence de genre dans le mot parent favorise l'éclosion d'écoles coraniques et le départ de nos élèves vers celles-ci", écrit l'ancienne directrice d'école.
LIRE AUSSI >> Agnès Thill, missionnaire anti-PMA d'En Marche
Un raisonnement que n'ont pas goûté certains élus LREM. "Marre qu'une députée @LaREM puisse prononcer des propos homophobes et islamophobes aussi librement... Le courrier reçu par mes collègues et moi-même est un tapis de sottises qui stigmatise inutilement deux minorités. En France, il n'y a pas de 'parallèle' à la République", a réagi sur Twitter Laurence Vanceunebrock-Mialon.
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 18/01/2019 à 08:10 , mis à jour à 11:59
La députée de l'Oise Agnès Thill avait été avertie "une dernière fois" en novembre pour ses propos.
afp.com/CHARLY TRIBALLEAU
Pour la députée LREM, la notion de "parent d'intention" vide le mot de son sens et "favorise l'éclosion d'écoles coraniques".
La fois de trop ? La députée LREM Agnès Thill, opposée à l'extension de la PMA, a estimé jeudi que "l'absence de genre dans le mot parent favorise l'éclosion d'écoles coraniques", des propos condamnés par des élus de son groupe.L'élue de l'Oise, mise en garde à plusieurs reprises par LREM pour certaines de ses prises de positions publiques, a jugé que le rapport de la mission de l'Assemblée nationale sur la bioéthique franchissait une "ligne rouge" dans certaines de ses recommandations. Dans une lettre adressée à ses collègues du groupe majoritaire, elle estime notamment qu'accepter dans la future révision de la loi le "parent d'intention" - le parent n'ayant pas de lien biologique avec l'enfant - "permet la multiplication des parents" et que le mot parent "n'a alors plus aucun sens".
"Il en découle politiquement, que cette absence de genre dans le mot parent favorise l'éclosion d'écoles coraniques et le départ de nos élèves vers celles-ci", écrit l'ancienne directrice d'école.
Un élu LREM demande l'exclusion
"Nos amis musulmans, que nous savons opposés à cet éloignement progressif des concepts de père-mère, homme-femme (...) ne vont point dans la rue, ni dans les urnes, pour exprimer leur conception. Mais ils vivent en créant un monde parallèle dans la République, où les choses sont comme ils veulent (...) Il n'y a pas, chez nos amis musulmans, de parent 1 et de parent 2", ajoute Agnès Thill, qui cite dans sa lettre parmi les experts à s'être prononcés sur l'extension de la PMA, "juristes", "scientifiques", "associations" mais aussi "francs-maçons"...LIRE AUSSI >> Agnès Thill, missionnaire anti-PMA d'En Marche
Un raisonnement que n'ont pas goûté certains élus LREM. "Marre qu'une députée @LaREM puisse prononcer des propos homophobes et islamophobes aussi librement... Le courrier reçu par mes collègues et moi-même est un tapis de sottises qui stigmatise inutilement deux minorités. En France, il n'y a pas de 'parallèle' à la République", a réagi sur Twitter Laurence Vanceunebrock-Mialon.