Bonjour tout le monde !
Nous nous interrogerons ici sur ce qui nous est resté des manuscrits originaux du Coran. Nul doute que les premiers exemplaires des manuscrits coraniques ottomans sont restés disponibles et en bon état dans les mosquées du monde islamique. Ils furent l’objet d’une attention et d’un respect particulier, notamment de la part des hommes politiques et des chefs religieux. Tous les Musulmans, de par le monde, s’enorgueillissaient de les avoir dans leurs lieux de culte.
Toutefois, il faut rappeler que beaucoup de recueils de Coran ont été pillés au début du vingtième siècle et ont été expédiés en Occident par les colonisateurs et les orientalistes. C’est ainsi qu’après la première guerre mondiale, un tas de manuscrits anciens ont été dérobés du Caire et transférés par l’armée russe à la Bibliothèque Nationale de Saint-Pétersbroug. Les Turcs ont, de leur côté, transféré eux aussi, de Médine vers Istanbul beaucoup d’exemplaires anciens du Coran dont on dit qu’ils avaient été écrits par Uthmân Ibn ‘Affân et ‘Alî Ibn Abî Tâleb eux-mêmes, que Dieu soit satisfait d’eux.
Les manuscrits anciens se présentent sous diverses formes. Les premiers d’entre eux ne comportent ni voyellisation, ni points diacritiques, ni enluminures. Leur écriture est celle dite du Hijâz ou écriture coufique. Il est fort probable que ces manuscrits aient été reproduits à partir du Coran-Guide qui fut mis au point lors du règne de ‘Uthmân. Certains de ces manuscrits étaient des copies du Coran-Guide, auxquels on a ajouté postérieurement les signes diacritiques et la voyellisation. Ils devinrent ainsi des modèles qui permettaient aux gens de reproduire des copies nouvelles comportant la voyellisation et les signes diacritiques.
La plupart de ces recueils de Coran furent transcrits au cours des cinquante premières années qui suivirent la Révélation faite à Mohammad (sur lui la paix), c’est-à-dire au septième siècle de l’ère chrétienne (1er siècle de l’Hégire)
Certains recueils anciens du Coran furent attribués à ‘Uthmân et à ‘Ali en personne, ce qui veut dire qu’ils furent transcrits par eux, de leur propre main, à partir du Coran-Guide. Parmi ces recueils coraniques, on peut citer
* L’exemplaire du Saint-Coran (Illustration N°1) qui se trouve au Département des manuscrits à «Dâr Al Kutub Al Misriyya» à Bulâq» (enregistré sous le n°139. Rubrique : les receuils du Coran). Il se présente ainsi :
Nombre de feuilles : 560 ( en 1830, on l'a complété avec des feuilles en papier moderne)
Nombre de lignes par feuille : 12 dans la plupart des feuilles
dimension de la feuille : 45 * 60 cm
support utilisé : parchemin (gazelle)
Ecriture utilisée : coufique (grand caractère)
Remarques :
L’écriture coufique est exempte de voyellisation et de signes diacritiques. Il y a très peu d’enluminures qui ornent les noms de certaines sourates. Pour distinguer entre la fin d’une sourate et le début de celle qui la suit, il y a un espace de la dimension d’une ligne à peu près.
Il y eut des ajouts, à d’autres époques, avec l’utilisation d’encres différentes. Les caractères sont étendus sur deux lignes et l’espace entre les lignes est le même. Il existe à «Dâr Al Kutub Almisriyya» un micro-film de ce manuscrit qui permet aux lecteurs de le consulter sans y avoir directement accès, ce qui contribue à le garder en bon état.
* Versets su Saint-Coran (Illustration N°2)
Nombre de feuilles : Une grande quantité
Nombre de lignes par feuille : 15
dimension de la feuille : 3,8 cm * 7,37 cm
support utilisé : Parchemin
Ecriture utilisée : Hijazi-coufique-ancien
Remarques
› Caractères étendues sur deux lignes.
› Absence de signes diacritiques.
› Parchemin bleu et graphie en or.
Manuscrits de Tachkent - Ouzbakistan
Parmi les premiers manuscrits du Coran, on peut citer celui de Tachkent en Ouzbakistan. Il est écrit en caractères coufiques anciens et est exempt de signes diacritiques. On l’attribue à ‘Uthmân Ibn ‘Affân. Il existe un micro-film de ce manuscrit à «Dâr Al Kutub Al Misriyya» (Rubrique : recueils de Coran, n° 204). La dimension des pages est de 50 cm x70 cm et le nombre de ses feuilles est, selon toute probabilité, 253. Chaque page comporte douze lignes. Le manuscrit est écrit en recto verso. A la fin de chaque sourate, il y a un espace vide et les enluminures sont très discrètes.
Lieux de dépôt de certains manuscrits anciens :
1. Bibliothèque Nationale de Paris. N° 53 KFQ (Art Islamique).
2. Institut National des arts et d’archéologie - Tunis. 197 Rutbi. Ms. R.N.
3. Musée des Beaux Arts - Boston 686.33.MS.
4. Musée d’Art - Université Harvard . 23 1967. MS.
5. Bibliothèque Tatcher Betty N° 1405. MS
6. Sociétés Savantes :
* Société de Rif’at Shîshî Al’Arab. Paris
* Société de l’Emir Sadr Ed. Dîn Agfa Khan. Genève.
Certains de ces manuscrits ont été vendus aux enchères dans des salles destinées à cet effet comme la Salle Sotheby’s, en 1984. (Lot. N° 147).
Manuscrits d’Istanbûl :
A Istanbûl, il existe des manuscrits de tout le Texte coranique dont la date remonte au 1er siècle de l’Hégire. En voici quelques uns :
* Manuscrit en caractères coufiques à la Bibliothèque Nûr ‘Uthmâniyya, n°23. Sa transcription est attribuée à ‘Uthmân Ibn ‘Affân.
* Manuscrit attribué à ‘Ali Ibn Abi Tâleb à la Bibliothèque Nûr ‘Uthmâniyya, n° 25.
* Manuscrit dont la transcription est attribué à ‘Alî Ibn Abî Tâleb. Il est écrit en caractères coufiques et se trouve à Sulaymâniyyeh (Hamîdiyyeh), n° 3.
* Manuscrit dont la transcription est attribué à ‘Alî Ibn Abî Tâleb. Il est écrit en caractères coufiques et se trouve au Musée Tubqâ Bosray, n° 2 - 8A. Le nombre de ses feuilles est de 300 et la date de sa composition est l’an 29 de l’Hégire (voir l’index général du patrimoine arabo-islamique (les manuscrits). Publications de l’Académie royale des Etudes sur la Civilisation islamique. Institution al Bayt Al Maâb - Jordanie - Volume I. page 3 )
Il se dégage de ce qui est mentionné ci-dessus que les compagnons du Prophète tels que ‘Alî Ibn Abî Tâleb transcrivaient de leurs propres mains des exemplaires du Coran-Guide.
Les recueils de Coran dont la couleur des signes diacritiques diffère de celle de la graphie :
Les signes diacritiques placés au-dessus, à côté et au-dessous des lettres expriment respectivement le cas accusatif, le cas nominatif et le cas génétif. C’est la méthode adoptée par Abû Al Aswad Ad-Dualî.
Les manuscrits anciens de ce genre ont été, selon toute probabilité, transcrits avant la mort d’Abû Al Aswad Ad-Dualî (mort en 99 de l’Hégire). Voici quelques exemples de ces manuscrits :
1. Le manuscrit déposé au Caire (Illustration n° 3) :
Ce manuscrit se trouve à Dâr Al Kutub Al-Masriyya (Le Caire) et est enregistré sous le n° 24645.
Nombre de feuilles : 270 feuilles écrites en recto verso
Nombre de lignes : entre 17 et 18
dimension de la feuille : 50 * 70 cm
support utilisé : Parchemin (gazelle)
Ecriture utilisée : coufique ancien. les lettres ne sont pas étendues sur le ligne.
Remarques
Ce manuscrit était détenu par l’Emir ‘Umar Sultân, puis il fut transféré à «Dâr Al Kutub» et de là, au Musée islamique du Caire. Il n’est pas relié et une grande partie de ses pages ont été détériorées. Il ne dispose pas de micro-film et aucune étude n’a été faite à son sujet.
2. Feuilles volantes en écriture coufique (Illustration n° 4, 5 et 6)
Nombre de lignes : 5 lignes par page
dimension de la feuille : 16 * 14,22 * 21
support utilisé : parchemin (recto / verso)
Ecriture utilisée : coufique avec utilisation des signes diacritiques d'abû al aswâd
Lieux où sont déposés d’autres manuscrits :
* Bibliothèque As-Sulaymâniyyah (Enregistrement n° Ms 23).
* Société d’Art islamique Khalîlî (n° KFQ 64)
* Musée d’Art islamique à Kairouan
* Bibliothèque Toub Copy Sérail (Enregistrement n° MS. E.H. 30)
* Bibliothèque Nationale de Paris (Enregistrement n° Ms. Arab, 5178 FIII 73).
* Bibliothèque Nationale de Tunis (Enregistrement n° Ms, Rutbi, 198)
Il existe un grand nombre de documents dans les Bibliothèques nationales de la majorité des pays européens et dans d’autres endroits.
3. Deux pages d’un manuscrit du Texte coranique (illustration n° 7) :
Ces deux pages sont déposées à la Bibliothèque Nationale de Paris sous le n° 342 et 158 (Rubrique : arabe) et concernent les sourates «Jonas» et «Houd».
Nombre de feuilles : deux feuilles séparées
Nombre de lignes : 11
dimension de la feuille : 19 * 28 cm
support utilisé : Parchemin
époque : Xème siècle de l'ère Chrétienne
Remarques
Des rosaces de petit format séparent les versets écrits en écriture coufique. D’autres ornementations à motifs floraux servent de cadres aux noms des sourates écrites en lettres dorées.
Les manuscrits de la seconde réforme :
L’autre catégorie de manuscrits est celle qui utilise les signes diacritiques pour distinguer les caractères qui ont la même forme graphique (ex : f et q en arabe).
L’adoption de ces signes eut lieu du temps où Al Hajjâj As-Saqâfî régnait en maître en Irak (entre les années 75 et 95 de l’Hégire). Ce fut là ce qu’on a appelé la «seconde réforme». Les signes diacritiques avaient une couleur différente de celle utilisée par Abû Al Aswad Ad-Duali, de même que cette couleur était différente de celle de la graphie. Comme il était difficile de suivre ce modèle, on adopta d’autres signes à la place des signes diacritiques d’Abû Al Aswad.
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Nous nous interrogerons ici sur ce qui nous est resté des manuscrits originaux du Coran. Nul doute que les premiers exemplaires des manuscrits coraniques ottomans sont restés disponibles et en bon état dans les mosquées du monde islamique. Ils furent l’objet d’une attention et d’un respect particulier, notamment de la part des hommes politiques et des chefs religieux. Tous les Musulmans, de par le monde, s’enorgueillissaient de les avoir dans leurs lieux de culte.
Toutefois, il faut rappeler que beaucoup de recueils de Coran ont été pillés au début du vingtième siècle et ont été expédiés en Occident par les colonisateurs et les orientalistes. C’est ainsi qu’après la première guerre mondiale, un tas de manuscrits anciens ont été dérobés du Caire et transférés par l’armée russe à la Bibliothèque Nationale de Saint-Pétersbroug. Les Turcs ont, de leur côté, transféré eux aussi, de Médine vers Istanbul beaucoup d’exemplaires anciens du Coran dont on dit qu’ils avaient été écrits par Uthmân Ibn ‘Affân et ‘Alî Ibn Abî Tâleb eux-mêmes, que Dieu soit satisfait d’eux.
Les manuscrits anciens se présentent sous diverses formes. Les premiers d’entre eux ne comportent ni voyellisation, ni points diacritiques, ni enluminures. Leur écriture est celle dite du Hijâz ou écriture coufique. Il est fort probable que ces manuscrits aient été reproduits à partir du Coran-Guide qui fut mis au point lors du règne de ‘Uthmân. Certains de ces manuscrits étaient des copies du Coran-Guide, auxquels on a ajouté postérieurement les signes diacritiques et la voyellisation. Ils devinrent ainsi des modèles qui permettaient aux gens de reproduire des copies nouvelles comportant la voyellisation et les signes diacritiques.
La plupart de ces recueils de Coran furent transcrits au cours des cinquante premières années qui suivirent la Révélation faite à Mohammad (sur lui la paix), c’est-à-dire au septième siècle de l’ère chrétienne (1er siècle de l’Hégire)
Certains recueils anciens du Coran furent attribués à ‘Uthmân et à ‘Ali en personne, ce qui veut dire qu’ils furent transcrits par eux, de leur propre main, à partir du Coran-Guide. Parmi ces recueils coraniques, on peut citer
* L’exemplaire du Saint-Coran (Illustration N°1) qui se trouve au Département des manuscrits à «Dâr Al Kutub Al Misriyya» à Bulâq» (enregistré sous le n°139. Rubrique : les receuils du Coran). Il se présente ainsi :
Nombre de feuilles : 560 ( en 1830, on l'a complété avec des feuilles en papier moderne)
Nombre de lignes par feuille : 12 dans la plupart des feuilles
dimension de la feuille : 45 * 60 cm
support utilisé : parchemin (gazelle)
Ecriture utilisée : coufique (grand caractère)
Remarques :
L’écriture coufique est exempte de voyellisation et de signes diacritiques. Il y a très peu d’enluminures qui ornent les noms de certaines sourates. Pour distinguer entre la fin d’une sourate et le début de celle qui la suit, il y a un espace de la dimension d’une ligne à peu près.
Il y eut des ajouts, à d’autres époques, avec l’utilisation d’encres différentes. Les caractères sont étendus sur deux lignes et l’espace entre les lignes est le même. Il existe à «Dâr Al Kutub Almisriyya» un micro-film de ce manuscrit qui permet aux lecteurs de le consulter sans y avoir directement accès, ce qui contribue à le garder en bon état.
* Versets su Saint-Coran (Illustration N°2)
Nombre de feuilles : Une grande quantité
Nombre de lignes par feuille : 15
dimension de la feuille : 3,8 cm * 7,37 cm
support utilisé : Parchemin
Ecriture utilisée : Hijazi-coufique-ancien
Remarques
› Caractères étendues sur deux lignes.
› Absence de signes diacritiques.
› Parchemin bleu et graphie en or.
Manuscrits de Tachkent - Ouzbakistan
Parmi les premiers manuscrits du Coran, on peut citer celui de Tachkent en Ouzbakistan. Il est écrit en caractères coufiques anciens et est exempt de signes diacritiques. On l’attribue à ‘Uthmân Ibn ‘Affân. Il existe un micro-film de ce manuscrit à «Dâr Al Kutub Al Misriyya» (Rubrique : recueils de Coran, n° 204). La dimension des pages est de 50 cm x70 cm et le nombre de ses feuilles est, selon toute probabilité, 253. Chaque page comporte douze lignes. Le manuscrit est écrit en recto verso. A la fin de chaque sourate, il y a un espace vide et les enluminures sont très discrètes.
Lieux de dépôt de certains manuscrits anciens :
1. Bibliothèque Nationale de Paris. N° 53 KFQ (Art Islamique).
2. Institut National des arts et d’archéologie - Tunis. 197 Rutbi. Ms. R.N.
3. Musée des Beaux Arts - Boston 686.33.MS.
4. Musée d’Art - Université Harvard . 23 1967. MS.
5. Bibliothèque Tatcher Betty N° 1405. MS
6. Sociétés Savantes :
* Société de Rif’at Shîshî Al’Arab. Paris
* Société de l’Emir Sadr Ed. Dîn Agfa Khan. Genève.
Certains de ces manuscrits ont été vendus aux enchères dans des salles destinées à cet effet comme la Salle Sotheby’s, en 1984. (Lot. N° 147).
Manuscrits d’Istanbûl :
A Istanbûl, il existe des manuscrits de tout le Texte coranique dont la date remonte au 1er siècle de l’Hégire. En voici quelques uns :
* Manuscrit en caractères coufiques à la Bibliothèque Nûr ‘Uthmâniyya, n°23. Sa transcription est attribuée à ‘Uthmân Ibn ‘Affân.
* Manuscrit attribué à ‘Ali Ibn Abi Tâleb à la Bibliothèque Nûr ‘Uthmâniyya, n° 25.
* Manuscrit dont la transcription est attribué à ‘Alî Ibn Abî Tâleb. Il est écrit en caractères coufiques et se trouve à Sulaymâniyyeh (Hamîdiyyeh), n° 3.
* Manuscrit dont la transcription est attribué à ‘Alî Ibn Abî Tâleb. Il est écrit en caractères coufiques et se trouve au Musée Tubqâ Bosray, n° 2 - 8A. Le nombre de ses feuilles est de 300 et la date de sa composition est l’an 29 de l’Hégire (voir l’index général du patrimoine arabo-islamique (les manuscrits). Publications de l’Académie royale des Etudes sur la Civilisation islamique. Institution al Bayt Al Maâb - Jordanie - Volume I. page 3 )
Il se dégage de ce qui est mentionné ci-dessus que les compagnons du Prophète tels que ‘Alî Ibn Abî Tâleb transcrivaient de leurs propres mains des exemplaires du Coran-Guide.
Les recueils de Coran dont la couleur des signes diacritiques diffère de celle de la graphie :
Les signes diacritiques placés au-dessus, à côté et au-dessous des lettres expriment respectivement le cas accusatif, le cas nominatif et le cas génétif. C’est la méthode adoptée par Abû Al Aswad Ad-Dualî.
Les manuscrits anciens de ce genre ont été, selon toute probabilité, transcrits avant la mort d’Abû Al Aswad Ad-Dualî (mort en 99 de l’Hégire). Voici quelques exemples de ces manuscrits :
1. Le manuscrit déposé au Caire (Illustration n° 3) :
Ce manuscrit se trouve à Dâr Al Kutub Al-Masriyya (Le Caire) et est enregistré sous le n° 24645.
Nombre de feuilles : 270 feuilles écrites en recto verso
Nombre de lignes : entre 17 et 18
dimension de la feuille : 50 * 70 cm
support utilisé : Parchemin (gazelle)
Ecriture utilisée : coufique ancien. les lettres ne sont pas étendues sur le ligne.
Remarques
Ce manuscrit était détenu par l’Emir ‘Umar Sultân, puis il fut transféré à «Dâr Al Kutub» et de là, au Musée islamique du Caire. Il n’est pas relié et une grande partie de ses pages ont été détériorées. Il ne dispose pas de micro-film et aucune étude n’a été faite à son sujet.
2. Feuilles volantes en écriture coufique (Illustration n° 4, 5 et 6)
Nombre de lignes : 5 lignes par page
dimension de la feuille : 16 * 14,22 * 21
support utilisé : parchemin (recto / verso)
Ecriture utilisée : coufique avec utilisation des signes diacritiques d'abû al aswâd
Lieux où sont déposés d’autres manuscrits :
* Bibliothèque As-Sulaymâniyyah (Enregistrement n° Ms 23).
* Société d’Art islamique Khalîlî (n° KFQ 64)
* Musée d’Art islamique à Kairouan
* Bibliothèque Toub Copy Sérail (Enregistrement n° MS. E.H. 30)
* Bibliothèque Nationale de Paris (Enregistrement n° Ms. Arab, 5178 FIII 73).
* Bibliothèque Nationale de Tunis (Enregistrement n° Ms, Rutbi, 198)
Il existe un grand nombre de documents dans les Bibliothèques nationales de la majorité des pays européens et dans d’autres endroits.
3. Deux pages d’un manuscrit du Texte coranique (illustration n° 7) :
Ces deux pages sont déposées à la Bibliothèque Nationale de Paris sous le n° 342 et 158 (Rubrique : arabe) et concernent les sourates «Jonas» et «Houd».
Nombre de feuilles : deux feuilles séparées
Nombre de lignes : 11
dimension de la feuille : 19 * 28 cm
support utilisé : Parchemin
époque : Xème siècle de l'ère Chrétienne
Remarques
Des rosaces de petit format séparent les versets écrits en écriture coufique. D’autres ornementations à motifs floraux servent de cadres aux noms des sourates écrites en lettres dorées.
Les manuscrits de la seconde réforme :
L’autre catégorie de manuscrits est celle qui utilise les signes diacritiques pour distinguer les caractères qui ont la même forme graphique (ex : f et q en arabe).
L’adoption de ces signes eut lieu du temps où Al Hajjâj As-Saqâfî régnait en maître en Irak (entre les années 75 et 95 de l’Hégire). Ce fut là ce qu’on a appelé la «seconde réforme». Les signes diacritiques avaient une couleur différente de celle utilisée par Abû Al Aswad Ad-Duali, de même que cette couleur était différente de celle de la graphie. Comme il était difficile de suivre ce modèle, on adopta d’autres signes à la place des signes diacritiques d’Abû Al Aswad.
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