[size=45]Indonésie : 34 étudiants en théologie morts dans une église, 52 disparus[/size]
La Croix , le 02/10/2018 à 8h16
Au moins 844 personnes ont péri suite au séisme et tsunami qui ont balayé l’Indonésie le vendredi 28 septembre, mais les autorités estiment que ce bilan devrait s’alourdir. / JEWEL SAMAD/AFP
Les dépouilles de dizaines de jeunes ont été extraites des décombres d’une église dévastée par un glissement de terrain sur l’île indonésienne des Célèbes où les efforts internationaux s’intensifient pour aider près de 200 000 victimes d’un violent séisme suivi d’un tsunami.
Cette découverte ne fait qu’aggraver le bilan déjà meurtrier de la catastrophe qui a frappé vendredi 28 septembre la localité de Palu, où vivent 350 000 habitants sur la côte occidentale des Célèbes.
Après le tsunami, les secours seront avant tout indonésiens
Au moins 1 234 personnes ont péri mais les autorités estiment que ce bilan devrait s’alourdir à mesure que les secours parviennent à établir le contact avec les villages isolés. Les survivants doivent affronter la faim et la soif. Vivres et eau potable sont rares. Les hôpitaux sont submergés par le nombre de blessés.
Des gens crapahutent sur les décombres à la recherche de tout ce qui pourrait être récupérable, d’autres se pressent autour de rallonges électriques dans les quelques bâtiments disposant encore de courant. D’autres encore patientent pour recevoir l’eau, l’argent ou l’essence acheminés par un convoi de l’armée.
La Croix-Rouge a annoncé mardi avoir fait une découverte macabre dans une église du centre des Célèbes balayée par une coulée de boue : « Trente-quatre corps au total ont été retrouvés », a déclaré à l’AFP Aulia Arriani, une porte-parole. L’âge exact des victimes n’a pas été précisé dans l’immédiat.
Initialement, 86 jeunes participaient à un camp d’étude de la Bible dans le Centre de formation de l’Eglise de Jonooge avaient été portés disparus. Le sort de ceux dont les corps n’ont pas été récupérés était non précisé dans l’immédiat.
Le district montagneux de Siri Biromaru, au sud-est de Palu, est difficile d’accès et les secouristes sont confrontés à une marche exténuante pour récupérer les victimes. « Le problème le plus important, c’est de marcher dans la boue pendant une heure et demie tout en portant les corps », a expliqué Aulia Arriani.
L’Indonésie est le pays musulman le plus peuplé du monde mais compte des minorités religieuses, y compris chrétiennes parmi ses 260 millions d’habitants.
[/size]
La Croix , le 02/10/2018 à 8h16
[size=20]La Croix-Rouge a annoncé mardi 2 octobre avoir découvert une église du centre des Célèbes balayée par une coulée de boue : « Trente-quatre corps au total ont été retrouvés ». Au moins 1 234 personnes ont péri suite à la catastrophe.
ZOOMAu moins 844 personnes ont péri suite au séisme et tsunami qui ont balayé l’Indonésie le vendredi 28 septembre, mais les autorités estiment que ce bilan devrait s’alourdir. / JEWEL SAMAD/AFP
Les dépouilles de dizaines de jeunes ont été extraites des décombres d’une église dévastée par un glissement de terrain sur l’île indonésienne des Célèbes où les efforts internationaux s’intensifient pour aider près de 200 000 victimes d’un violent séisme suivi d’un tsunami.
Cette découverte ne fait qu’aggraver le bilan déjà meurtrier de la catastrophe qui a frappé vendredi 28 septembre la localité de Palu, où vivent 350 000 habitants sur la côte occidentale des Célèbes.
Après le tsunami, les secours seront avant tout indonésiens
Au moins 1 234 personnes ont péri mais les autorités estiment que ce bilan devrait s’alourdir à mesure que les secours parviennent à établir le contact avec les villages isolés. Les survivants doivent affronter la faim et la soif. Vivres et eau potable sont rares. Les hôpitaux sont submergés par le nombre de blessés.
Des gens crapahutent sur les décombres à la recherche de tout ce qui pourrait être récupérable, d’autres se pressent autour de rallonges électriques dans les quelques bâtiments disposant encore de courant. D’autres encore patientent pour recevoir l’eau, l’argent ou l’essence acheminés par un convoi de l’armée.
Un camp d’étude de la Bible balayée par une coulée de boue
La Croix-Rouge a annoncé mardi avoir fait une découverte macabre dans une église du centre des Célèbes balayée par une coulée de boue : « Trente-quatre corps au total ont été retrouvés », a déclaré à l’AFP Aulia Arriani, une porte-parole. L’âge exact des victimes n’a pas été précisé dans l’immédiat.
Initialement, 86 jeunes participaient à un camp d’étude de la Bible dans le Centre de formation de l’Eglise de Jonooge avaient été portés disparus. Le sort de ceux dont les corps n’ont pas été récupérés était non précisé dans l’immédiat.
Le district montagneux de Siri Biromaru, au sud-est de Palu, est difficile d’accès et les secouristes sont confrontés à une marche exténuante pour récupérer les victimes. « Le problème le plus important, c’est de marcher dans la boue pendant une heure et demie tout en portant les corps », a expliqué Aulia Arriani.
L’Indonésie est le pays musulman le plus peuplé du monde mais compte des minorités religieuses, y compris chrétiennes parmi ses 260 millions d’habitants.
[/size]