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quelques tendances sociales et religieuses selon les enquêtes d’un groupe de recherche évangélique

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=30]États-Unis : quelques tendances sociales et religieuses selon les enquêtes d’un groupe de recherche évangélique[/size]

PAR RELIGIOSCOPE, 22 JANVIER 2018

Centre de recherche d’orientation évangélique, le Barna Group mène de nombreuses enquêtes statistiques, principalement sur la société et la religion aux États-Unis. Si beaucoup de résultats présentent avant tout un intérêt pastoral pour des milieux chrétiens, Religioscope a lu le dernier volume annuel publié par Barna pour en tirer quelques observations.
quelques tendances sociales et religieuses selon les enquêtes d’un groupe de recherche évangélique Dreamstime_s_43619350
Un drapeau américain près d'une croix sous la lumière du soleil couchant dans l'ouest du Kentucky, non loin de la confluence entre les fleuves de l'Ohio et du Mississippi (© 2014 Anthony Heflin | Dreamstime.com).
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Plusieurs fois, nous avons mentionné sur ce site les analyses du Pew Research Center, un centre de recherche américain non partisan dont les sondages et projections démographiques sont souvent cités. Le Barna Groupest d’une autre nature : il s’agit d’un service de sondages évangélique, installé en Californie, qui existe depuis 1984. L’orientation de Barna est clairement chrétienne, mais entend placer ses recherches au croisement entre la foi et la culture : il s’agit de comprendre l’environnement contemporain pour mieux équiper les clients de Pew, qui sont avant tout des organisations chrétiennes. Le président du Barna Group explique que la mission de celui-ci est « d’aider les influenceurs spirituels à comprendre notre époque et à savoir que faire ».
Une des particularités du Barna Group est d’essayer de catégoriser les chrétiens qui répondent à leurs sondages, même si leur manière de procéder à cet égard fait l’objet de critiques méthodologiques de la part de sociologues réputés. L’une des catégories inhabituelles utilisées par Barna est celle de notional Christians, c’est-à-dire les chrétiens qui ne sont pas « nés de nouveau » (born again) au sens évangélique (ils ne se sont pas déterminés par un engagement personnel pour le Christ).
Clairement guidées par un souci missionnaire et pastoral, les enquêtes et sondages du Barna Group sont d’un style assez différent des sources auxquelles Religioscope recourt habituellement. Comme toutes les données résultant de sondages, il faut avoir conscience de la complexité que les chiffres peuvent masquer, et garder à l’esprit les obstacles que rencontrent aujourd’hui les sondages, pas seulement dans le domaine religieux. Il s’agit essentiellement de sondages portant sur la population américaine : les données ne sauraient être extrapolées à d’autres zones du monde, mais elles peuvent suggérer des approches comparatives.
Barna vient de publier Barna Trends 2018. Il n’y est pas question que de religion, mais de bien d’autres sujets. Nous avons lu ce volume pour y relever quelques informations statistiques et tendances affectant les attitudes religieuses : ce que nous allons mentionner ci-après relève d'un choix arbitraire et ne représente qu’une  petite fraction des sujets abordés en sections courtes et encadrés sur plus de 200 pages.

Pourquoi le contexte de post-vérité ?

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quelques tendances sociales et religieuses selon les enquêtes d’un groupe de recherche évangélique 2018_01_barna_trends
[size]« La vérité dans l’ère post-vérité » : tel est le thème de l’année choisi par Barna pour le dossier placé au centre du volume. Le mot « post-vérité » avait été choisi en 2016 comme « mot de l’année » par l’Oxford Dictionary. Il désigne l’attitude qui fait passer les émotions et opinions personnelles devant les faits. Comme le rappelle Wikipedia dans son long article sur « L’ère post-vérité », on rencontre également l’expression « ère post-factuelle ».
Un article du volume de Barna identifie plusieurs causes de ce glissement de société vers la post-vérité (pp. 116-121).
[/size][list="box-sizing: border-box; margin-right: 0px; margin-bottom: 6px; margin-left: 40px; padding-right: 0px; padding-left: 0px;"]
[*]D’abord, la défiance envers les autorités et institutions, qui se développe depuis plusieurs décennies aux États-Unis, selon l’article, et touche également les Églises, conduisant à une position plaçant les sentiments individuels au sommet.
[*]Ensuite — et Barna montre ici la spécificité de son approche — il y aurait une « érosion du sacré », dans le sens où les Américains se sentiraient moins disposés à accepter une autorité indiscutable (Dieu, l’Église, la Bible). Le lien de cause à effet ne sera pas manifeste pour tous les autres observateurs, mais il n’est pas impossible que le déclin de la croyance en une vérité absolue contribue au contexte de post-vérité, chacun se faisant arbitre de sa propre vérité.
[*]Un autre facteur est le combat entre le sentiment et les faits. Rien de nouveau, admet le rapport de Barna, mais ce qui a changé est que l’interprétation des faits n’est plus réservée à des instances reconnues : « avec Internet, chacun se sent le pouvoir de le faire ». « Un déluge d’informations, d’arguments et de contre-arguments rend le discernement de la vérité incroyablement difficile. »
[*]La diffusion de nouvelles littéralement incroyables y est liée : « Quand des nouvelles manifestement fausses se répandent comme un feu de prairie parmi ceux qui sont prêts à y croire, la valeur de la vérité diminue. » Bien sûr, il existait déjà des organes de presse de piètre qualité prêts à donner écho aux histoires les plus invraisemblables, mais ces histoires exercent aujourd’hui un impact bien plus important à travers une multitude de canaux : le partage sur les médias sociaux illustre ce phénomène. Certes, 39 % des sondés considèrent qu’un journaliste est la source d’information la plus crédible ; mais 32 % des Américains interrogés déclarent ne faire confiance à personne, si ce n’est à leur propre intuition, à leur instinct…
[*]Enfin, si l’individualisme marque les différents facteurs précédemment énumérés, Barna note en parallèle une montée du « tribalisme », puisque l’être humain est social et que les individus ne vivent presque jamais en total isolement. Dans une société plurielle, Barna constate que les personnes interrogées tendent à interagir principalement avec des personnes semblables à elles dans tous les domaines. (Sur ce point, il resterait cependant à démontrer que c’est le cas plus que par le passé.)
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Religion et politique américaine

Le volume ne pouvait manquer de revenir sur l’élection présidentielle américaine de 2016 et la victoire de Donald Trump (pp. 36-38). Si 79 % des électeurs évangéliques ont voté pour Trump, cela n’est pas plus élevé (et même un peu plus faible) que le taux habituel de soutien évangélique pour le candidat du Parti républicain depuis l’an 2000. On note aussi que les électeurs protestants ont soutenu Trump à 58 %, tandis que les électeurs catholiques étaient divisés à 48 % de soutien pour chaque candidat. Depuis l’an 2000, c’était la première fois qu’il ne se trouvait pas une majorité de catholiques pour soutenir le candidat démocrate.
On trouve aussi quelques réflexions intéressantes sur la démarcation raciale en matière politique parmi les chrétiens américains (p. 39). 37 % des chrétiens blancs sont ancrés dans le camp républicain, mais seulement 6 % des chrétiens noirs. À l’inverse, 71 % des chrétiens noirs se définissent comme démocrates, mais seulement 31 % des chrétiens blancs. Cela recoupe des caractéristiques géographiques (concentration deux fois plus grandes des chrétiens noirs dans les centres urbains) et socio-économiques (le pourcentage d’enfants noirs vivant dans une situation de pauvreté représente un tiers du total et est trois fois plus élevé que celui des enfants blancs).

Un contexte plus seulement marqué par le christianisme

Dans l’une des sections, les rédacteurs du rapport ont interrogé Tom Krattenmaker, journaliste à USA Today, sur l’avenir du journalisme (pp. 125-126). En conclusion, ils lui demandent quelles sont les tendances auxquelles il faudra prêter attention dans le domaine religieux. Krattenmaker en identifie deux. D’une part, il y a le nombre croissant de personnes qui tournent le dos à toute appartenance religieuse (religious disaffiliation) : il faudra explorer les conséquences de cette évolution non seulement pour les institutions religieuses, mais aussi pour la société en général. D’autre part, un sujet important sera celui des implications des développements technologiques pour la foi religieuse : à l'heure où circulent même des rêves d'immortalité technologique, « ils pourraient profondément déstabiliser la religion traditionnelle. »
De façon plus immédiate, le rapport confirme l’omniprésence des technologies modernes : selon l’évaluation des parents américains, leurs enfants passent en moyenne cinq heures par jour de semaine à utiliser un appareil électronique. 62 % des parents consultent leur téléphone mobile durant la première heure du matin. Les trois quarts d’entre eux regardent bien sûr leur messagerie électronique, 48 % se rendent sur des médias sociaux, 36 % y lisent les actualités, entre autres indications ; et 17 % affirment, durant cette première heure de leur journée, utiliser une application pour lire la Bible ou d’autres activités religieuses. Quant aux enfants, après les heures d’école, 8 % consacrent une part de leur temps à des activités religieuses (prière, lecture de la Bible, etc.) (p. 32).
Les analystes de Barna estiment que les chrétiens pratiquants se trouvent de plus en plus influencés par des idées « non chrétiennes » — ce qu’ils décrivent comme « nouvelle spiritualité » (pp. 56-57). Dans cette section, la statistique sans doute la plus intéressante est celle sur le taux d’approbation de l’affirmation : « De nombreuses religions peuvent mener à la vie éternelle : il n’y pas une vraie religion unique. » 23 % des chrétiens pratiquants américains sont de cet avis, on note que, plus l’âge est élevé, plus le taux d’approbation faiblit (13 % parmi les chrétiens pratiquants les plus âgés). Cela semble révélateur d’un pluralisme croissant (et relativisme, ajoute le commentaire de Barna).

Et l’islam dans la société américaine ?

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quelques tendances sociales et religieuses selon les enquêtes d’un groupe de recherche évangélique Dreamstime_xs_95475915
Un jeune homme portant un bracelet de soutien à la Palestine en débat houleux avec un prédicateur de rue à Times Square, New York, le 2 juillet 2017 (© 2017 Erin Alexis Randolph | Dreamstime.com).
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Sur les relations avec l’islam, selon les enquêtes de Barna (pp. 200-201), 41 % des adultes américains (chrétiens ou non) pensent que les chrétiens et les musulmans n’adorent pas le même Dieu, tandis que 34 % estiment au contraire qu’il s’agit du même Dieu et 25 % se disent incertains. Sans surprise, les évangéliques sont beaucoup plus nombreux à estimer qu’il ne s’agit pas du même Dieu : ils sont 86 % à le penser, et 44  % des chrétiens pratiquants.
Quant à la compatibilité entre islam et valeurs américaines, c’est une division à parts égales : 38 % des Américains pensent que cette compatibilité existe et 38 % sont d’avis contraire.
Cependant, 72 % des Américains sont d’avis que les musulmans doivent être libres d’exercer leur culte ; 15 % s’y opposent et 13 % se montrent indécis. Mais parmi les évangéliques, malgré le fort soutien affiché pour défendre la liberté religieuse, seuls 27 % se disent complètement d’accord avec le droit des musulmans à jouir d’une entière liberté de pratique religieuse.
Sur un autre plan, on peut noter que, malgré les événements des dernières années, 54 % des Américains tendent à penser que les musulmans sont des personnes pacifiques ; 27 % ne sont pas ou pas du tout de cet avis.

Quel type de culte chrétien ?

Le rapport de Barna s’intéresse à des indicateurs tels que l’intensité avec laquelle les chrétiens lisent ou étudient la Bible, mais trois pages sont aussi consacrées à l’évolution des pratiques et du rapport avec la liturgie (pp. 140-142). Ce n’est pas pour rien qu’est introduit ce sujet : « ces dernières années, il y a eu des indices d’un regain d’intérêt pour la liturgie, ou au moins pour un mélange de formes et de styles de culte anciens et modernes. » Cela serait-il le signe d’un déplacement vers une sensibilité plus liturgique ? D’autant plus que ce sont particulièrement des jeunes qui semblent ouverts à ces dimensions.
Cependant, selon les données recueillies par Barna, cette tendance ne se confirmerait que partiellement. Certes, 14 % des sondés se sont tournés vers des formes plus liturgiques ; mais 30 % seraient allés en sens opposé, s’éloignant de formes liturgiques pour des environnements non liturgiques. Dans les deux cas, ce sont particulièrement des jeunes qui changent d’orientation.
Quant aux raisons des uns et des autres, 27 % des Américains interrogés qui se tournent vers une approche plus liturgique entendent y trouve un lien plus profond avec l’héritage chrétien et 24 % disent faire une expérience plus profonde de leurs relations avec Dieu dans un cadre liturgique. Quant à ceux qui se détournent d’une pratique religieuse de type liturgique, 32 % disent avoir une plus grande expérience de Dieu dans leur nouvel environnement et 24 % être attirés par le style musical.
Commentant ces résultats (p. 143), Cheryl Jones, professeur de formation spirituelle dans un séminaire de théologie pentecôtiste, dit n’être pas surprise par les déplacements — surtout parmi les jeunes — entre des environnements liturgiques et d’autres qui ne le sont pas. Elle dit connaître beaucoup de millennials (c’est-à-dire les personnes nées entre 1984 et 2002) « qui déchantent tellement de ce qu’ils appellent “la liturgie du concert de rock” qu’ils refusent d’assister aux cultes dans des églises évangéliques ou sont même hostiles à des formes de louange et de culte évangéliques ». De plus, l’environnement frénétique de la société contemporaine créerait le besoin de moments de silence et de retour sur soi-même. Même si elle reconnaît la difficulté de cette démarche en contexte évangélique, Cheryl Jones dit espérer des voies d’intégration entre culte liturgique et pentecôtiste.

Une Amérique encore marquée par le christianisme

Résumant les données recueillies dans le cadre de ses enquêtes des dernières annnées, les chercheurs de Barna concluent que 78 % des Américains seraient chrétiens, 7 % appartiendraient à une autre famille religieuse et 13 % ne seraient pas attachés à une foi religieuse. 36 % des Américains seraient des chrétiens pratiquants, c’est-à-dire assistant à un service religieux au moins une fois par mois. Si l’on étend la période à six mois (en excluant la participation à un mariage ou à des obsèques), 57 % des Américains adultes (quelle que soit leur confession) auraient participé au moins une fois à un service religieux durant cette période. On peut noter les différences non négligeables entre ces chiffres et ceux mentionnés par le sociologue Mark Chaves, auxquels Religioscope avait donné écho : selon ce chercheur, le taux de pratique religieuse aux États-Unis serait en réalité proche de 25 % et le nombre de personnes sans affiliation religieuse atteindrait 20 %.[/size]

Josué

Josué
Administrateur

Les Églises ne font pas de disciples
● Être un disciple de Jésus signifie l’imiter sous le rapport de l’enseignement et de la conduite. La revue évangélique “Christianity Today” reconnaît que les membres des Églises de la chrétienté ont manqué ces deux objectifs (Mat. 28:19, 20). On pouvait lire ceci: “Les Églises du monde occidental n’ont pas demandé aux chrétiens d’être des disciples. On n’exige de personne qu’il soit (...) un disciple avant de devenir un chrétien, et l’on peut rester chrétien sans donner aucun signe de progression vers la condition de disciple ou en tant que tel. Les Églises américaines d’aujourd’hui en particulier n’exigent pas de leurs membres qu’ils se conforment à l’exemple du Christ, à son esprit et à ses enseignements.”
La revue fait aussi ressortir la nécessité d’imiter Jésus “qui allait de lieu en lieu annoncer, montrer et expliquer la domination de Dieu. Les disciples devaient aller avec lui s’ils voulaient apprendre comment faire les mêmes choses que lui”. Aujourd’hui, le pratiquant moyen n’imite pas Jésus pour ce qui est de parler à autrui des desseins de Dieu.

samuel

samuel
Administrateur

Les réformés pédobaptistes considèrent que le baptême des bébés est justifié, entre autres, par la distinction interne/externe de l’Alliance de grâce. Autrement dit, il serait possible de faire partie du peuple d’alliance de manière externe seulement sans bénéficier de la grâce interne. Naître de parents chrétiens confèrerait un tel privilège et donnerait droit au baptême. Les pédobaptistes ne disent pas que leurs bébés sont sauvés, mais bien qu’ils sont dans l’alliance, au moins de manière externe, et doivent donc recevoir le signe d’entrée dans l’alliance (le baptême) même s’ils ne professent pas la foi.

Même si on accepte la distinction interne/externe (ce que je rejette), la pratique du pédobaptême n’est pas de facto justifiée. Le baptême pourrait quand même exiger une profession de foi dans une alliance qui comporte une réalité externe qui ne sauve pas et une réalité interne qui sauve. Ainsi il pourrait y avoir une profession externe de la foi sans régénération interne et une profession externe de la foi avec régénération interne, mais, dans les deux cas, une profession de foi crédible comme condition pour recevoir le baptême. Donc la distinction interne/externe, si on l’accepte, n’implique pas nécessairement un baptême sans confession.

Certains pédobaptistes acceptent ce point, cependant ils considèrent que la distinction interne/externe est quand même suffisante pour justifier le pédobaptême (sans l’exiger nécessairement). Ce que je désire démontrer dans cet article c’est que non seulement la distinction interne/externe ne nécessite pas le pédobaptême, mais elle ne peut le justifier. Voici donc pourquoi je crois que cette distinction n’est pas valide pour baptiser des bébés sous prétexte qu’ils sont des enfants de croyants alors que l’Écriture ne confère aucun statut dans la Nouvelle Alliance sur la base de la descendance naturelle.

La distinction entre ce qui est terrestre et ce qui est céleste

La distinction interne/externe de l’Alliance de grâce repose sur le fait que le peuple de l’Ancienne Alliance était mixte (Rm 9:6-Cool. Dans un même peuple il y avait des sauvés et des non sauvés, mais un seul peuple de Dieu. La question qu’il faut se poser est: pourquoi le peuple de l’Ancienne Alliance était-il mixte? La réponse pédobaptiste est qu’à l’intérieur de l’Alliance de grâce il existe cette dualité interne/externe qui faisait en sorte qu’il y avait des israélites selon la chair seulement et des israélites selon l’Esprit. Cette explication requiert nécessairement de voir l’Ancienne Alliance comme étant l’Alliance de grâce elle même et cette équation a posé plusieurs problèmes chez les presbytériens (Théonomie, Federal Vision, NPP, Patriarchy movement, la controverse avec Norman Shepherd et le rejet de l’inconditionnalité de l’Alliance de grâce). Je reconnais cependant que la majorité des presbytériens ont évité ces déviances, mais je crois que ces déviances sont relativement cohérentes avec l’approche pédobaptiste…

Il y a, à mon humble avis, une façon beaucoup plus simple et beaucoup moins compromettante d’expliquer la coexistence des réalités terrestres/célestes ; selon-la-chair/selon-l’Esprit et la mixité du peuple au temps de l’Ancien Testament. Voici l’explication: en même temps qu’avait lieu un salut terrestre (Exode, Conquête, Royauté, Temple, sacrifices, etc.) était révélé le salut céleste. Ces deux réalités n’étaient pas deux niveaux d’une même alliance, mais deux alliances (Ga 4.21-31): l’Ancienne et la Nouvelle (la Nouvelle n’étant que sous la forme d’une promesse pendant que l’Ancienne était en vigueur). La postérité physique d’Abraham fut sous l’Ancienne Alliance seulement, mais tous ses descendants spirituels sont, comme Abraham lui-même, au bénéfice de la Nouvelle Alliance.

Distinguer entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance

La distinction nette que la Bible fait entre ces deux alliances nous oblige également à distinguer de façon nette entre les préfigurations terrestres et les réalités célestes (comme Paul le fait en Col 2:17 par exemple). Nous ne devons pas confondre les deux (terrestre/céleste) comme s’il s’agissait de deux parties d’une même alliance. Ces deux alliances sont de natures différentes (une est terrestre, l’autre est céleste) et ne sont pas établies avec les mêmes promesses ni avec les mêmes médiateurs (He 8:5-6). Seule la Nouvelle Alliance offre les réalités célestes, elle seule a Christ pour médiateur et tous ceux qui furent sauvés dans l’histoire le furent par la Nouvelle Alliance (He 9:15 dit que c’est en vertu de la Nouvelle Alliance que l’héritage éternel a été donné à tous ceux qui furent appelés par Dieu depuis le commencement du monde). La Nouvelle Alliance a commencé à être efficace avant d’être une alliance, alors qu’elle n’était qu’une promesse.

papy

papy

[size=38]L’Église protestante unie de France a-t-elle trouvé sa place ?[/size]
Analyse 
Le Synode national de l’Église protestante unie de France se réunit du 18 au 21 mai. L’occasion de célébrer le 10e anniversaire de l’union entre réformés et luthériens et de réfléchir à l’avenir.

  • Alice d’Oléon et Alice Leleux, 
  • le 18/05/2023 à 09:30

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Aux États-Unis, le soutien des évangéliques à Israël ne faiblit pas malgré la guerre[/size]
Analyse 
Depuis les années 1970, les réseaux évangéliques américains, blancs et conservateurs, soutiennent activement l’État hébreu. L’attaque du 7 octobre 2023 n’a fait que renforcer cet appui, et l’extrême violence de la réplique israélienne ne semble pas provoquer d’atténuation dans leur discours.


  • Matthieu Lasserre et Alexis Buisson (correspondant à New York), 
  • le 21/01/2024 à 09:31


L’organisation évangélique Christians United for Israel organise régulièrement des rassemblements en soutien à Israël, comme ici le 17 juillet 2023, à Arlington (Virginie).JACQUELYN MARTIN / AP

Il y a eu, en novembre dernier, la campagne de communication « Ne détournez pas le regard », avec des images d’otages israéliens détenus par le Hamas. Elle a, peu après, cédé sa place sur l’un des écrans géants de Times Square, à New York, à « Israël, tu n’es pas seule ». Dans ce spot de quelques secondes, on aperçoit pêle-mêle des bougies formant une étoile de David, un enfant brandissant une pancarte « Arrêtez le Hamas maintenant » et des manifestants tenant des drapeaux américains et israéliens.
Le montage est signé Christians United for Israel (CUFI), une organisation évangélique qui, du haut de ses dix millions de membres, s’autoproclame le groupe pro-Israël le plus important du pays. Fondé en 2006, il est dirigé par John Hagee, un pasteur et télévangéliste texan de 83 ans, connu pour ses propos controversés – en 2008, il avait notamment suggéré que Dieu avait « créé Hitler pour aider les juifs à atteindre la Terre promise ».

Depuis l’attaque du 7 octobre dernier, sa mobilisation va bien au-delà des vidéos qui tournent en boucle à Times Square. Son groupe a levé 3 millions de dollars pour apporter une aide médicale aux rescapés et à leurs proches. Le pasteur a aussi participé à un grand rassemblement en soutien à Israël depuis Washington, en présence de 700 étudiants chrétiens et d’élus. « Les sionistes chrétiens montent la garde sur les murs de Jérusalem », avait-il averti. Il n’est pas le seul à se retrousser les manches. La mobilisation des leaders évangéliques prend des formes diverses : lettre de soutien de la puissante Conférence baptiste du Sud, envoi de volontaires sur place, levées de fonds et donation d’équipements – Franklin Graham, le fils du célèbre pasteur Billy Graham, a promis 21 ambulances, par exemple, lors de la visite d’un kibboutz frappé par le Hamas…

Théologie du dispensationalisme


Cette mobilisation en dit long sur l’importance de l’État hébreu aux yeux de cette communauté influente – les évangéliques représentaient 24 % de la population américaine en 2021. D’après Daniel Hummel, auteur d’un ouvrage sur les relations entre celle-ci et Israël (1), ce soutien s’explique par des facteurs théologiques. « Les chrétiens sionistes pensent que Dieu, à travers la Bible, a promis la terre d’Israël au peuple juif. D’autres croient qu’Israël et les juifs sont au centre d’un scénario de la fin des temps, point culminant des plans de Dieu pour la rédemption du monde, raconte l’historien. Certains affirment encore que l’État israélien et les États-Unis partagent des intérêts et un système de valeurs communs : ce sont tous les deux des démocraties et des piliers de la civilisation judéo-chrétienne… qui s’opposent à la menace islamiste iranienne. »

Ces facteurs expliquent pourquoi certains responsables évangéliques ont applaudi la décision de Donald Trump de déménager l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem en 2017. Et plébiscitent l’ancien président qui souhaite revenir à la Maison-Blanche. D’un point de vue religieux, ce soutien massif des évangéliques blancs américains à l’État d’Israël prend racine dans une théologie ayant connu son véritable essor au cours du XIXe siècle, notamment sous l’impulsion du prédicateur John Nelson Darby. « La théologie du dispensationalisme est le moteur de cette pensée évangélique, analyse Sébastien Fath, chercheur au CNRS et spécialiste du protestantisme évangélique. Les dispensations opèrent un certain nombre de distinctions dans la Bible, notamment entre Israël et l’Église. »
Cette interprétation de plusieurs prophéties de l’Ancien Testament, mais également de passages bibliques dans l’Épître aux Romains ou dans le Livre de l’Apocalypse, soutient ainsi que le retour des juifs en Israël « précède de peu le retour glorieux de Jésus » sur Terre, la parousie, poursuit Sébastien Fath. « À partir du moment où le retour du peuple juif entre dans le plan de Dieu, s’y opposer c’est s’opposer à la volonté de Dieu. » D’où un soutien sans faille de toute une frange évangélique conservatrice à l’État israélien.

« Si le schéma eschatologique est une motivation puissante, elle n’est pas la seule », nuance Philippe Gonzalez, sociologue et professeur à l’université de Lausanne. Pour le spécialiste du protestantisme, ce sionisme chrétien est indissociable du nationalisme évangélique américain, convaincu que leur pays est béni. « La bénédiction des États-Unis serait le résultat d’une alliance passée avec Dieu, précise le chercheur. Dans différents pays dans lesquels il y a des leaders évangéliques soucieux de la prospérité nationale, il y a un fort soutien à l’État d’Israël car c’est une manière de rentrer dans le plan de Dieu. »

Un sionisme chrétien vieillissant


C’est pourquoi, depuis les années 1970, l’État israélien renforce ses liens avec la droite évangélique des États-Unis. À tel point que ses responsables ont pu être invités à prier dans l’enceinte de la Knesset, le parlement israélien. Un symbole fort. Pour perpétuer leur alliance, les sionistes chrétiens sont même prêts à abandonner l’un des piliers de leur croyance. « Les évangéliques ne font pas de prosélytisme en Israël, ce qui est pourtant leur raison d’être », relève Philippe Gonzalez. Une démarche dans laquelle s’inscrivent depuis plusieurs décennies des organisations comme CUFI ou encore l’International Christian Embassy in Jerusalem, qui œuvrent financièrement et matériellement pour l’établissement de colonies en Palestine.
Et après le choc de l’attaque perpétrée par le Hamas, la violence de la réplique de l’armée israélienne n’a pas fait changer les mentalités. « Les positions étaient déjà tranchées avant, estime Mokhtar Ben Barka, professeur d’histoire et de civilisation des États-Unis. Les prêches de certains pasteurs s’inscrivent dans le soutien à une logique d’éradication de l’ennemi, c’est-à-dire du Hamas. L’extrémisme du Likoud (parti du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, NDLR) résonne dans les milieux évangéliques nationalistes. »
De son côté, s’il juge l’ampleur de la mobilisation actuelle « inédite », à l’image de l’horreur du 7 octobre, Daniel Hummel précise que CUFI et les groupes similaires ne représentent pas l’ensemble de la communauté. « Comme dans le reste de la population, les évangéliques de moins de 40 ans sont moins susceptibles de soutenir Israël, remarque-t-il. C’est un point important pour le mouvement chrétien sioniste aux États-Unis. Il est vieillissant. Difficile de dire à quoi il ressemblera dans vingt ans. »
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papy

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Pour eux le retour des juifs en Palestine accomplie ce que dit la bible.

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