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Bien après les principales versions anciennes en grec et en latin, puis les versions médiévales, la Renaissance et les xxe et xxie siècles européens représentent deux moments particulièrement novateurs dans le domaine de la traduction biblique. Au xvie siècle, deux groupes d’événements éditoriaux sont à noter : d’une part le développement quantitatif de nouvelles traductions latines humanistes qui concurrencent la Vulgate ; d’autre part, l’essor des traductions en langues européennes qui ont permis découverte et redécouverte de la Bible à un nombre croissant et diversifié de publics : croyants ordinaires en milieu réformé, théologiens, humanistes et savants. Aux xxe et xxie siècles, plusieurs types de nouvelles traductions en langues européennes voient le jour. Les unes sont explicitement confessionnelles, réformées, puis catholiques dans les années quarante, enfin œcuméniques à partir des années quatre-vingts. Un second ensemble est constitué de traductions non confessionnelles, le plus souvent savantes. Enfin se manifeste, même dans certaines versions confessionnelles, une certaine prise en compte de la sécularisation du langage religieux.
http://www.cairn.info/revue-archives-de-sciences-sociales-des-religions-2009-3.htm#sommaire
Bien après les principales versions anciennes en grec et en latin, puis les versions médiévales, la Renaissance et les xxe et xxie siècles européens représentent deux moments particulièrement novateurs dans le domaine de la traduction biblique. Au xvie siècle, deux groupes d’événements éditoriaux sont à noter : d’une part le développement quantitatif de nouvelles traductions latines humanistes qui concurrencent la Vulgate ; d’autre part, l’essor des traductions en langues européennes qui ont permis découverte et redécouverte de la Bible à un nombre croissant et diversifié de publics : croyants ordinaires en milieu réformé, théologiens, humanistes et savants. Aux xxe et xxie siècles, plusieurs types de nouvelles traductions en langues européennes voient le jour. Les unes sont explicitement confessionnelles, réformées, puis catholiques dans les années quarante, enfin œcuméniques à partir des années quatre-vingts. Un second ensemble est constitué de traductions non confessionnelles, le plus souvent savantes. Enfin se manifeste, même dans certaines versions confessionnelles, une certaine prise en compte de la sécularisation du langage religieux.
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