“La théologie chrétienne, déclare l’Encyclopédie britannique, prit à la métaphysique néoplatonicienne aussi bien la substance que la doctrine des [essences, ou natures] comme point de départ pour interpréter les relations du ‘Père’ avec son ‘Fils’.”
Mais alors, que voulait dire Jésus par “Moi et le Père nous sommes un” ? J. Bernard, docteur en théologie, écrit dans son Commentaire critique et exégétique de l’Évangile selon saint Jean (angl.) :
“L’unité dans la solidarité, la volonté et les buts est un thème fréquent dans le quatrième Évangile (...), et elle s’exprime ici en termes concis et puissants ; mais forcer le sens au point de faire signifier à ces paroles une identité d’ousia [mot grec pour “substance”, “essence”], c’est introduire des pensées qui ne se trouvaient pas chez les théologiens du premier siècle.” — Cf. Jean 5:18, 19 ; 14:9, 23 ; 17:11, 22.
L’enseignement selon lequel Jésus est coégal et coéternel avec Dieu ne s’appuie donc pas sur les Écritures inspirées. Il est évident que la chrétienté l’a emprunté de bout en bout au philosophe grec Platon.