Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir

+3
Lechercheur
Marmhonie
Talab-al-ilm
7 participants

Aller à la page : 1, 2  Suivant

Aller en bas  Message [Page 1 sur 2]

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour à tous

MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir



.

http://www.aimer-jesus.com

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Toujours pareil, le plugin WOT ne me permet pas de voir, puisque c'est très mal noté. Ce n'est donc pas objectif ni neutre.

Google propriétaire de YouTube vient de prendre par la Commission Européenne une amende record de 2,3 milliards d'euros pour non respect de sa propre charte, un comble.
MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Video-removed-youtube

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Derrière le prosélytisme du Djihad mondial, une toute autre histoire


Qui sont les « Rohingyas »?
Il n’existe aucun groupe ethnique portant le nom de « Rohingya ».
Le terme « Rohingya » est un terme étymologique bengali, qui signifie « arakanais ». Un « Rohinga » n’est rien de plus qu’un Musulman d’Arakan, un Musulman résident de l’État d’Arakan, la province occidentale de la République de l’Union du Myanmar. Le Dr. Jacques Leider, directeur de l’École Française d’Études Asiatiques en Thaïlande et expert de l’histoire de l’État d’Arakan, met ce nom si fréquemment cité en contexte:

La duperie des journaux financés par le Qatar et l'Arabie Saoudite
Rohnigya est un nom, pas une catégorie ethnique, qui a été ravivé de nos jours pour identifier les Musulmans d’Arakan, en tant que groupe social distinct. On pourrait éventuellement le comparer au nom donné aux Chinois musulmans du Myanmar, qui sont appelés « Panthay ».

Il n'y a pas officiellement d'Islam en Arakan, seulement du terrorisme musulman salafiste Rohingyas
Contrairement aux affirmations de propagande des « Rohingyas », l’Islam n’a été enregistré dans l’État d’Arakan qu’à l’époque de la dynastie Mrauk-U au quinzième siècle. Jusqu’au dix-neuvième siècle, les Musulmans n’ont composé qu’une toute petite minorité de la population d’Arakan.

Au 19ème siècle, le Raj britannique a déplaçé des Bengalis pour travailler dans l’État d’Arakan, en Birmanie occidentale et essentiellement bouddhiste. Les colons musulmans ont été utilisés d’une manière idoine aux colons presbytériens d’Irlande au 17ème siècle; des colons protestants et presbytériens y avaient été installés par l’état impérial britannique, ceci afin de constituer une force loyaliste locale contre les autochtones irlandais. Les conséquences de cette implantation se font toujours sentir, dans la portion de l’ancienne province irlandaise d’Ulster encore occupée par les Britanniques.

L'État Arakan
Les Britanniques se sont servis des colons bengalis en Birmanie pour administrer l’État d’Arakan, au bénéfice des intérêts britanniques. Depuis lors, ils ont périodiquement perpétré des massacres de la population bouddhiste indigène de la région de l’État d’Arakan.

Petit historique en rappel
L’une des causes sous-jacentes de cette violence commune était le Système de Zamindar, importé du Bengale par les Britanniques. Selon ce système, les administrateurs britanniques accordaient aux propriétaires terriens bengalis des milliers d’acres de terres arables, dotés de baux de quatre-vingt-dix-neuf ans. Les paysans d’Arakan, qui fuyaient le pouvoir birman et qui revenaient chez eux après l’annexion britannique, se retrouvèrent privés des terres dont ils avaient, par héritage, été les légataires. Les Zamindars bengalis (les propriétaires terriens) n’ont pas non plus voulu des Arakanais comme locataires sur leurs terres. Des milliers de paysans bengalis furent importés du District de Chittagong pour y cultiver la terre. (Rapport sur les Opérations de Colonisation dans le District d’Akyab 1887-1888:2, 21)

Les terroristes Rohingyas et la louvance kamikaze Faraizi salafiste
Les paysans colons étaient fortement sous l’influence du mouvement « Faraizi » du Bengale, qui reposait sur des enseignements wahhabites importés d’Arabie. L’idéologie violente professait « l’installation des ikhwans ou frères dans les communautés agricoles proches des ressources aquifères. Les paysans selon leur enseignement, hors le fait de cultiver la terre doivent être prêts à prendre les armes dans une guerre sainte, à l’appel de leurs seigneurs. »

Les Rohingyas : un des pires terrorisme islamique au monde
Les Musulmans qui causent aujourd’hui tous les troubles sont appuyés par les Saoudiens, les Pakistanais, les Turcs et les Bangladais ainsi que par les Britanniques et les Étasuniens, qui veulent balkaniser le Myanmar riche en minéraux. Je souhaite mettre l’accent sur « Musulmans qui causent tous les troubles ». Car il s’agit d’une minorité des Musulmans dans l’État d’Arakan, qui s’efforce de mener un « djihad » pour le compte des intérêts géopolitiques occidentaux et de la « guerre contre le terrorisme » d’origine sioniste en cours, étiquetée faussement et avec euphémisme, comme étant un « choc des civilisations ».

Le prosélytisme islamique masque une toute autre réalité horrible des méthodes des Rohingyas : le terrorisme
Depuis l’indépendance, la population musulmane de l’État d’Arakan est devenue la majorité, et les Bouddhistes ont subi des persécutions. Des temples sont souvent pris d’assaut et incendiés. Des viols de femmes bouddhistes locales par des hommes musulmans sont régulièrement rapportés. Les Bouddhistes d’Arakan vivent dans la peur. La violence islamiste contre les Bouddhistes dans l’État d’Arakan est souvent suivie d’attaques brutales contre des Musulmans, dans des régions du pays où ils sont minoritaires.

Le rôle exact des Rohingyas fut toujours le Djihad pour imposer l'Islam
Un État d’Arakan indépendant qui, comme le Kosovo serbe, dépendrait entièrement des États-Unis pour sa sécurité, serait un trophée géopolitique de taille pour les USA et un outil majeur de déstabilisation graduelle de la Chine, où les USA mènent une guerre secrète par « djihad » interposé employant des terroristes ouïghours, dont beaucoup s’entraînent en Syrie et en Irak. Le Congrès Mondial Ouïghour est basé à Washington.

Les terroristes Rohingyas ont voulu renverser le pays dans une guerre civile par des séries d'attentats
Les autorités du Myanmar mènent présentement une guerre de libération nationale contre deux organisations terroristes, dénommées l’Organisation de Libération Rohingya (OLR-RLO, Rohingya Liberation Organisation) et l’Organisation de Solidarité Rohingya (OSR-RSO, Rohingya Solidarity Organisation). L’OLR est soutenue par l’Arabie Saoudite, le Pakistan, la Turquie et – ipso facto – par l’OTAN. Des rapports récents d’agences de renseignement indiennes ont indiqué que Da’esh recrute désormais des Rohingyas en Inde et les envoie en Arabie Saoudite, afin d’y suivre un entraînement.

Les actes de terrorismes des Rohingyas contre la Police, source des émeutes actuelles pour chasser définitivement ces fous d'Allah
Les terroristes Rohingyas reçoivent très probablement des armes et un entraînement, des mains des renseignements militaires bangladais sous la supervision de la Turquie et des USA, tandis que les Saoudiens fournissent la radicalisation et le cash.

Le Djihad de l'Arabie Saoudite
L’histoire des réfugiés Rohingyas est une énorme opération de guerre psychologique, dont l’intention est de manipuler les émotions des consommateurs de médias de masse ignorants, qui ne comprennent pas l’histoire et le contexte géopolitique complexe du Myanmar et du Golfe du Bengale.

Des conditions de vie salafistes selon le modèle de vie de Mahomet
Avec une population de 150 millions d’individus, le Bangladesh est l’un des pays les plus densément peuplés du monde. L’état bengali est l’une des plus grandes « usines à sueur » (sweatshop – « atelier de misère », NdT) du monde, fournissant un labeur d’esclavage pour de puissantes entreprises occidentales. Cependant, l’état est incapable de fournir suffisamment d’emplois pour la jeunesse bourgeonnante du pays. Et ainsi, des centaines de milliers de jeunes Bengalis prennent la mer, en se dirigeant principalement vers la Thaïlande ou vers la Malaysie.

Exploités par une brutale mafia de trafiquants humains qui se coordonnent avec les agences de renseignement occidentales et les ONGs, ces migrants économiques échouent souvent sur les plages de l’État d’Arakan, où ont été dressés des camps de réfugiés. Ils sont ensuite recrutés par des groupes terroristes liés à al-Qaeda dans l’objectif de déstabiliser l’État d’Arakan pour le compte des intérêts occidentaux. La crise des Rohingyas est l’exemple le plus brutal et le plus flagrant de ce que Kelly Greenhill appelle les « armes de migration massives », où des êtres humains sont utilisés par un état comme armes géopolitiques contre un autre état.

[b]
En dépit de recherches exhaustives, effectuées sur le terrain au Myanmar par des chercheurs indépendants comme Rick Heizman, qui documentent abondamment et largement le nettoyage ethnique perpétré par les Musulmans Rohingya contre de pauvres paysans bouddhistes, les organisations de défense des droits de l’homme qui façonnent le consensus médiatique international n’ont fait que relayer les accusations de génocide proférées par les organisations qui le commettent elles-mêmes, c’est-à-dire les gangs terroristes organisés de l’insurrection « Rohingya ». Bien que le public soit porté à croire que des organisations comme Amnesty International et Human Rights Watch sont indépendantes, elles sont en réalité étroitement liées aux gouvernements du Royaume-Uni et des USA et fonctionnent comme agences para-étatiques impérialistes de propagande de guerre. Les organisations de défense des droits de l’homme infiltrées par des agents des renseignements occidentaux jouent un rôle-clé dans la fabrication du consensus populaire pour les interventions militaires des USA, de l’OTAN ou de l’ONU dans des pays où il est nécessaire de trouver un prétexte pour une guerre de conquête, cyniquement grimée en « intervention humanitaire ».



Dernière édition par Marmhonie le Lun 11 Sep - 14:28, édité 1 fois

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Marmhonie

Sept questions pour comprendre les persécutions des Rohingyas en Birmanie

http://www.huffpostmaghreb.com/2017/09/06/sept-questions-comprendre-persecutions-rohingyas-birmanie_n_17915374.html

.

http://www.aimer-jesus.com

Lechercheur



L'islamologue controversé a posté sur son compte Twitter trois photos faisant référence à la crise des Rohingyas de Birmanie. Problème : deux des trois clichés ont été pris il y a plusieurs années au Congo et en Inde.

Dans son tweet du 5 septembre, Tariq Ramadan a souhaité apporter son soutien au peuple des Rohingyas, actuellement victime d'extermination ethnique. Sur ces trois photos, on peut voir un véritable charnier, une immolation et un père en larmes, selon Le Monde.
http://www.lalibre.be/actu/international/tariq-ramadan-relaie-des-photos-mensongeres-sur-les-rohingyas-59b3abb1cd703b65923ae89b

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Lechercheur a écrit:Tariq Ramadan...
Ce personnage est interdit de séjour en France pour apologie de la haine et du terrorisme.

Ce n'est pas avec ce genre de référencevque vous remonterez dans l'estime des francophones catastrophés par les agissements djihadistes de l'Islam sunnite partout dans le monde.

Au fait, vous ne tenez compte que du prosélytisme islamique, jamais des données factuelles historiques et d'actualité. Cela vous catégorise.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Lechercheur



Je ne fait que poster l'article et je dit pas que j'adhères aux idées de ce monsieur.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Nous sommes dès lors 100% d'accord, effectivement la triche de photos prouve la malhonnêteté face à la réalité.

En fait, le titre du sujet est l'inverse de ce qui se passe. Ce sont bien les Rohingyas, salafistes sanguinaires depuis leurs origines, qui persécutent le peuple depuis des siècles.

Avec Ben Laden et le Djihad mondial sunnite contre le reste du monde, les Rohingyas soutenus financièrement par l'Arabie Saoudite en armes de guerres et pétro dollars, sont passés à la vitesse supérieure, s'en prenant pour la première fois à la Police en faisant sauter leur central, tuant des policiers.

C'est alors que la population civile désespérées a poursuivi les terroristes Rohingyas, les lynchant, puis l'émeute du peuple persécuté depuis des siècles, a décidé d'en finir, quel que soit chez eux le nombre de morts, n'étant pas armés.

Et les milliers de Rohingyas sans Kalachnikov, se sont enfuis en criant au racisme (air musulman bien connu partout).

Il n'est pas question que l'Islam en fuite, revienne un jour dans ce pays.

Ouïrghours, Rohingyas, sont des descendants des premières razzias après la mort de leur gourou arabe Mahomet, et ils vivent toujours dans les conditions de leur "âge d'or", au 7e siècle de notre ère, avec la pédophilie polygame, la violence barbare entre eux et la haine contre les mécréants qu'ils assassinent depuis toujours gratuitement.

Cette fois, l'attentat contre un central de police, aura été la goutte qui fait déborder le vase. La Chine, le Japon, le Tibet, sont solidaires du peuple et appellent à chasser l'Islam de tous les pays asiatiques.

C'est bien ce que j'annonçais il y a quelques années précisément d'après des informations chinoises.

C'est ça, le mahométisme, et depuis le 7e siècle. Je fournirai ici beaucoup de documents et qu'on ne me fasse plus le coup de protestations, nous en avons assez des horreurs de l'Islam, tout comme jadis du nazisme, du stalinisme et du maoïsme.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Marmhonie

En fait, le titre du sujet est l'inverse de ce qui se passe. Ce sont bien les Rohingyas, salafistes sanguinaires depuis leurs origines, qui persécutent le peuple depuis des siècles

N'importe quoi ! Est ce que tu aurais subis un lavage de cerveau ? Tout les médias y comprit ceux qui sont hostiles aux musulmans admettent que les  Rohingyas sont l'un des peuples les plus persécutés au monde selon l'ONU. Donc chercher l'erreur ! Les images dans la video suivante nous montre bien qui sont les persécutés:

Les Rohingyas : le destin d'un peuple oublié



.

http://www.aimer-jesus.com

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Il était temps, avec l'aide des bouddhistes tibétains et des armes chinoises, que les Rohingyas soient persécutés pour quitter définitivement la belle Birmanie, et loin de comprendre que toute l'Asie ne veut plus de l'Islam, parce c'est vous les musulmans qui nous persécutez depuis toujours !
MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Jihadi-speaks

Les Rohingyas seront très bien en Arabie Saoudite ou au Qatar, avec les Ouïrghours. C'est ça ou c'est le premier génocide de musulmans, pour contrebalancer tous les génocides de juifs, de chrétiens et de bouddhistes par les musulmans.

Je dis depuis des années que les musulmans vont se faire massacrer et exterminer en Asie, soit la Birmanie, le Japon, le Tibet, la Chine, Taïwan, et personne n'écoutait.
Ça commence à peine.

C'est toi qui ne lit pas la presse asiatique, c'est clair. Essaye de voyager au Japon : interdit au faciès.
Essaye d'aller en Chine continentale, tu vas voir la police te faire disparaître. Vas en Birmanie ou au Tibet te faire massacrer. Pas besoin d'un billet de retour.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Birmanie : 300 000 Rohingyas réfugiés au Bangladesh
Alors que l'ONU dénonce un "exemple classique de nettoyage ethnique", le dalaï-lama exhorte la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi à trouver une solution.
SOURCE AFP
Modifié le 12/09/2017 à 06:16 - Publié le 11/09/2017 à 23:06 | Le Point.fr

Des Rohingyas manifestent au Bangladesh pour dénoncer les violences dont ils sont la cible en Birmanie. © NurPhoto/ Sony Ramany

L'ONU a dénoncé lundi un « exemple classique de nettoyage ethnique » alors que, depuis le 25 août, quelque 300 000 musulmans rohingyas ont fui les violences en Birmanie pour se réfugier au Bangladesh. Le dalaï-lama en personne a exhorté la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix comme lui, à trouver une solution pour les Rohingyas, plus grande population apatride au monde avec un total d'environ un million de personnes.
« On estime à 313 000 le nombre de Rohingyas arrivés au Bangladesh depuis le 25 août », a dit à l'Agence France-Presse Joseph Tripura, porte-parole du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l'ONU. Dimanche, leur nombre était encore estimé à 294 000. La Maison-Blanche s'est, de son côté, déclarée lundi « profondément troublée » par la crise des Rohingyas, sans pour autant mettre en cause le gouvernement d'Aung San Suu Kyi.
500 morts

Le flux de Rohingyas fuyant à pied, dans la boue et la pluie, semble se ralentir ces derniers jours, après un pic la semaine dernière. Mais le Bangladesh fait face à une crise humanitaire, les camps étant surpeuplés. Au total, en comptant les Rohingyas réfugiés après de précédentes violences en Birmanie, au moins 600 000 Rohingyas se trouveraient désormais en Birmanie, des estimations difficiles à confirmer avec précision, met en garde l'ONU.
Tout a commencé cette fois-ci avec des attaques de rebelles rohingyas contre la police birmane le 25 août, qui ont déclenché une répression de l'armée. Bilan, au moins 500 morts, la plupart rohingyas, selon l'armée, l'ONU évoquant le double de morts, des villages incendiés et des exactions. Les rebelles ont déclaré dimanche un cessez-le-feu unilatéral d'un mois, mais le gouvernement birman a répondu qu'il ne négociait pas avec des « terroristes ».
Aung San Suu Kyi muette
« La Birmanie ayant refusé l'accès aux enquêteurs (...), l'évaluation actuelle de la situation ne peut pas être entièrement réalisée, mais la situation semble être un exemple classique de nettoyage ethnique », a déclaré le haut commissaire de l'ONU aux Droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein à l'ouverture de la 36e session du Conseil à Genève. « Nous avons reçu de multiples rapports et des images satellites montrant des forces de sécurité et des milices locales brûlant des villages rohingyas, et des informations cohérentes faisant étant d'exécutions extrajudiciaires, y compris de tirs sur des civils en fuite », a-t-il ajouté. Des témoignages en ce sens ont également été recueillis par l'Agence France-Presse.
Il a appelé le gouvernement birman à « mettre un terme à son opération militaire cruelle » et aux « discriminations généralisées » dont souffrent les Rohingyas. Le dalaï-lama, leader spirituel des Tibétains, admiré par Aung San Suu Kyi, l'a appelée à faire régner « un esprit de paix et de réconciliation » dans son pays, dans une lettre que l'Agence France-Presse a pu lire. Dans un premier temps, aucune réaction n'est venue du côté d'Aung San Suu Kyi, critiquée sur la scène internationale pour sa retenue et sa froideur sur ce sujet.
Bouddhiste à 90 %

Son rôle n'est pas facilité par la grande autonomie de l'armée, dirigée par d'anciens responsables de la junte autodissoute en 2011, qui reste toute puissante dans cette zone de conflit. Le service de presse d'Aung San Suu Kyi s'est contenté lundi d'annoncer l'intervention de la police dimanche soir dans le centre du pays pour disperser une foule de 400 personnes jetant des pierres sur une boucherie musulmane, premières violences intercommunautaires suscitées par les attaques de la rébellion musulmane rohingya fin août.
En 2012, de violents affrontements ont éclaté dans le pays entre bouddhistes et musulmans, faisant près de 200 morts, principalement des musulmans. Les violences anti-musulmanes étaient alors souvent parties de foules bouddhistes en colère.
Aung San Suu Kyi essaye aussi de composer avec un puissant mouvement de moines nationalistes estimant que les musulmans représentent une menace pour la Birmanie, pays bouddhiste à plus de 90 %. Considérés comme des étrangers en Birmanie, les Rohingyas sont victimes de multiples discriminations - travail forcé, extorsion, restrictions à la liberté de mouvement, règles de mariage injustes et confiscation des terres.
http://www.lepoint.fr/monde/birmanie-300-000-rohingyas-refugies-au-bangladesh-11-09-2017-2156175_24.php?&m_i=Imr0C5kMc5J9ItnaZPRn7FZA9JrQCBiXQgEctLDYgb08Ziqp7DE8Cag0ziViylCFk4kgKvkVdEkj9ns5Eaq2hZqU_zIIIy&boc=333128&M_BT=52544877662#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20170912

Lechercheur



"Marmhonie"]Il était temps, avec l'aide des bouddhistes tibétains et des armes chinoises, que les Rohingyas soient persécutés pour quitter définitivement la belle Birmanie, et loin de comprendre que toute l'Asie ne veut plus de l'Islam, parce c'est vous les musulmans qui nous persécutez depuis toujours !
Je suis pas d'accord avec cette remarque car il s'agit bel et bien d'une persécution.
Et ces gens étaient dans ce pays depuis des années voire plus.
Un peu de compassion pour ses femmes et enfants brimés.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Lechercheur a écrit:
"Marmhonie"]Il était temps, avec l'aide des bouddhistes tibétains et des armes chinoises, que les Rohingyas soient persécutés pour quitter définitivement la belle Birmanie, et loin de comprendre que toute l'Asie ne veut plus de l'Islam, parce c'est vous les musulmans qui nous persécutez depuis toujours !
Je suis pas d'accord avec cette remarque car il s'agit bel et bien d'une persécution.
Eh bien sûr, pardi ! Cela fait des siècles sans interruption qu'ils persécutent et exterminent les bouddhistes Birman pour installer la charia.
Chacun son tour.

Lechercheur a écrit:Et ces gens étaient dans ce pays depuis des années voire plus.
Ils sont venus deux siècles après Mahomet imposer la charia et interdire à toute femme de sortir sans voile, même bouddhiste.

Ces prédateurs pilleurs et infâmes nazis n'ont que ce qu'ils méritent, À LA DEMANDE DU DALAÏ LAMA actuel.
Lechercheur a écrit:Un peu de compassion pour ses femmes et enfants brimés.
Les filles Rohingyas sont mariées entre 6 et 12 ans, avec des hommes âgés qui sont les plus combattifs contre les mécréants, les bouddhistes. Cela s'appelle de la pédophilie et c'est épouvantable.

Les Rohingyas vivent comme au 7e siècle, pas de route, pas de toilettes, pas d'hygiène, le baton pour les troupeaux, les prisonniers et les femmes, l'homme a plusieurs femmes qu'il enferme chaque soir à coup de bâtons dans leur enclos de misère, et il prend une femelle quand il a besoin de se purger.
MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Femmesbatues

Ça me gêne que ces barbares aient détruit tout le patrimoine birman multimillénaire au nom d'Allah.



http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

samuel

samuel
Administrateur

Mais ce ne sont pas les Rohingyas qui ont fait ça!
Ne fait pas un amalgame foireux.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

samuel a écrit:Mais ce ne sont pas les Rohingyas qui ont fait ça!
Ne fait pas un amalgame foireux.
Et si !

Ce sont bien eux qui ont pris un central de Police il y a quelques jours en massacrant tous les policiers.

Or jusqu'à présent, ils avaient respecté la Police qui, en Asie, a la même valeur de respect que nous donnons aux pompiers.

La foule choquée est sortie dans la rue et a lynché les terroristes bien qu'ils étaient armés. Ce fut un bain de sang. Et la foule, devenue incontrôlable, a décidé d'en finir avec des siècles de persécutions de ces gens.

Maintenant, quand je vous informe avec les journaux du pays, en direct, vous me dites que c'est faux, alors je ne vais plus rien dire.

C'est comme vous voulez. Je ne sais pas pourquoi les journaux occidentaux (pas tous heureusement), changent la situation pour le retourner contre ces gens.

Je viens ici pour avoir la paix et quitte à partir, j'aurai la paix, sans besoin de devoir me justifier chaque fois, devoir m'excuser.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Tu n'as pas à t'excusé. Mais ces gens sont  depuis des siècles dans ce pays mais considérés comme des moins que rien.

17MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Empty les rohingyas Jeu 14 Sep - 4:26

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Marmhonie

Votre dramaturgie est vraiment manifeste. Nous avons vu les images, nous avons vu les video. Il faut arrêter la comédie parce que le monde entier sait déjà qui sont les les persécutés. Votre Haine envers les rohingyas vous empêches de voir claire.

MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Maxresdefault

.

http://www.aimer-jesus.com

Josué

Josué
Administrateur

“Il n'est pas possible d'avoir un débat serein avec un Birman sur les Rohingyas“
LAURENCE FAURE publié le 12/09/2017

Le nombre de déplacés Rohingyas ne cesse d'augmenter en Birmanie. Ultra médiatisé, défendu par le pape qui doit se rendre dans le pays du 27 au 30 novembre, le sort de ce peuple musulman révèle une crise plus large : un bras de fer entre Aung San Suu Kyi, l'armée birmane et les 135 groupes ethniques du pays.
« Vous êtes du camp du pape François ? » Cette question, lancée par des miliciens armés de l'ethnie Wa à l'adresse de sœur Clara*, religieuse catholique venue effectuer sa visite routinière auprès des populations déplacées de l'État Shan du Nord (Nord-Est du pays), est une interrogation révélatrice du climat explosif aux frontières birmanes... et d'un certain état d'esprit. En Birmanie, chaque individu appartient d'abord à un groupe. Puisque sœur Clara est également issue d'une minorité, celle les Chin, les Wa acceptent de lui parler. Ce qu'ils refusent de faire avec les Bamars, l'ethnie majoritaire.
Ce sont des familles entières qui fuient le conflit frontalier entre l'armée birmane et les Wa, qui revendiquent leur séparation, soutenus par la Chine voisine. Plus au nord, l'ethnie Kachin et l'armée birmane maintiennent une guerre larvée après de violents affrontements en janvier dernier, s'inquiète l'ONG Enfants du Mékong. Les associations...
http://www.lavie.fr/actualite/monde/il-n-est-pas-possible-d-avoir-un-debat-serein-avec-un-birman-sur-les-rohingyas-12-09-2017-84776_5.php

Josué

Josué
Administrateur

En direct. Comment expliquer la crise des Rohingya ?
Depuis le 26 août, la minorité musulmane de Birmanie est chassée vers le Bangladesh ou la Malaisie, sans espoir de retour. Comment expliquer la crise des Rohingya ?

LE MONDE | 15.09.2017 à 12h25 |
Par Vincent Pastorelli et Joséfa Lopez
Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (10)Tweeter
L’ONU estime que près de 379 000 personnes ont fui la Birmanie depuis la fin du mois d’août et évoque « un exemple classique de nettoyage ethnique. » Le Conseil de sécurité a réclamé à la Birmanie d’agir pour faire cesser une « violence excessive » envers les Rohingya. Et ce dans un silence assourdissant d’Aung San Suu Kyi qui, l’an dernier, avait pourtant promis à la tribune des Nations unies de défendre cette communauté, qui vit aujourd’hui le plus grand exode de la région depuis la fin de la guerre du Vietnam.

Comment expliquer cette crise ? David Camroux, chercheur honoraire au Centre de recherches internationales, fait le point sur la situation et répond à vos questions en direct sur Facebook.

(N’oubliez pas d’activer le son en bas à droite de la vidéo.)
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/09/15/en-direct-comment-expliquer-la-crise-des-rohingya_5186169_3216.html

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour

Merci beaucoup Josué pour ces beaux partages. Vraiment pertinent !

.

http://www.aimer-jesus.com

samuel

samuel
Administrateur

Accusée de déni face aux exactions infligées aux Rohingyas, l'ex-dissidente s'est adressée ce mardi à la communauté internationale. Décryptage de son discours par une spécialiste.

Critiquée pour son déni du drame des Rohingyas, la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix, a prononcé un discours à l'attention de la communauté internationale, ce mardi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Absente des discussions à New York, où sont réunis la grande majorité des chefs d'Etat de la planète, elle s'est dite "prête" à organiser le retour des plus de 420 000 Rohingyas musulmans qui ont fui au Bangladesh pour échapper aux persécutions, depuis le 25 août dernier. Alexandra de Mersan, chercheure associée au centre Asie du Sud-est de l'EHESS, spécialiste de la Birmanie, analyse pour L'Express le discours de l'ancienne dissidente devenue cheffe de l'Etat.

Que pensez-vous de la déclaration de la dirigeante birmane?

Elle s'est efforcée de répondre aux attentes, aux critiques, de la communauté internationale en montrant de la compassion, se disant "désolée" du sort des Rohingyas. Mais elle a semblé minorer le drame de la minorité musulmane. Elle n'a pas répondu aux accusations de passivité, pas nommé l'armée qui est impliquée dans les exactions.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

D'un ras-le-bol à un génocide des Rohingyas


Qu'il y ait eu au départ une émeute devant un acte terroriste de quelques Rohingyas contre une officine de Police, soit.

Qu'il y ait eu une généralisation de cette émeute comme un incendie, admettons.

Mais que cela tourne au génocide des Rohingyas, ça, c'est une volonté politique, comme en Chine, au Japon, et j'avais prévenu depuis des années que les asiatiques veulent, depuis le choc terrible au Japon des attentats contre Charlie Hebdo, en finir ensemble contre l'Islam en massacrant.

C'est exactement ça.

MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Received_874178376064841

C'est horrible, monstrueux, et les musulmans dans toute l'Asie le savent. C'est partout explosif. On tait absolument le génocide des Ouirghours en Chine continentale.

MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir _97686600_rohingya_10_reuters

J'ai alerté dans un autre forum pendant des années que les musulmans en Asie allaient de plus en plus se faire exterminer, j'ai été remercié.

Eh bien, vous pouvez constater que derrière la Birmanie, il y a la Chine. Les Rohingyas sont dans un génocide identique à celui brutal qui s'est passé en Chine contre les Les Ouïghours ئۇيغۇر , 维吾尔, 維吾爾。

Je me bats contre ces génocides, seul. Personne ne veut en entendre parler. Dans trois mois ce sera oublié et cela continuera partout en Asie.

Le seul avantage, c'est que je voyage et serai en 2018 là-bas, et donc les articles, les photos, les témoignages, puisque je suis polyglotte, ce sera uniquement pour ce forum de gens gentils.

Ce que la Chine et le Japon et la Birmanie et tant d'autres contre ces peuples musulmans est monstrueux ! Ça ne fait que commencer, cimme sous Hitler et Staline contre les juifs.

Aidez nos frères musulmans, ne tombez pas dans le racisme, et informez !
Sources :
https://www.mirrormedia.mg/story/20170213-int-rohingya/
et
http://www.bbc.com/zhongwen/simp/world-41173199
et
http://www.rfa.org/cantonese/news/myanmar-conflict-09022017094158.html

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Marmhonie

Un jeune Rohingya porte sur ses épaules son père et sa mère. Il a marché 7 jours à pied afin de fuir la violence. Une photo qui mérite d'être accrochée à l'ONU  pour que ce monde aveuglé par la haine puisse voir son vrai visage.

MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Young-rohingya-man-carries-old-parents-in-baskets-to-escape-myanmar-violence-1505311723789

.

http://www.aimer-jesus.com

Josué

Josué
Administrateur

Birmanie: responsables religieux indulgents face à l’exil des Rohingyas
3 octobre 2017 par Pierre Granier

« Crimes contre l’humanité, nettoyage ethnique ». La communauté internationale n’a pas hésité à recourir à un vocabulaire vigoureux pour dénoncer la férocité des opérations de l’armée birmane dans la province de l’Arakan qui ont provoqué la fuite de 500’000 Rohingyas musulmans au Bangladesh voisin. Mais du côté des responsables religieux dans le pays, le ton est beaucoup plus prudent voire indulgent, chez les bouddhistes, mais aussi chez les chrétiens et même les musulmans.

En Birmanie, les critiques sont absentes du débat politique, constate l’agence d’information des Missions étrangères de Paris Eglises d’Asie (EdA). « Ce n’est pas seulement la responsabilité du gouvernement et de la conseillère spéciale de l’Etat Aung San Suu Kyi », tempère par exemple U Wunna Shwe, secrétaire général du Conseil religieux des affaires islamiques de Birmanie, une des organisations qui représentent les 2,2 millions de musulmans du pays. »
Aux affaires depuis un an et demi, le gouvernement civil de la conseillère spéciale de l’Etat Aung San Suu Kyi dispose d’une marge de manœuvre limitée, relèvent les religieux. Les ministères de l’Intérieur, des Affaires frontalières et de la Défense restent contrôlés par l’armée. De fait, c’est elle qui a compétence pour gérer la crise dans l’Arakan, adossée à la frontière bangladaise.

Faire travailler ensemble autorités civiles et militaires

En un mois, près de 500’000 Rohingyas musulmans ont fui la Birmanie pour se réfugier au Bangladesh. L’armée a mené des actions de représailles suite aux attaques simultanées, le 25 août dernier, de plusieurs dizaines de postes de police par l’ARSA, l’Armée du salut rohingya de l’Arakan, un groupe d’insurgés considéré comme une organisation terroriste.
La conseillère spéciale de l’Etat a tardé à réagir à ces violences. Elle n’a exprimé sa compassion que le 19 septembre dernier à l’occasion d’un discours télévisé d’une trentaine de minutes, prononcé en anglais et qui n’a pas convaincu. Elle a donné l’impression de minimiser la souffrance des Rohingyas et de justifier l’action de l’armée. Ces commentaires ont valu à Aung San Suu Kyi une volée de bois vert sur la scène internationale.
A Rangoun et en Birmanie, les réactions sont bien plus policées. Si les représentants musulmans réfreinent leurs critiques, les dignitaires bouddhistes soutiennent clairement le gouvernement et l’armée dans leur gestion de la crise.
U Pamdapimsa, membre du comité safran de la Sangha, un groupe de bonzes ayant participé au soulèvement pro-démocratie de 2007, va même plus loin: « Je ne crois pas que les militaires mènent des opérations agressives. Ils n’utilisent pas d’armes lourdes contre les terroristes rohingyas. »
En Birmanie, l’armée, qui a tenu le pays d’une main de fer pendant un demi-siècle (1962-2011), a restauré son image dans la majorité bouddhiste. Les militaires sont vus comme les défenseurs de la nation qui ripostent aux agresseurs.
Une des seules voix critiques provient du cardinal Charles Bo, archevêque de Rangoun, qui estime qu’Aung San Suu Kyi aurait forcément dû parler. Pour autant, il ne l’accable pas: « la stigmatiser et l’attaquer dans la presse ne sont pas des solutions de long terme. L’évincer du gouvernement signifierait la fin de nos aspirations à la démocratie », a-t-il expliqué au magazine Time. Et l’archevêque de Rangoun de conseiller de ne pas utiliser les expressions de génocide et de nettoyage ethnique afin de relâcher la tension.

La grande prudence des évêques birmans

Dans un communiqué publié le 26 septembre, le cardinal Bo rappelle que la paix est le seul chemin. Signe de prudence, la Conférence des évêques catholiques de Birmanie a également préconisé de ne pas utiliser le mot rohingya. Elle a demandé au pape François de s’abstenir de le mentionner lors de son voyage à Rangoun fin novembre. Le gouvernement et la plupart des Birmans ne reconnaissent en effet pas aux Rohingyas une appartenance ethnique. Pour eux, ces musulmans sont des immigrés illégaux venus du Bangladesh voisin. Ils les nomment d’ailleurs uniquement Bengalis ou Bangladais.
Mgr Alexander Pyone Cho, évêque de Pyay, dont le diocèse s’étend sur l’Etat de l’Arakan, approuve les opérations militaires menées contre les insurgés. « Nous devons combattre les terroristes qui ont troublé la nation et le pays », a-t-il expliqué à EdA. Il veut néanmoins croire au rapatriement de la population rohingya qui a fui la Birmanie. « Aung San Suu Kyi a dit que le gouvernement accepterait de rapatrier ceux qui étaient présents légalement sur notre territoire », précise-t-il. Mais le gouvernement conditionne leur rapatriement à l’examen de preuves de nationalité ou d’origine. Or, la grande majorité des Rohingyas sont apatrides et le gouvernement birman leur a retiré leurs papiers d’identité provisoires en juin 2015. Autant d’obstacles qui hypothèquent leur éventuel retour en Birmanie.

M.P. (eda/cath.ch)

Photo: Le Cardinal Charles Maung Bo et Aung San Suu Kyi (©️ Myanmar Church Review)
http://www.cathobel.be/2017/10/03/birmanie-responsables-religieux-indulgents-face-a-lexil-rohingyas/

Josué

Josué
Administrateur

Il ne faut pas se voiler la face il y a bien un massacre dans ce pays.
Il y a pas une religion qui rachète l'autre dans ce pays, elles son toutes les deux à mettre dans le même sac.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Josué a écrit:Il ne faut pas se voiler la face il y a bien un massacre dans ce pays.
Il y a pas une religion qui rachète l'autre dans ce pays, elles son toutes les deux à mettre dans le même sac.
Donc tu ne fais pas de différence entre le tueur et le tué, le voleur et le volé.

Le pays birman a explosé par une goutte d'eau qui a fait déborder le vase de centaines d'années de persécutions des rohyngias contre les mécréants bouddhistes. D'ailleurs. Ils ont fait péter toutes les statues bouddhistes depuis des lustres.

Eh bien, après l'attentat terroriste rohyngia contre un centre de police, le peuple birman a explosé.
Ce n'est pas parti des bouddhistes, c'est parti du peuple.

Comme disent les néo-nazis, les terroristes furent les juifs qui s'êchappaient des camps de concentration. Eh oui, c'est une logique qui est proposée, et que je ne partage pas.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

papy

papy

Les fait prouvent que des bouddhistes tuent des musulmans en toutes impunité et que dans d'autres pays les musulmans font de même.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est impossible d'appeler des assassins de masse des bouddhistes, des musulmans, des chrétiens, etc.

Je soutiens Talib car il défend un Islam noble comme son bon cœur. Il ne faut pas jouer sur les mots.

Tous ces criminels de masse sont indignes du Dieu unique, indignes de sagesse, de morale : ce sont tous des monstres.

Il ne faut justement pas citer ces criminels en relation avec la religion qu'ils défigurent.

C'est une guerre civile, la plus terrible des guerres. C'est de la folie ! Seul le diable y trouve sa place.

La paix soit sur vous.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Rohingyas: grand rallye "interreligieux" en Birmanie pour la "paix"
RANGOUN (AFP) 10.10.2017 - 13:56
Des Birmans participant à un rallye "interreligieux" brandissent des portraits d'Aung San Suu Kyi, le 10 octobre 2017 à Rangoun - AFP

Des dizaines de milliers de Birmans ont participé mardi à un grand rallye "interreligieux" co-organisé par le parti au pouvoir, soucieux de casser l'image d'une Birmanie bouddhiste xénophobe, pointée du doigt pour sa responsabilité dans la crise des musulmans rohingyas.

"Cette cérémonie doit montrer au monde que toutes les religions dans notre pays cohabitent en toute amitié dans notre pays", a expliqué à l'AFP Win Maung, élu de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le parti de la dirigeante Aung San Suu Kyi.

Selon les organisateurs, l'évènement a mobilisé quelque 40.000 personnes, qui ont réussi à quasiment remplir un grand stade de football de la capitale économique, Rangoun, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Dans l'assistance venue "prier pour la paix", tenant tous le même portrait d'Aung San Suu Kyi en main, des bouddhistes, mais aussi quelques chrétiens et des musulmans, religions ultra-minoritaires en Birmanie.

Il s'agit du premier rassemblement interreligieux organisé en Birmanie depuis le début de l'exode des Rohingyas en masse vers le Bangladesh voisin, motivé par des violences que se rejettent rebelles rohingyas et armée.

AFP
©️ AFP

Des dizaines de milliers de Birmans participent à un rallye "interreligieux", le 10 octobre 2017 à Rangoun
Plus d'un demi-million de musulmans rohingyas sont arrivés depuis fin août au Bangladesh pour fuir ce que l'ONU considère comme une épuration ethnique en Birmanie. Après un ralentissement, l'exode a repris en force cette semaine.

"Nous sommes profondément désolés de la réaction de la communauté internationale, basées sur des informations erronées", a ajouté le député Win Maung, reprenant l'argumentation classique en Birmanie selon laquelle la communauté internationale a un parti pris pro-rohingya.

La crise des Rohingyas "n'est pas un problème religieux à la base, mais cela en devient un à cause du meurtre de membres de communautés ethniques", assure dans l'assistance un moine bouddhiste, Eainda Wun Tha, interrogé par l'AFP.

"Je pense qu'Aung San Suu Kyi fait de son mieux pour résoudre le problème", ajoute-t-il, alors que la Prix Nobel de la paix birmane est très critiquée pour son manque d'empathie envers les Rohingyas, considérés comme une des minorités les plus persécutées au monde, dans ce pays marqué par un fort nationalisme bouddhiste.

Elle doit composer avec une armée qui reste très puissante, malgré l'autodissolution de la junte en 2011, ainsi qu'une opinion publique largement xénophobe et anti-musulmane.

Josué

Josué
Administrateur

En Birmanie, les bouddhistes sont-ils islamophobes ?
« Actuellement, il y a clairement un terrorisme bouddhiste qui se déroule en Birmanie. » Cette phrase du président turc Recep Tayyip Erdogan, prononcée en marge de la crise des Rohingyas, sous-entend que le conflit est de nature confessionnelle. Une minorité musulmane réprimée par une majorité bouddhiste en Birmanie : les faits semblent donner raison au président Erdogan, qui dénonçait la semaine dernière un « génocide ». « Vous ne pourrez pas passer ça sous silence avec du yoga ou je ne sais quoi », ajoutait-il, faisant référence à la forte popularité du bouddhisme en Occident ainsi qu'au caractère non violent qui lui est généralement attribué. Pourtant, l'accusation de terrorisme bouddhiste n'est pas évidente. « La rhétorique d'Erdogan n'est pas constructive, elle ne fait qu'enflammer les tensions. Le terme de terrorisme n'est pas utile dans ce contexte... C'est un concept utilisé à des fins politiques, de propagande, mais qui ne caractérise pas la situation du bouddhisme extrémiste », explique Kirt Mausert, chercheur à l'Institut pour l'engagement politique et civique (iPACE), à Rangoun.
Le Ma Ba Tha et Wirathu
S'il n'a pas précisé de quelles entités « terroristes » il était question, M. Erdogan, dans son allocution, a probablement visé les groupes bouddhistes extrémistes qui influencent les actions de l'armée. Le plus connu est le Ma Ba Tha (Association patriotique de Myanmar), fondé en 2014 après la dissolution d'un mouvement analogue, le 969, et codirigé par le moine charismatique U Wirathu. Ce dernier est connu pour ses positions islamophobes radicales, au point d'avoir été présenté dans une couverture de la revue Time en juin 2013 comme étant « le visage de la terreur bouddhiste », ou encore de « Ben Laden bouddhiste ». Car s'il n'y a jamais directement participé, il a souvent soutenu et encouragé des actes violents contre les minorités musulmanes du pays. En 2012, plusieurs vagues de violence avaient fait plus de 200 morts et 100 000 musulmans déplacés. Un an plus tard, de nouvelles émeutes avaient fait plus de 40 morts dans l'État d'Arakan, au nord du pays. Le mouvement 969 avait également mené des campagnes contre des boutiques musulmanes à travers tout le pays avant d'être interdit par les autorités religieuses.
La position desdites instances officielles bouddhistes est mitigée : si elles n'encouragent pas les violences qui visent les Rohingyas, elles ne cherchent pas à les arrêter. « Le Ma Ha Na (organe bouddhiste national) n'a pas de position officielle, il n'est pas censé s'occuper de politique. Mais il a réprimandé le Ma Ba Tha pour s'être trop ingéré dans la politique en utilisant des symboles bouddhistes, pour avoir trop associé bouddhisme et politique », explique Kirt Mausert. Manon Quérouil, reporter freelance ayant fait un reportage sur le Ma Ba Tha, tempère : « Les autorités religieuses, d'un côté, n'ont pas le soutien populaire nécessaire pour vraiment recadrer Wirathu, et ne souhaitent pas trop se mêler de politique. De l'autre, on laisse parler Wirathu à dessein ! Personne n'essaie de le faire taire, car il fait le sale boulot à la place des modérés. Son discours sur les Rohingyas est largement partagé, c'est un consensus national ! » Dans un article du 9 juin 2017, l'Asia Times confirme que l'islamophobie birmane est due au fait qu'« une large proportion de bouddhistes ont vraiment peur pour l'avenir de leur religion. Cette peur a été faussement dirigée contre l'islam, souvent à cause de désinformation ». Le dynamitage, il y a quinze ans en Afghanistan, des bouddhas de Bamyan par les talibans, et plus généralement l'essor de la mouvance islamiste radicale, ont contribué à cette peur.

Sept races
Si certains moines comme Wirathu s'opposent aux musulmans en général, craignant une « islamisation » supposée de la Birmanie (alors que les musulmans représentent 4 % de la population birmane), la plupart des bouddhistes ne sont pas forcément islamophobes. Le Ma Ba Tha, par exemple, vise à préserver l'importance du bouddhisme, en effectuant surtout des œuvres caritatives, avant de se mêler du politique. « D'ailleurs, beaucoup de membres du Ma Ba Tha s'occupent exclusivement de charités et de promotion du bouddhisme. Très peu partagent véritablement les opinions islamophobes de sa frange extrême », explique Kirt Mausert. La crise des Rohingyas serait, au final, moins due à l'islamophobie des Birmans qu'à l'importance qu'ils accordent au concept de race.
Manon Quérouil confirme : « La répression n'est pas menée au nom du bouddhisme, mais de la "race" birmane. Même si certains, comme Wirathu, les mélangent. La notion de race est très importante pour comprendre le conflit. » Il existe, en Birmanie, sept races officiellement reconnues, qui regroupent la plupart des 135 ethnies et six religions qui composent la Birmanie. Les Bamars (bouddhistes, parlant la langue birmane) représentent 68 % de la population. La religion n'est qu'une composante de la race, et il existe, par exemple, plusieurs races musulmanes ou chrétiennes reconnues. Mais certaines ethnies ne sont pas reconnues au sein de ces races officielles, et se voient marginalisées. C'est le cas des Rohingyas (musulmans pour la plupart, avec une minorité de Sikhs), et qui composent 35 % de la population de l'État d'Arakan, frontalier du Bangladesh, mais moins de 2 % de la population totale birmane. Leur religion serait donc moins en cause que leur origine, leur ethnie.



Position intermédiaire
« Les Rohingyas sont vus comme des immigrés illégaux alors qu'ils faisaient partie des premiers habitants de l'Arakan », explique Kirt Mausert. De fait, ils sont nommés « Bengalis » (venant de l'actuel Bangladesh), car la plupart des musulmans rohingyas sont arrivés dans l'Arakan pendant la colonisation britannique, de 1886 à 1946. Ils constituaient de la main-d'œuvre peu chère pour l'Empire. Alors que le régime démocratique des années cinquante leur a accordé des droits de citoyenneté, ce statut d'immigrés a permis de leur retirer ces droits de citoyenneté en 1982, sous la dictature nationaliste de la junte militaire. Pourquoi ce statut d'immigrés illégaux persiste-t-il ? « Si les Rohingyas pouvaient voter, ils auraient un tiers du parlement de l'Arakan. C'est donc une menace pour les nationalistes arakanais, très puissants. Leur but est l'élimination totale des Rohingyas dans l'Arakan, mais ils ne s'opposent pas aux musulmans dans le reste de la Birmanie », analyse M. Mausert. Si les nationalistes et les bouddhistes extrémistes ne partagent donc pas une vision islamophobe, ils « marchent main dans la main contre les Rohingyas », souligne Manon Quérouil.

À ce ressentiment historique s'ajoutent des motifs économiques : « Alors que le bouddhisme ne dicte pas de règles sur l'héritage et condamne l'enrichissement personnel, l'islam permet aux fils d'hériter des fortunes parentales. Les inégalités qui en découlaient ont mené à du ressentiment », explique Kirt Mausert. Quant au gouvernement, il ne serait pas particulièrement islamophobe ou même probouddhiste, mais il serait pris au piège. « Le gouvernement essaie de s'en tenir à une position intermédiaire. S'il écoutait la frange extrême du Ma Ba Tha, il y aurait des pogroms contre des musulmans dans tout le pays. Mais s'il ne faisait rien contre les Rohingyas, il perdrait en popularité et risquerait surtout de se mettre l'armée, nationaliste, à dos. Il est difficile pour le gouvernement d'établir une position propre, entre celle de l'armée, de la population, du Ma Ba Tha, et de la communauté internationale ». L'Asia Times confirme et conclut : « Le gouvernement essaie, de manière hésitante et inconsistante, de changer l'environnement de haine et de méfiance islamophobe qu'avait créé la junte. Mais il doit lutter sincèrement contre le sentiment de fragilité bouddhiste s'il souhaite faciliter la réconciliation et la paix. »
https://www.lorientlejour.com/article/1077930/en-birmanie-les-bouddhistes-sont-ils-islamophobes-.html

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Manipulation de l'information sur lesRohingyas. Par le Prix Nobel de la Paix


Le massacre et l’exode des Rohingyas de Birmanie n’avaient pas suscité jusqu’ici de déclaration de la Prix Nobel 1991 et dirigeante de facto du Myanmar, Aung San Suu Kyi. Elle est sortie de son silence, mercredi, lors d’un échange avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Quand le sultan d’Ankara dénonce le génocide en cours de cette minorité musulmane, la «Dame de Rangoun» parle d’«un énorme iceberg de désinformation créé pour générer des problèmes entre différentes communautés et promouvoir les intérêts des terroristes». Depuis dix jours, son service de presse diffuse des photos de militaires assassinés dans l’Etat Rakhine. Et elle s’en prenait même au Programme alimentaire mondial, accusé de livrer des rations alimentaires aux «terroristes».

Accusés d’être des étrangers venus du Bangladesh, apatrides, privés des droits élémentaires, les Rohingyas n’étaient pas entrés en rébellion ouverte jusqu’au mois d’octobre 2016.

C’est alors qu’un groupe armé, l’Arakan Rohingya Salvation Army (ARSA), menait ses premières attaques contre l’armée birmane dans l’Etat Rakhine, au nord-ouest de la Birmanie.
La répression a commencé, provoquant l’exode de milliers de Rohingyas au Bangladesh.

Le 25 août dernier, l’attaque coordonnée de plusieurs postes de police par l’ARSA a accéléré le rythme des départs – 146 000 selon l’ONU à Rangoun –, portant à 400 000 le nombre des déplacés, selon le HCR à Genève.

L’ex-icône de la démocratie a justifié ce qu’elle a appelé elle-même un «nettoyage», reconnaissant implicitement que le vrai pouvoir en Birmanie reste aux mains des militaires et qu’elle devait composer avec eux, au risque de perdre son âme.

Le Bangladesh, qui doit faire face à l’arrivée de centaines de milliers de réfugiés, a aussi accusé Rangoun de poser des mines à la frontière pour dissuader les civils rohingyas de revenir.
Source : https://www.tdg.ch/monde/Les-Rohingyas-sont-des-terroristes-pour-Aung-San-Suu-Kyi/story/18758728

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Birmanie : fosse commune avec 28 Hindous tués par des terroristes rohingyas



L'armée birmane a annoncé dimanche 15 octobre 2017 la découverte d'une fosse commune comptant 28 Hindous, affirmant qu'ils avaient été tués par des terroristes rohingyas islamistes. 
"Des membres des forces de sécurité ont trouvé et déterré 28 corps d'Hindous tués par les terroristes" musulmans rohingyas, accuse le chef de l'armée sur sa page Facebook. Dix-sept nouveaux corps ont également été découverts dans une fosse commune dans l'ouest, lundi. 

Les recherches se poursuivent.
Après la découverte de 17 cadavres supplémentaires près de Kha Maung Seik, les recherches doivent se poursuivre, menées par des volontaires, l'armée et la police pour tenter de retrouver d'autres corps, les témoins évoquant une centaine de civils emmenés de force par les rebelles en dehors de ce village hindou.

C'est la première fois que la découverte d'un charnier est signalée depuis le 25 août 2017 et le début du conflit qui a démarré lorsque des rebelles rohingyas ont attaqué des forces de l'ordre birmanes
Ces violences ont entraîné l'exode de très nombreux Rohingyas au Bangladesh (plus de 435.000 en un mois, selon l'ONU qui parle d'"épuration ethnique").
Source : http://www.europe1.fr/international/birmanie-fosse-commune-avec-28-hindous-tues-par-des-terroristes-rohingyas-3444530

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Kofi Annan veut permettre le retour des Rohingya en Birmanie
L’ancien secrétaire général de l’ONU plaide pour la mise en place d’un plan de paix négocié entre Rangoun et la minorité musulmane.
LE MONDE | 14.10.2017 à 10h49 |
Par Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondante)
Des réfugiés rohingya attendent la distribution de nourriture dans un camp près de Teknaf, au Bangladesh, le 12 octobre 2017.
L’ancien secrétaire général de 1997 à 2006, Kofi Annan, était de retour au siège des Nations unies, vendredi 13 octobre, mais cette fois-ci en qualité de président de la Commission sur le droit des Rohingya. Il était invité par la France et le Royaume-Uni à partager ses recommandations devant le Conseil de sécurité pour tenter de trouver une issue à une crise humanitaire et politique qui a conduit, en quelques semaines, à la fuite forcée d’un demi-million de personnes de cette minorité musulmane vers le Bangladesh voisin.

Sur le fond, il y a un « véritable consensus », s’est réjoui l’ancien patron de l’ONU âgé de 79 ans. Tous les membres s’accordent sur la nécessité à court terme de presser Rangoun de cesser ses opérations militaires, de permettre un accès humanitaire sans entrave et d’autoriser un retour volontaire des réfugiés. « Cela ne va pas être simple, a prévenu M. Annan. Ils ne voudront bien rentrer que s’ils ont un sentiment de sécurité et de confiance. » Les Rohingya doivent pouvoir « rejoindre leurs maisons et leurs villages et pas des camps de réfugiés », a-t-il encore plaidé.

Les membres du Conseil de sécurité souhaiteraient rassembler ces exigences dans une résolution, afin d’exercer une pression accrue sur les autorités birmanes. Mais la Chine, principale alliée de la Birmanie, enjoint toujours le Conseil « à plus de patience du fait de la complexité de la situation », selon un diplomate. La Russie, dans une moindre mesure, n’y est pas favorable non plus.

« Toujours dans le déni »
Le 24 août, lors de la publication de son rapport, M. Annan avait publiquement appelé à accorder plus de droits et un statut aux Rohingya, sans quoi la communauté risquait de se « radicaliser ». Dès le lendemain, des membres de la rébellion avaient attaqué des positions administratives birmanes
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/10/14/kofi-annan-veut-permettre-le-retour-des-rohingya-en-birmanie_5200995_3216.html

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Quel rapport avec l'ONU dont la Watchtower y a longuement appartenu ?

Les faits sont sans discussion possible, les documents, les témoins, les morts en premiers, tout est parti d'un ras-le-bol contre ces Rohingya qui sont aussi terrifiants que les Tchétchènes ou les Hui chinois, ces mahométans du 8e siècle restés sur place après leurs razzias, et vivent toujours depuis comme sous Mahomet. Pas de hadiths ni de Sîra, qui n'existait pas avant le 10e siècle et qui ne les a pas touché, et depuis tous ces siècles, crèvent toute vie au nom du Djihad.

Le génocide birman cache celui des chinois, des japonais, des russes. Tant mieux, cela vous occupe l'esprit sans voir les horreurs. Sinon vous pèteriez un plomb.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Il me semble que tu prends plus partie pour les bouddhistes que ceux qui sont forcés de quitter le pays a causse des l'ultra nationalistes.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Josué a écrit:Il me semble que tu prends plus partie pour les bouddhistes que ceux qui sont forcés de quitter le pays a causse des l'ultra nationalistes.
Pardon, je n'ai rien compris à ton post.
Pourquoi suspecter ? Tu sais bien que j'observe les faits historiques, sans suivre aucune idéologie.
Aucun génocide n'est justifiable ni aucune tuerie, donc oui, le Prix Nobel de la Paix a vendu son âme en prenant partie pour les bouddhistes.
Qu'est-ce que j'aurais à voir avec ça ?
Rien ^_^

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

La déportation des Rohingya, un crime contre l’humanité
Editorial. L’absence de condamnations de la Birmanie et de sanctions de la part de la communauté internationale est aussi criante que choquante.

LE MONDE | 21.10.2017 à 10h55 • Mis à jour le 21.10.2017 à 15h19
Des Rohingya arrivent au camp de réfugiés de Kutapalong au Bangladesh, le 20 octobre.
Editorial du « Monde ». Jour après jour depuis huit semaines, le terrible exode des Rohingya de Birmanie se poursuit vers le Bangladesh. Depuis le 25 août, environ 600 000 d’entre eux ont quitté leurs villes, leurs villages et leurs terres, rejoignant les centaines de milliers de réfugiés qui ont déjà été contraints de fuir leur pays depuis trente ans.

Le mot « exode » n’est, dans le cas des Rohingya, pas suffisamment précis. Cette communauté musulmane de Birmanie ne fuit pas simplement la violence d’un conflit. Leur départ du pays est en l’occurrence l’objectif principal de l’opération militaire birmane actuellement en cours : il s’agit donc, selon le droit humanitaire international, d’une déportation. Par son ampleur et sa rapidité, c’est la plus importante opération de ce type depuis celle des Kosovars albanais organisée par l’armée serbe il y a près de vingt ans, en 1999.

Cette déportation des Rohingya, qui s’apparente à un nettoyage ethnique, puisque l’objectif est de faire disparaître cette communauté de la terre birmane, est, d’un point de vue juridique, un « crime contre l’humanité ». Amnesty International vient de le rappeler dans un rapport très documenté, publié le 18 octobre. Décrivant « une campagne systématique, planifiée et impitoyable », l’organisation internationale de défense des droits de l’homme a identifié au moins six crimes constitutifs de « crimes contre l’humanité » : « le meurtre, la déportation, la torture, le viol, la persécution, et d’autres actes inhumains tels que la privation de nourriture ».

Politique de terreur et de terre brûlée

Amnesty International n’est pas seule à qualifier les opérations militaires birmanes de « crimes contre l’humanité » : l’autre principale organisation internationale de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch, est parvenue à une conclusion identique. Et quatre-vingts autres ONG travaillant en Birmanie et au Bangladesh sont d’accord. Le gouvernement et les forces militaires de Birmanie violent ainsi, sous le regard de la communauté internationale, toutes les lois de la guerre.

L’armée birmane n’est malheureusement pas la seule armée au monde à ne pas respecter le droit humanitaire international et les conventions de Genève – les forces armées ne commettant aucun crime de guerre étant d’ailleurs plutôt rares. En revanche, l’absence de véritables condamnations et de sanctions est, dans le cas de la Birmanie, aussi criante que choquante.

Amnesty International, en appelant à passer « de la protestation à l’action », recommande plusieurs mesures urgentes : « Interrompre la coopération militaire, imposer un embargo sur les armes, et imposer des sanctions ciblées contre les responsables d’atteintes aux droits humains ».

Nul ne peut prédire quel sera l’avenir des Rohingya face à cette politique de terreur et de terre brûlée, ni s’ils reviendront un jour vivre chez eux. En revanche, la communauté internationale – que ce soit à travers le Conseil de sécurité de l’ONU ou unilatéralement pays par pays –, ne devrait pas laisser perpétrer ces crimes contre l’humanité sans réagir. Leur qualification est précisément destinée à signifier aux criminels que leurs actes ne heurtent pas qu’une communauté, mais l’humanité tout entière. Les criminels de guerre birmans, voire la Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, doivent savoir que leurs crimes portent un nom et que la justice pénale internationale pourrait un jour leur demander d’en répondre.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/10/21/la-deportation-des-rohingya-un-crime-contre-l-humanite_5204158_3232.html

Josué

Josué
Administrateur

Rohingyas, l’ONU appelle à la générosité mondiale
Dorian Malovic , le 23/10/2017 à 6h48
Mis à jour le 23/10/2017 à 13h28 Envoyer par email
Une conférence de levée de fonds de l’ONU s’ouvre ce lundi 23 octobre à Genève afin de financer l’aide et les secours apportés au demi-million de Rohingyas réfugiés au Bangladesh.
La situation humanitaire des Rohingyas de Birmanie empire de jour en jour. En deux mois, près d’un demi-million d’entre eux a fui vers le Bangladesh voisin. Dans une situation de pauvreté similaire, le Bangladesh doit faire face à un défi humanitaire de grande ampleur. Il s’est lancé dans l’extension du camp de Cox’s Bazar afin de pouvoir accueillir près de 800 000 réfugiés.

Pour financer ses programmes en faveur de ces derniers, l’ONU organise lundi 23 octobre une conférence de levée de fonds. Dans un contexte très tendu avec la Birmanie qui n’autorise toujours pas l’ONU a se rendre dans l’État d’Arakan, l’Unicef lance des appels désespérés afin que les violences contre les enfants cessent.
https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/Rohingyas-lONU-appelle-generosite-mondiale-2017-10-23-1200886364?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=welcome_media&utm_content=2017-10-23

Josué

Josué
Administrateur

Les camps de réfugiés au Bangladesh sont « au bord de la catastrophe sanitaire » titrait le journal Le Monde, le 2 novembre dernier.

Plus de 600 000 Rohingyas ont fui vers le Bangladesh voisin, à pied, en bateau, victimes d’atrocités et de violences systématiques commises par les forces armées dans l’État de Rakhine, le plus pauvre du Myanmar.

Aung San Suu Kyi, leader du gouvernement civil, a effectué une visite, le 2 novembre – pour la première fois depuis le début des attaques –, de cet État. Nombre de médias occidentaux ont critiqué le rôle de l’armée et la position d’Aung San Suu Kyi. Son statut de lauréate du Prix Nobel de la Paix a été largement remis en question depuis la révélation de nouvelles preuves d’atrocités.

Persécutions ethniques

Les différences religieuses et ethniques ont été largement considérées comme la principale cause de leur persécution. Le Myanmar abrite 135 ethnies officiellement reconnues, liste dont les Rohingyas ont été exclus en 1982.

Si les récentes vagues de violences ont été exacerbées, début septembre, par l’activité de l’Arakan Rohigya Salvation Army (ARSA), considérée comme « terroriste » par les forces birmanes, il devient cependant de plus en plus difficile d’ignorer d’autres facteurs.


Groupes ethniques majoritaires au Myanmar. Al Jazeera
Il est notamment important d’aller au-delà des différences ethniques et religieuses et de se plonger dans les causes profondes de la persécution qui a provoqué le déplacement forcé des populations rohingyas, les plongeant dans un état de dénuement extrême.

Des intérêts politiques et économiques contribuent, en effet, aux déplacements des ethnies, non seulement celui des Rohingyas mais aussi d’autres minorités comme les Kachin, les Shan, les Karens, les Chin et les Mon.

Accaparement des terres

L’accaparement et la confiscation des terres sont ainsi des pratiques anciennes largement répandues au Myanmar.

Depuis les années 1990, les différentes juntes militaires qui se sont succédé à la tête du pays ont confisqué les terres de petits propriétaires à travers le pays, sans compensation et quelle que soit l’ethnie ou la religion concernée.

Les terres ont souvent été acquises pour des « projets de développement », y compris pour des extensions de bases militaires, pour l’exploitation et l’extraction de ressources naturelles, pour de grands projets agricoles ou d’infrastructures et, enfin, pour développer le secteur du tourisme. Par exemple, dans l’État de Kachin, l’armée a confisqué plus de 500 acres de terres appartenant aux villageois pour soutenir l’exploitation extensive de mines d’or.

Le développement à marche forcée du pays a conduit au déplacement de milliers de personnes, à la fois à l’intérieur et à travers les frontières du Bangladesh, de l’Inde et de la Thaïlande, ou les a obligées à se rendre par la mer en Indonésie, en Malaisie ou en Australie.

En 2011, le Myanmar a mis en place des réformes économiques et politiques importantes qui lui ont valu le surnom de « dernière frontière de l’Asie ». Le pays s’est tout particulièrement ouvert aux investissements étrangers. Peu de temps après, en 2012, de violentes attaques se sont produites contre les Rohingyas dans l’État du Rakhine et, à une moindre échelle, contre les Karen. Au même moment, le gouvernement du Myanmar a promulgué plusieurs nouvelles lois sur la gestion et la distribution des terres cultivables.

Ces changements ont été largement critiqués car ils ont ouvert la voie à de grandes entreprises pour l’exploitation de terres. Par exemple, des multinationales agroalimentaires comme POSCO, Daewoo ont fait irruption avec enthousiasme sur le marché de ce nouvel eldorado grâce aux contrats conclus avec le gouvernement birman.

Une région très convoitée

Par ailleurs, le Myanmar est géographiquement proche de pays qui lorgnent de longue date sur ses ressources, par exemple la Chine et l’Inde. Depuis les années 1990, des entreprises chinoises exploitent ainsi le bois, les fleuves et les minerais dans l’état de Shan au Nord.

Ceci a conduit à un violent conflit armé entre le régime militaire et des groupes armés, y compris l’Organisation pour l’indépendance du Kachin (OIK) et ses alliés dans l’est de l’État du Kachin et le nord de l’État de Shan.

Dans l’État de Rakhine, les intérêts chinois et indiens s’inscrivent dans une relation plus large entre ces deux pays. Ces intérêts consistent principalement en la construction d’infrastructures et de gazoducs dans la région. De tels projets prétendent garantir l’emploi local ; les frais de transit et les revenus du pétrole et du gaz doivent normalement bénéficier à tout le Myanmar.

Parmi ces nombreux projets, la construction d’un gazoduc transnational, construit par la China National Petroleum Company (CNPC), reliant Sittwe (la capitale de Rakhine) à la ville de Kunming, en Chine, a commencé en septembre 2013. D’autres projets, plus importants, existent pour exploiter le pétrole et le gaz du Myanmar depuis le gisement de Shwe vers Guangzhou, en Chine.


Gazoduc du champ de Shwe vers la Chine. Shwe Gas Movement
Un gazoduc parallèle est aussi en cours de construction afin d’acheminer le pétrole du Moyen-Orient depuis le port de Kyaukphyu vers la Chine. Toutefois, la Commission de Conseil de l’État de Rakhine incite fortement le gouvernement du Myanmar à mener une étude d’impact exhaustive.

Or, la Commission reconnaît que les gazoducs mettent les communautés locales en danger. Des tensions persistent en raison des saisies de terres, de compensations financières insuffisantes pour les dégâts causés et la dégradation de l’environnement. Les populations concernées déplorent aussi un afflux de travailleurs étrangers plutôt qu’une augmentation des possibilités d’emploi pour les locaux.

Les littoraux ne sont pas non plus épargnés. Le port marin en eau profonde de Sittwe a été financé et construit par l’Inde dans le cadre du Projet de transport de transit multimodal de Kaladan. Son but est de relier l’État de Mizoram en Inde avec le golfe du Bengale.

Les zones côtières de l’État de Rakhine revêtent clairement une importance stratégique à la fois pour l’Inde et pour la Chine. Le gouvernement du Myanmar a donc particulièrement intérêt à chasser des terres riches des populations devenues encombrantes afin de dynamiser une croissance économique déjà forte.

Tout ceci se déroule dans le cadre de manœuvres géopolitiques plus larges.

La vulnérabilité des minorités aggravées

Au Myanmar, les victimes de confiscations de terres étaient déjà souvent dans une situation de grande vulnérabilité. À cet égard, le traitement des Rohingyas dans l’État de Rakhine est l’aspect le plus visible de cette réalité.

Quand un groupe est marginalisé et opprimé, il lui est d’autant plus difficile de protéger ses droits, y compris ses propriétés. Cette difficulté, pour les Rohingyas, a été accrue par la révocation de leur citoyenneté birmane.


Un camp de réfugiés rohingyas près Sittwe. Thomas Johnson
Depuis la fin des années 1970, environ un million de Rohingyas ont fui le Myanmar pour échapper à la persécution. Or, ils sont souvent dramatiquement marginalisés dans leurs pays hôtes. Alors qu’aucun pays ne semble vouloir prendre ses responsabilités face au désastre, ils sont soit encouragés soit forcés à traverser continuellement la frontière.

En définitive, la tragédie des Rohingyas n’est que la partie émergée d’une oppression économique et sociale visant de nombreuses minorités ethniques à travers le Myanmar et dans les pays limitrophes. La pertinence et la complexité des problèmes religieux et ethniques au Myanmar sont indéniables. Mais nous ne pouvons pas ignorer le contexte politique et économique et les causes profondes qui, bien souvent, ne sont pas non mises en lumière.
https://theconversation.com/la-religion-nest-pas-la-seule-explication-derriere-la-traque-des-rohingyas-86180

Josué

Josué
Administrateur

[size=36]Birmanie: le cardinal Bo appelle à la réconciliation nationale[/size]

10 novembre 2017 par Christophe Herinckx


MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Cardinal-Bo-500x354Alors que le pape François se rendra en Birmanie du 27 au 30 novembre prochains, le cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoon, a exprimé son souhait de réconciliation et de reconstruction pour son pays. La Birmanie est secouée par la crise des réfugiés rohingyas depuis la fin du mois d’août.
Dans une lettre datée du 8 novembre, le cardinal Bo écrit ceci: « Nous sommes heureux des efforts du gouvernement dans l’application des recommandations de Kofi Annan. Le dialogue entre la Birmanie et le Bangladesh dans le processus de rapatriement des refugiés est encourageant. Notre gouvernement a besoin de notre reconnaissance et soutien durant cette période« , a-t-il écrit. Alors que, ces derniers mois, l’Eglise catholique en Birmanie a parfois été accusée de passivité par rapport à la problématique des Rohingyas, l’archevêque de Rangoon entend apporter une contribution constructive à cette crise qui secoue le pays, ainsi que le Bangladesh voisin.
De nombreux défis sont à relever pour ce pays de 51 millions d’habitants: la pauvreté d’une majorité d’entre eux, la souffrance de ceux qui sont traités comme des esclaves dans les pays frontaliers, les conflits qui bordent les frontières du pays et le trafic de drogue dans la région.
« La jeunesse birmane mérite une éducation et des offres d’emploi de qualité », a pointé le cardinal birman dans sa lettre, appelant les industriels, les universitaires, les hommes politiques et toutes les autres professions à bâtir un avenir paisible et prospère pour la jeune génération. « Nous avons souffert depuis soixante ans. Il y en a assez. La haine doit céder sa place aux rêves. Les discours de haine effraient les touristes, les investisseurs et même nos amis, qui nous ont supporté toutes ces années durant« .
Le cardinal Bo relève également la grande responsabilité morale que portent les leaders religieux en Birmanie. Celles-ci doivent, selon lui, adopter une extrême prudence. Citant le Bouddha sur « l’unicité de toute forme de vie » – la population birmane est en bouddhiste à 80 %-, le cardinal a insisté sur la nécessité de la compassion: « aux cœurs compatissants, ‘l’autre’ n’existe pas« .
C.H., d’après Radio Vatican

Josué

Josué
Administrateur

“En Birmanie, le pape François ne devra pas utiliser le terme Rohingya“
PROPOS RECUEILLIS PAR ÉMILIE LOPES publié le 22/11/2017
MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir 86390_cardinal-bo-birmanie
©️ ANDREAS SOLARO / AFP

Créé cardinal par le pape François en 2015, Mgr Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun depuis 2003, s’apprête à accueillir le Saint-Père, le 27 novembre prochain. Entre dénonciation des discriminations à l'égard des minorités et acceptation de la lecture des événements par les autorités.


Qu’attendez-vous de la visite du Pape et quel message allez-vous lui faire passer ?
Nous attendons cela depuis si longtemps. C’est le premier des 266 papes à venir en Birmanie. Nous avons invité des papes trois fois auparavant et c’est le premier à dire oui. Nous sommes très heureux et très chanceux. Tout le monde est heureux, pas seulement les chrétiens mais les bouddhistes et le gouvernement aussi. Nous sommes dans un processus de paix instigué par Aung San Suu Kyi. Nous voulons porter un message d’amour et la paix. Il y a différentes religions dans ce pays, différents groupes ethniques. Il doit y avoir une unité et une dignité. Nous devons réussir à trouver la paix dans tous les États, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. La paix est essentielle. Le pape montrera que c’est possible.
Certains craignent qu’il emploie le mot « Rohingya ». Est-ce votre cas ?
Oui. Je dois le voir le 18 novembre prochain, je vais lui rappeler quelques règles. Il ne devra pas utiliser ce mot, cela choquerait les Birmans, le gouvernement et les militaires. Cela voudrait dire qu’ils sont une ethnie birmane, qu’ils appartiennent à ce pays, ce qui n’est pas le cas. Je vais lui dire qu’il devra s’exprimer en utilisant le mot « musulman ». « Rohingya » est un terme très politique.
Peut-on dire, comme Emmanuel Macron l’assure, qu’il y a un génocide en cours en Birmanie ?
Je ne le dirai pas. Je ne dirai pas non plus qu’il y a un nettoyage ethnique. Il y a des discriminations, des persécutions oui, mais la situation est très complexe. Les informations sont très différentes. Les médias internationaux sont très durs, particulièrement à l’encontre d’Aung San Suu Kyi et les médias locaux n’ont que peu d’influence. Il y a beaucoup d’atrocités mais pour beaucoup de raisons. Historiquement, les musulmans sont partis du Bangladesh et y sont revenus. Il y a aussi beaucoup d’islamophobie, beaucoup de terrorisme avec Daech notamment. Les Birmans ont peur de l’islamisation du pays. Et il y a eu des insurgés du côté des Rohingyas. Donc tout cela reste compliqué. Le gouvernement est très agressif, c’est une réaction très dure. Je veux aussi ajouter que j’ai entendu que beaucoup de Rohingyas sont au Bangladesh car ils veulent rejoindre les pays arabes riches. Tout cela est à prendre en compte.
J’ai participé à plusieurs marches en soutien d'Aung San Suu Kyi. Je la défends.
Que pensez-vous justement d’Aung San Suu Kyi qui fête ce mois-ci les deux ans de l’élection de son parti au pouvoir ?
Je la soutiens. J’ai participé à plusieurs marches en son soutien. Je la défends. Elle essaie de faire ce qu’elle peut. Elle travaille au rapatriement des musulmans. J’espère que tout cela va se calmer. Elle aurait dû sans doute s’exprimer plus tôt, c’est certain. Mais quand j’entends qu’on veut lui retirer son prix Nobel de la Paix… Elle ne l’a jamais demandé ! Vous pouvez lui retirer ce que vous voulez elle aura toujours le soutien des Birmans. Le problème est la réalité constitutionnelle. Elle n’a pas de pouvoir. Ici, il y a deux gouvernements, le gouvernement civil et celui de l’armée. Les militaires ont 25% des sièges au Parlement et les trois plus gros ministères. Elle ne peut pas faire grand chose.
Comment peut-on expliquer autant de discriminations à l’encontre des minorités dans ce pays ?
Tous les militaires sont Bamars, l’ethnie majoritaire. Birmans veut dire être Bamar et bouddhiste. L’armée a été habituée à cela. Les militaires ont utilisé le bouddhisme pour se défendre pendant presque cinquante ans. Le nouveau gouvernement essaie d’intégrer des minorités au mais cela reste très compliqué.
Que pensez-vous des moines extrémistes comme Wirathu qui appelle à la haine et à la division ?
Cela devrait être une religion de compassion et de paix. Ce n’est pas le cas. Il y a beaucoup d’islamophobie et de nationalisme. Mais certains de ces moines ont le soutien de l’armée donc ils ne sont pas condamnés. C’est regrettable. 

papy

papy

Pape débarque au Myanmar pour une visite difficile au milieu de la crise Rohingya

Des milliers de catholiques accueillent Francis mais il y a des craintes d'une tempête de feu s'il mentionne même la minorité musulmane persécutée





MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir 5081
 Le pape François est accueilli par des enfants en costume traditionnel lorsqu'il arrive à l'aéroport de Yangon au Myanmar. Photographie: Vincenzo Pinto / AFP / Getty Imag




Poppy McPherson à Yangon et Oliver Holmes à Bangkok
Lundi 27 novembre 2017 09.26 GMTDernière modification le lundi 27 novembre 2017 12h00 GMT
Des milliers de catholiques ont accueilli le pape François à Yangon, où a commencé une visite de trois jours au Myanmar.
Le voyage - plein de sensibilité et d'appréhension quant à la façon dont il va faire face au sort des Rohingyas musulmans - pourrait être le plus difficile de son pontificat.
Après un atterrissage en début d'après-midi, le pape a été accueilli par une foule nombreuse à l'aéroport, brandissant de nombreux drapeaux jaunes et blancs du Vatican et vêtus de T-shirts portant le slogan du voyage "Amour et Paix".
Alors qu'il passait, ils ont crié et scandé "nous aimons Papa".
Le chef de l'église catholique fait face à un difficile exercice d'équilibre diplomatique lors de sa première visite papale au Myanmar .
Q & A

Qui sont les Rohingya?


Montrer

Même mentionner le mot "Rohingya" déclencherait une tempête dans le pays à majorité bouddhiste, où l'armée et le gouvernement insultent le groupe minoritaire, préférant les appeler "bengalis", ce qui s


Francis is scheduled to meet the country’s de facto leader, Aung San Suu Kyi, and commander-in-chief, Min Aung Hlaing, who between them have overseen the exodus of more than 620,000 Rohingya to Bangladesh in the past three months.
Many civilians, fleeing an army campaign, arrived with bullet wounds and claimed their homes had been razed. The US, UK and the UN have said the violence appears to be ethnic cleansing.
The operation followed an attack on security posts on 25 August by Rohingya militants, who the government says are responsible for abuses. The army has also absolved itself of wrongdoing.


[ltr]


MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir CeHEXFRWaT2-2JKq[/ltr]




  • La visite du pape au Myanmar fait craindre la violence s'il mentionne les Rohingyas







    Lundi est la première visite d'un pontife au Myanmar, mais comme ses dirigeants sont accusés de nettoyage ethnique des Rohingyas, certains catholiques ont peur d'un retour de bâton
    22h
    La visite du pape au Myanmar fait craindre la violence s'il mentionne les Rohingyas


  • Le Myanmar signe un pacte avec le Bangladesh au sujet du rapatriement des Rohingyas







    Un groupe de travail sera créé dans les trois semaines, mais les groupes de défense des droits soulèvent des préoccupations quant à l'endroit où les rapatriés seront réinstallés

    Le Myanmar signe un pacte avec le Bangladesh au sujet du rapatriement des Rohingyas


© 2017 Guardian Nouvelles et Media Limited ou ses sociétés affiliées. Tous les droits sont réservés.

Josué

Josué
Administrateur

[size=20]À travers la question des Rohingyas, c’est toute la question des minorités qui se posera au pape pendant cette semaine en Birmanie, où il arrive lundi 27 novembre et au Bangladesh.

[/size]
MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Attendu-partir-daujourdhui-Birmanie_0_729_487ZOOM 
Le pape est attendu à partir d’aujourd’hui en Birmanie. / Jorge Silva/Reuters

« Plus qu’un voyage : une aventure ! », sourit Greg Burke, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège à propos du voyage du pape François en Birmanie, où il doit arriver lundi 27 novembre, avant le Bangladesh à partir de jeudi 30 novembre.
Un voyage dont les détails ont été réglés jusqu’au dernier moment. Il y a dix jours, le cardinal Charles Bo était encore dans le bureau du pape pour le convaincre de quelques ajouts à son programme : une réunion interreligieuse, dès mardi matin 28 novembre avec des représentants de toutes les confessions présentes en Birmanie – et donc, probablement, des musulmans – et une rencontre « privée » avec le chef de l’armée birmane, celle-là même que l’ONU accuse de « nettoyage ethnique » vis-à-vis des Rohingyas.
LIRE AUSSI : Cardinal Bo : « En Birmanie, bouddhistes et musulmans nous font confiance pour trouver une voie médiane »
En contrepartie, à Dacca, avant la rencontre interreligieuse de vendredi 1er décembre, François rencontrera quelques Rohingyas dont il écoutera le témoignage, lui qui ne cesse de plaider en leur faveur depuis plusieurs mois.

La question des Rohingyas, au cœur du voyage papal

Si le pape vient d’abord à la rencontre de deux petites Églises (0,24 % de la population au Bangladesh, 1,27 % en Birmanie), c’est bien la question des Rohingyas qui sera au cœur de son 21e voyage. L’emploi même du mot pourrait poser problème même si, au Vatican, on assure que « Rohingya n’est pas un mot interdit »« Il pourrait plutôt parler des « musulmans de l’État Rakhine » », suggère néanmoins le cardinal Bo qui, comme le reste de l’Église birmane, a essayé de faire en sorte que le pape n’insiste pas trop sur le sujet.
Non qu’elle se désintéresse du sort des Rohingyas, mais elle sait que, à travers eux, c’est toute la question des minorités qui est en jeu. « On parle beaucoup des Rohingyas mais on oublie que beaucoup d’autres minorités ont vécu la même chose », rappelle le père Bernardo Cervellera, directeur de l’agence d’information italienne AsiaNews, qui cite les Karens, dans l’est du pays, ou les Kachins, dans le Nord, ethnies majoritairement chrétiennes.
VIDÉO : Birmanie, Aung San Suu Kyi se rend en zones de crise des Rohingyas
« En arrivant au pouvoir, Aung San Suu Kyi a trouvé une situation très polarisée et a lancé un vaste programme de réconciliation », explique encore ce spécialiste de l’Asie. Selon lui, si l’Église soutient si fortement Aung San Suu Kyi, c’est parce qu’elle a bien compris que ce qui se passe avec les Rohingyas est une tentative des militaires pour l’affaiblir et la faire partir une fois qu’elle aura perdu le soutien de la communauté internationale.

« Le soutien du pape à Aung San Suu Kyi sera aussi un message à la Chine »

À cet égard, la rencontre avec les moines bouddhistes, mercredi après-midi 29 novembre, sera cruciale pour François. « Il y a dix ans, ce sont eux qui ont commencé les marches pour la démocratie, rappelle le père Cervellera. Ils sont une vraie force dans le pays mais, depuis quelques années, les militaires ont placé des gens à eux dans les monastères pour exciter le nationalisme. »
REPORTAGE : En Birmanie, un peuple pieux tenté par le repli
Pourtant, cette confrontation n’est, pour lui, « religieuse qu’en apparence ». « Le programme des nationalistes bouddhistes coïncide avec celui politique mais surtout économique des militaires », explique-t-il, décrivant le projet de port en eau profonde pour accueillir les navires chinois prévu dans l’État Rakhine, où vivent les Rohingyas, qu’un pipeline et une autoroute relieront à la Chine, justement à travers les terres des minorités chrétiennes du Nord. « Le soutien du pape à Aung San Suu Kyi sera aussi un message à la Chine », affirme le père Cervellera.

Appeler au dialogue

Mais c’est bien sur le dialogue que François entend insister tout au long de cette semaine asiatique : vis-à-vis du bouddhisme en Birmanie, comme de l’islam au Bangladesh. Et aussi l’hindouisme. Dacca ne sera qu’à une encablure de l’Inde où un voyage avait été envisagé, rendu difficile par le discours nationaliste et antichrétien du parti au pouvoir à New Delhi.
De ces deux « petits » pays que le pape visitera, il s’adressera donc aux deux géants de l’Asie, la Chine et l’Inde (2,7 milliards à eux deux !). Comme le reconnaît Greg Burke, « ce sera sûrement le voyage le plus intéressant de François sur le plan diplomatique ».
--------------------------------------------------------
Un nouvel appel pour l’accueil des migrants
Le pape François a placé la Journée mondiale de la paix, qui aura lieu le 1er janvier, sous le signe des migrants. « Ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques, au lieu de construire la paix sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie, sources de grande préoccupation pour tous ceux qui ont à cœur la protection de chaque être humain », affirme-t-il, dans son message publié vendredi 24 novembre.

Le pape souligne que les migrants et les réfugiés « n’arrivent pas les mains vides ». « Ils enrichissent la vie des nations qui les accueillent », selon les mots de François qui appelle à les « accueillir », les « protéger », les « promouvoir » et les« intégrer ». Au cours de l’année 2018, il souhaite également « la définition et l’approbation par les Nations unies de deux pactes mondiaux : l’un pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et l’autre concernant les réfugiés ».

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]"Qui est le pape?", demandent les Rohingyas dans les camps[/size]

AFP
Modifié le 29/11/2017 à 10:30 - Publié le 29/11/2017 à 09:41 | AFP




MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir 11501902lpw-11502013-article-jpg_4803126"Qui est le pape?", demandent les Rohingyas dans les camps © AFP / Ed JONES AFP

Leur exode forme la toile de fond du délicat voyage du pape François en Birmanie et au Bangladesh cette semaine. Pourtant, dans les gigantesques camps rohingyas du sud du Bangladesh, les réfugiés s'interrogent: "mais qui est le pape ?".
Sur les près de 900.000 musulmans rohingyas de Birmanie qui ont trouvé abri au Bangladesh voisin, seule une poignée a entendu parler du chef de l'Église catholique.
Quand l'AFP leur soumet une photo du jésuite de 80 ans, les hypothèses fusent: un riche roi, une vedette américaine, un homme politique bangladais ou encore un responsable musulman.
"Je crois que je l'ai vu dans les médias mais qu'est-ce qu'il fait ? Il est important ?", demande Nurul Qadar, 42 ans, qui fait partie de la marée humaine de plus de 620.000 personnes ayant fui depuis fin août les violences en Birmanie, qualifiées par l'ONU d'épuration ethnique.
Considérés comme des étrangers dans une Birmanie à 90 % bouddhiste, les Rohingyas sont marginalisés et ont un accès restreint au système scolaire.
Vivant dans une société pauvre et rural où l'univers se limite souvent au village et ses alentours, leurs moyens d'ouverture au monde sont réduits. Sans éducation, nombre d'entre eux sont analphabètes.
Imam rohingya dans le grand camp de Kutupalong, Hassan Arraf est l'une des rares personnes interrogées par l'AFP à connaître le pape. Se référant à sa réputation d'homme proche du peuple, il escompte que l'aura du souverain pontife permettra de changer leurs vies.
"La façon dont (les Birmans) nous ont torturés, aucune religion au monde ne le permet. C'est un grand leader d'une autre religion mais je crois que c'est un homme sage", déclare-t-il à l'AFP.
"Je pense qu'il sera à même de comprendre ce que nous avons traversé. Et il peut demander au gouvernement de la Birmanie de régler cette question et de pacifier la région", ajoute-t-il.

'Symbole de réconciliation'


Le pape s'est ému à plusieurs reprises ces derniers mois du sort des Rohingyas, "torturés et tués en raison de leurs traditions et de leur foi". Dans son premier discours officiel en Birmanie mardi, l'Argentin a toutefois évité de prononcer le mot "Rohingya", tabou dans cette nation chauffée à blanc par le nationalisme.


MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir 11501902lpw-11502014-jpg_4803130Des réfugiés rohingyas au Bangladesh attendent une distribution de nourriture dans le camp de Kutupalong à Cox's Bazar, le 28 novembre 2017 © Ed JONES AFP


Son programme au Bangladesh - où il séjournera de jeudi à samedi - ne comprend pas de déplacement dans les camps de tentes grands comme des villes à la pointe sud du pays, près de la frontière birmane.
Une absence que déplorent nombre de réfugiés.
"Si sa visite est à propos de nous, il aurait dû venir ici pour nous rencontrer et nous parler. Il devrait voir comment nous vivons, comment nous avons à peine survécu à la Birmanie", estime Hami Tusang, attendant dans la file d'une distribution de nourriture dans le camp de Balukhali.
L'homme derrière lui, Azim Ullah, dit regretter que le pape ne puissent pas être témoin des souffrances des Rohingyas.
"Étant un dirigeant si puissant, il doit voir ce que nous avons subi. Toutes les choses horribles qui peuvent vous venir à l'esprit, nous les avons vécues", lance-t-il, en mimant un geste d'égorgement.
"Il doit être notre porte-voix. Il doit demander nos droits, notre citoyenneté (en Birmanie). Sinon de telles visites ne servent à rien", juge-t-il.
Lors de son voyage, premier déplacement papal au Bangladesh depuis 1986, le souverain pontife rencontrera vendredi à Dacca une petite délégation de réfugiés rohingyas.
"Il vient comme un espoir et un symbole de réconciliation", dit à l'AFP James Gomes, directeur régional de Caritas, la branche humanitaire de l"Église.
"Nous espérons que sa visite aura un impact très positif et créera une très bonne solution entre les deux pays".
29/11/2017 10:29:42 -          Kutupalong (Bangladesh) (AFP) -          ©️ 2017 AFP

papy

papy


Le Pape François déçoit Rohingya en refusant de condamner la persécution

Le pape s'apprête à terminer sa visite de quatre jours au Myanmar, au cours de laquelle il n'a pas parlé publiquement du sort des Rohingyas




MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir 3500
 Les fidèles catholiques regardent une vidéo du pape François lors d'une messe au stade de football Kyite Ka San à Yangon. Photo: Reuters
Mercredi 29 novembre 2017 13.43 GMTDernière modification le mercredi 29 novembre 2017 15.45 GMT
Alors que les foules affluaient du terrain de sport de Yangon où le pape Françoisdonnait sa première messe publique devant des dizaines de milliers de personnes, Khin Maung Myint, un activiste Rohingya, était assis sur la touche. Il était déçu. Pas en Francis, mais dans les conseillers qui semblent avoir dissuadé le pontife d'évoquer le sort des Rohingyas.

 En ne disant pas 'Rohingya', le pape François ne faisait que protéger ses propres
Joanna Moorhead


"Les Rohingyas ne sont pas ceux qui ont perdu leur dignité, mais ceux qui font taire l'expression du pape", a-t-il dit. "Ceux qui ont poussé le pape à ne pas utiliser le mot Rohingya , ce sont eux qui ont perdu leur dignité".
Francis termine sa visite de quatre jours au Myanmar, auparavant connue sous le nom de Birmanie, dans laquelle il n'a pas publiquement parlé de la minorité musulmane persécutée , dont plus de 620 000 ont fui au Bangladesh ces derniers mois, échappant aux dirigeants occidentaux. appelant le nettoyage ethnique.
Parmi les invités de la section VIP, où un belvédère offrait une protection contre le chaud soleil du Myanmar , Aye Ne Win, le petit-fils du premier dictateur du pays, a récemment été déridé publiquement après s'être habillé en pape pour Halloween. À côté de lui, dans un voile noir, était assise une reine de beauté qui a décrit les Rohingya dans une vidéo YouTube comme des «signes avant-coureurs de terreur et de violence».
Dans son homélie mercredi, le pape a évoqué le besoin de pardon et ignoré le désir de vengeance, mais a refusé de faire référence à la violence exercée contre les Rohingyas, une campagne prétendument marquée par des viols collectifs, des massacres et des incendies criminels.
"Nous pensons que la guérison peut venir de la colère ou de la vengeance", a déclaré Francis, parlant des nombreux "blessés" au Myanmar. "Pourtant, la voie de la vengeance n'est pas la voie de Jésus", a-t-il dit.
Ce fut son deuxième discours au Myanmar, après avoir partagé une scène avec la conseillère d'Etat, Aung San Suu Kyi, mardi, déclarant à un auditoire de diplomates et de journalistes que tous les groupes ethniques religieux et minoritaires du Myanmar - "aucun exclu" - devrait être respecté.

MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir 5391

[url=http://www.pinterest.com/pin/create/button/?description=Pope Francis disappoints Rohingya by failing to condemn][/url]
Le pape François à Yangon, où il a omis de mentionner publiquement le sort des Rohingyas. Photographie: Vincenzo Pinto / AFP / Getty Images
Les deux discours n'ont pas répondu à ce que beaucoup attendaient du pape, dont le plaidoyer pour les réfugiés a été une référence de son pontificat. Il a déjà fait référence à «nos frères et sœurs Rohingya».
Lors d'une conférence de presse à Yangon mercredi soir, le porte-parole du pape, Greg Burke, a déclaré que l'autorité morale du pape "est toujours là".
"Vous pouvez critiquer ce qui est dit ou non, mais le Pape ne perdra aucune autorité morale sur cette question", a-t-il dit. 
Les Rohingyas ont subi des décennies de persécution au Myanmar, où leurs libertés ont été lentement érodées et des dizaines de milliers sont confinés dans des camps d'internement. Ils sont largement considérés comme des immigrants illégaux du Bangladesh et étiquetés "Bengalis".

La vue des Gardiens sur le Pape François et les Rohingyas: appelez-les par leur nom
Éditorial: Le pape a condamné le nettoyage ethnique des Rohingyas. Mais lors de sa visite au Myanmar, il a été invité à ne même pas les mentionner par son nom. 


"Pendant des années, la communauté internationale a remorqué la ligne du gouvernement du Myanmar, refusant de dire" Rohingya "de peur de faire du mal", a déclaré David Baulk, un chercheur du Myanmar pour Fortify Rights. "Il ne devrait y avoir aucune controverse au sujet du pape identifiant les gens par le nom qu'ils veulent."
La question de savoir si le pape devrait ou non résoudre la crise a fait l'objet de débats au sein du Vatican depuis l'annonce de la visite, selon une source proche des discussions. "Il y a probablement un mélange de voix au Vatican", ont-ils dit. "Ceux qui sont de vieux diplomates scolaires pour qui la prudence est toujours leur mot d'ordre et d'autres qui sont un peu plus audacieux."
Le plus véhément était jusqu'à récemment Charles Maung Bo, le premier cardinal du Myanmar, un puissant orateur qui a farouchement défendu les Rohingya et condamné les «marchands de haine» sous la forme d'ultranationalistes bouddhistes qui ont sanctionné la violence.
Avant la visite de cette semaine, il a exhorté le pape à ne pas utiliser le mot, bien qu'il ait clairement indiqué qu'il aurait été heureux avec une phrase de compromis, selon la source.
"Je pense qu'un facteur dans cela était presque certainement la pression de l'intérieur de l'église sur lui parce qu'il a été si ouvert jusqu'à présent et je pense qu'il y aurait eu une énorme pression de la part des autres évêques", a déclaré la source.

Josué

Josué
Administrateur

Le pape aux Rohingyas : “Pardon pour l’indifférence du monde“
MARIE-LUCILE KUBACKI publié le 01/12/2017

MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir 86564_pape-francois-rohingyas-bangladesh
©️ Andrew Medichini/AP/SIPA

En voyage au Bangladesh et en Birmanie du 27 novembre au 2 décembre, le pape François était particulièrement attendu sur la très délicate question des Rohingyas. C’est à Dacca au Bangladesh qu’il a finalement lancé un appel à la communauté internationale en faveur de ce groupe ethnique de religion musulmane persécutée en Birmanie.

Prononcer ou ne pas prononcer le mot « rohingya » ? La question aura hanté tout le voyage du pape François en Birmanie puis au Bangladesh. Dans les colonnes de La Vie, le cardinal Bo, archevêque de Rangoun en Birmanie depuis 2003, avait alerté sur le risque diplomatique de l’utilisation du terme, tabou absolue en Birmanie : « Il ne devra pas utiliser ce mot, cela choquerait les Birmans, le gouvernement et les militaires. Cela voudrait dire qu’ils sont une ethnie birmane, qu’ils appartiennent à ce pays, ce qui n’est pas le cas. Je vais lui dire qu’il devra s’exprimer en utilisant le mot "musulman". "Rohingya" est un terme très politique. »
En effet, depuis 1982, les Rohingyas, musulmans, sont déchus de la nationalité birmane, victimes de la politique de « birmanisation » du pays, bouddhiste à 90%. Ils sont donc apatrides. Au fil des années la reconnaissance de l’identité « rohingya » est devenue de plus en plus taboue, ce qui s’est traduit pour les Rohingyas par des déplacements forcés et une politique de répression cruelle qui s’est intensifiée en août 2016. Le Bangladesh accueille actuellement plus de 800.000 réfugiés rohingyas. L’épiscopat en Birmanie doit quant à lui jouer une partition diplomatique extrêmement fine tant la situation du pays est explosive et le gouvernement d’Aung San Suu Kyi encore fragile face à une armée susceptible d’instrumentaliser la crise Rohingya pour revenir au pouvoir.
Ne fermons pas nos cœurs, ne détournons pas les yeux, la présence de Dieu aujourd'hui s'appelle aussi Rohingya.
– Pape François

Le pape aura donc entendu les mises en garde de l’épiscopat birman sans pour autant se laver les mains de la question du sort des Rohingyas puisqu’il a attendu d’être sur le sol du Bangladesh pour lancer un appel à la communauté internationale. Un appel qu’il a formulé en des termes très forts : « Ne fermons pas nos cœurs, ne détournons pas les yeux, la présence de Dieu aujourd'hui s'appelle aussi Rohingya », a-t-il lancé ce vendredi à l’issue d’une prière interreligieuse pour la paix à Dhaka, dans le jardin de l'archevêché où il s’est entretenu quelques instants avec 16 Rohingya. Lors de ce bref échange, le pape s’est montré particulièrement attentif, manifestement ému, n’hésitant pas à prendre les mains d’une femme rohingya dans les siennes. « Nous sommes proches de vous, a-t-il déclaré à l’issue de cet échange. Votre situation est très difficile. Au nom de tous ceux qui vous ont blessé, et pour l'indifférence du monde, je vous demande pardon. »
La veille, il avait lancé un appel à la communauté internationale dès son arrivée à Dacca : « Aucun d’entre nous ne peut manquer d’être conscient de la gravité de la situation, de l’immense coût imposé par les souffrances humaines et les conditions de vie précaires de si nombreux de nos frères et sœurs, dont la majorité sont des femmes et des enfants, rassemblés dans des camps de réfugiés », avait-il déclaré avant d’ajouter : « Il est nécessaire que la communauté internationale mette en œuvre des mesures décisives face à cette grave crise, non seulement en travaillant pour résoudre les questions politiques qui ont conduit à ce déplacement massif de personnes, mais aussi en offrant une assistance matérielle immédiate au Bangladesh dans son effort pour répondre efficacement aux besoins humains urgents. »

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

François va vers les Rohingya et les évite




To be Pape, or not to be ? Zat ize François
françois, très âgé, ne sait pas s'il doit prononcer officiellement le mot Rohingya.
MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Eshima-ohashi-le-pont-qui-ressemble-a-des-montagnes-russes-3

L'avis de plus en plus important des cardinaux
Ce pape ne serait pas le premier en 2000 ans à devenir complètement cynoque. Et il faut bien constater que de nombreux cardinaux l'invitent à partir le plus vite.

Démission de François après celle de Benoît XVI ?
Pas de fêlé chez L'eusses-tu cru !

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Plus de 6 700 Rohingya tués en Birmanie, selon MSF[/size]
Le bilan serait sûrement plus élevé d’après un rapport de l’organisation humanitaire. Plus de 646 000 personnes ont franchi la frontière avec le Bangladesh depuis fin août.
LE MONDE | 14.12.2017 à 06h00 • Mis à jour le 14.12.2017 à 07h22 |Par Harold Thibault

L’organisation Médecins sans frontières est la première à publier une évaluation du nombre de victimes de la répression subie par les Rohingya dans l’ouest birman. Selon l’ONG, la mortalité au sein de cette minorité a subi un pic brutal dans les semaines qui ont suivi l’attaque, le 25 août, par l’Armée du salut des Rohingya d’Arakan (ARSA), de plusieurs postes de police. MSF estime qu’au bas mot 6 700 Rohingya, dont au moins 730 enfants de moins de 5 ans, ont été tués dans le mois qui a suivi ces événements.


Cette évaluation, très conservatrice, se base sur une étude de mortalité réalisée auprès de 2 434 foyers représentant 11 426 individus parvenus dans les camps de réfugiés de l’autre côté de la frontière, au Bangladesh. « Notre chiffre est clairement sous-estimé car il n’inclut pas les ménages totalement exterminés ni les populations restées au Myanmar [nom officiel de la Birmanie]. Nous n’avons pu interviewer que les survivants qui sont parvenus jusqu’aux camps », dit le docteur Emmanuel Grellety, qui a travaillé sur le terrain.

« Nettoyage ethnique »


MSF souligne que la méthodologie est particulièrement prudente afin d’être indéniable. « C’est une enquête claire, avec une méthode robuste et reconnue, et fondée sur des échantillons puissants du fait de leur nombre, ajoute l’épidémiologiste. Nos conclusions permettent de décrire la situation de manière objective, on peut parler de nettoyage ethnique. »
Parmi ces morts violentes, 69,4 % des individus ont été abattus à l’arme à feu et 8,8 % ont été brûlés vifs (14,8 % pour les enfants de moins de 5 ans), la plupart du temps dans leurs maisons. 5 % ont été battus à mort et 2,6 % sont décédés du fait de violences sexuelles, d’autres encore ont marché sur des mines antipersonnel.
Plus de 646 000 personnes ont franchi la frontière depuis août. Il ne reste qu’un tiers de la population Rohingya dans l’Etat de Rakhine, dont beaucoup sont dans des camps de déplacés depuis de précédentes vagues de violence. Comme d’autres ONG, MSF demande un accès sans restriction à la zone, le nord de l’Etat, mais le Myanmar n’a jusqu’à présent voulu travailler qu’avec la Croix Rouge birmane.
La publication de ces données intervient alors que les institutions birmanes nient toujours la violence de la répression contre les Rohingya, population musulmane à laquelle la Birmanie ne reconnaît pas la citoyenneté et qu’elle considère immigrée du Bangladesh voisin. A la mi-novembre, le chef de l’armée, Min Aung Hlaing, jugeait « très faible » le nombre de départs de « Bengalis », la dénomination qu’emploie la majorité en Birmanie pour soulignerle caractère étranger de cette minorité.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Birmanie, les racines d'une violence
16/12/2017[/size]

Le drame des Rohingyas nous sort de la tentation de l’indifférence. Événement dramatique d’où naît chez nous un étonnement. C’est cette religion bouddhiste dont on nous a dit si souvent qu’elle était pacifiste qui tolérerait une telle barbarie ? L’Histoire permet-elle de mieux comprendre cela ?
MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir 738_000_hkg750579Manifestation de moines bouddhistes en septembre 2007 dans les rues de Rangoon• Crédits : AFP
Rudyard Kipling l’affirmait dès 1899 : « La Birmanie est bien différente de tout pays dont vous pouvez avoir entendu parler. » Encore était-ce à ses compatriotes britanniques qu’il s’adressait, dont le pays en question était alors une colonie. Qu’aurait-il dit à des Français, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, qui en furent toujours, culturellement et intellectuellement, éloignés davantage encore. Mais voici que le drame des Rohingyas, surgissant au premier plan de l’actualité, nous sort brusquement de la tentation de l’indifférence. Il s’agit de cette minorité musulmane martyrisée par l’armée et en grande partie rejetée au-delà de la frontière dans le Bengladesh voisin. Evénement dramatique d’où naît chez nous un étonnement qui va jusqu’à la stupéfaction. Eh quoi ! C’est cette religion bouddhiste dont on nous a dit si souvent qu’elle était foncièrement pacifiste qui tolérerait, provoquerait peut-être une telle barbarie ! Eh quoi ! La figure totémique d’Aung San Suu Kyi, cette très noble et vaillante combattante de la démocratie, Prix Nobel de la Paix en 1991, parvenue récemment au pouvoir et paraissant incarner un retour de son pays à la liberté et aux droits de l’Homme, c’est elle qui couvrirait de tels forfais ? L’Histoire du long terme permet-elle de mieux comprendre cela ? Voilà ce que je vais demander à mon invité, François Robinne, anthropologue, directeur de recherches au CNRS, membre de l’Institut d'Asie orientale et qui a jusqu’à récemment dirigé l’Institut de recherche de l’Asie du Sud-Est contemporaine. Jean-Noël Jeanneney
Programmation sonore :
-       Reportage de Rémi Favre sur les Rohingyas, diffusé dans l’émission « Et pourtant elle tourne » de Bruno Duvic sur France Inter, le 28 avril 2009.
-       Interview de la linguiste Denise Bernot, diffusé dans l’émission « La matinée des autres » d’Olivier Germain-Thomas sur France culture le 18 juillet 1995.

Josué

Josué
Administrateur

[size=45]En Birmanie, le massacre avéré de Rohingyas par des soldats[/size]

Pierre Cochez , le 20/12/2017 à 8h51 


[size=20]L’ONG Human Rights Watch a reconstitué le déroulement de la destruction d’un village de Rohingyas par l’armée birmane.
Dans le même temps, la Birmanie et le Bangladesh définissent un agenda du rapatriement des réfugiés Rohingyas.
[/size]


MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Rohingyas-refugies-Naybara-3-decembre-2017-Bangladesh_0_729_487ZOOM 
Rohingyas dans le camp de réfugiés de Naybara le 3 décembre 2017, au Bangladesh.  / Ed Jones/AFP



120 personnes tuées en un seul jour dans une localité



Human Rights Watch (HRW) a publié mardi 19 décembre le récit d’un massacre de Rohingyas qui a eu lieu dans la localité de Tula Toli, dans l’État birman de Rakhine, le 30 août dernier.

HRW s’appuie sur des dizaines de témoignages de survivants, actuellement réfugiés dans les camps au Bangladesh. À Tula Toli, HRW a pu répertorier l’identité de 120 personnes tuées par les militaires lors de leur expédition.

L’ONG estime que certains massacres commis dans des villages Rohingyas dans l’ouest de la Birmanie ont été clairement planifiés par l’armée birmane, aidée par les populations bouddhistes.

« Les atrocités de l’armée birmane à Tula Toli n’ont pas seulement été brutales, elles ont été systématiques », a déclaré Brad Adams, directeur de HRW Asie. « Les soldats ont tué et violé des centaines de Rohingyas avec une efficacité particulièrement cruelle, qui n’a pu qu’être planifiée à l’avance », a-t-il ajouté.


Des éléments de « génocide »



La semaine dernière, Médecins sans frontières (MSF) avait estimé qu’au moins 6 700 Rohingyas avaient été tués entre fin août et fin septembre. Les violences ont poussé 655 000 Rohingyas à fuir au Bangladesh voisin. Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a évoqué des éléments de « génocide ».

À lire aussi


MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Enfants-Rohingyas-attendent-nourriture-camps-refugies-Bangladesh-25-septembre-2017_0_1399_933

Au moins 6 700 Rohingyas tués en un mois en Birmanie




Jusqu’ici, l’armée birmane a toujours nié toutes représailles contre les civils, assurant que seules 400 personnes avaient été tuées, parmi lesquelles « aucun innocent ».


« Début du rapatriement d’ici deux mois »



C’est dans ce contexte que le Bangladesh et la Birmanie ont réaffirmé mardi 19 décembre leur volonté de commencer à rapatrier en Birmanie à partir de janvier des Rohingyas ayant fui vers le Bangladesh.

Les ministres des affaires étrangères des deux pays se sont rencontrés à Dhaka, capitale du Bangladesh, pour finaliser un accord signé le 23 novembre sur le retour volontaire de près de près des trois quarts du million de réfugiés Rohingyas qui vivent actuellement dans des camps au Bangladesh.

Un nouveau groupe de travail ayant pour objectif « d’assurer le début du rapatriement d’ici à deux mois » devra établir un calendrier pour procéder à la vérification de l’identité des réfugiés et organiser leur retour, a indiqué le ministre des affaires étrangères du Bangladesh.

À lire aussi


MASSACRE DES ROHINGYAS : ce qu'il faut savoir Commissaire-refugies-Filippo-Grandi-membres-lUnicef-visitent-Kutupalong-Bangladesh-23-septembre-2017_0_1399_1009

 le Bangladesh et la Birmanie poussent au retour des Rohingyas





Un « exercice de relations publiques »



Des interrogations sur la sécurité des réfugiés qui rentreraient en Birmanie demeurent. Le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU Zeid Ra’ad Al Hussein a affirmé lundi 18 décembre n’avoir aucune assurance sur la présence d’observateurs internationaux pour surveiller les conditions dans lesquelles les retours s’effectueront.

HRW a estimé que l’accord sur le rapatriement n’était qu’un « exercice de relations publiques » et a estimé que les réfugiés ne seraient pas en sécurité dans l’État de Rakhine, d’où ils sont majoritairement originaires, sans protection ni droits garantis.

Pierre Cochez

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 2]

Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum