"C’est une bataille permanente" : quelle place pour les laïques en terre d’islam ?
"C’est une bataille permanente" : quelle place pour les laïques en terre d’islam ?A Rabat (Maroc), Betty Lachgar (de profil), fondatrice du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles et des militants. (Americ Fohlen/Hans Lucas pour l'OBS)
Comment défendre les libertés individuelles dans des pays où les lois sont issues du dogme religieux ? Au Maroc et en Tunisie, ils sont de plus en plus nombreux à se battre pour la sécularisation. Au risque de se retrouver en prison
Céline Lussato Céline LussatoPublié le 18 juin 2017 à 18h05
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Sans réservation, inutile d'espérer rentrer au O'Goethe. A quatre jours du début de ramadan, ce restaurant branché de Rabat est pris d'assaut pour la dernière soirée "avec alcool". "Bienvenue au Maroc ! Le pays de la prohibition !", s'énerve Betty Lachgar.
Le Ramadan, un business qui fait toujours recette
Fer de lance du combat contre l'article 222 du Code pénal marocain qui condamne de un à six mois d’emprisonnement quiconque, "notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public", Betty Lachgar dénonce cette nouvelle consigne donnée aux débits de boisson d'arrêter de vendre de l'alcool plusieurs jours avant le mois " sacré". La jeune militante féministe, universaliste, défenseuse des minorités sexuelles et de la séparation du religieux et de l’Etat explique :
"Plus ça va, plus ils inventent des trucs pour imposer leur obscurantisme."
Le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (Mali) que Betty Lachgar a cofondé est connu pour ses actions coup de poing. Il fait plutôt mauvais genre dans un pays musulman conservateur et patriarcal où le roi est également Amir al-Mouminine, le Commandeur des croyants.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170612.OBS0622/c-est-une-bataille-permanente-quelle-place-pour-les-laiques-en-terre-d-islam.html
"C’est une bataille permanente" : quelle place pour les laïques en terre d’islam ?A Rabat (Maroc), Betty Lachgar (de profil), fondatrice du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles et des militants. (Americ Fohlen/Hans Lucas pour l'OBS)
Comment défendre les libertés individuelles dans des pays où les lois sont issues du dogme religieux ? Au Maroc et en Tunisie, ils sont de plus en plus nombreux à se battre pour la sécularisation. Au risque de se retrouver en prison
Céline Lussato Céline LussatoPublié le 18 juin 2017 à 18h05
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Sans réservation, inutile d'espérer rentrer au O'Goethe. A quatre jours du début de ramadan, ce restaurant branché de Rabat est pris d'assaut pour la dernière soirée "avec alcool". "Bienvenue au Maroc ! Le pays de la prohibition !", s'énerve Betty Lachgar.
Le Ramadan, un business qui fait toujours recette
Fer de lance du combat contre l'article 222 du Code pénal marocain qui condamne de un à six mois d’emprisonnement quiconque, "notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public", Betty Lachgar dénonce cette nouvelle consigne donnée aux débits de boisson d'arrêter de vendre de l'alcool plusieurs jours avant le mois " sacré". La jeune militante féministe, universaliste, défenseuse des minorités sexuelles et de la séparation du religieux et de l’Etat explique :
"Plus ça va, plus ils inventent des trucs pour imposer leur obscurantisme."
Le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (Mali) que Betty Lachgar a cofondé est connu pour ses actions coup de poing. Il fait plutôt mauvais genre dans un pays musulman conservateur et patriarcal où le roi est également Amir al-Mouminine, le Commandeur des croyants.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170612.OBS0622/c-est-une-bataille-permanente-quelle-place-pour-les-laiques-en-terre-d-islam.html