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L’Eglise allemande aide les femmes à accéder aux postes à responsabilité

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Josué

Josué
Administrateur

L’Eglise allemande aide les femmes à accéder aux postes à responsabilité
Delphine Nerbollier (à Munich), le 03/07/2017 à 16h34 Envoyer par email

Le « tutorat » mis en place par l’Église catholique allemande pour aider les femmes à accéder aux postes à responsabilité a bénéficié cette année à dix-neuf d’entre elles.
Le cardinal Marx, président de la conférence épiscopale, est venu assister à la clôture de la première session. D’autres vont suivre, dans un nombre accru de diocèses.

Le cardinal Marx, président de la Conférence des évêques d’Allemagne, souhaite augmenter la part des femmes à des postes de direction.
Le cardinal Marx, président de la Conférence des évêques d’Allemagne, souhaite augmenter la part des femmes à des postes de direction. / M.MIGLIORATO/CPP/CIRIC/Catholic Press Photo
Christel Plenter rayonne. « L’année qui vient de s’écouler a été l’occasion d’une profonde réflexion sur moi-même », raconte cette quinquagénaire aux longs cheveux roux. Cette mère de famille vient d’achever une année de formation destinée à l’aider dans ses nouvelles fonctions : elle dirige depuis peu une équipe de 13 personnes au sein de la direction de pastorale du diocèse de Münster. Durant un an, Christel Plenter a été suivie et soutenue par une tutrice, à raison d’une rencontre par mois. Elle a aussi suivi des cours de communication et des séances de coaching. « J’ai pris conscience des valeurs qui sont importantes dans mon poste, des valeurs que je souhaite faire passer à mes collègues et sur la base desquelles je veux diriger et mener l’équipe », résume-t-elle, ravie.

Des femmes sous-représentées

À l’image de Christel Plenter et Beate Petsch, sa tutrice, 18 autres tandems ont participé à la première édition de ce programme de tutorat. Premier du genre au sein de l’Église catholique allemande, il répond à une décision prise en 2013 par la Conférence épiscopale d’augmenter la part des femmes à des postes de direction. Car si elles sont de plus en plus nombreuses, elles restent sous-représentées par rapport aux hommes. D’après une étude du Comité central des catholiques allemands (ZdK) qui représente les laïcs, elles n’occuperaient que 30 % des postes de direction au sein des 125 associations et institutions catholiques du pays.

« Il est essentiel d’encourager les femmes qui travaillent déjà avec nous et celles qui le souhaitent et qu’elles sachent qu’elles pourront progresser dans leur carrière », assure le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de la Conférence des évêques d’Allemagne qui a assisté, le 22 juin à Munich, à la session de clôture de cette première année de tutorat. Il se veut optimiste : « Il y a vingt ans, on ne comptait aucune femme à la tête de directions régionales de pastorale. Aujourd’hui elles sont 11. »

« Changer les mentalités est un long processus »

Optimiste elle aussi, Reinhild Ahlers sait toutefois qu’il est difficile de grimper les échelons au sein de l’Église en tant que femme. Âgée de 58 ans, elle dirige le département juridique du vicariat général du diocèse de Munster et se souvient de ses débuts. « Il y a trente ans, quand je passais un coup de téléphone, on me prenait pour une secrétaire. On ne pensait pas que je pouvais avoir des compétences. Changer les mentalités est un long processus », explique-t-elle en regrettant « que peu de femmes osent vouloir des postes à responsabilité ».

A LIRE Emmanuelle Seyboldt, une femme à la tête de l’Église protestante unie

Forte de ce constat, elle a accepté de suivre une jeune collègue, Iris Sielker, embauchée il y a un an au sein du service administratif du diocèse de Munster. « Dans l’Église, il est difficile de faire carrière car certains postes sont de fait réservés aux prêtres », explique cette jeune femme de 31 ans, pour qui se pose aussi la question d’allier carrière et vie de famille. « En Allemagne, la majorité des femmes qui ont un enfant restent à la maison ou travaillent à mi-temps. Les postes à responsabilité reviennent alors aux hommes. Ceci est vrai dans l’Église mais aussi dans les autres secteurs de l’économie », regrette-t-elle. Après cette année de tutorat, Iris Sielker reconnait en tout cas avoir « appris à s’imposer dans [s]on travail ».

Les « bons signaux » du pape François

Face au succès de cette première édition – la deuxième s’achèvera en septembre –, deux autres ont été annoncées pour l’automne, avec davantage de diocèses impliqués (14 sur 27 lors de la première expérience). Preuve aussi de l’intérêt suscité par le projet, le cardinal Reinhard Marx a été assailli de questions lors de la session de clôture. Comment convaincre les diocèses encore réticents à participer à ce programme ? Que faire face à la « résistance tenace » de certains hommes d’Église qui « veulent bien embaucher des femmes mais à des postes peu visibles » ? Comment faire avancer la Curie et le Vatican sur ce thème ?

Devant un parterre de participantes, le cardinal Marx a regretté que « certains au sein de l’Église s’accrochent à la tradition » et appelé à « la patience ». « Convaincre est un travail difficile mais le pape François nous donne de bons signaux », estime-t-il.

Delphine Nerbollier (à Munich)
http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/LEglise-allemande-aide-les-femmes-a-acceder-aux-postes-a-responsabilite-2017-07-03-1200860032

Josué

Josué
Administrateur

Le pape convoque un synode spécial qui pourrait porter sur le mariage des prêtres
Le pape a annoncé ce dimanche un nouveau synode pour 2019, consacré à l'évangélisation de l'Amazonie, mais qui pourrait porter sur le mariage des prêtres.

EvolutionPublié le 15 Octobre 2017
image: http://www.atlantico.fr/sites/atlantico.fr/files/styles/une/public/images/2016/10/rtsqtgd.jpg

chico.

chico.

Le pape nomme deux femmes laïques au Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie
Nicolas Senèze, à Rome , le 07/11/2017 à 14h59

Gabriella Gambino et Linda Ghisoni, deux laïques italiennes très au fait de la vie de l’Église catholique, rejoignent le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie créé il y a un an et demi.
Gabriella Gambino (gauche) et Linda Ghisoni (droite), nouvelles sous-secrétaires du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. ZOOM
Gabriella Gambino (gauche) et Linda Ghisoni (droite), nouvelles sous-secrétaires du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. / Editions Aracne et Éditions universitaires romaines
Le pape François a nommé mardi 7 novembre les laïques italiennes Gabriella Gambino et Linda Ghisoni sous-secrétaires du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

Elles viennent seconder le cardinal Kevin Farrell, préfet, et le père Alexandre Awi, secrétaire, à la tête de ce dicastère créé en juin 2016 pour remplacer les conseils pontificaux pour les laïcs et pour la famille.

À LIRE : L’évêque de Dallas à la tête du nouveau ministère aux laïcs et à la famille

Chacune d’entre elles aura en charge une des sections de ce dicastère dont les statuts font une large place aux laïcs (ils prévoient même la possibilité que le secrétaire soit un laïc, ce qui n’est toutefois pas le cas actuellement).

À LIRE : Le pape crée un ministère aux laïcs et à la famille

Gabriella Gambino, spécialiste de l’éthique et de la famille

À la section pour la vie, le pape a choisi Gabriella Gambino, 49 ans, professeur de bioéthique et de philosophie du droit à l’université romaine de Tor Vergata.

À LIRE : Le Père Alexandre Awi, secrétaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie

Née en 1968 à Milan (nord de l’Italie), mariée et mère de cinq enfants, elle est diplômée en sciences politiques de l’Université de Milan et docteur en bioéthique de l’Université catholique du Sacré-Cœur à Rome.

De 2001 à 2007, elle a travaillé comme enseignante-chercheuse à l’Université LUISS de Rome et a été nommée en 2002 experte scientifique au Comité national de bioéthique italien.

De 2013 à 2016, cette polyglotte – elle connaît l’anglais, le français, l’allemand, l’espagnol et le portugais – a collaboré avec le Conseil pontifical pour les laïcs et l’Académie pontificale pour la vie.

Actuellement professeure de bioéthique à la faculté de philosophie de Rome III et de philosophie du droit à la faculté de jurisprudence de la même université, elle enseigne aussi à l’Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille. Elle est, depuis cette année, professeure invitée à l’Université catholique de Salvador de Bahia (Brésil).

Linda Ghissoni, une juriste bonne connaisseuse du laïcat

À la section pour les laïcs, le pape a désigné Linda Ghissoni, 52 ans, juge instructeur au tribunal de première instance pour les causes de nullités de mariage du vicariat de Rome.

Née en 1965 près de Plaisance (nord de l’Italie), elle est diplômée en philosophie et en théologie de l’Université de Tübingen (1991) et a obtenu son doctorat en droit canonique à l’Université pontificale grégorienne en 1999 avant de recevoir en 2002 son diplôme d’avocate à la Rote romaine.

En 1994, elle a également été diplômée en pratique administrative de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

Mariée et mère de deux filles, elle a successivement été, aux tribunaux de première instance et d’appel du vicariat de Rome, notaire (1997-1999), défenseur du lien (1999-2002), auditrice (2002-2005) puis juge (depuis 2005).

Elle a également été défenseure du lien au Tribunal de la Rote romaine (2003-2009) et commissaire-députée à la défense du lien dans les causes de dissolution des mariages et non-consommé, devant la Congrégation pour le culte divin (2006-2011) puis devant la Rote (depuis 2011).

De 2013 à 2016, elle a collaboré avec le Conseil pontifical pour les laïcs sur les questions du laïcat dans l’Église.

Actuellement, outre son activité juridique pour les tribunaux ecclésiastiques romains, elle est aussi professeure de droit canonique à l’Université pontificale grégorienne ainsi qu’au département de jurisprudence de l’Université de Rome III.

Pas les premières à un poste de responsabilité au Vatican

Ce ne sont toutefois pas les premières femmes à accéder à des postes de responsabilité au Vatican : l’Australienne Rosemary Goldie (1916-2010) avait été la première femme, vice-secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs.

À LIRE : Au Vatican, les femmes s’organisent

En 2010, l’Italienne Flaminia Giovanelli était devenue sous-secrétaire du Conseil pontifical Justice et paix (poste qu’elle a conservé au Dicastère pour le développement humain intégral) tandis que, en 2004, la salésienne italienne Enrica Rosanna est devenue la première femme sous-secrétaire d’une congrégation romaine (vie consacrée).

En 2014, la Brésilienne Luzia Premoli, supérieure générale des missionnaires comboniennes, est quant à elle, devenue la première femme membre d’une congrégation (Évangélisation des peuples), fonction réservée jusque-là aux cardinaux et évêques.

Nicolas Senèze, à Rome

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