19-25 juin ÉZÉKIEL 1-5

19-25 juin
ÉZÉKIEL 1-5
Écrivain : Ézékiel
Lieu de composition : Babylone
Fin du travail de composition : vers 591 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : 613-vers 591 av. n. è.
EN L’AN 617 av. n. è., Yehoïakîn, roi de Juda, livra Jérusalem à Neboukadnetsar qui emmena à Babylone les principaux personnages du pays et les trésors de la maison de Jéhovah et de la maison du roi. Parmi les captifs il y avait la famille du roi et les princes, les hommes forts et vaillants, les artisans et les bâtisseurs, ainsi qu’Ézékiel le fils de Bouzi le prêtre (2 Rois 24:11-17 ; Ézék. 1:1-3). Le cœur lourd, ces exilés israélites avaient achevé leur pénible voyage, quittant un pays de collines, de sources et de vallées pour un autre aux plaines immenses. Ils étaient installés près du fleuve Kebar, au sein d’un puissant empire et entourés de gens aux coutumes étranges qui se livraient au culte païen. Neboukadnetsar autorisa les Israélites à avoir leurs propres maisons, à posséder des serviteurs et à faire du commerce (Ézék. 8:1 ; Jér. 29:5-7 ; Ezra 2:65). S’ils travaillaient bien, ils connaîtraient la prospérité. Allaient-ils tomber dans le piège de la religion babylonienne et du matérialisme ? Allaient-ils continuer à se rebeller contre Jéhovah ? Accepteraient-ils leur exil comme une discipline infligée par Dieu ? Il leur faudrait affronter de nouvelles épreuves dans ce pays d’exil.

Vidéos d’introduction aux livres bibliques
https://www.jw.org/fr/publications/videos/introductions-livres-bible/livre-d-ezekiel/

C'est comme le livre de la Révélation un livre difficile à comprendre pour moi.

chico. a écrit:C'est comme le livre de la Révélation un livre difficile à comprendre pour moi.

Tu as entièrement raison mais nous possédons pas mal de livre qui expliquent la vision de ce prophète et en plus il y a pas mal de parallèles avec le livre de la Révélation.

À la lumière de ces faits, S. R. Driver (Introduction to the Literature of the O. T., 1891, pages 261, 278) se fait le porte-parole de certains spécialistes affirmant à l’unanimité

« qu’aucune question ne se pose au sujet de l’auteur de ce livre qui porte, du commencement à la fin, l’empreinte d’un seul esprit »

. Un autre point de vue, cependant, est exprimé par Kraetzschmar (Das Buch Ezechiel, 1900), complété par Hermann (Ezechiel, 1924) et plus spécialement par Hölscher (Hesechiel, der Dichter und das Buch, 1924). Ces critiques ont tellement démantelé le livre qu’ils n’attribuent qu’un septième de son contenu à Ézéchiel, et le reste à un auteur du Ve siècle. Cette position extrême, bien que correspondant aux vues de C. C. Torrey (Pseudo-Ezekiel and the original Prophecy, 1930) et James Smith (The Book of the Prophet Ezekiel : a New Introduction, 1931), n’a pas convaincu la majorité des théologiens. Néanmoins, le même raisonnement de base en a amené un grand nombre à adopter un point de vue « modéré » : le ministère d’Ézéchiel n’aurait pas été exercé à Babylone seulement, comme le livre l’indique, mais en partie à Jérusalem. Les spécialistes qui soutiennent cette théorie (par exemple Oesterley et Robinson, Hebrew Religion, its Origin and Development, 1930 ; R. H. Pfeiffer, Introduction to the O. T., 1948) ne s’accordent pas sur la question de savoir si Ézéchiel ou un autre auteur a été le dernier éditeur des prophéties. V. Herntrich (Ezechiel-probleme, 1932), l’un des premiers et influents défenseurs de la thèse selon laquelle Ézéchiel aurait prophétisé en deux lieux différents, pense qu’un de ses disciples a rédigé et complété l’ouvrage. Pfeiffer, par contre, affirme qu’il est « gratuit et vain » d’inventer un rédacteur.

Cependant, il semble aujourd’hui que la majorité des exégètes soient revenus à la tradition d’un auteur et d’un lieu de rédaction (cf. G. A. Cooke, The Book of Ezekiel, 1937 ; C. G. Howie, Ezekiel, Daniel, 1961 ; D. M. G. Stalker, Ezekiel, 1968. Pour un examen complet de toutes les opinions, voir H. H. Rowley, Men of God, Essay 6, « The Book of Ezekiel in Modern Study », 1963, publié d’abord dans BJRL 36, 1953-1954, pages 146-190). Il semblerait en réalité que les problèmes soulevés incontestablement par ce livre ne requièrent par les solutions radicales qui ont été proposées.

Source:Nouveau commentaire biblique.

Ézéchiel, dont le nom signifie : Dieu fortifie, était fils d’un sacrificateur nommé Buzi (I, 3). Nous ne connaissons rien de sa vie antérieure. De la manière dont il parle du temple, et généralement de sa connaissance de la vie sacerdotale (chapitres VIII ; XL et suivant), on peut conclure qu’il avait exercé à Jérusalem, pendant un certain temps, les fonctions sacrées.
Bible annotée.

Ce livre date de 1974 et explique verset par verset les visions d'Ezechiel.

Ce livre n'est plus disponible et c'est bien dommage.

6 Le livre d’Ézékiel révèle un autre moyen qui peut nous aider à parler avec hardiesse. Dans une vision, Jéhovah a donné à Ézékiel un rouleau écrit au recto et au verso, contenant “ des chants funèbres, des gémissements et des lamentations ” ; il lui a dit de le manger, précisant : “ Fils d’homme, tu feras manger ton ventre, pour que tu remplisses tes intestins avec ce rouleau que je te donne. ” Que signifie cette vision ? Ézékiel devait absorber totalement le message qu’il lui fallait communiquer. Ce message devait devenir une partie de lui, pour ainsi dire, et influencer ses sentiments les plus profonds. Le prophète a indiqué : “ Je me mis à le manger, et il devint dans ma bouche comme du miel pour la douceur. ” Annoncer le message de Dieu en public était pour Ézékiel un plaisir — comme le fait de goûter du miel. Il se sentait privilégié de représenter Jéhovah et d’accomplir la mission qu’il lui avait confiée, même si cela voulait dire annoncer un message puissant à un peuple peu réceptif. — Lire Ézékiel 2:8–3:4, 7-9.

“Et je commençai à voir, et voici qu’un vent de tempête venait du nord, une grande masse nuageuse et un feu qui vibrait, et autour de celle-là il y avait une clarté, et au milieu de celui-ci il y avait quelque chose comme l’aspect de l’électrum, au milieu du feu. Et au milieu de celui-ci il y avait la ressemblance de quatre créatures vivantes, et voici quel était leur aspect: elles avaient la ressemblance de l’homme terrestre. Et chacune avait quatre faces, et chacune d’elles avait quatre ailes. Et leurs pieds étaient des pieds droits, et la plante de leurs pieds était comme la plante du pied d’un veau; et ils brillaient comme avec le scintillement du cuivre poli. Et il y avait des mains d’homme sous leurs ailes sur leurs quatre côtés, et les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. Leurs ailes se rejoignaient l’une l’autre. Elles ne se tournaient pas quand elles allaient; elles allaient chacune droit devant soi.” — Ézéchiel 1:4-9.

La Tour de Garde, 1er juillet 2007
Points marquants du livre d’Ézékiel — I
2:9–3:3 — Pourquoi Ézékiel a-​t-​il trouvé le rouleau de gémissements et de lamentations doux au goût ? Ézékiel a trouvé ce rouleau doux au goût en raison de l’état d’esprit qu’il manifestait par rapport à sa mission. Il était heureux de servir Jéhovah en qualité de prophète.

Bien qu’il fût appelé “fils d’homme”, ce qui lui rappelait son origine et son humble condition, Ézéchiel a été nommé prophète de Jéhovah (lire Ézéchiel 2:1-5). Il allait être envoyé vers “des nations rebelles”, les royaumes d’Israël et de Juda. Sur l’ordre de Dieu, Ézéchiel commença par manger un rouleau qui contenait des chants de deuil, mais qui lui sembla avoir un goût de miel, tant il était reconnaissant d’être prophète de Dieu. Pareillement, les chrétiens oints et leurs compagnons considèrent que c’est un doux privilège d’être témoins de Jéhovah. Ézéchiel devait prophétiser parmi des gens qui avaient la tête dure et le cœur dur, mais Dieu rendrait sa face aussi résolue que la leur, son front aussi dur qu’un diamant. Ézéchiel prophétiserait avec hardiesse, que ces gens l’écoutent ou non. Il est réconfortant de savoir que, tout comme Dieu a soutenu Ézéchiel dans des circonstances difficiles, il nous aidera aussi à témoigner courageusement dans n’importe quel territoire. — Ézéchiel 2:6 à 3:11.

La nourriture est assimilée par les intestins. Cette fonction fut utilisée métaphoriquement pour représenter la digestion mentale ou spirituelle dans la vision où Ézékiel reçut l’ordre de manger un rouleau et d’en remplir ses intestins (héb. : méʽim). Il devait acquérir de la force spirituelle en méditant sur les paroles écrites dans ce rouleau et en les stockant dans sa mémoire. Ainsi, il était nourri spirituellement et avait un message à annoncer. — Éz 3:1-6 ; voir aussi Ré 10:8-10.

Avec humilité et hardiesse, Ézéchiel joua ensuite des mimes prophétiques. Son exemple devrait nous inciter à accomplir humblement et courageusement les tâches que Dieu nous confie. Pour décrire le siège que les Babyloniens allaient mettre devant Jérusalem, Ézéchiel dut se coucher devant une brique sur laquelle il avait gravé l’image de cette ville. Il lui fallut se coucher sur son côté gauche pendant 390 jours pour porter la faute du royaume des dix tribus d’Israël, puis sur son côté droit pendant 40 jours pour porter le péché du royaume des deux tribus de Juda. Un jour correspondait à une année. Ainsi, les 390 ans s’étendaient de la formation du royaume d’Israël, en 997 avant notre ère, à la destruction de Jérusalem, en 607 avant notre ère. Quant aux 40 années de Juda, elles débutèrent lorsque Dieu établit Jérémie comme prophète, en 647 avant notre ère, et s’achevèrent lors de la dévastation de Juda, en 607 avant notre ère. — Ézéchiel 4:1-8; Jérémie 1:1-3.

À l’aide d’une épée, Ézéchiel se rasa ensuite les cheveux et la barbe (lire Ézéchiel 5:1-4). Ceux qui allaient mourir par la famine et par la peste ressembleraient au tiers des cheveux que le prophète brûla au milieu de Jérusalem. Les victimes de la guerre correspondraient au tiers des cheveux qu’il frappa avec l’épée. Quant aux survivants, ils seraient disséminés parmi les nations comme le tiers des cheveux dispersés au vent. Quelques exilés seraient toutefois comme le petit nombre de cheveux qu’Ézéchiel prit de cette fraction dispersée et enveloppa dans son vêtement pour montrer que ces hommes rétabliraient le vrai culte en Juda après les 70 ans de désolation (Ézéchiel 5:5-17). Le fait que Jéhovah ait accompli ce que préfiguraient ces mimes prophétiques et d’autres encore doit nous inciter à avoir confiance en lui, car il est Celui qui fait s’accomplir ses prophéties. — Ésaïe 42:9; 55:11.