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Une mosquée « libérale », ouverte aux femmes et aux homosexuels.

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Une mosquée « libérale », ouverte aux femmes et aux homosexuels, inaugurée à Berlin
Le lieu de culte, qui veut accueillir hommes et femmes, sunnites, chiites ou alévis, homosexuels ou trans, est installé dans un bâtiment de la communauté protestante.

LE MONDE | 17.06.2017 à 15h21
Seyran Ates, vendredi 16 juin, lors de l’inauguration de la mosquée Ibn Rushd-Goethe.
Des musulmans ont fondé à Berlin une mosquée « libérale », qui a été inaugurée vendredi 16 juin en présence de l’Américano-Malaisienne Ani Zonneveld, l’une des rares femmes imams dans le monde, et sous l’œil de nombreux médias allemands et étrangers, comme le montre un reportage vidéo de France Télévisions.

« Nous voulons lancer un signal contre la terreur islamiste et le détournement de notre religion », dit l’une des fondatrices de ce nouveau lieu de culte musulman, Seyran Ates, avocate et militante des droits des femmes très connue en Allemagne. Elle a notamment été critiquée par les conservateurs pour avoir appelé l’islam à une révolution sexuelle.

Ouverte aux sunnites et aux chiites

Dans la mosquée Ibn Rushd-Goethe, hommes et femmes prient ensemble et prônent un islam moderne, débarrassé de ses tabous. Certaines fidèles portent le voile, d’autres pas. Le prêche se fait en allemand. Les sept membres fondateurs de la communauté veulent ouvrir les portes de leur salle de prière aux sunnites, aux chiites, aux alévis mais aussi aux homosexuels et aux transsexuels. «Seuls niqabs et tchadors seront interdits», précise Seyran Ates, à qui Libération a consacré un portrait.

Tous les courants de l’islam sont les bienvenus dans cette mosquée progressiste, qui porte intentionnellement le nom du poète allemand Goethe et du médecin et philosophe arabe andalou du XIIe siècle Ibn Rushd (aussi connu sous le nom d’Averroes).

Signe de son ouverture, ce lieu de culte musulman, qui s’ajoute aux quelque quatre-vingts mosquées que compte Berlin, est installé au troisième étage d’un bâtiment de la communauté protestante. Cette « mosquée » n’est pour l’instant qu’une salle de quatre-vingt-dix mètres carrés, annexe de l’église évangélique Johanniskirche, comme l’explique le site Deutsche Welle.

Contexte de tensions

Devant l’entrée du bâtiment, la présence policière est visible. Les fondateurs assurent néanmoins n’avoir jusqu’ici reçu aucune menace. Mais ils savent que leur communauté ne fera pas que des heureux. L’avocate berlinoise d’origine turque Seyran Ates, 54 ans, vit sous protection policière et a dû interrompre ses activités depuis qu’elle a défendu des victimes de crimes dits d’« honneur ». Ce qui n’entame pas sa détermination, puisqu’elle s’apprête, selon Libération, à entreprendre des études de théologie islamique pour devenir la première femme imam en Allemagne.

Le pays, qui compte plus de quatre millions de musulmans, a été la cible d’attaques djihadistes, notamment le 19 décembre 2016, jour où un attentat au camion-bélier a fait douze morts sur un marché de Noël de Berlin. L’arrivée de plus de un million de réfugiés, pour beaucoup musulmans, depuis 2015 a également exacerbé les peurs de certains Allemands, notamment lorsqu’il s’est avéré que des djihadistes avaient profité de ce vaste mouvement de migration pour gagner l’Europe.
http://www.lemonde.fr/religions/article/2017/06/17/une-mosquee-liberale-ouverte-aux-femmes-et-aux-homosexuels-inauguree-a-berlin_5146310_1653130.html

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Je ne suis pas sûr que cette vision de l'islam va durer bien longtemps.

Lechercheur



C'est façon de faire c'est simplement pour attirer le chaland a ceux qui ne veulent pas observer les lois de leur propre religion.

Josué

Josué
Administrateur

A Berlin, la femme qui veut libéraliser la mosquée
Militante féministe germano-turque, Seyran Ates a fondé une mosquée « libérale » à Berlin ouverte aux homosexuels et où la prière est mixte. Depuis son ouverture, les journalistes affluent. Les critiques aussi.

LE MONDE | 21.06.2017 à 06h40 • Mis à jour le 21.06.2017 à 06h59 |
Par Thomas Wieder (Berlin, correspondant)
La militante Seyran Ates prépare la prière inaugurale de la mosquée Ibn Rushd-Goethe, à Berlin le 16 juin.
LETTRE DE BERLIN
L’hebdomadaire Die Zeit a titré le long portrait qu’il lui a consacré « la femme qui tient tête ». Dans Zitty, le magazine culturel de la capitale allemande, dont elle a fait la couverture du dernier numéro, elle est décrite comme « la plus courageuse des Berlinoises ». Quand Seyran Ates est entrée dans la toute nouvelle mosquée Ibn Rushd-Goethe, vendredi 16 juin à Berlin, pour y diriger son premier office, les flashs se sont mis à crépiter sans vouloir s’interrompre.

Et l’intéressée a eu bien du mal à obtenir des journalistes et des photographes, venus plus nombreux que les fidèles, qu’ils respectent un minimum de silence et cessent de piétiner les tapis réservés à la prière.

En Allemagne, Seyran Ates est devenue, ces jours-ci, une véritable icône médiatique. Outre-Rhin, des dizaines d’articles ont raconté le parcours de cette femme de 54 ans aux cheveux poivre et sel et à la voix douce, née à Istanbul dans une famille d’origine kurde, arrivée en Allemagne à l’âge de 6 ans, devenue avocate et qui reste marquée par sa jeunesse militante, au carrefour du féminisme et du gauchisme, à l’époque où le Berlin des squats se voulait le lieu des nouvelles utopies communautaire.

Des engagements qui auraient pu la faire rompre avec la religion mais qui, au contraire, l’ont confortée dans sa détermination à défendre un islam « ouvert, tolérant et moderne » et surtout à le faire de l’intérieur, en tant que croyante, afin de ne pas abandonner le terrain aux conservateurs et aux obscurantistes.

« Lutter contre les peurs »
C’est après avoir participé aux travaux de la Conférence allemande sur l’Islam, une instance de dialogue entre l’Etat et la communauté musulmane créée en 2006, que l’idée de fonder une mosquée correspondant à une telle vision de la religion lui est venue.

Une mosquée où les hommes et les femmes pourraient prier ensemble, où les homosexuels seraient accueillis...
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/06/21/a-berlin-la-femme-qui-veut-liberaliser-la-mosquee_5148358_3214.html

Josué

Josué
Administrateur

Portrait. Seyran Ates, fondatrice d’une mosquée progressiste à Berlin
Cette militante germano-turque, avocate des femmes turques et kurdes victimes de violences conjugales et menacée de mort à plusieurs reprises, s’apprête à devenir, après des études de théologie, la première imam d’Allemagne. Portrait.

C’est “le dernier projet politique” de sa vie. Seyran Ates, avocate germano-turque et célèbre activiste des droits des femmes musulmanes, a inauguré vendredi 16 juin au centre de Berlin la mosquée Ibn-Rushd-Goethe, la première mosquée “progressiste” d’Allemagne.

La salle de prière porte les noms du médecin et philosophe arabe de Castille Ibn Rushd (1126-1198) et du penseur allemand Wolfgang von Goethe, fin connaisseur de l’islam et auteur du Divan occidental-oriental, son dernier recueil poétique majeur composé de pas moins de 12 livres.

Quelques jours avant l’inauguration, Seyran Ates, 54 ans, s’occupe en famille des ultimes préparatifs. Son frère repeint les murs. Sa sœur dispose les 30 tapis de prière qu’elle vient de ramener d’Istanbul. Un homme installe les paravents qui protégeront les fidèles du va-et-vient du hall d’entrée.

En attendant de pouvoir financer l’achat ou la construction d’une salle propre, la petite communauté loue l’ancienne salle de théâtre de l’Église évangélique Sait-Jean du quartier de Moabit. L’accès est confidentiel : porte D, 90 mètres carrés au troisième étage, perché en haut d’un escalier tordu…

Parmi les membres fondateurs, on retrouve l’imam suissesse d’origine yéménite Elham Manea, Saïda Keller-Messahli, fondatrice en Suisse du “Forum pour un islam progressiste” ou encore le chercheur de Fribourg Abdel-Hakim Ourghi.

Une mosquée ouverte à tous

Le projet de Seyran Ates est aussi ambitieux que controversé. Lassée de ne pas trouver mosquée à son goût pour y vivre sa foi, cette petite femme ronde aux courts cheveux blancs et au regard vif décide finalement de fonder sa propre salle de prière. Le projet brise bien des tabous : cette première “mosquée progressiste” d’Allemagne est ouverte à tous les courants religieux de l’islam, aux chiites comme aux sunnites, aux alévis ou aux soufis.

Hommes et femmes y prient côte à côte, les homosexuels y sont explicitement bienvenus. La mosquée se veut lieu de débat, où il doit être possible de critiquer le prophète Mahomet et de discuter de réformes de l’islam.

À LIRE AUSSI Les libres-penseurs de l’islam. Dans le monde musulman, une homophobie qui vient de loin
“Seuls les niqabs et les tchadors seront interdits”, précise la fondatrice. Seyran Ates, qui avait momentanément abandonné en 2006 sa carrière d’avocate spécialisée dans la défense des victimes de crimes dits “d’honneur” à la suite de menaces de mort, est de nouveau dans le collimateur des islamistes et des extrémistes de tout poil.

Les insultes pleuvent sur sa messagerie. “Mais les commentaires sont majoritairement positifs”, insiste la fondatrice de la mosquée Ibn-Rushd-Goethe, convaincue que le projet répond à de fortes attentes de la part de musulmans – hommes comme femmes – qui ne s’identifient pas avec l’islam très conservateur en vigueur en Allemagne, notamment dans la petite centaine de mosquées berlinoises.

Un parcours atypique

Douze salles de prière à Berlin sont directement gérées par le ministère du Culte d’Istanbul, qui dépêche en Allemagne des imams ne parlant pas allemand et souvent hostiles à la culture occidentale. “Nulle part je ne me sens plus discriminée que dans une mosquée”, souligne l’auteure de L’islam a besoin d’une révolution sexuelle, un ouvrage qui lui avait valu de nouvelles menaces lors de sa parution en 2010.

Seyran Ates a derrière elle une vie d’activiste. Née à Istanbul en 1963, elle rejoint à 6 ans ses parents partis travailler à Berlin. Son cursus est atypique : excellente élève, en rupture avec une famille très conservatrice, elle prend la fuite à 17 ans et vit en collocation dans des immeubles squattés, comme bien des jeunes de gauche dans le Berlin des années 1970-1980. Elle entame des études de droit, a des amants, se lance dans la défense de femmes turques et kurdes victimes de violences conjugales.

À LIRE AUSSI Allemagne. L’intégration des musulmans en débat
En 1984, elle échappe de peu à une tentative d’assassinat : un père de famille, en lien avec l’extrême droite turque, tire à trois reprises sur la jeune avocate et sur l’une de ses clientes, qui ne survivra pas. “J’ai appris à vivre avec la peur”, explique Seyran Ates, dont le prochain livre – Salaam, Madame l’imam, paraît ce mois.

Seyran Ates se prépare pour son ultime défi : à la rentrée universitaire, elle entamera à Berlin des études de théologie islamique, pour devenir la première femme imam d’Allemagne. Un tournant dans sa vie a été sa participation entre 2006 et 2009 à la “conférence sur l’islam”, un rendez-vous régulier de débat entre communauté musulmane et “société dominante”, initié par Wolfgang Schäuble lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.

Un jour, Schäuble a dit que le problème des musulmans progressistes était qu’ils ne sont pas organisés. Et je me suis dit qu’il avait raison.”
Nathalie Versieux
http://www.courrierinternational.com/article/portrait-seyran-ates-fondatrice-dune-mosquee-progressiste-berlin

Josué

Josué
Administrateur

Qu'est ce que c'est qu'une mosquée libérale ? Vous savez ce qu'est le courant libéral dans le judaïsme ?
Une mosquée libérale va voir le jour en Norvège

En France, il n'est pas très développé mais aux Etats-Unis, il rassemble des centaines de synagogues, de rabbins et des dizaines de milliers de fidèles. En clair, c'est un courant du judaïsme qui admet des femmes rabbins, des gays qui officient, des adolescentes – des filles donc - faisant leur barmitsva ou des conversions au judaïsme simplifiées. Bref, un courant de la religion juive ouvert sur le monde.

Donc, par équivalence, une mosquée libérale c'est donc une mosquée qui accepterait des gays, qui mélangerait femmes et hommes unis dans la prière, voire où des femmes imam(e)s pourrait appeler ou diriger les cinq prières quotidiennes ou celle du vendredi.

C'est donc ce type de mosquée qui ouvrira bientôt à Oslo. elle s'appellera la Masjid Al Nisa' (la Mosquée des femmes) et son fondateur, un jeune prédicateur appelé Yezen Al-Obaide, a même décidé d'en faire « une mosquée féministe » après avoir créé un réseau de jeune musulmans homosexuels.

« Tout le monde sera le bienvenu » dans cette future mosquée qui accueillera « homos, hétéros, trans, femmes, hommes » même s'il compte en donner les clés aux musulmanes qui ont besoin, dit-il, « se s'emparer du micro et de parler pour elles-mêmes ».

Le projet en est pour le moment à ses débuts, il faut encore rassembler de l'argent – qui ne viendra pas d'Arabie saoudite, on s'en doute, obtenir un emplacement dans Oslo, faire les plans mais cette nouvelle mosquée s'inspirera d'autres projets du même genre.

Parce qu'il y a d'autres mosquées du même genre dans le monde, il y en a même une qui a ouvert la semaine dernière à Berlin ! La 88ème mosquée berlinoise s'appelle « Goethe et Averroès » et elle est dirigée par une femme, Seyran Ates, 54 ans, qui accueille indifféremment sunnites et chiites, hommes et femmes ensemble.

Il y a aussi une mosquée entièrement réservée aux femmes, dirigée par une femme à Copenhague. Quand aux femmes imams, on en trouve aux Etats-Unis, au Canada, en Chine, en Belgique et donc en Allemagne, au Danemark et donc bientôt en Norvège.

La question du jour en Grande-Bretagne : la reine a-t-elle politisé son chapeau ?

Toute la presse Britannique revient sur le chapeau de Sa Majesté alors qu'elle inaugurait hier la nouvelle législature. Un chapeau bleu Europe piqué de petites fleurs bleues au pistils jaunes qui rappelaient furieusement les étoiles du drapeau européen.

C'est le Guardian qui écrit l'article le plus drôle sur le sujet : « ce chapeau était en soi « glorious », nuancé d'un mauve papal, aux fleurs piquées de jaunes, il accompagnait une redingote de jour dont le motif n'était pas sans rappeler un imprimé floral Balenciaga printemps/été 2017 ». Voilà pour la touche chiffon. La touche politique maintenant : « la reine que l'on pensait acquise au Brexit depuis toujours, a-t-elle voulu envoyer un message ou simplement porter un vêtement « Instagram Friendly », faisait-elle allusion aux négociations qui débutaient le jour-même à Bruxelles ou rendait-elle hommage a Van Gogh ? Mauve Royal ou Lilas Lanvin ? No comment, évidemment... Mais « ce chapeau est un sommet d'ambiguïté royale ».

Un petit détour par la fête de la musique

On part à Nantes avec le quotidien Espagnol en ligne Público pour le concert d'un groupe basque très connu en Espagne qui s'appelle Berri Txarrak. Du rock bien costaud, bien charpenté. Tout pour plaire en somme à des Bretons.

Sauf qu'il n'y avait qu'un seul spectateur. Comme l'écrit le journal : « il y avait plus de monde sur scène que dans la salle ». Mais pas question de se démonter. Un Basque ne recule pas dans l'adversité, il va au combat : ils ont donc tout donné pour cet unique spectateur et qui faisait des petits bons de bonheur, genre pogo mais tout seul !
L'équipe

Anthony BellangerChroniqueur

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