En colère, les femmes de la Grande Mosquée de Paris ne veulent plus prier en sous-sol.
Pas contentes, les fidèles musulmanes habituées à aller prier à la grande mosquée de Paris, depuis qu'elles ont été reléguées dans une salle de prière du sous-sol de l'établissement. Elles ont mis en ligne une pétition pour pouvoir à nouveau prier dans la salle principale, où elles avaient l'habitude de prier derrière les hommes.
Dans une lettre envoyée le 25 novembre au recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, dont le site Saphirnews.com publie des extraits, elles réclament des explications officielles: "L'administrateur général nous a répondu que cette décision avait été prise suite à une demande des fidèles-hommes trop gênés par le comportement bruyant de certaines femmes. Cet argument ne nous a pas étonnées car nous avons également été victimes de ces faits" mais "interdire l'entrée de ce lieu à l'ensemble des femmes pour les raisons évoquées s'apparente bien à une sanction collective injuste et disproportionnée", font-elles savoir.
Dans le texte de la pétition, qui a déjà recueilli plus de 250 signatures, ces femmes réclament au recteur de "rompre avec la relégation des femmes au sous-sol" : "Plus que jamais, il faut que les autorités religieuses musulmanes de France se positionnent sur la place des femmes dans leur communauté. L'invisibilisation des femmes dans les lieux de culte est symptomatique d'un malaise dans les rapports hommes-femmes. Nous souhaitons rétablir une réalité de la tradition prophétique qui est que les femmes étaient (et sont) des actrices dans la vie de la société et de leur communauté religieuse. Les invisibiliser revient à leur dénier ce droit."
Pas contentes, les fidèles musulmanes habituées à aller prier à la grande mosquée de Paris, depuis qu'elles ont été reléguées dans une salle de prière du sous-sol de l'établissement. Elles ont mis en ligne une pétition pour pouvoir à nouveau prier dans la salle principale, où elles avaient l'habitude de prier derrière les hommes.
Dans une lettre envoyée le 25 novembre au recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, dont le site Saphirnews.com publie des extraits, elles réclament des explications officielles: "L'administrateur général nous a répondu que cette décision avait été prise suite à une demande des fidèles-hommes trop gênés par le comportement bruyant de certaines femmes. Cet argument ne nous a pas étonnées car nous avons également été victimes de ces faits" mais "interdire l'entrée de ce lieu à l'ensemble des femmes pour les raisons évoquées s'apparente bien à une sanction collective injuste et disproportionnée", font-elles savoir.
Dans le texte de la pétition, qui a déjà recueilli plus de 250 signatures, ces femmes réclament au recteur de "rompre avec la relégation des femmes au sous-sol" : "Plus que jamais, il faut que les autorités religieuses musulmanes de France se positionnent sur la place des femmes dans leur communauté. L'invisibilisation des femmes dans les lieux de culte est symptomatique d'un malaise dans les rapports hommes-femmes. Nous souhaitons rétablir une réalité de la tradition prophétique qui est que les femmes étaient (et sont) des actrices dans la vie de la société et de leur communauté religieuse. Les invisibiliser revient à leur dénier ce droit."