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La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine

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Josué

Josué
Administrateur

La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine
Par Laurent Geslin Diffusion : mercredi 24 mai 2017
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine
La guerre qui oppose toujours l’Ukraine aux forces séparatistes soutenues par le Kremlin va-t-elle s’étendre au domaine religieux ? Le président Porochenko tente en effet de restreindre les activités de la branche locale de l’Eglise orthodoxe russe et de la placer sous l’autorité du gouvernement de Kiev avec de nouvelles mesures.

Alors qu'il y a toujours des combats dans l’est de l’Ukraine, la confrontation entre Kiev et Moscou a depuis longtemps déjà dépassé le domaine militaire. Après l’interdiction signifiée à la candidate russe de pénétrer sur le territoire ukrainien lors de l’Eurovision et après l’interdiction du réseau social russe VKontakte en Ukraine, le président Porochenko souhaite faire examiner un nouveau texte à la Rada, le Parlement de Kiev. Celui-ci prévoit que les organisations religieuses dont la direction est basée « dans un État agresseur », seront obligées de s’enregistrer de nouveau auprès des autorités ukrainiennes. Un texte qui concerne donc explicitement l’Église orthodoxe russe, dont la branche ukrainienne jouit depuis l’indépendance de 1991 d’une large autonomie, mais qui est régulièrement accusée de soutenir les positions du Kremlin.

Un vote qui pose problème

A Moscou, le patriarche Kirill, le chef spirituel de l’Église orthodoxe russe, a dénoncé cette initiative qui « menace les droits religieux et constitutionnels de millions de croyants ukrainiens » et qui « pourrait provoquer une vague de violence, une nouvelle saisie des églises russes et aboutir à une escalade du conflit intercommunautaire en Ukraine ». La situation est d’autant plus complexe que la majorité des croyants en Ukraine restent fidèles au Patriarcat de Moscou, plutôt qu’au Patriarcat de Kiev, fondé en 1991 contre la volonté de l’Église russe, et considéré par celle-ci comme « schismatique ». Kirill accuse par exemple l’Eglise ukrainienne du Patriarcat de Kiev d’avoir saisi illégalement entre 2014 et 2016 plus de 40 églises, situées sur le territoire ukrainien.

Deux Eglises opposées

Les deux églises n’ont guère de différence d’un point de vue théologique. Elles professent la même version de l’orthodoxie et suivent exactement les mêmes rites. Mais dans le monde orthodoxe, les églises prennent souvent une dimension nationale. C’est pourquoi, lors de l’accession de l’Ukraine à l’indépendance, a été créée une église ukrainienne du Patriarcat de Kiev, qui regroupe aujourd’hui un tiers des croyants du pays - l’Eglise russe restant donc majoritaire en nombre de fidèles. L’Ukraine est une terre de confins, où les dominations politiques successives déterminent toujours les appartenances religieuses.

Outre les fidèles des deux églises orthodoxes rivales, on trouve aussi des catholiques de rite latin et de rite oriental, les Uniates. Et cette complexité est à l’image de l’identité disputée du pays. Le président Petro Porochenko va donc devoir marcher sur des œufs s’il entend faire voter cette nouvelle loi, au risque de froisser une partie des fidèles du patriarcat de Moscou, qui se considèrent pourtant souvent comme aussi ukrainiens que les fidèles du Patriarcat de Kiev.
http://www.rfi.fr/emission/20170524-religion-invite-conflit-russie-ukraine

samuel

samuel
Administrateur

Cela ne rend pas un bon témoignage de cette eglise et aussi de la religion ce genre de comportement.

VENT

VENT
MODERATEUR
MODERATEUR

Ca leur apprendra à respecter la neutralité des témoins de Jéhovah de Russie qui ont été frappé d'interdiction de culte et leur bien confisqués, parmi l'un des motifs invoqué est que les Témoins de Jéhovah refusent de voter ni ne prennent part aux conflits politique.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Les tj ne sont pas neutres, c'est bien ce qui leur est reproché. C'est 100% américain, centralisé à Brooklin. Eh oui, soyons honnêtes.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

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Invité

Jean 18:36
36 Jésus répondit : “ Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume n’est pas d’ici

C'est pour le Royaume de Dieu que nous avons pris partie, alors on n'attend rien des gouvernement actuel, ils font leur travail, nous leur payons nos impôts, nous respectons leur lois, mais nous respectons les lois de Dieu en premier ... 

Marc 13:9
Quant à vous, prenez garde à vous-mêmes ; on vous livrera à des tribunaux locaux, et vous serez battus dans des synagogues, et vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, en témoignage pour eux.  10 De plus, il faut d’abord que la bonne nouvelle soit prêchée dans toutes les nations.

Alors, on est pas surpris d'être livrer aux autorites et ca se produira probablement encore a plus grande échelle avant la grande tribulations, mais c'est une grande joie de voir que les ecritures nous en avais avertie et que cela se réalise ... Nous sommes dans le bon chemin ...

Dans cette article vous trouverez toute information qui vous expliquera.
Ils ne font pas partie du monde 
https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1102002078#h=18

VENT

VENT
MODERATEUR
MODERATEUR

Marmhonie a écrit:Les tj ne sont pas neutres, c'est bien ce qui leur est reproché. C'est 100% américain, centralisé à Brooklin. Eh oui, soyons honnêtes.
Comment ça ?
Qu'est ce qui te permet d'avancer cette affirmation ?
Pourrais-tu développer un peu plus ?

Merci

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Très mauvaise image de l'église orthodoxe qui joue la zizanie entre eux.

Bill



Patrice1633 a écrit:

Alors, on est pas surpris d'être livrer aux autorites et ca se produira probablement encore a plus grande échelle avant la grande tribulations, mais c'est une grande joie de voir que les ecritures nous en avais avertie et que cela se réalise ... Nous sommes dans le bon chemin ...


Lorsque vous êtes livrés aux autorités pour ça, ce n'est pas une grande joie, n'est ce pas ?

Josué

Josué
Administrateur

Cela dépend regarde ce qui est arrivé aux apôtres.

(Actes 4:23-26) 23 Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs et racontèrent tout ce que les prêtres en chef et les anciens leur avaient dit. 24 En entendant cela, d’un commun accord ils élevèrent la voix vers Dieu et dirent : “ Souverain Seigneur, c’est toi qui as fait le ciel et la terre et la mer et toutes les choses qui s’y trouvent, 25 et qui par le moyen de [l’]esprit saint as dit par la bouche de notre ancêtre David, ton serviteur : ‘ Pourquoi les nations sont-elles devenues tumultueuses et les peuples ont-ils médité sur des choses vaines ? 26 Les rois de la terre ont pris position et les chefs se sont rassemblés comme un seul contre Jéhovah et contre son oint. [...]
Une chose et sur les TJ russe ne sont pas en guerre avec les TJ Ukrainiens

Invité


Invité

Haha! Bill, je sais pas ce que tu n'as pas compris, mais les Temoins de Jehovah en Russie n'on pas à rougir, au contraire, ils peuvent garder la tete haute de plaire à Dieu en premier, et surement que cette situation en viendra a etre dans d'autres endroit bientot, alors oui, c'est une JOIE de servir le Createur et de lui etre fidele devant tout epreuves ...

papy

papy

Patrice1633 a écrit:Haha! Bill, je sais pas ce que tu n'as pas compris, mais les Temoins de Jehovah en Russie n'on pas à rougir, au contraire, ils peuvent garder la tete haute de plaire à Dieu en premier, et surement que cette situation en viendra a etre dans d'autres endroit bientot, alors oui, c'est une JOIE de servir le Createur et de lui etre fidele devant tout epreuves ...
Salut Patrice.
Tant fait pas car Bill n'est pas un pro témoin de Jéhovah.
Mais nous parlons sur l,église Orthodoxe et ses divisions internes entre la Sainte Russie et l'Ukraine.
Cette église devrait méditer sur les propos de Paul.
(1 Corinthiens 1:10) 10 Or je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à avoir tous même langage, et qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez bien unis dans la même pensée et dans la même opinion.
Et aussi de Jacques.
(Jacques 4:1) 4 D’où viennent les guerres et d’où viennent les combats parmi vous ? N’est-ce pas de ceci : de vos désirs insatiables de plaisir sensuel qui combattent dans vos membres ?

Josué

Josué
Administrateur

L'église bénie des armes.

La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Pope_e10

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]Plongée au coeur de la résistance ukrainienne à Nikopol
[/size]

A Nikopol, les Ukrainiens surveillent le fleuve. De l'autre côté, une double menace : l'armée de Poutine et la centrale nucléaire d'Enerhodar.




La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Ukraine-russia-military-operation_6350024
[size=10][size=10]Un militaire russe joue avec un chien à la centrale nucléaire de Zaporijia, alors que l'opération militaire russe en Ukraine se poursuit, à Energodar, en Ukraine, le 5 avril 2022.

Sputnik via AFP


[size=13]par Olivier Weber (à Nikopol)
Publié le 23/04/2022 à 07:30, mis à jour à 17:10
Dans l'hebdo du 28 Avril[/size]
[/size][/size]
Se reconvertir en chef de guerre lorsque l'on est médecin n'est pas une tâche aisée. Préfet militaire de Nikopol, le chirurgien Evgueni Yevtuchenko le sait depuis le premier jour de la bataille du Dniepr, lui qui est passé du bistouri au fusil-mitrailleur en un clin d'oeil. Près de lui, son masque à gaz, dont il ne se sépare jamais. "Regardez, ils sont là, juste en face." De l'autre côté du fleuve, on distingue une berge enchevêtrée de bâtiments et de cheminées d'usine. La rive gauche est occupée par l'armée russe, épaulée par des unités de Tchétchènes.  

LIRE AUSSI >> Nassim Nicholas Taleb : "Il faut humilier Poutine afin qu'il recule"
"Les gens qui sont restés ont très peur", dit le chirurgien aux allures de pope, avec sa longue barbe, sa tenue noire et ses icônes orthodoxes qui semblent le protéger autant que les sacs de sable. Les Russes peuvent attaquer n'importe quand et ils bombardent régulièrement les alentours." 
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Le chirurgien Evgueni Yevtuchenko, préfet militaire de Nikopol.

Alexandre Gerfaut pour L'Express

Sur la digue qui protège cette ville de 100 000 habitants, dont le tiers a déjà quitté les lieux, des soldats ukrainiens patrouillent jumelles en main, à l'affût de la moindre embarcation surgissant du bord adverse, plongé dans une légère brume. Pour beaucoup, ces hommes se revendiquent des Cosaques du Dniepr, les bandes armées qui avaient fondé leur sitch (bastion) sur les rives du fleuve et dans la steppe ukrainienne au XVIe siècle.  
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Icon-app+47e9c5a0978892a8ac1cf7a5e20103feec1f8e3c962590cafbee169e86b0957d
L’application L’Express




La ligne de front, ici, est un lit de fleuve aux cruels méandres. Retenu par un barrage, le Dniepr est, devant la ville, large de quatre kilomètres et des commandos russes ont déjà tenté de le franchir, en vain. Mais ce qui inquiète surtout le préfet-chirurgien, ce sont les hautes cheminées légèrement sur la gauche lorsque l'on observe le fleuve depuis sa fenêtre : la centrale nucléaire d'Enerhodar, aux mains des Russes. Dotée de six réacteurs, c'est la plus grande d'Europe.
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Qiotasession



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papy

papy

Le pape François souhaite au patriarche Kirill d’être un « véritable artisan de paix, en particulier pour l’Ukraine »
Les faits Le Patriarcat de Moscou a publié, dimanche 24 avril sur son site, un message du pape François envoyé à Kirill à l’occasion de la Pâques orthodoxe. « Que l’Esprit Saint transforme nos cœurs et fasse de nous de véritables artisans de paix, en particulier pour l’Ukraine déchirée par la guerre », souhaite le pape François.
Xavier Le Normand, le 25/04/2022 à 13:08
La CROIX

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Dans le Donbass, la guerre des Églises[/size]

[size=30]Les orthodoxes ukrainiens, qui célèbrent Pâques ce dimanche, sont déchirés entre ceux qui dépendent de Kiev et ceux qui restent fidèles à Moscou.[/size]


La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine 23098107lpw-23098860-article-jpg_8714582_660x287
Le père Konstantin débordé par l’abondance de l’aide humanitaire:copyright: Anne Nivat
Par Anne Nivat, envoyée spéciale à Kostyantinivka
Publié le 24/04/2022 à 07h30 - Modifié le 24/04/2022 à 08h39

[url=https://abo.lepoint.fr/?

[size=55]« Ici, l'Église joue un rôle politique, et c'est bien dommage, raconte le père Constantin, 42 ans, le pope de l'église Saint-Sretensky de Kostiantynivka, dans le Donbass ukrainien. En 2014, pendant les trois mois d'occupation de notre ville par des séparatistes prorusses, les prêtres orthodoxes exhortaient carrément leurs fidèles à s'enregistrer auprès des autorités de la république autoproclamée de Donetsk ! Ce sont des paroissiens qui, par la suite, ont quitté l'Église orthodoxe liée au patriarcat de Moscou pour la mienne, l'Église orthodoxe ukrainienne, qui me l'ont raconté. »
Huit années ont passé et le père Constantin sourit encore en relatant cette anecdote qui illustre à ses yeux la « guerre dans la guerre » que mène l'Église en Ukraine. À Kostiantynivka, ville pauvre dont la moit...


[/size]

Invité


Invité

Oui oui Papy je sais je connais BILL depuis longtemps

Oui la religion est des deux côté
Pas pour accueillir les gens et les protéger et encourager
La seul encouragement qu’elle fait
C’est les encourager à s’entretuer …
Pourtant si on regarde les TJ,
Ils accueillent partout dans le monde leur frère en difficulté
Même au Québec 16 000 TJ Ukrainiens arrive dans nos villes voisines
Ils ne sont pas laisser à eux même mais ils seront héberger chez
D’autres Frères TJ et leur offrir à manger et vêtement st soutiens

« Soyez hospitaliers les uns envers les autres, sans grogner » (1 PIERRE 4:9).

samuel

samuel
Administrateur

C'est le christianisme educoré pour agir de cette manière.

Josué

Josué
Administrateur

Voici quelques déclarations récentes qui révèlent la position d’éminents chefs religieux sur la guerre en Ukraine :
  •  « Le patriarche Kirill, chef de l’Église orthodoxe russe, n’a absolument rien dit contre l’invasion russe. […] Son Église mène une propagande systématique contre l’Ukraine, propagande dont s’est servi Poutine pour justifier la guerre » (EUobserver, 7 mars 2022).


  •  « Le patriarche Kirill […] a envoyé un signal fort en faveur de l’invasion de l’Ukraine par son pays en disant qu’elle permettait de lutter contre le péché » (AP News, 8 mars 2022).


  •  « Le métropolite Épiphane de Kiev, chef de l’Église orthodoxe ukrainienne, a donné lundi sa bénédiction à ses fidèles pour qu’ils “combattent les envahisseurs russes”. […] Il a aussi déclaré que tuer des soldats russes n’est pas un péché » (Jerusalem Post, 16 mars 2022).


  •  « Nous [le Conseil panukrainien des Églises et des organisations religieuses (UCCRO)] soutenons les forces armées d’Ukraine et tous ceux qui nous défendent. Nous bénissons leurs efforts pour protéger l’Ukraine contre l’agresseur, et nous prions pour eux » (Déclaration de l’UCCRO *, 24 février 2022).


 Qu’en pensez-​vous ? Les religions qui prétendent suivre Jésus Christ devraient-​elles encourager leurs fidèles à faire la guerre ?

Lechercheur



samuel a écrit:C'est le christianisme educoré pour agir de cette manière.
Cela est confirmé pas ses propos de Paul.

(Romains 2:24) 24 Car “ le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les nations ” ; comme c’est écrit.

Josué

Josué
Administrateur

ps://www.ouest-france.fr/societe/religions/guerre-en-ukraine-le-soutien-du-patriarche-de-moscou-au-kremlin-divise-l-eglise-orthodoxe-416e260c-9b1c-11ec-9b84-e19eae6be2d1

chico.

chico.

[size=33]Guerre en Ukraine : Le pape François veut se rendre à Moscou pour rencontrer Poutine[/size]

DIPLOMATIE Dans « Il Corriere della Sera », François indique ne pas avoir reçu de réponse. Il insiste donc, même s’il craint « que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre maintenant »

20 Minutes avec AFP
Publié le 04/05/22 à 05h12 — Mis à jour le 04/05/22 à 05h12


La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine 310x190_le-pape-francois-au-vatican-le-27-avril-2022
Le pape François, au Vatican le 27 avril 2022. — ALESSIA GIULIANI / ipa/SIPA
Alors que la guerre en Ukraine lui rappelle la tragédie du Rwanda, le pape veut lui aussi tenter une médiation afin d’arrêter les combats. Dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera publié mardi, François se dit ainsi prêt à se rendre à Moscou pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine.
Evoquant l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, François affirme avoir « appelé au téléphone » le président ukrainien Volodymyr Zelensky « le premier jour de la guerre ». « En revanche je n’ai pas appelé Poutine. Je lui avais parlé en décembre, pour mon anniversaire, mais cette fois-ci non, je n’ai pas appelé ».

Le spectre du génocide de 1994


« Par la suite, après 20 jours de guerre, j’ai demandé au cardinal (Pietro) Parolin », numéro deux du Vatican, « de faire parvenir à Poutine le message que j’étais disposé à me rendre à Moscou », précise le souverain pontife. « Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons encore, même si je crains que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre maintenant ».
Pour le pape, il y a pourtant urgence. « Comment ne parvenons-nous pas à arrêter toute cette brutalité ? Nous avons vu la même chose il y a 25 ans avec le Rwanda », constate-t-il, en évoquant le génocide de 1994 au cours duquel 800.000 personnes, principalement issues de la minorité tutsie, ont été tuées, selon l’ONU.

Colère de la Pologne


S’interrogeant sur les causes du conflit, le chef spirituel des catholiques évoque une « colère » du Kremlin ayant pu être « facilitée » par « les aboiements de l’Otan à la porte de la Russie », des propos qui ont provoqué de vives réactions des autorités polonaises. « A coup sûr, nous sommes nombreux à nous prendre la tête entre les mains en entendant ce que le pape a dit », a ainsi réagi à la télévision publique le ministre polonais de l’Education, Przemyslaw Czarnek.
Si les services du Vatican ont laissé passer ces propos « sur les aboiements (…) de l’Otan, autrement dit du flanc oriental, donc aussi de la Pologne, alors le pape tout simplement a voulu le dire ». Et, a ajouté le ministre, « par là même il nous a offensés, nous les Polonais ».

Josué

Josué
Administrateur

L’Union européenne prépare une nouvelle série de sanctions contre Moscou et notamment contre le chef de l’Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill. La Russie boycottera mercredi 4 mai une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. La Biélorussie, a lancé un exercice militaire « surprise » à la frontière ukrainienne.

  • La Croix (avec AFP), 
  • le 04/05/2022 à 08:26 
  • Modifié le 04/05/2022 à 15:22

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Guerre en Ukraine : isoler la hiérarchie de l’Eglise orthodoxe russe[/size]

ÉDITORIAL


Le Monde

Rien ne justifie que le patriarche Kirill, soutien actif de Vladimir Poutine, ait droit à un traitement de faveur. Les responsables des autres religions doivent actionner le levier diplomatique vis-à-vis du dirigeant de l’Eglise.

Publié le 23 avril 2022 à 11h30 - Mis à jour le 23 avril 2022 à 13h26   Temps deLecture 2 min.



Editorial du « Monde ». La fête de Pâques orthodoxe, célébrée ce dimanche 24 avril, n’intervient pas au moment le plus harmonieux pour les églises de cette confession. Inévitablement, l’agression russe contre l’Ukraine, berceau du christianisme slave et important vivier de prêtres, fait aussi des dégâts dans les relations entre clergés.
Lire aussi : Guerre en Ukraine en direct : au moins huit morts dans des bombardements à Odessa, et six morts dans la région du Louhansk
Kirill, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, est un pilier du régime du président Vladimir Poutine – ce n’est un secret pour personne – et fait abondamment écho à sa rhétorique sur une Russie rempart des valeurs chrétiennes traditionnelles dévoyées par l’Occident. Mais le soutien enflammé que le patriarche apporte à l’offensive militaire russe en Ukraine depuis février, y compris par des déclarations d’une virulence surprenante pour un homme d’Eglise, a causé des dissensions dans les rangs de l’orthodoxie mondiale. Kirill justifie l’invasion de l’Ukraine par sa dimension « métaphysique » ; pour lui, c’est une opération menée contre les « forces du mal » hostiles à l’unité du peuple et de l’Eglise russes.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’Eglise orthodoxe russe en rangs serrés derrière Vladimir Poutine
Si le patriarche était le seul à porter, au nom de l’Eglise, ce discours d’un autre âge pendant les cinq premières semaines de l’offensive, il a ces derniers temps fait donner de la voix aux évêques, sans doute pour galvaniser des fidèles qui ne partagent pas tous son enthousiasme pour l’« opération militaire spéciale » du président Poutine en Ukraine.

Cette mobilisation de la hiérarchie religieuse russe heurte les orthodoxes ukrainiens. Ceux-ci sont divisés en deux Eglises, l’une placée sous l’autorité du patriarcat de Moscou, et l’autre, l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, qui la refuse ; à la suite de l’annexion de la Crimée et de l’occupation du Donbass par la Russie, elle a obtenu en 2019 que le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée, le primus inter pares des quatorze chefs d’Eglises orthodoxes canoniques, lui accorde l’autocéphalie, c’est-à-dire l’indépendance vis-à-vis de Moscou. Fin février, le synode des évêques d’Ukraine a demandé à Kirill d’intervenir auprès du pouvoir russe pour faire arrêter la guerre, évidemment sans succès.

Momentanément infréquentable


Parallèlement, le patriarcat de Moscou œuvre discrètement auprès des chancelleries européennes pour que les sanctions contre le régime russe épargnent les biens et les représentants de l’Eglise russe à l’étranger. Kirill tient beaucoup à échapper à l’isolement diplomatique qui frappe Vladimir Poutine ; c’est précisément ce levier-là que les responsables des autres religions devraient actionner pour faire pression sur le Kremlin. Si M. Poutine et son entourage sont devenus des parias, rien ne justifie que le patriarche Kirill qui le soutient si activement ait droit à un traitement de faveur.

Le chef de l’Eglise orthodoxe russe a-t-il sa place, par exemple, dans le Conseil mondial des Eglises ? La question est légitime. Tout aussi légitimes sont les interrogations sur l’opportunité d’une rencontre entre le pape François et le patriarche Kirill, prévue en 2022 après leur premier entretien, à Cuba, en 2016.

Ce projet auquel le pape est très attaché n’a pas été abandonné malgré la guerre en Ukraine : le 3 avril, le chef de l’Eglise catholique a encore indiqué « y travailler ». Mais il vient de suspendre un projet de rencontre avec Kirill en juin, à Jérusalem, car, a-t-il dit le 22 avril, il aurait pu « mener à beaucoup de confusion ». Même s’il évite d’imputer nommément la guerre à la Russie, le pape la condamne jour après jour. Le soutien inconditionnel de Kirill à Vladimir Poutine l’a rendu, au moins momentanément, infréquentable, même pour François.

samuel

samuel
Administrateur

Il paraît que ce patriarche fait aussi partie des oligarques !

Josué

Josué
Administrateur

Aux informations du 5 Mai.
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine 20220511

chico.

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Kirill Ier, le patriarche controversé de l'Église orthodoxe russe, dans le collimateur des sanctions de l'UE (msn.com)

samuel

samuel
Administrateur

Accueil Monde
Guerre en Ukraine : la Commission européenne propose de sanctionner le patriarche de Moscou
Les faits Dans une sixième série de sanctions envers la Russie, la Commission européenne propose de sanctionner 58 personnalités impliquées dans le conflit ukrainien dont le patriarche Kirill. Pour la première fois dans l’histoire, un haut responsable religieux est mis en cause par l’Union européenne.
Venceslas Deblock, le 04/05/2022 à 17:49

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Ukraine : Bruxelles propose de sanctionner le patriarche Kirill[/size]
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine EN_01508049_2167
AP/Associated Press/East News




















Agnès Pinard Legry - publié le 05/05/22 - mis à jour le 05/05/22


La Commission européenne propose de sanctionner le patriarche Kirill, chef de l’Église orthodoxe russe, dans le cadre d’une sixième série de sanctions en réponse à la guerre en Ukraine. L’entrée en vigueur de ces nouvelles mesures est prévue le 9 mai.



Le patriarche Kirill dans le viseur de la Commission européenne. Dans le cadre d’un sixième train de sanctions, en réponse à la guerre en Ukraine, la Commission européenne propose de sanctionner le chef de l’Église orthodoxe russe, d’après un document consulté mercredi 4 mai par l’AFP. Il figure avec 57 autres personnalités sur la liste noire de l’Union européenne. Une liste qui doit encore être approuvée par les États membres. Les sanctions consistent en une interdiction d’entrée dans l’Union européenne et un gel des avoirs. Pour mémoire, plus d’un millier de personnes sont déjà inscrites sur la liste noire européenne.

La proposition a été transmise dans la nuit de mardi à mercredi 4 mai aux Etats membres. Leurs ambassadeurs à Bruxelles ont eu une première réunion mercredi. « Certains États membres ont exprimé leur préoccupation vis-à-vis de l’embargo », a confié un diplomate européen. L’objectif est une entrée en vigueur pour la célébration de la 72ème journée de l’Europe le 9 mai.



Kirill, « l’enfant de chœur de Poutine »

[size]

Dans un entretien accordé au quotidien italien Il Corriere della Sera le 3 mai, le pape François n’a pas hésité à et mettre en garde le patriarche Kirill contre le fait de devenir « l’enfant de chœur de Poutine ».  Il a confié que lors de son « zoom » de 40 minutes organisé trois semaines après le début de l’offensive russe, Kirill a consacré les « vingt premières minutes » de la conversation à lire « toutes les justifications » de la guerre. « J’ai écouté et j’ai dit : je ne comprends rien à tout ça. Frère, nous ne sommes pas des « clercs d’État », nous ne pouvons pas utiliser le langage de la politique, mais le langage de Jésus », a détaillé le Pape. « Nous sommes les bergers du même peuple saint de Dieu. C’est pourquoi nous devons chercher des moyens de paix, arrêter le feu des armes ».
[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni sanctionne le patriarche orthodoxe russe Kirill[/size]
Les faits 
Dans le cadre d’une nouvelle salve de mesures en réponse à l’invasion de l’Ukraine, le chef de l’Église orthodoxe russe Kirill a été sanctionné jeudi 16 juin par le Royaume-Uni « pour son soutien à la guerre de Poutine ». Des sanctions jugées « absurdes » et « insensées » par l’Église russe.


  • La Croix (avec AFP), 
  • le 16/06/2022 à 14:21



La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Patriarche-Kirill-Moscou-toute-Russie-Paris-decembre-2016-sanctionne-Royaume-Uni_0



Le patriarche Kirill de Moscou et de toute la Russie, ici à Paris en décembre 2016, a été sanctionné par le Royaume-Uni.:copyright:FLORENCE GALLEZ/WOSTOK PRESS/WOSTOK PRESS/MAXPPP



Le Royaume-Uni a sanctionné jeudi 16 juin le patriarche Kirill, chef de l’Église orthodoxe russe, dans le cadre d’une nouvelle salve de mesures en réponse à l’invasion de l’Ukraine.
Le primat, âgé de 75 ans, que l’Union européenne a renoncé récemment à inscrire sur sa liste noire, « est sanctionné pour son soutien à la guerre de Poutine », a expliqué le ministère des affaires étrangères.
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À lire aussiKirill, la carte maîtresse du Kremlin à la tête de l’Église orthodoxe

Ces mesures prévoient l’interdiction d’entrer sur le territoire britannique et le gel des avoirs au Royaume-Uni. Elles visent également Maria Lvova-Belova, médiatrice pour les droits des enfants auprès du Kremlin, en raison de « l’adoption et le transfert forcés d’enfants ukrainiens » en Russie.
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L’UE avait renoncé à le sanctionner en raison de l’opposition de la Hongrie


Sont aussi ciblés des dirigeants du secteur des transports et des militaires accusés d’avoir « tué, violé et torturé des civils » à Boutcha, près de Kiev. « Nous ciblons les complices et les auteurs de la guerre de Poutine qui infligent des souffrances indicibles à l’Ukraine, notamment le transfert et l’adoption forcés d’enfants », a déclaré la cheffe de la diplomatie Liz Truss.
À lire aussiGuerre en Ukraine : l’Union européenne renonce à sanctionner le patriarche de Moscou
Londres explique que le patriarche Kirill, chef des orthodoxes russes depuis 2009, a mis son Église au service du président russe Vladimir Poutine, le qualifiant de « miracle », partageant son ambition d’une Russie conservatrice dominatrice et soutenant l’offensive en Ukraine. La Commission européenne avait proposé de le sanctionner mais l’UE s’est heurté à un veto de la Hongrie.

Des sanctions « absurdes, insensées »


« Les tentatives d’intimider le patriarche de l’Église russe ou de le forcer à abandonner ses vues sont absurdes, insensées, sans issue », a dénoncé dans un communiqué Vladimir Legoïda, porte-parole de l’Église orthodoxe russe.
« L’Église – surtout maintenant – est le dernier pont, un moyen de communication qu’ils essaient de détruire », a-t-il ajouté en dénonçant des « forces politiques qui ont fait de l’escalade du conflit et de l’éloignement de la paix leur objectif principal ». Selon lui, ces sanctions visent à « rompre la communication déjà gravement endommagée entre la communauté européenne et la Russie ».

Josué

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[size=40]Russie : l’Église orthodoxe, bras droit du pouvoir[/size]
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La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Reforme-premium Réservé aux abonnés
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Vladimir Poutine et Cyrille, patriarche de Russie - :copyright: kremlin.ru / Wikimedia Commons

Publié le 13 février 2020 (Mise à jour le 13/02)
Par Louis Fraysse
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L’effondrement de l’URSS, en 1991, a permis aux missions protestantes d’investir le territoire russe. Mais la lune de miel n’a pas duré longtemps.
Entre l’État russe et les témoins de Jéhovah, le torchon n’en finit pas de brûler. Vendredi 7 février, le mouvement religieux a annoncé que les autorités du pays avaient ajouté plus de 200 de leurs membres au registre national des extrémistes. Depuis 2017, le groupe est en effet considéré comme tel, au même titre que l’État islamique. Il est aujourd’hui interdit dans le pays. Le temps semble bien loin de la libéralisation religieuse du pays, dans les années qui ont suivi la chute de l’URSS. Soucieux d’afficher au monde sa volonté de démocratisation, le pouvoir promulgue en 1990 une loi très libérale sur la liberté de conscience, facilitant l’entrée en Russie des missions protestantes. En 1992, retrace la chercheuse Kathy Rousselet, spécialiste des pratiques religieuses en Russie, le ministère de l’Éducation signe même un accord avec l’organisation évangélique américaine CoMission pour développer "l’éducation morale" dans les écoles publiques. L’Église orthodoxe...

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En fait ce n'est pas vraiment nouveau et cela existe depuis les tsars!

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Depuis la chute du bloc soviétique, le rôle de l’Église orthodoxe dans la société russe ne cesse de grandir. La société russe actuelle fait largement confiance à l’Église orthodoxe qui joue un rôle majeur dans la propagande de « l’idée nationale », et est considérée comme une institution d’État.

Durant la période soviétique, le Parti communiste interdisait toutes les religions et l’Église orthodoxe a été l’objet des persécutions massives. Toute croyance et toute pratique religieuse étaient incompatibles avec l’appartenance au Parti communiste. Suite à l’effondrement de l’URSS, l’Église orthodoxe russe s’est renforcée et a repris sa place historique très rapidement.

3Malgré le fait que la Constitution de la Fédération de Russie, en vigueur depuis 1993, proclame que « la Russie est un État laïque et qu’aucune religion ne peut s’instaurer en qualité de religion d’État », l’Église orthodoxe, en réalité, occupe une place particulière dans la société russe et bénéficie de nombreux privilèges et avantages. La loi adoptée en 1996 a fait de l’orthodoxie, quasiment la religion officielle : elle peut recevoir des financements d’État et même participer aux activités diplomatiques du pays.

Des liens forts entre l’Église orthodoxe et le Kremlin
4Depuis son arrivée à la tête de l’Église orthodoxe russe, le patriarche de Moscou et de toute la Russie, Cyrille Ier, partage complètement la vision du monde de Vladimir Poutine ; il a même soutenu officiellement sa candidature aux élections présidentielles de 2012. Les deux hommes travaillent en binôme et imposent à toute la Russie, ainsi que hors de ses frontières, l’idéologie du Kremlin. Le patriarche Cyrille apparaît aux côtés du Président russe durant toutes les fêtes nationales et religieuses. Dans son discours en février 2013, à la Cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, Vladimir Poutine a dit : « L’Église orthodoxe russe a été auprès de son peuple tout au long de son histoire, elle a partagé ses joies et ses peines… Nous espérons continuer ce partenariat positif et polyvalent avec l’Église orthodoxe russe… Nous devons continuer notre coopération et notre travail commun afin de renforcer l’harmonie de notre société, avec des valeurs morales élevées ». La même année, le film Le Second baptême de la Russie, avec les entretiens du patriarche Cyrille et du Président russe, réalisé par le département communication de l’Église orthodoxe, a été diffusé par la chaîne publique.

5Le Kremlin utilise la légitimité symbolique de l’Église en poussant encore plus loin son idéologie du « Russkiy mir (monde russe) » qui est fondée sur l’idée de la civilisation, fortement dominée par Moscou, de l’espace socioculturel et supranational qui englobe non seulement la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine, mais qui doit aussi s’étendre au territoire de l’Eurasie [1]
[1]
Au sens géopolitique, l’Eurasie se réfère à une conception…. « Russkiy mir » s’appuie sur trois principaux piliers : l’orthodoxie, la culture et la langue russe, la mémoire historique et la vision communes de développement social ; il doit jouer le rôle de contrepoids à la civilisation occidentale « décadente ». Le Président russe et le patriarche Cyrille évoquent systématiquement cette idéologie dans tous leurs discours officiels. En 2007, par décret de Vladimir Poutine, la Fondation Russkiy mir a été créée, afin de promouvoir la culture et la langue russe, une information objective sur la Russie moderne et le soutien des médias russes à l’étranger, visant à atteindre les objectifs de la Fondation. Effectivement, depuis de nombreuses années, grâce à ces médias, le Kremlin alimentait l’idée nationale russe sur le territoire ukrainien et tout particulièrement en Crimée et dans l’Est du pays, en insistant sur l’idée que les habitants de ces régions appartiennent au « Russkiy mir ».

6Cette vision du monde est à la base de l’idéologie du projet eurasiatique. Des idéologues influents, proches de Poutine, comme Alexandre Douguine, alimentent en permanence l’idée de la grandeur russe en s’appuyant sur le courant idéologique, l’eurasisme [2]
[2]
L’eurasisme est une doctrine philosophique et géopolitique,…. Selon Douguine, « tout État de l’espace postsoviétique, s’il décide de s’opposer violemment à la Russie, ne pourra exister que sous forme tronquée… L’intégrité territoriale de tous les États postsoviétiques, sans exception, dépend en premier lieu de Moscou… Sans accord avec Moscou (pas forcément une soumission totale au Kremlin ou à Poutine), l’intégrité territoriale ne peut être garantie ». Et bien sûr pour Douguine, l’Église orthodoxe russe joue un rôle majeur dans ce monde eurasien.

Ainsi, les intérêts de l’État deviennent les intérêts de l’Église et vice-versa. En 2014, Vladimir Poutine a même prononcé ses vœux de fin d’année au peuple russe depuis la Cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, cette fameuse cathédrale, située à deux pas du Kremlin, qui est connue en outre par le procès de PussyRiot [3]
[3]
L’affaire Pussy Riot : les membres du groupe de punk-rock…, affaire qui a reflété une fois encore le resserrement des liens entre l’État et l’Église.
https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2015-5-page-74.htm

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[size=44]Orthodoxie : la guerre renforce l’ambiguïté des relations entre les Églises et l’État[/size]

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RAMIL SITDIKOV / RIA NOVOSTI
Le métropolite Hilarion.



















Patrick Gazagne - publié le 27/06/22

Ancien fonctionnaire ayant effectué de nombreux séjours dans les Balkans, en Russie et dans d’autres pays de l’ex-URSS, Patrick Gazagne est un bon connaisseur du monde de l’orthodoxie. Que signifie la déclaration d’indépendance de l’Église ukrainienne ? Comment évoluent les Églises orthodoxes depuis la guerre en Ukraine ? Il répond aux questions de Aleteia.


Aleteia : L’Église orthodoxe ukrainienne a annoncé le 27 mai 2022 prendre sa « pleine indépendance » et son « autonomie » à l’égard du patriarcat de Moscou à cause de la guerre en Ukraine. Un statut d’indépendance et d’autonomie lui avait pourtant été donné dès 1990, par le patriarche Alexis II. Qu’y a-t-il de nouveau ?
Patrick Gazagne : Depuis 1990, l’Église orthodoxe ukrainienne avait effectivement un statut de large autonomie, mais au sein du patriarcat de Moscou. Cette dépendance canonique se traduisait notamment par le fait qu’elle devait faire approuver par le Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Russie le choix de son primat, contrairement aux Églises autocéphales qui, comme leur nom l’indique, désignent elles-mêmes leur tête. La décision du 27 mai est avant tout une décision de survie, la perspective de l’interdiction d’une Église relevant du patriarcat de Moscou devenant de plus en plus probable avec la prolongation des bombardements russes en Ukraine. Le métropolite Onuphre de Kiev n’avait d’autre choix que d’acter publiquement, à l’intention des autorités ukrainiennes, la « pleine indépendance » de son Église par rapport au patriarcat de Moscou. Il a en revanche évité d’utiliser le terme d’autocéphalie, car une Église ne peut pas s’octroyer elle-même cette prérogative sous peine de devenir schismatique. 



Même si l’avenir canonique de cette Église reste incertain, il est clair qu’un pas décisif a été franchi vers l’autocéphalie et qu’on voit mal un retour en arrière.

Cela étant, en mentionnant, lorsqu’il célèbre la Liturgie, le patriarche Cyrille sur le même plan que les primats d’autres Églises autocéphales, le métropolite Onuphre se situe de facto comme le primat d’une Église autocéphale. Le Saint Synode de l’Église orthodoxe russe a d’ailleurs relevé le caractère non-canonique des modifications du statut de l’Église orthodoxe ukrainienne. En même temps, le patriarcat a suffisamment dénoncé les pressions exercées par les autorités de Kiev sur l’Église orthodoxe ukrainienne pour comprendre le contexte dans lequel ont été prises les décisions annoncées le 27 mai. Enfin, il n’apparaît pas, à ce stade, que l’Église du métropolite Onuphre soit pressée de se rapprocher de l’Église orthodoxe d’Ukraine du métropolite Épiphane, qui a reçu son autocéphalie de Constantinople il y a un peu plus de trois ans, et qui n’est toujours pas reconnue par la majorité des Églises orthodoxes autocéphales.



https://fr.aleteia.org/2022/06/27/orthodoxie-la-guerre-en-ukraine-renforce-lambiguite-des-relations-entre-les-eglises-et-letat/?utm_campaign=EM-FR-Newsletter-Daily-&utm_content=Newsletter&utm_medium=email&utm_source=sendinblue&utm_term=20220628

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[size=78]En Ukraine, la guerre des Eglises orthodoxes
Par Emmanuel Grynszpan (Kryvy Rih, envoyé spécial)Publié le 30 juin 2022 à 15h00 - Mis à jour le 30 juin 2022 à 20h08
Temps deLecture 4 min.Read in English


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REPORTAGELes ambiguïtés du clergé affilié à Moscou poussent les fidèles à se tourner vers la branche ukrainienne, qui, depuis 2014, s’affranchit petit à petit de la tutelle russe.



Au terme d’un copieux déjeuner, arrosé de « samogon » (vodka maison à 50 degrés) et ponctué de toasts à la victoire de l’ Ukraine, le père Maksim se lève de table et déclare : « Il est temps de remplir ma mission. » C’est un dimanche inhabituel pour ce prêtre frêle et toujours souriant de 31 ans – « l’âge de l’Ukraine indépendante », souligne-t-il, radieux. La mission consiste à faire basculer deux paroisses des environs de Kryvy Rih de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine affiliée au patriarcat de Moscou (EOU-PM) vers l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (EOU) autocéphale.

Les deux clergés sont à couteaux tirés depuis l’indépendance de l’Ukraine. La première, largement dominante en nombre de paroisses (douze mille) et de moyens, se situe politiquement en eau trouble depuis l’annexion de la Crimée en 2014 et plus encore depuis l’invasion russe entamée le 24 février. La seconde, hostile à l’influence russe et longtemps marginale (mille paroisses), a fini par obtenir de haute lutte son statut autocéphale en 2019, du patriarcat œcuménique de Constantinople.
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Svg%3ELe père Maksim avec ses enfants, à Tchervone, en Ukraine, le 17  juin 2022. Le prêtre a fait le choix de rejoindre l’Eglise orthodoxe d’Ukraine lorsque l’un de ses fils lui a dit : « Quand les Russes vont nous tuer, je voudrais que tu sois avec moi. » ADRIENNE SURPRENANT / MYOP POUR « LE MONDE »
La collation a ragaillardi le père Maksim, qui a déjà célébré deux messes dominicales le matin. La première, dans sa toute nouvelle église de Tchervone (mille cent habitants), a duré une heure et demie. La seconde, 15 kilomètres plus loin dans le hameau de Vilne, a été expédiée en 12 minutes devant cinq paroissiennes d’un certain âge. Ici, faute d’église, une salle de prière, ornée de copies bon marché d’icônes et d’une incongrue frise en plâtre soutenue par deux colonnes doriques, occupe l’ancienne infirmerie du hameau. « Je n’ai pas le temps, malheureusement. L’aller-retour pour Vilne prend une heure », s’était alors excusé le prêtre avant de repartir. Les routes secondaires cabossées forcent souvent à rouler au pas.

[size=34]« Je n’ai trahi personne »[/size]


Toujours en costume ecclésiastique, le père Maksim se rassoit pour la seconde fois de la journée dans sa deviatka (Lada), dont on devine la couleur blanche d’autrefois. Il salue sa femme et ses quatre tout jeunes enfants d’un coup de klaxon, puis démarre sèchement pour retourner à l’église de son village de Tchervone, récupérer trois compères : Serhi, Edik et Mykola. Ces derniers, qui n’assistaient pas à la messe du dimanche un peu plus tôt, doivent l’assister lors de sa prochaine mission, à Zelene Pole. « Je leur ai demandé de venir, parce que je ne sais pas trop ce qui nous attend là-bas, confie le prêtre, anxieux. J’ai aussi prévenu la police et le SBU [services de sécurité d’Ukraine], parce que l’EOU-MP pourrait organiser une provocation. »

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Les orthodoxes donnent une mauvaise image de leur religion.

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[size=64]Depuis la chute du bloc soviétique, le rôle de l’Église orthodoxe dans la société russe ne cesse de grandir. La société russe actuelle fait largement confiance à l’Église orthodoxe qui joue un rôle majeur dans la propagande de « l’idée nationale », et est considérée comme une institution d’État.[/size]

2
Durant la période soviétique, le Parti communiste interdisait toutes les religions et l’Église orthodoxe a été l’objet des persécutions massives. Toute croyance et toute pratique religieuse étaient incompatibles avec l’appartenance au Parti communiste. Suite à l’effondrement de l’URSS, l’Église orthodoxe russe s’est renforcée et a repris sa place historique très rapidement.

3
Malgré le fait que la Constitution de la Fédération de Russie, en vigueur depuis 1993, proclame que « la Russie est un État laïque et qu’aucune religion ne peut s’instaurer en qualité de religion d’État », l’Église orthodoxe, en réalité, occupe une place particulière dans la société russe et bénéficie de nombreux privilèges et avantages. La loi adoptée en 1996 a fait de l’orthodoxie, quasiment la religion officielle : elle peut recevoir des financements d’État et même participer aux activités diplomatiques du pays.

Des liens forts entre l’Église orthodoxe et le Kremlin

4
Depuis son arrivée à la tête de l’Église orthodoxe russe, le patriarche de Moscou et de toute la Russie, Cyrille Ier, partage complètement la vision du monde de Vladimir Poutine ; il a même soutenu officiellement sa candidature aux élections présidentielles de 2012. Les deux hommes travaillent en binôme et imposent à toute la Russie, ainsi que hors de ses frontières, l’idéologie du Kremlin. Le patriarche Cyrille apparaît aux côtés du Président russe durant toutes les fêtes nationales et religieuses. Dans son discours en février 2013, à la Cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, Vladimir Poutine a dit : « L’Église orthodoxe russe a été auprès de son peuple tout au long de son histoire, elle a partagé ses joies et ses peines… Nous espérons continuer ce partenariat positif et polyvalent avec l’Église orthodoxe russe… Nous devons continuer notre coopération et notre travail commun afin de renforcer l’harmonie de notre société, avec des valeurs morales élevées ». La même année, le film Le Second baptême de la Russie, avec les entretiens du patriarche Cyrille et du Président russe, réalisé par le département communication de l’Église orthodoxe, a été diffusé par la chaîne publique.

5
Le Kremlin utilise la légitimité symbolique de l’Église en poussant encore plus loin son idéologie du « Russkiy mir (monde russe) » qui est fondée sur l’idée de la civilisation, fortement dominée par Moscou, de l’espace socioculturel et supranational qui englobe non seulement la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine, mais qui doit aussi s’étendre au territoire de l’Eurasie [1][size=26][1]Au sens géopolitique, l’Eurasie se réfère à une conception…. « Russkiy mir » s’appuie sur trois principaux piliers : l’orthodoxie, la culture et la langue russe, la mémoire historique et la vision communes de développement social ; il doit jouer le rôle de contrepoids à la civilisation occidentale « décadente ». Le Président russe et le patriarche Cyrille évoquent systématiquement cette idéologie dans tous leurs discours officiels. En 2007, par décret de Vladimir Poutine, la Fondation Russkiy mir a été créée, afin de promouvoir la culture et la langue russe, une information objective sur la Russie moderne et le soutien des médias russes à l’étranger, visant à atteindre les objectifs de la Fondation. Effectivement, depuis de nombreuses années, grâce à ces médias, le Kremlin alimentait l’idée nationale russe sur le territoire ukrainien et tout particulièrement en Crimée et dans l’Est du pays, en insistant sur l’idée que les habitants de ces régions appartiennent au « Russkiy mir ».[/size]

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Cette vision du monde est à la base de l’idéologie du projet eurasiatique. Des idéologues influents, proches de Poutine, comme Alexandre Douguine, alimentent en permanence l’idée de la grandeur russe en s’appuyant sur le courant idéologique, l’eurasisme [2][size=26][2]L’eurasisme est une doctrine philosophique et géopolitique,…. Selon Douguine, « tout État de l’espace postsoviétique, s’il décide de s’opposer violemment à la Russie, ne pourra exister que sous forme tronquée… L’intégrité territoriale de tous les États postsoviétiques, sans exception, dépend en premier lieu de Moscou… Sans accord avec Moscou (pas forcément une soumission totale au Kremlin ou à Poutine), l’intégrité territoriale ne peut être garantie ». Et bien sûr pour Douguine, l’Église orthodoxe russe joue un rôle majeur dans ce monde eurasien.[/size]

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Ainsi, les intérêts de l’État deviennent les intérêts de l’Église et vice-versa. En 2014, Vladimir Poutine a même prononcé ses vœux de fin d’année au peuple russe depuis la Cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, cette fameuse cathédrale, située à deux pas du Kremlin, qui est connue en outre par le procès de PussyRiot[3][size=26][3]L’affaire Pussy Riot : les membres du groupe de punk-rock…, affaire qui a reflété une fois encore le resserrement des liens entre l’État et l’Église.[/size]

Josué

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[size=32]Vidéo : un prêtre russe frappe un Ukrainien en plein enterrement[/size]

INTERNATIONALChristabel International 12 days ago

Vidéo : un prêtre russe frappe un Ukrainien en plein enterrement
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Medium_2022-07-30-b3b5817432
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Un prêtre de l’Église orthodoxe russe a frappé son pair de la congrégation orthodoxe ukrainienne avec une croix en bois lors d’un enterrement la semaine dernière.
Le combat inhabituel s’est produit alors qu’ils regardaient Oleksandr Zinivy, un soldat ukrainien tué par l’armée russe.
J’ai aussi lu : La vidéo d’un soldat ukrainien abattu et qui continue de se battre : “Ce n’est pas grave”
L’attaque a été enregistrée et la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux.

[size=30]Comment était le combat des prêtres orthodoxes[/size]


Selon la presse locale, Anatoliy Dudko, le prêtre ukrainien, prononçait un sermon depuis l’atrium. Dans un moment, partisans accusés du patriarche Cyrille de Moscouactuel chef de l’Église orthodoxe russe, de aider ceux qui ont envahi l’Ukraine le 24 février sous les ordres du président Vladimir Poutine.
Ces mots ont provoqué la colère de Mykhailo Vasylyuk, un prêtre de l’Église orthodoxe russe de la région de Vinnitsa qui était présent au service funèbre. Vasylyuk s’est approché de l’atrium et a commencé à battre Dudko avec une croix en bois.
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Au cours de l’homélie, Dudko aurait déclaré que Poutine a déclenché la guerre en Ukraine en partie pour protéger les croyants de l’Église orthodoxe russe.
Des membres de l’armée ont dû intervenir dans le combat pour séparer Vasylyuk de l’autre prêtre. Le service funèbre a alors pu continuer.

L’activiste local Serhiy Timkov, qui a détaillé l’altercation sur Facebook, a déclaré que Dudko avait subi des blessures mineures en conséquence.
“À mon avis, l’incident franchit toutes les limites possibles et impossibles de l’arrogance», a écrit l’activiste. “Sur la base de ce qui précède, je demande en outre aux autorités policières d’assurer l’ordre lors de toute réunion où il y a un conflit.”
le milieu ukrainien vinbazar signalé que la police de Vinnytsia avait été informée de l’incident et que les autorités avaient ouvert un enquête criminelle à ce propos.
Tags: Vidéo prêtre russe frappe Ukrainien plein enterrement

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À Moscou, de rares voix orthodoxes appellent à la paix en Ukraine et au dialogue avec le pape
Analyse Alors que le pape se rend du 13 au 15 septembre au Kazakhstan, certains en Russie regrettent l’annulation de la venue du patriarche Kirill et de sa possible rencontre avec François.
Benjamin Quénelle, à Moscou (Russie), le 12/09/2022 à 09:37
À Moscou, de rares voix orthodoxes appellent à la paix en Ukraine et au dialogue avec le pape
Un membre de la communauté orthodoxe des vieux-croyants dans une église à Novokumsky, dans la région de Stavropol.
EDUARD KORNIYENKO/REUTERS

La décision du patriarche orthodoxe Kirill d’abandonner son voyage au Kazakhstan, où il devait participer au Congrès des responsables des religions mondiales et traditionnelles, n’a pas fait que des heureux à Moscou. Car, de facto, le primat de l’Église orthodoxe russe a surtout annulé sa possible rencontre avec le pape François.

« Une occasion perdue

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Dieu vous a placé au pouvoir » : Poutine fête ses 70 ans sous les éloges de son élite
« Dieu vous a placé au pouvoir » : le patriarche orthodoxe russe Kirill a félicité ainsi vendredi 6 octobre Vladimir Poutine pour son 70e anniversaire, marqué par une pluie d’éloges en dépit de l’isolement international russe et des revers en Ukraine.
Ouest France.

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Le sabre et le goupillon font aussi bon ménage dans la sainte Russie.

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La Croix : Qu’est-ce qui a conduit au « schisme orthodoxe » d’octobre 2018 ?

Antoine Arjakovsky : Ce schisme se manifeste par le refus de toute forme de dialogue et de communion de la part de l’Église russe à l’égard du Patriarcat œcuménique de Constantinople. Il est le résultat d’un refus de reconnaître l’attribution de l’autocéphalie (le fait pour une Église d’être gouvernée par elle-même, NDLR) à l’Église orthodoxe d’Ukraine déclenchée par le patriarche de Constantinople, Bartholomée.

Ce refus est lui-même la conséquence de l’idéologie professée à Moscou du « monde russe », pourtant jugée hérétique par des centaines de théologiens orthodoxes. Celle-ci considère que l’Ukraine ne peut vivre indépendamment de la Russie, ni sur un plan politique ni sur un plan ecclésial.

À lire aussiEn Ukraine, le face-à-face des Églises orthodoxes
Par ailleurs le Patriarcat de Moscou a clairement refusé de reconnaître l’autorité, pourtant pluriséculaire, de celui de Constantinople au sein de la communion des Églises orthodoxes, en annulant sa participation au concile panorthodoxe de Kolymbari (Crète) en juin 2016.

Quelles conséquences l’invasion russe a-t-elle eues sur l’orthodoxie en Ukraine ? Départ de prêtres, de paroisses du Patriarcat de Moscou… Quelle est l’ampleur du mouvement ?

A. A. : L’extension de l’invasion russe en Ukraine en février dernier n’a fait que renforcer le processus d’émancipation. Il s’est traduit par une décision importante du synode de l’Église ukrainienne, encore rattachée à Moscou en février dernier, de couper tous les ponts avec l’Église russe.

En revanche, là où les soldats russes imposent leurs lois, les évêques et le clergé adoptent des positions de fidélité à Moscou, comme à Louhansk, Donetsk ou Sébastopol. Mais dans la perspective d’une reconquête par l’armée ukrainienne de ces territoires, il est fort probable que les communautés chrétiennes feront le choix de rejoindre l’une des Églises orthodoxes ukrainiennes. En mai dernier, 400 communautés du Patriarcat de Moscou avaient rejoint, en l’espace de trois mois, l’Église orthodoxe autocéphale d’Ukraine.

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sur la chaine LCI.
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine 20221015

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[size=38] Catholiques d’Ukraine » et « La Sainte Russie contre l’Occident » : histoires d’Églises sur fond de guerre[/size]
Critique 
Un même rite byzantin, mais deux Églises que (presque) tout oppose : Didier Rance remonte l’histoire des gréco-catholiques d’Ukraine, quand Kathy Rousselet analyse la position du Patriarcat de Moscou dans ses liens étroits avec l’État russe et dans la guerre.

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Russie: une nouvelle société militaire privée va agir au nom de l’Église orthodoxe
Léo Vidal-Giraud - Hier à 20:58


Ce samedi 12 novembre, la presse russe rapporte la prochaine naissance d’une nouvelle société militaire privée. Elle agit cette fois-ci au nom de l’Église Orthodoxe Russe. Tout paradoxal que cela puisse paraître, cela s’inscrit dans la lignée d’une instrumentalisation de plus en plus forte de la religion par la propagande russe.

La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine AA1444Go
[size=12]L’organisation « Croix de Saint-André », qui agit au nom d'Eglise orthodoxe russe, a annoncé former des bataillons de volontaires pour les envoyer en Ukraine. Ici, un soldat russe dans le port de Marioupol dimanche 12 juin (image d'illustration).© AP


Fondée en 2017 à Saint-Pétersbourg, l’organisation « Croix de Saint-André » n’était au départ un « simple » centre d’entraînement paramilitaire, encadré par des anciens des forces spéciales et soutenu par l’Église Orthodoxe Russe.

Mais ce samedi 12 novembre, l’organisation a annoncé souhaiter former des « bataillons de volontaires » qui seront amenées à participer à la guerre en Ukraine. Dans les faits, cela signifie la naissance de la première société militaire privée religieuse de Russie. Le concept semble complètement anachronique, il est pourtant presque logique, au vu de la place de plus en plus importante que prend l’Église orthodoxe et la dimension religieuse dans la propagande de guerre russe.

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[size=30]« Guerre de religion »[/size]


L’idée d’une « guerre de religion » contre des Ukrainiens qui, en plus d’être nazis, seraient également « satanistes »  a longtemps été cantonnée aux marges les plus extrêmes du discours public en Russie. Mais ces dernières semaines, il s’est diffusé, puis imposé dans les médias grand public et dans les paroles de certains officiels comme l’ancien premier ministre Dimitri Medvedev.
En général, ce concept est associé à des considérations sur l’Occident décadent et anti-religieux, la destruction des « valeurs traditionnelles ». C’est dans une véritable guerre de civilisation que s’imaginent maintenant les propagandistes russes, une guerre pour « désataniser » l’Ukraine.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/russie-une-nouvelle-soci%C3%A9t%C3%A9-militaire-priv%C3%A9e-va-agir-au-nom-de-l-%C3%A9glise-orthodoxe/ar

papy

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[size=33][size=40]Religion.[/size] 
[size=40]Zelensky s’attaque à l’Église orthodoxe ukrainienne, soupçonnée d’accointances avec Moscou[/size][/size]

Le président ukrainien a annoncé une série de mesures visant à sanctionner et à stopper les activités des organisations religieuses proches du Kremlin. Une partie de l’Église orthodoxe est directement mise en cause.

La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine Icon-64x64
Courrier international

Publié hier à 20h33 Lecture 1 min.


La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine 1dd6903_1670007625717-000-32qc2xgLes policiers ukrainiens montent la garde devant l’entrée d’un monastère orthodoxe à Kiev, le 22 novembre. [size=12]PHOTO SERGEI CHUZAVKOV / AFP

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“Volodymyr Zelensky a signé un décret présidentiel permettant au Conseil de défense et de sécurité nationale d’appliquer des sanctions contre les membres du clergé d’organisations proches de la Russie”, informe le média ukrainien anglophone Kyiv Independent. Le président ukrainien a abordé la question de l’influence religieuse en Ukraine lors d’une allocution télévisée, jeudi 1[size=14]er décembre.
Une liste des personnalités soumises à des sanctions devrait être publiée prochainement, a annoncé Zelensky, précisant par ailleurs :
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“Le Conseil de défense et de sécurité nationale a enjoint le gouvernement à proposer devant le Parlement une loi proscrivant les activités en Ukraine des organisations religieuses affiliées à des groupes d’influence en Russie.”
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Sa cible principale est sans nul doute l’Église orthodoxe ukrainienne, autrefois directement affiliée au patriarcat de Moscou. Depuis le 22 novembre, celle-ci a subi une série de perquisitions organisée par le Service de sécurité d’Ukraine (SSU), les services secrets. Les opérations ont continué dans la foulée de l’intervention de Zelensky : “Le SSU a rapporté ce 2 décembre avoir procédé à des recherches dans des églises et monastères de l’Église orthodoxe ukrainienne – patriarcat de Moscou (UOC-MP) dans les oblasts de Jytomyr, de Rivne et de Transcarpathie” dans l’Ouest du pays.

[size=13]LIRE AUSSIReligion. L’église orthodoxe se déchire sur la guerre en Ukraine[/size]
L’objectif affiché est de contrer les “activités subversives” pilotées par la Russie, pouvant donner lieu à des “provocations” voir à des “actes terroristes”. Jusqu’ici, les autorités ukrainiennes affirment avoir mis la main sur de la propagande russe, de la “littérature xénophobe” et des passeports russes appartenant à des membres du clergé. Elles ont également interrogé plusieurs dizaines de religieux.
[url=https://www.nytimes.com/live/2022/12/02/world/russia-ukraine-war-news?action=click&module=Well&pgtype=Homepage&section=World News#zelensky-proposes-banning-religious-groups-affiliated-with-moscow]Comme l’explique le New York Times[/url], ces mesures “mettent à rude épreuve une relation spirituelle vieille de plusieurs siècles entre la Russie et l’Ukraine”. L’orthodoxie est morcelée dans le pays depuis 2019 et la proclamation d’une Église orthodoxe d’Ukraine autocéphale, ayant prêté allégeance au patriarche de Constantinople. L’autre branche, l’Église orthodoxe ukrainienne a quant à elle longtemps été affiliée à l’Église orthodoxe russe et à son patriarche Kirill. Si elle a déclaré son autonomie vis-à-vis du patriarcat Moscou en mai, dans la foulée du déclenchement de la guerre en Ukraine, certains soupçonnent une influence russe persistante.
L’Église orthodoxe ukrainienne comptait plus de 10 000 dans le pays, en janvier 2022.[/size]
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Courrier international

Josué

Josué
Administrateur

https://headtopics.com/fr/l-ukraine-va-t-elle-vraiment-interdire-les-activites-des-organisations-religieuses-liees-a-moscou-32406478

chico.

chico.

[size=48]Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine ordonne un cessez-le-feu les 6 et 7 janvier
Cette trêve, exigée à l'occasion du Noël orthodoxe, est qualifiée "d'hypocrite" par les autorités ukrainiennes.

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La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine 2TQKJWX62RE6NMJIWBKMZCJYNU
[size=10][size=10]Le président russe Vladimir Poutine a ordonné le 5 janvier 2022 à ses forces d'appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier à l'occasion du Noël orthodoxe.

afp.com/Valery SHARIFULIN


[size=13]E.R. avec AFP
Publié le 05/01/2023 à 11:05, mis à jour à 16:47
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Des appels à un cessez-le-feu en Ukraine se sont fait entendre en Russie comme à l’étranger ce jeudi 5 janvier, moins d’une semaine après une frappe ukrainienne particulièrement meurtrière qui a provoqué la mort d’au moins 89 soldats russes dans l’est. Ils ont été partiellement entendus.
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  • Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier


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Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce jeudi à ses forces d’appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les vendredi 6 et samedi 7 janvier à l’occasion du Noël orthodoxe, a indiqué le Kremlin. "Compte tenu de l’appel de Sa Sainteté le patriarche Kirill, j’instruis le ministre russe de la Défense d’introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12 heures le 6 janvier de cette année jusqu’à 24 heures le 7 janvier", a-t-il indiqué dans le communiqué du Kremlin.[/size][/size]

Caramel57



Marmhonie a écrit:Les tj ne sont pas neutres, c'est bien ce qui leur est reproché. C'est 100% américain, centralisé à Brooklin. Eh oui, soyons honnêtes.

Ta réponse me fait fait penser à la neutralité suisse pendant la seconde guerre mondiale, au bout de 6 mois on pouvait arrêter le massacre de millions de morts, comment?

En Bombardant Genève!

https://www.babelio.com/livres/Ziegler-La-Suisse-lor-et-les-morts/66380

Lechercheur



Les orthodoxes se battent entre eux .
Belle exemple d'unité chrétienne.

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