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La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion.

+3
papy
Josué
Mikael
7 participants

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Cadre juridique de la liberté religieuse et son application effective

La Constitution russe du 12 décembre 1993(([ltr]https://www.constituteproject.org/const ... df?lang=en[/ltr])) dispose, aux articles 14 et 28, que la Fédération de Russie est un État laïc qui garantit la liberté de religion ou de croyance. L’article 14, paragraphe 1, dispose : « La Fédération de Russie est un État laïc. Aucune religion ne peut être établie en tant que religion d’État ou religion obligatoire ». L’article 14, paragraphe 2, assure que « les associations religieuses sont séparées de l’État et sont égales devant la loi ». L’article 28 ajoute : « A chacun est garantie la liberté de conscience et de religion, y compris le droit de professer et pratiquer individuellement ou avec d’autres toute religion ou de n’en professer et pratiquer aucune, de choisir, d’avoir et de diffuser librement des convictions religieuses et autres ou d’agir conformément à celles-ci ».((Ibid))

L’article 19 garantit l’égalité des droits, indépendamment de la religion ou des croyances, en ajoutant que « toute forme de limitation des droits du citoyen selon des critères d’appartenance sociale, raciale, nationale, de langue ou de religion est interdite ».

L’article 29 dispose que « la propagande ou l’agitation incitant à la haine et à l’hostilité sociales, raciales, nationales ou religieuses est interdite » et que la propagande relative à la supériorité sociale, raciale, nationale, religieuse ou linguistique est interdite.

En vertu de l’article 30, « chacun dispose du droit d’association ».

La loi de 1997 sur la liberté de conscience et d’association religieuse((‘Federal Law No. 125-FZ of September 26, 1997 on the Freedom of Conscience and Religious Associations’,
  Stetson.edu.[ltr]https://www2.stetson.edu/~psteeves/relnews/freedomofconscienceeng.html[/ltr])) (amendée en 2016) est le principal pilier de la législation religieuse.

La loi reconnaît quatre « religions traditionnelles » (l’Église orthodoxe russe, l’islam, le judaïsme et le bouddhisme). L’Église catholique romaine et l’Église luthérienne sont généralement considérées comme des religions traditionnelles russes, et sont invitées à participer aux manifestations officielles. La loi souligne le rôle particulier de l’Église orthodoxe russe en raison de sa contribution historique à la spiritualité et à la culture du pays.((Ibid))

La loi établit plusieurs catégories d’entités religieuses : les Groupes religieux, les Organisations religieuses locales et les Organisations religieuses centralisées.

De facto, les Groupes religieux ont le droit de célébrer des rituels religieux et des cérémonies, d’organiser des services religieux et d’enseigner leurs doctrines religieuses. Ils ne sont pas enregistrés auprès du gouvernement et n’ont donc pas de personnalité juridique. Ils ne peuvent pas ouvrir de compte en banque, construire, acheter ou louer des locaux ou publier ou importer du matériel religieux.

Afin d’être reconnu en tant qu’Organisation religieuse locale, un Groupe religieux doit prouver qu’il existe en tant que tel depuis au moins 15 ans.((Miroshnikova Elena, in Religion and the Secular State: National Reports, ed. by Javier Martinez-Torron & W. Cole Durham, Jr., (The International Center for Law and Religious Studies, Brigham Young University, 2010), pp. 578-579.)) Une Organisation religieuse locale doit se composer d’au moins 10 personnes de plus de 18 ans qui résident en permanence dans une zone donnée. Elle doit être enregistrée aux niveaux fédéral et local. Une Organisation religieuse locale peut ouvrir un compte en banque, acheter, posséder ou louer des bâtiments à des fins religieuses, acquérir, importer, exporter et diffuser de la littérature religieuse, bénéficier d’avantages fiscaux et autres, etc. En outre, elle peut également créer des organisations religieuses locales affiliées sans aucun délai de carence.((Ibid))

Les Organisations religieuses centralisées doivent se composer d’au moins trois Organisations religieuses locales pour être éligibles à l’enregistrement.((Ibid)) Elles jouissent des mêmes droits que les Organisations religieuses locales. Après 50 ans d’existence et d’activité dans le pays, elles peuvent inclure le mot « russe / Russie » dans leur titre officiel.((Ibid))

En novembre 2015, la loi de 1997 a été amendée pour exiger des organisations religieuses qui reçoivent des fonds de l’étranger qu’elles fassent au Ministère de la Justice un rapport sur leurs activités, leurs dirigeants et leurs programmes budgétaires. En vertu de cet amendement, le Ministère de la Justice et les organes apparentés ont le droit d’inspecter les activités financières des organisations religieuses si elles reçoivent un financement de l’étranger, ou en cas de problème « d’extrémisme » ou d’activité illégale, et cela sans préavis.((Arnold Victoria, Forum 18 News Service, 13th January 2017,
  [ltr]http://forum18.org/archive.php?article_id=2246[/ltr]))

Josué

Josué
Administrateur

Cette loi fait la part belle à l'église Orthodoxe.

papy

papy

Une loi qui protège surtout les privilèges de l'église Orthodoxe.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

L'un des meilleurs ami de Mr Poutine est un ami du lycée devenue prélat de l'église orthodoxe il s'appelle Ticon...

chico.

chico.

philippe83 a écrit:L'un des meilleurs ami de Mr Poutine est un ami du lycée devenue prélat de l'église orthodoxe il s'appelle Ticon...
Ceci explique bien des choses.
C'est l'alliance du sabre et du goupillon.

Josué

Josué
Administrateur

14.05.2021

La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. Politi12
Les chroniques de l'histoire 2009

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]La grande purge de Poutine[/size]

[size=30]REPORTAGE. Depuis l’empoisonnement d’Alexeï Navalny il y a un an, toute l’opposition russe est réduite au silence avec une férocité croissante.[/size]




De notre envoyé spécial en Russie Marc Nexon (avec Katia Swarovskaya)
Publié le 29/07/2021 à 09h42 - Modifié le 29/07/2021 à 15h26
https://www.lepoint.fr/monde/la-grande-purge-de-poutine-29-07-2021-2437218_24.php?M_BT=52544877662#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20210729

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]La Russie bannit une correspondante de la BBC, qui dénonce une "atteinte à la liberté de la presse"[/size]

CENSURE La télévision d'Etat russe a annoncé que la correspondante de la BBC Sarah Rainsford devrait quitter la Russie à la demande des autorités, une décision qualifiée vendredi par le groupe audiovisuel public britannique d'«atteinte à la liberté de la presse»

20 Minutes avec AFP
Publié le 13/08/21 à 22h48 — Mis à jour le 13/08/21 à 22h48





La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. 310x190_bbc
La BBC. — AFP
Sans identifier de source, la chaîne de télévision Rossiïa 24 a expliqué jeudi soir que le visa de la journaliste britannique expirait le 31 août et qu’il ne serait pas renouvelé, une mesure présentée comme une réponse à des pressions britanniques supposées sur les médias russes au Royaume-Uni.
« C’est une expulsion qui fait date », a commenté le journaliste de la chaîne russe.
Les autorités russes n’ont de cesse de critiquer publiquement les contenus des médias occidentaux sur la Russie, dénonçant régulièrement des articles ou reportages jugés russophobes. Mais les expulsions de journalistes restent rares.
« L’expulsion de Sarah Rainsford constitue une atteinte directe à la liberté de la presse que nous condamnons sans réserve », a réagi vendredi soir la BBC dans un communiqué.
« Nous appelons les autorités russes à revenir sur leur décision. En attendant, nous continuerons à rapporter les événements de la région de manière indépendante et impartiale », a ajouté le groupe britannique, qualifiant Sarah Rainsford de « journaliste exceptionnelle et intrépide ».
De son côté, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a confirmé l’information à demi-mot en maniant le sarcasme dans un message publié sur Telegram.
« Ne soyez pas timide », a-t-elle écrit. « Des représentants de la BBC se sont récemment rendus au ministère des Affaires étrangères, on a tout expliqué, ils peuvent donc tout raconter ».
La porte-parole a en outre souligné que la Russie avait par le passé dénoncé, sans effet, les « humiliations avec les visas infligées par Londres aux correspondants russes en Grande-Bretagne ».

Des relations tendues


Le 9 août, le ministère russe des Affaires étrangères avait déjà déclaré personae non gratae des ressortissants britanniques non-identifiés « engagés dans des activités antirusses ».
Cette mesure avait été présentée comme une réponse au bannissement de Russes du territoire du Royaume-Uni dans le cadre de sanctions britanniques prises en 2020 et 2021.
Les autorités russes ont aussi multiplié cette année les procédures judiciaires contre les médias, ONG et organisations politiques russes jugés hostiles au pouvoir et accusés d’être financés ou de servir les intérêts de l’Occident.
Les relations entre Londres et Moscou sont particulièrement tendues depuis des années. Les Britanniques accusent Moscou d’avoir fait usage de poisons radioactifs et chimiques pour s’en prendre à des adversaires russes de Vladimir Poutine réfugiés au Royaume-Uni.

https://www.20minutes.fr/monde/3102503-20210813-russie-bannit-correspondante-bbc-denonce-atteinte-liberte-presse?xtor=EREC-182-[actualite]

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Prisons russes : « Il était impossible de garder ce cauchemar pour moi »[/size]

[size=30]ENTRETIEN. L’ancien prisonnier Sergueï Savelev, à l’origine de la fuite de centaines de vidéos de tortures, raconte ce qui l’a poussé à agir.[/size]


La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. 22358134lpw-22358766-article-jpg_8324941_660x287
La prison Colony 1 dans la région de Moscou.:copyright: Sputnik / Sputnik via AFP
La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. Marc-nexon_50x50Par Marc Nexon
Publié le 26/10/2021 à 11h00

[size=55]Il est à l’origine du scandale des prisons russes. Sergueï Savelev, un ancien détenu de 31 ans, a divulgué des centaines d’heures de vidéos de tortures pratiquées dans les prisons de la région de Saratov, située à 700 kilomètres de Moscou. Libéré en février après avoir été condamné à huit ans de détention pour trafic de stupéfiants, cet informaticien, aux allures d’étudiant, originaire de Biélorussie, vient de trouver refuge en France. L’étau se resserrait sur lui depuis plusieurs semaines. Arrêté le mois dernier à l’aéroport de Saint-Pétersbourg, il parvient à échapper aux agents FSB (ex-KGB) en promettant de coopérer. Il en profite pour fuir. D’abord par la route jusqu’à Minsk, en Biélorussie. Puis il s’envole pour Istanbul avant de rejoindre Tunis et enfin Paris où il demande aussitô...[/size]
https://www.lepoint.fr/monde/prisons-russes-il-etait-impossible-de-garder-ce-cauchemar-pour-moi-26-10-2021-2449312_24.php#xtor=CS2-426-[Actualite]-[Dans_lenfer_des_prisons_russes]

samuel

samuel
Administrateur

Mais c'est comme au temps de Staline, rien n'a changé dans la Sainte Russie.

chico.

chico.

[size=43]Le système carcéral russe peine à se défaire de son héritage soviétique

La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. 12125772
Comment vit-on dans les prisons russes? / Tout un monde / 7 min. / le 15 avril 2021[/size]

L’opposant russe Alexeï Navalny, l’un des prisonniers les plus connus actuellement dans le pays, a entamé une grève de la faim pour dénoncer les mauvais traitements dont il se dit victime. Retour en chiffres et témoignages sur le système carcéral russe.
Il y a une dizaine d’années, des réformes du système pénitentiaire russe ont été tentées sous la présidence de Dmitri Medvedev, avec un bilan mitigé. L’héritage soviétique hante toujours les prisons du pays, même si le taux d’incarcération a diminué de moitié en l’espace de 20 ans. Celui-ci reste cependant l’un des plus élevés au niveau européen. 
Selon des statistiques récentes du Conseil de l'Europe (voir encadré), la Russie comptait 519'618 détenues et détenus fin 2020, nombre le plus élevé parmi les pays membres du Conseil de l’Europe. Proportionnellement à sa population, le pays arrive deuxième du classement après la Turquie, avec un taux de 356 prisonniers pour 100'000 habitants, ceci malgré une chute du ratio de 7,8% en un an.
Les prisons russes ne sont en revanche pas en surpopulation. Avec la plus haute capacité d'Europe (755'345 places), la densité est de 68,8 détenus pour 100 places, ce qui est plus bas que le niveau médian européen (90,3). Les conditions de détention, la qualité des soins et les violences restent en revanche préoccupantes. Selon le même rapport, 2420 prisonniers russes sont décédés en 2019, dont 274 par suicide. Le taux de mortalité s’élève ainsi à 46,6 décès pour 10'000 détenus, bien au-delà du niveau médian européen (5,3).

Torture et isolement

Les cas de torture et de mauvais traitements restent fréquents et ce pour plusieurs raisons, a expliqué cette semaine dans l'émission Tout un monde Hugues de Suremain, coordinateur juridique au sein du Réseau européen de contentieux pénitentiaire. "Il faut recourir au maintien de l’ordre par la force et pour cela on recourt à des auxiliaires qui font régner la terreur. Comme il n’y a pas d’objectif de réinsertion sociale, le seul but est de garder les gens sous contrôle. L'autre dimension est celle de la corruption. On va effrayer les détenus et leurs proches pour soustraire de l’argent à la famille." Les conditions de détention peuvent aussi beaucoup varier d’une prison à l’autre.
L’une des réformes, qui n’a pas réellement abouti, visait à transformer la structure des établissements. Son objectif était d’avoir des cellules avec un petit nombre de détenus pour remplacer les baraquements hérités de l’époque soviétique, où vivent parfois 50 ou 100 prisonniers, ce qui rend plus difficile le maintien de l’ordre et favorise les violences.
Un autre problème hérité de l’ancien système est l’éloignement géographique de ces colonies pénitentiaires. Il s’avère difficile pour les familles des détenus de leur rendre visite et de garder contact avec leurs proches incarcérés, dans ces régions reculées, souvent non desservies par les transports en commun.

La difficulté des contrôles

Cela favorise également un fonctionnement en vase clos. La prison est souvent l’employeur principal dans ces zones isolées, on y est gardien de prison de père en fils et la formation des employés évolue peu. Enfin, l'isolement de ces prisons rend plus difficile pour les organes de contrôle d’effectuer des visites fréquentes et de savoir réellement ce qu'il s'y passe.
Or, en 2008, des commissions de contrôle citoyen ont été créées, organisées par région. Leurs membres peuvent, en théorie, visiter les prisons sans préavis et parler librement avec les détenus. Mais cette structure indépendante ressemble de plus en plus à une coquille vide, explique Hugues de Suremain, qui explique que l’administration pénitentiaire a cherché à reprendre le contrôle sur ces commissions.
"Les défenseurs des droits humains ont peu à peu été évincés. En quelques années, cet outil qui a obtenu des résultats importants sur la prévention de la torture et qui a aussi alimenté le débat public autour de la prison, a été neutralisé. Aujourd’hui, on a affaire à des commissions soit complètement inertes, soit qui ne veulent pas se confronter à l’administration pénitentiaire."

Un ex-détenu politique témoigne

Activiste critique du pouvoir, Konstantin Kotov a purgé une peine dans la prison où se trouve actuellement Alexeï Navalny. Il raconte que les commissions de contrôle sont souvent plus efficaces dans la capitale que dans les autres régions.
"Au départ, je me trouvais dans un lieu de détention à Moscou et des membres de la commission moscovite sont venus me voir et m’ont réellement apporté de l’aide. Mais quand je suis arrivé dans la prison de la région de Vladimir, bien que les membres de la commission locale soient venus me rendre visite dès la première semaine, ils se sont à peine intéressés à ce qui m’arrivait. Ils m’ont juste demandé si on me donnait de la nourriture et des vêtements. J’ai dit oui, c’était le cas. Et rien de plus, pas d’autres questions, ils sont partis et je ne les ai jamais revus."
La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. 12130796L'activiste russe Konstantin Kotov devant une cour de justice à Moscou en août 2019. [Maksim Blinov - Sputnik via AFP]
L’ex-détenu raconte à la RTS que l’une des choses les plus difficiles à supporter lors son séjour en prison était le fait d’être constamment épié, sans une seconde seul, avec un horaire rempli de 6h du matin à 22h, avec parfois des activités absurdes. "On doit regarder la télévision sans pause, pas le droit de fermer les yeux, ou de se mettre ailleurs pour se reposer de ce flux télévisuel. Et tu dois regarder ce qu’on t’oblige à voir, sans pouvoir choisir. C’est une forme de torture psychologique."
Comme j’étais un détenu assez connu, ils se limitaient à des méthodes formellement légales, mais qui sont une sorte de violence psychologique.
Konstantin Kotov, ex-détenu en Russie
[size]
Konstantin Kotov raconte qu’il était puni pour la moindre entorse au règlement, comme pour un bouton de chemise non boutonné ou pour avoir omis de saluer un employé de la prison qu’il n’avait pas vu passer. Au bout de plusieurs fautes disciplinaires, il était envoyé dans un cachot humide, mais surtout cela entraînait l’impossibilité d’obtenir une libération anticipée, raconte-t-il.
"Comme mon avocat venait souvent et que j’étais un détenu assez connu, ils craignaient, je pense, d’utiliser des méthodes physiques, de me battre. Ils se limitaient à des méthodes formellement légales, mais qui dans le fond sont une sorte de violence psychologique. Ils me forçaient à observer strictement toutes les règles, alors que d’autres détenus pouvaient ne pas les respecter. Ils interdisaient aux autres prisonniers de me parler, donc j’étais totalement isolé. Et à la moindre incartade, même involontaire, ils me punissaient, alors que c’est impossible pour une personne normale de vivre selon ces règles, on commet forcément une erreur."
L’opposant russe Alexeï Navalny témoigne de méthodes similaires, alors que la télévision d’Etat, qui a récemment réalisé un reportage, affirme qu’il vit comme dans un hôtel confortable. Samedi, ses médecins ont affirmé que, malade, il pouvait avoir un arrêt cardiaque "d'une minute à l'autre", exigeant d'être autorisés à le voir immédiatement.
>> Lire aussi: L'opposant russe Alexeï Navalny pourrait avoir un arrêt cardiaque "d'une minute à l'autre"
Konstantin Kotov, lui, compte porter plainte, quitte à aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme. L’activiste estime urgent de réformer les soins en prison, d’avoir des médecins indépendants de l’administration, bien payés, ce qui n’est pas facile dans ces régions reculées.

Expertise de la Suisse

Pendant plusieurs années, la Suisse a apporté son expertise pour une réforme de prisons pour mineurs en Russie, afin d’en faire des centres éducatifs et réduire les récidives. Mais ces petits projets n’ont pas la capacité de changer le système carcéral du pays en profondeur.
Isabelle Cornaz / Mouna Hussain[/size]

Lechercheur



Reportage sur les prisions en Russie.
https://www.arte.tv/fr/videos/106084-000-A/prisons-russes-silence-on-torture/

Josué

Josué
Administrateur

[size=41][size=41]Une répression «comparable aux chiffres de l’époque soviétique»[/size][/size]

Au moins 420 prisonniers politiques sont détenus dans les geôles russes en 2021, contre 362 l’année passée. Une ONG dénonce une tendance inquiétante.



La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. 9ymGJ4p-qZT9tLh0sut1-m

Sur la liste des prisonniers politiques actuels établie par Mémorial figure notamment le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny.
AFP

Le nombre des prisonniers politiques a fortement augmenté cette année en Russie, s’est alarmée mercredi l’ONG russe de défense des droits de l’homme Mémorial, y voyant une tendance proche des répressions de l’époque soviétique.

«Une réalité triste et préoccupante»


Ce pays compte actuellement au moins 420 prisonniers politiques, contre 362 l’année précédente, a affirmé l’ONG au cours d’une conférence de presse.
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«Malheureusement, les chiffres augmentent chaque année», a déclaré Sergueï Davidis, qui dirige le programme de soutien aux prisonniers politiques chez Mémorial.
«C’est une réalité triste et préoccupante», a-t-il souligné.
En 2015, l’ONG recensait quelque 46 prisonniers politiques.
Sur la liste des prisonniers politiques actuels établie par Mémorial figure notamment le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, condamné début 2021 à plus de deux ans de prison après avoir survécu en 2020 à un empoisonnement dont il accuse le Kremlin.

Répression accrue


Depuis l’emprisonnement d’Alexeï Navalny, l’opposition et la presse indépendante subissent une répression accrue en Russie.
Les organisations de l’opposant ont ainsi été qualifiées en juin d’»extrémistes" par le pouvoir, entraînant leur liquidation et l'interdiction pour leurs membres de se présenter aux élections législatives de septembre dernier.

La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. 4UPaIMJQazGBIIdb_IfYSZ

Alexeï Navalny.
AFP

Les autorités russes ont également classé la plupart des médias indépendants et leurs journalistes dans la catégorie des «agents de l’étranger».
Selon M. Davidis, Mémorial applique les consignes de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et du Conseil de l’Europe pour identifier les prisonniers politiques, mais leur nombre réel pourrait être «deux ou trois fois supérieur» aux chiffres de l’ONG.
«C’est tout à fait comparable aux chiffres de l’époque soviétique», a-t-il affirmé.

Témoins de Jéhovah


Selon les dissidents soviétiques, l’URSS comptait plus de 700 prisonniers politiques en 1987.
Le mouvement Témoins de Jéhovah, jugé «extrémiste» et interdit en Russie en 2017, est particulièrement dans le collimateur des autorités russes, 68 de ses membres ayant été ajoutés cette année à la liste des prisonniers politiques dressée par Mémorial.
Depuis l’interdiction des Témoins de Jéhovah, qui se considèrent comme les seuls à être fidèles au christianisme des origines, plusieurs adeptes de ce mouvement fondé aux Etats-Unis ont été condamnés à de la prison ferme en Russie.
«Ils sont accusés de prier de la mauvaise manière», a ironisé, au cours de la conférence de presse, Lev Ponomarev, l’un des défenseurs des droits de l’homme les plus respectés en Russie, affirmant que les autorités russes font des Témoins de Jéhovah une cible des «répressions de masse».
https://www.20min.ch/fr/story/une-repression-comparable-aux-chiffres-de-lepoque-sovietique-300357454867

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Merci pour l'information, les choses vont de pire en pire dans ce pays.

papy

papy

C'est bien que les médias montrent ce qui se passe en Russie et comment les prisonniers sont traités.

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Les Etats-Unis ajoutent la Russie à leur liste de pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse
Moscou figurait l’an dernier sur la liste des « pays sous surveillance ». Le Nigeria, qui avait été inscrit sur liste noire en 2020, en a été retiré.
Le Monde avec AFP
Publié hier à 18h04, mis à jour hier 
[/size]

La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. Fa1f2cc_5017782-01-06Le patriarche de Moscou et toute la Russie, Cyrille, célèbre une messe de Noël, en 2016, à Moscou, dans un pays où le christiannisme orthodoxe est la religion la plus largement représentée. La Russie a été placée, en novembre 2021, sur la liste noire américaine d’entrave à la religion. NATALIA KOLESNIKOVA / AFP
Les Etats-Unis ont révisé, mercredi 17 novembre, leur liste noire des pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse, y ajoutant notamment la Russie. Le Nigeria, qui avait été inscrit sur cette liste l’année dernière, en a en revanche été retiré, selon un communiqué du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui doit se rendre cette semaine dans ce pays africain.

Les autres pays désignés « pour avoir perpétré ou toléré des violations flagrantes, systématiques et persistantes de la liberté religieuse » sont les mêmes qu’en 2020 : Arabie saoudite, Birmanie, Chine, Corée du Nord, Erythrée, Iran, Pakistan, Tadjikistan et Turkménistan. L’Algérie, les Comores, Cuba et le Nicaragua sont placés sur la liste intermédiaire des Etats « sous surveillance ».



« Les Etats-Unis ne se détourneront pas de leur engagement à plaider pour la liberté de religion ou de croyance pour tous et dans chaque pays », a dit M. Blinken.

« Dans trop d’endroits à travers le monde, nous continuons de voir des gouvernements harceler, arrêter, menacer, incarcérer et tuer des personnes simplement pour leur volonté de vivre leur vie en accord avec leur croyance. »

Des « persécutions » visant les Témoins de Jéhovah


Le ministre ne précise pas dans son communiqué ce qui est reproché aux pays mis à l’index. Mais ses désignations s’appuient sur le rapport annuel sur la liberté religieuse rédigé par ses services. Le dernier, publié en mai, relève, à propos de la Russie, « un détournement de la loi sur l’extrémisme de la part du gouvernement pour restreindre les activités pacifiques de minorités religieuses ». Il fait notamment état de « persécutions » visant les Témoins de Jéhovah.
Lire aussi  Article réservé à nos abonnés La Russie réprime avec force les Témoins de Jéhovah
« Des organisations religieuses et non gouvernementales ont rapporté que les autorités continuaient de viser par des enquêtes, d’arrêter, d’incarcérer, de torturer ou d’abuser physiquement des personnes, ou de saisir leur propriété, en raison de leur foi religieuse, notamment des membres de groupes que le gouvernement classe comme extrémistes et interdits », dont les Témoins de Jéhovah et le mouvement islamiste Hizb ut-Tahrir, selon ce rapport.



La Russie était l’année précédente sur la liste américaine des pays sous surveillance. Son inscription sur la liste noire intervient à un moment où les sujets de tensions entre Washington et Moscou se multiplient, malgré la volonté d’apaisement affichée par les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine lors de leur sommet de juin à Genève.
Lire notre enquête : Article réservé à nos abonnés « Jusqu’à récemment, on arrivait à se fondre dans la masse » : le désarroi des Tchétchènes
Ces derniers jours, les Etats-Unis ont mis en garde la Russie à propos de mouvements militaires à la frontière ukrainienne ou pour son « influence » auprès de la Biélorussie dans la crise des migrants aux portes de l’Union européenne, et ont vivement dénoncé un tir de missile antisatellite russe jugé « dangereux et irresponsable ». Le président américain a aussi vertement critiqué l’absence de son homologue russe à la 26e Conférence des parties (COP) pour le climat des Nations unies. Ces deux grandes puissances rivales, dont les relations sont au plus bas depuis la fin de la guerre froide, continuent de se disputer au sujet des effectifs de leurs ambassades, après plusieurs vagues d’expulsions de diplomates.

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/17/les-etats-unis-ajoutent-la-russie-a-leur-liste-noire-d-entrave-a-la-liberte-religieuse_6102453_3210.html

samuel

samuel
Administrateur

C'est bien que les médias dénoncent ce qui se passe en Russie.

Lechercheur



La Russie n'a jamais été connue comme un pays de liberté et cela depuis des siècles.

Lechercheur



En Russie, la grande ONG Memorial est menacée de dissolution
À Moscou la répression de toute forme de contestation a une nouvelle cible. Dans le viseur, une célèbre organisation de défense des droits de l’Homme. Elle a été traduite en procès, avec deux audiences en 48h.
Jean-Marc Four
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 24/11/2021 | 18:28
publié le 24/11/2021 | 17:31

France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Pour exercer vos droits, contactez-nous. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Une conférence de presse de l\'ONG Memorial le 18 novembre 2021.Une conférence de presse de l'ONG Memorial le 18 novembre 2021. (ALEXANDER NEMENOV / AFP)
L'ONG Memorial est attaquée via ses filiales ou entités, le Centre des droits humains d’une part qui agit sur le sol russe, et Memorial International d'autre part qui, comme son nom l’indique, travaille à l’étranger, notamment en France, en Belgique, en Allemagne. Le Parquet russe lui reproche de ne pas respecter la loi fourre-tout sur les "agents de l’étranger". Cette loi stipule que toute organisation bénéficiant de financements internationaux doit inscrire sur ses publications "agent de l’étranger".

Memorial a déjà payé 75.000 euros d’amende pour ce motif, et conteste les faits. Mais lors de l’audience prévue ce jeudi 25 novembre, la justice russe entend demander sa dissolution, le procureur utilise même le mot de "liquidation" pour "apologie d’activités terroristes". Le fond de l'affaire, c’est surtout que le pouvoir ne supporte pas le soutien apporté par Memorial à tous les prisonniers politiques. Elle en a dénombré plus de 400, un record depuis 30 ans et la fin de l’Union Soviétique. Elle a notamment critiqué l’emprisonnement du plus célèbre de ces opposants, Alexei Navalny. Ce procès s’inscrit donc pleinement dans la stratégie de Vladimir Poutine de faire taire toute voix dissidente, les leaders politiques, les journalistes, et désormais les ONG.  

Un travail colossal de mémoire
C’est une étape de plus de franchie parce que Memorial est une ONG emblématique. Elle est connue partout dans le monde, pour sa défense des droits humains et des opposants dans la Russie d’aujourd’hui. Et plus encore pour son travail de mémoire, exemplaire, sur la période soviétique et en particulier sur les victimes du goulag. Memorial a été fondée en 1989, au moment de la perestroïka, la dernière phase de l’URSS. Fondée par le célèbre Prix Nobel de la Paix Andreï Sakharov. Et depuis, elle a notamment dressé la liste de 3, 5 millions de victimes de la répression soviétique, depuis Staline. Elle a retrouvé leur trace, enquêté sur leurs conditions de détention dans les camps, rendu leur histoire à des dizaines de milliers de familles. Un travail colossal. C’est à cela d’abord, à cette mémoire, que s’en prend le pouvoir russe aujourd’hui.  

Une volonté d'effacer le passé stalinien
Moscou veut effacer cette mémoire. C’est pour cette raison que cette offensive contre Mémorial franchit une nouvelle étape dans la répression. Il ne s’agit plus seulement de réprimer le présent, il s’agit de nier et de revisiter le passé. Ce qui dérange le pouvoir russe, c’est ce travail de mémoire. Vladimir Poutine est engagé dans un travail de réécriture de l’Histoire qui vise à imposer un grand récit patriotique où ne figure aucune tâche. C’est incompatible avec la reconnaissance et l’examen clinique de la terreur stalinienne.

Nier ce passé, c’est le meilleur moyen de nier que ça puisse se reproduire. Il y a donc vraiment une stratégie politique précise derrière cette attaque contre Memorial. Précisons qu’en France, une pétition circule depuis quelques jours pour défendre l’ONG. Elle a déjà été signée par de nombreux intellectuels ou chercheurs, comme Thomas Piketty, Stéphane Audoin Rouzeau, Pap Ndiaye, Marc Lazar, Dominique Schnapper, etc.  
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/en-russie-la-grande-ong-memorial-est-menacee-de-dissolution_4839421.html

Josué

Josué
Administrateur

https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/la-russie-se-retire-du-conseil-de-leurope-evitant-ainsi-son-expulsion/

chico.

chico.

Josué a écrit:https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/la-russie-se-retire-du-conseil-de-leurope-evitant-ainsi-son-expulsion/
Comme cela elle n'a plus de compte a rendre et peut agir en toute impunité.

papy aime ce message

Lechercheur



Pour le moment le Russie n'a cure de ce genre de chose.

chico.

chico.

Lechercheur a écrit:Pour le moment le Russie n'a cure de ce genre de chose.
C'est malheureusement bien vrais.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33][size=40]Guerre en Ukraine.[/size] 
[size=40]L’Église orthodoxe, l’autre bras armé de la Russie[/size][/size]

Le primat russe de l’Église orthodoxe a apporté un soutien constant à la guerre russe contre l’Ukraine. Cette guerre est saisie, analyse “Foreign Policy”, sous le prisme d’une lutte eschatologique des valeurs russes contre un monde occidental présenté comme forcément perverti.


Foreign Policy
Traduit de l’anglais

Réservé aux abonnés Publié le 19 juin 2022 à 05h00 Lecture 8 min.


La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. 54ce202_1655116269034-the-enlightenment-w[size=12]DESSIN DE AMMER PARU DANS NRC HANDELSBLAD, AMSTERDAM.

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Ce mois-ci en Russie [le 6 mars, lors du dimanche du Pardon, qui marque l’entrée dans le carême dans la liturgie orthodoxe], Kirill, le patriarche de Moscou et primat de l’Église orthodoxe russe depuis 2009, a une fois de plus manifesté son soutien à la machine de mort du président russe, Vladimir Poutine, en Ukraine. Kirill estime que Dieu est du côté de la Russie, alors même que les forces de Poutine bombardent les maternités et que l’on retrouve les cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants mutilés dans des villes ukrainiennes récemment occupées par les troupes russes, comme Boutcha.
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Une guerre contre l’impiété occidentale

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Sous bien des aspects, l’invasion de l’Ukraine par Poutine s’est transformée en guerre sainte pour la Russie. Les ambitions géopolitiques du maître du Kremlin sont étroitement liées à la foi : de même que l’ancien président américain Donald Trump, Poutine a élaboré un mélange de nationalisme, de foi et de valeurs conservatrices au nom de la restauration du “roussky mir” (“monde russe”). Et Kirill se tient à ses côtés, lui qui partage ses opinions homophobes. Freedom House, une association de défense de la démocratie [financée par le gouvernement américain et installée à Washington], voit dans les diatribes anti-LGBTQI de Poutine la preuve d’une “homophobie d’État” qui sert à asseoir sa domination sur la Russie, et assure : “Le contrôle du genre et de la sexualité arrive toujours en tête de liste des programmes politiques nationaux et internationaux de la Russie.”
Les dernières déclarations belliqueuses en date de Kirill surviennent à une date sacrée du calendrier julien : la Pâque orthodoxe. Le 24 avril, les Ukrainiens ont célébré ce jour, connu sous le nom de Velykden (“grand jour”) en Ukraine, une fête importante qui célèbre la résurrection de Jésus-Christ. Pour beaucoup, c’est un instant qui symbolise la renaissance. Environ 70 % des Ukrainiens sont chrétiens orthodoxes.
Mais cette année, la fête a été loin d’être aussi joyeuse qu’elle l’est habituellement, avec les pyssanky – les œufs peints traditionnels – et la paska – le pain de Pâques. Au lieu de cela, les célébrations ont été marquées par le malheur, alors que la Russie poursuit son offensive brutale en Ukraine et que près de 7,7 millions d’Ukrainiens ont été contraints de fuir leur foyer. Malgré tout, certains n’ont pas ménagé leurs efforts pour sortir et faire bénir leurs paniers de victuailles et d’œufs par des prêtres : un semblant de normalité au cœur d’un désordre et d’un chaos terribles.
La Russie est peut-être sous le coup d’un black-out dans le domaine de l’information, mais Kirill sait parfaitement ce qui s’est passé à Marioupol et à Kharkiv, en Ukraine. Le soutien de Kirill à la guerre est ancré dans son homophobie.
Le 6 mars, dimanche du Pardon, il a prononcé un sermon dans lequel il a laissé entendre que l’Occident avait entrepris depuis des années d’“écraser et exterminer les gens dans le Donbass” parce que “le Donbass rejette, il rejette fondamentalement les prétendues valeurs qui sont aujourd’hui mises en avant par ceux qui revendiquent le pouvoir mondial”. Plus précisément, a-t-il ajouté, les habitants du Donbass avaient refusé d’organiser des défilés pour la Gay Pride ; par conséquent, l’Occident cherchait à les détruire.[/size][/size]

chico.

chico.

[size=37]Des liens toujours plus étroits entre l’Eglise orthodoxe et Vladimir Poutine
par Ambre VALENTIN|Publié 26 février 2021[/size]


Alors que l’Eglise défend les valeurs traditionnelles religieuses de la Russie, le président Vladimir Poutine s’en fait une alliée. En effet, l’influence de l’Eglise ne cesse de s’accroître, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Russie, depuis la chute du bloc soviétique. De son côté, le maître du Kremlin considère que l’identité nationale passe aussi par la religion orthodoxe. Aussi l’Eglise orthodoxe peut-elle être considérée comme une institution d’Etat : pour Vladimir Poutine, c’est donc un levier de pouvoir dont il use avec habileté depuis son arrivée au pouvoir.

La Russie un état laïc qui garantit la liberté de religion. 471877-patriarche-eglise-entretient-avec-premier
Vladimir Poutine s’en est d’abord rapproché afin de garantir ses réélections successives, souvent suspectes de fraudes, pour soigner son image d’homme « proche du peuple ».  Pour cela il assiste à de nombreuses messes, telles que la messe de Pâques dans l’église du Christ Sauveur, siège de la religion orthodoxe en Russie. Il y a également assisté à l’assemblée des évêques réunie par le patriarche de Moscou et de toute la Russie. En effet, il faut savoir que ce dernier, Cyrille 1er, partage complètement la vision du monde de Vladimir Poutine depuis son arrivée au pouvoir ; il a même soutenu officiellement sa candidature aux élections présidentielles de 2012. Cependant cette stratégie ne fait pas l’unanimité, puisque de nombreuses voix se sont élevées en Russie pour protester contre la place croissante de la religion dans les écoles où des prêtres donnent maintenant des cours de “culture orthodoxe”. En 2012, la performance du groupe contestataire des Pussy Riot, venues chanter une « prière anti-Poutine » dans la cathédrale du Christ Sauveur leur a valu une condamnation à deux ans de camp. V. Poutine a approuvé cette peine, reprochant aux trois jeunes femmes de « saper les fondements de la morale », ce qui confirmait le resserrement des liens entre l’Etat et l’Eglise.

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