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Messagers de l’apocalypse écologique?

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Josué

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Rappel du premier message :

Auteur: Lionel Obadia
Mercredi 22 Mars 2017
Messagers de l’apocalypse écologique? Les religions et le débat environnemental
La publication de l’encyclique Laudato Si du pape François a été un peu partout saluée comme un fait révélateur : celui d’une volonté des organisations religieuses de s’impliquer plus avant et surtout de manière plus explicite et significative dans les débats autour de l’écologie et, par extension, des questions relatives aux effets de la globalisation. Mais le catholicisme romain est loin d’être le premier ou le seul à s’être manifesté. Un peu partout sur la planète, les organisations religieuses ou « spirituelles » paraissent empressées de montrer qu’elles peuvent elles aussi (au même titre que des acteurs économiques, comme les grosses entreprises industrielles, ou politiques, comme les États) contribuer à limiter le préjudice environnemental de l’activité humaine.

Si toutes les traditions religieuses semblent s’exprimer d’une même voix pour dénoncer la destruction de l’environnement par l’Homme, toutes n’ont néanmoins pas le même « potentiel » de réponses à la crise environnementale, ni le même positionnement idéologique et politique par rapport à elle. Et dans la course à la religion la plus « écologique », le christianisme accuse, avec les autres monothéismes, un certain retard. D’autres traditions occupent en effet une place bien plus en vue et enviable dans les débats autour des enjeux environnementaux du monde actuel. C’est précisément l’objet de cet article que d’essayer de comprendre ces écarts.

Toutes les traditions religieuses engagées dans le grand débat écologique n’ont pas, loin s’en faut, de mêmes représentations de ce qu’on appelle la Nature, dont il faut rappeler que la notion – telle qu’on la pense actuellement comme cadre biotique et abiotique d’existence des populations humaines – a connu de significatifs changements de signification depuis la Phusis grecque jusqu’aux théories écologiques modernes. La « Nature » au sens écologique du terme, c’est bien connu, est un concept d’apparition tardive et qui est aussi le fruit d’une sécularisation de la pensée. Pourtant, les voix religieuses (des grandes ou petites organisations) affirment que les ressources de sens et d’action que leurs philosophies offrent pourraient et même devraient participer à réduire l’impact humain sur l’environnement, en suscitant des comportements vertueux de préservation ou de conservation des espaces naturels, de réduction des volumes de production alimentaire et de biens de consommation, de diminution des polluants atmosphériques ou terrestres…

Bref, être des modèles d’écologie. Comme si les religions, qui produisent essentiellement des choses symboliques, des croyances et des rites, et de manière dérivée seulement, des choses matérielles (art, architecture monumentaire, objets liturgiques, produits économiques…), pouvaient infléchir les problèmes environnementaux qui sont principalement liés à l’activité économique des grosses industries ou à la consommation des ménages des sociétés les plus développées, qui sont aussi les plus sécularisées. Les débats sur l’écologie, en France, mais aussi ailleurs, ont donné lieu à un étonnant mouvement d’œcuménisme puisque les voix religieuses se sont exprimées en même temps et d’ailleurs sur invitation des politiques à la COP 21, en 2015. Étonnamment, les religions sont depuis invitées à s’exprimer sur des questions séculières alors qu’en retour, les instances séculières (États, organisations internationales, observatoires, groupes de recherche…) résonnent toujours plus d’accents eschatologiques, donc religieux, lorsqu’ils évoquent par exemple une « apocalypse » écologique…

Curieux croisement des répertoires, donc, qui explique sans doute en partie la collusion de ces registres séculier et religieux, à une époque où le concept d’Anthropocène offre de nouveaux horizons, voire de nouvelles cosmologies, et que les milieux académiques (Bruno Latour et Philippe Descola en tête) entreprennent de réviser les multiples rapports entre les « natures » et les systèmes de croyances associés dans les sociétés traditionnelles hors de l’Occident moderne — alors que, précisément, se constitue progressivement dans l’imaginaire collectif l’image de sociétés spirituelles « primordiales » écologiquement plus responsables que les sociétés séculières modernes. En Europe, les grandes politiques climatiques intéressent désormais les religions, et le sociologue et politologue Raphaël Liogier (2013) évoque même le softpower des traditions religieuses qui montrent actuellement un activisme militant dans les lieux de décision politique, alors que parallèlement « l’hypothèse Gaïa » (la terre comme être vivant) de Lovelock (1970) se dissémine toujours plus dans les pensées culturelles qui furent, un temps, alternatives, et qui sont désormais largement acceptées.

Les religions qui sont ainsi partie toujours plus prenante des débats publics et politiques à échelle globale, ne parlent néanmoins pas toujours d’écologie avec une même voix, n’expriment pas les mêmes vues et n’entendent pas promouvoir les mêmes choses, et la notion de « nature » est déclinée sous des formes et à des échelles différentes, de l’univers jusqu’à l’environnement. En examinant de manière précise les contenus philosophiques, les représentations cosmologiques et les prescriptions et proscriptions, il apparait que les monothéismes défendent, au-delà de leurs différences de théologies ou de liturgies, l’idée que l’ordre du monde est un donné, inaliénable, ontologique, car issu d’une volonté divine : le sacré est transcendant, dominé par une figure anthropomorphe et omnipotente, qui impose une relation verticale (des cieux à la Terre et réciproquement) fondée sur l’obéissance : c’est Dieu qui dicte aux Hommes (et aux Femmes) les modalités d’utilisation de leur environnement, et c’est donc lui, et pas les Hommes, qui a le pouvoir de détruire ou de maintenir le monde en l’état.

Les traditions asiatiques, du monde indien (hindouisme, bouddhisme) comme du monde sinisé (confucianisme, taoïsme), et d’Extrême-Orient (shintoïsme) dans une moindre mesure, sont au contraire des traditions cosmiques pour lesquelles l’Univers est aussi un donné, mais non déterminé. L’Homme y est dans un rapport d’horizontalité avec le sacré dont le monde est pétri, il s’y inscrit travers une « participation » méditative ou rituelle à l’unité fondamentale du monde. Dans ce contexte spirituel, il convient donc d’avoir à l’endroit de la nature (environnante) des attitudes respectueuses parce que cette écologie immédiate est la transposition, sur un plan microcosmique, d’un ordre plus large qui est celui du macrocosme, dont il est parfois la transposition terrestre.

L’observance des principes éthiques et spirituels inhérents à ces traditions induit donc un respect des espaces naturels, de la faune et de la flore, une relation esthétique à la géographie, une certaine modération et même une frugalité dans les consommations alimentaires ou énergétiques — qui sont des idéaux ascétiques poursuivis au sein de petites communautés mais bien difficiles à mettre en œuvre à l’échelle de sociétés entières… Ce n’est toutefois pas seulement en vertu de ces principes que les religions de l’Asie apparaissent plus eco-friendly que d’autres. Elles profitent aussi grandement des idéologies et imaginaires à travers lesquelles elles ont été pensées en Occident et dont elles ont pris les couleurs : humanisme, sécularisme, scientisme et désormais écologisme. Traditions asiatiques qui doivent enfin, et surtout, d’être mobilisées dans les débats actuels en vertu d’un fantasme orientaliste qui les a constituées comme des alternatives spirituelles en phase avec les valeurs de la modernité et les grands défis sociétaux, là où les anciennes traditions ont été affrontées de manière bien plus conflictuelle et abrasive à cette même modernité.

Il y a donc au regard de ces éléments, de sensibles écarts de positionnement et d’attitude des religions envers les enjeux écologiques et climatiques. Si les monothéismes ont tardivement décidé de s’engager dans la vague environnementaliste, ce n’est pas exactement pour les mêmes raisons que les polythéismes, qui n’ont pas la même trajectoire dans les imaginaires de la modernité. Dans le grand jeu actuel à somme nulle de l’écologisation des religions et de la religionisation de l’écologie, ce sont les polythéismes asiatiques qui semblent le mieux tirer leur épingle du jeu : non seulement les principes qui régissent leurs cosmologies participent d’une conception englobante et interdépendante du monde en phase avec la conscience globale de l’environnementalisme, mais la vague de sympathie qui les porte, et l’imagination orientaliste qui les transfigure depuis un siècle et demi en font des candidats plus à même de proposer des solutions spirituelles à une crise écologique qui ne l’était pas…

Lionel Obadia (Université de Lyon – Agence nationale de la Recherche, Paris)
http://www.o-re-la.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=1851:messagers-de-l%E2%80%99apocalypse-%C3%A9cologique-?-les-religions-et-le-d%C3%A9bat-environnemental&Itemid=85&lang=fr


Josué

Josué
Administrateur

[size=49]La démission de Nicolas Hulot : « Je ne veux plus me mentir »
« Je me suis surpris à des moments à abaisser mon seuil d’exigence », s’est justifié l’ex-ministre, qui n’a prévenu ni Emmanuel Macron ni Edouard Philippe.[/size]

Le Monde avec AFP Publié le 28 août 2018 à 08h29 - Mis à jour le 28 août 2018 à 13h25

Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, a annoncé son départ du gouvernement sur France Inter mardi 28 août. « Je prends la décision de quitter le gouvernement », a-t-il affirmé, ajoutant : « Je ne veux plus me mentir. »

Il a assuré ne pas avoir prévenu ni le président de la République Emmanuel Macron ni le premier ministre Edouard Philippe de sa décision de quitter son poste : « C’est une décision entre moi et moi. »



Tout en estimant que, s’il leur en avait parlé, ceux-ci auraient tenté de le dissuader, Nicolas Hulot a cependant dit son profond respect et son « amitié » pour M. Macron.

« J’espère qu’il tirera les leçons [de ma démission]. J’espère que ce geste sera utile, pour que chacun se pose la question de sa responsabilité. »
Suivez en direct les réactions à cette annonce : après la démission de Nicolas Hulot
Quelques heures après son annonce, l’Elysée, dans un communiqué, estime que M. Hulot peut être « fier de son bilan » à la tête du ministère. La présidence a fait savoir qu’il y aurait « un remaniement mais pas dans l’immédiat ».

L’ex-ministre assure avoir longuement mûri sa décision pendant l’été et s’être finalement décidé lundi soir. Pour autant, il n’avait initialement pas prévu de le dire en direct à la radio. Thomas Legrand, éditorialiste politique à France Inter, raconte les coulisses de cette annonce :

« Il avait décidé de démissionner et de l’annoncer dans quelque temps, histoire de faire fructifier ce moment d’influence politique. Mais en rentrant dans le studio, il a visiblement changé d’avis. Ses collaborateurs se sont décomposés. A la sortie du studio il m’a dit qu’il avait décidé de l’annoncer tout de suite. On a senti pendant l’interview qu’il arrivait au bout de ses contradictions. (…) On a vécu un moment de vérité politique. »
Notre analyse : Nicolas Hulot, une icône de l’écologie impuissante à imposer un nouveau modèle

« Parce que les lobbys sont là »

https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/08/28/nicolas-hulot-annonce-qu-il-quitte-le-gouvernement_5346903_823448.html

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Les déchets électroniques, un danger encore trop souvent ignoré

Seuls 17% des déchets électroniques produits en 2019 ont été recyclés. L'impact sur le réchauffement climatique et la santé des habitants inquiète les chercheurs.

Par Valentin Hamon-Beugin

Publié le 21 août 2020 à 14:46, mis à jour le 21 août 2020 à 16:00


La valeur des déchets électroniques produits en 2019 a été estimée à 48 milliards d'euros. JONATHAN NACKSTRAND/AFP
Téléphones, ordinateurs, réfrigérateurs ou imprimantes : ces produits électroniques désormais essentiels à notre quotidien deviennent un fléau une fois jetés à la poubelle. Selon un rapport de l'ONU repris dans The Conversation, la population mondiale a généré en 2019 53,6 millions de tonnes, soit l'équivalent de 350 bateaux de croisière, de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). Sur cette montagne de déchets, qui a progressé de 28% par rapport à celle de 2014, seuls 17,4% des équipements ont été recyclés. "Une part ridicule", selon Vanessa Forti, l'une des chercheuses à l'origine du rapport.

Dans le détail, l'Asie arrive en tête du classement des continents produisant le plus de débris, avec 24,9 millions de tonnes de DEEE. Suivent les Amériques (13,1 tonnes), l'Europe (12), L'Afrique (2,9) et l'Océanie (0,7). À elle seule, la France a produit 1,362 million de déchets, soit une moyenne de 21 kilos par personne, un rapport bien supérieur à la moyenne mondiale, qui atteint 7,3 kilos. L'Europe peut cependant se targuer de recycler 42,5% de ses DEEE, quand ses voisins ne dépassent pas les 12%.

Josué

Josué
Administrateur

[size=35]Les images satellite de la marée noire qui frappe l'île Maurice[/size]

https://www.nouvelobs.com/videos/x7vhkue.DMT/les-images-satellite-de-la-maree-noire-qui-frappe-l-ile-maurice.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20200824

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

San Francisco - Hommes et femmes politiques, militants, célébrités et personnalités, dont le prince William et le pape François, ont appelé samedi à agir à tous les niveaux pour résoudre la crise climatique dans la décennie actuelle, la liant aux inégalités économiques et raciales, au cours d'un événement virtuel en faveur du climat.

"Aucun pays n'est immunisé contre la crise climatique, mais dans chaque pays ce sont les personnes les plus pauvres qui sont le plus vulnérables même si elles sont celles qui sont le moins à l'origine du problème", a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, dans une déclaration diffusée sur YouTube.  
Estimant que le monde vivait un "moment historique" marqué par des "défis difficiles", le pape François a enjoint à tout un chacun, toutes confessions confondues, de s'unir pour protéger la planète. 
"La terre doit être travaillée, soignée, cultivée et protégée", a déclaré le chef de l'Eglise catholique dans un message en italien sous-titré en anglais. "Nous ne pouvons continuer à la presser comme une orange. Chacun de nous peut y jouer un rôle si nous nous y mettons tous aujourd'hui".

Rene philippe

Rene philippe

Il est marrant. À aucun moment il n’évoque la seule solution le royaume de Dieu. Il dit « si on s’unit » mais il oublie que cette condition est déjà remplie dans le peuple de Jéhovah.

Josué

Josué
Administrateur

Rene philippe a écrit:Il est marrant. À aucun moment il n’évoque la seule solution le royaume de Dieu. Il dit « si on s’unit » mais il oublie que cette condition est déjà remplie dans le peuple de Jéhovah.
Pourtant le pape est censé de connaître et prier le notre père.

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]Asphyxie, maladies... Le réchauffement climatique décime aussi les poissons d'eau douce 
[/size]

Si les images de fleuves à sec ont marqué l'opinion publique cet été et attiré l'attention sur la faune aquatique, chaque degré supplémentaire peut s'avérer mortel pour les poissons de nos cours d'eau.


ARTICLE RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Durée : 4 min


Messagers de l’apocalypse écologique?  - Page 2 Des-milliers-de-poissons-morts-dans-l-etang-de-bolmon-a-marignane-bouches-du-rhone-pres-de-marseille-le-1er-juillet-2019_6194908
[size=10]La sécheresse a donné lieu à de nombreuses images de poissons décimées par le manque d'eau, un aspect pourtant minoritaire des effets du réchauffement climatique sur ces animaux (illustration).
afp.com/Boris HORVAT


[size=13]Par Antoine Beau
Publié le 22/08/2022 à 07:30, mis à jour à 19:47
[/size][/size]
Les pieds dans un mince filet d'eau, Martin Gerber maugrée : "par endroits, il n'y a plus une goutte d'eau. La situation est catastrophique." Depuis une trentaine d'années, ce pisciculteur élève des saumons pour tenter de les réintroduire dans le Rhin, devenu inhospitalier dans les années 1980 à cause des activités humaines. Depuis sa ferme aquacole aux abords du fleuve, à Obenheim, en Alsace, le passionné voit le poisson disparaître à mesure que l'urgence climatique s'accentue.  

Si en cette fin d'août son élevage de saumons est sauf, car alimenté par une nappe phréatique, Martin Gerber s'inquiète pour la pérennité des spécimens sauvages et de la faune aquatique qu'il voit dépérir année après année, alors que quasiment tous les départements français et une grande partie de l'Europe font face à une sécheresse historique. "Le réchauffement climatique, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase déjà bien plein à cause des captages, des prédateurs, de l'absence de continuité écologique, des pesticides...", constate-t-il. 
LIRE AUSSI >> Fleuves à sec : du tourisme à l'industrie, des conséquences en cascade pour l'économie
Assèchement, rupture d'écoulement : l'été 2022 a mis à rude épreuve les
Messagers de l’apocalypse écologique?  - Page 2 Qiotasession

chico.

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Deux navires, dont un méthanier, sont entrés en collision au large de Gibraltar, en début de semaine.

Un barrage flottant avait été mis en place autour du cargo transportant du fioul.

Si les autorités assuraient que la situation était maîtrisée, "de petits rejets" de mazout ont atteint les plages.

Inquiétude sur la côte sud de l'Espagne. Depuis une semaine, les autorités s'activent au large de Gibraltar pour que la collision advenue lundi entre deux cargos, dont un méthanier, ne se transforme pas en catastrophe environnementale. Cela n'a pas empêché que du mazout atteigne les plages des alentours, ce vendredi 2 septembre.

[size=38]Du fioul sur les plages, des oiseaux "mazoutés"[/size]

C'est ce qu'a reconnu le chef du gouvernement de l'enclave britannique, Fabian Picardo, tout en souhaitant se montrer rassurant. "Il s'agit de petits rejets, nous n'en voudrions aucun ici, mais ils restent petits", a-t-il expliqué. Par conséquent, le gouvernement a indiqué dans un communiqué avoir déployé des équipes pour "démarrer le nettoyage du fioul sur le littoral". En plus d'un barrage flottant autour du méthanier, des plongeurs sont parvenus à sceller jeudi deux trous dans la coque du bateau par lesquels le combustible s'échappait. Les fuites ont "considérablement diminué" depuis, ont assuré les autorités.
Pour autant, les substances qui sont parvenues à s'échapper ont déjà fait des dégâts. "Un petit nombre d'oiseaux mazoutés" auraient été notamment signalés. Face à l'arrivée de rejets de fioul, la baignade a été interdite sur certaines plages tandis que l'accès à d'autres n'a pas été autorisé, à l'instar de celles de La Linea de la Conception, ville espagnole située à la frontière avec Gibraltar.

[size=38]La crainte d'une catastrophe environnementale[/size]

Selon le biologiste marin Lewis Stagnetto, du projet Nautilus, auprès de la BBC, l'odeur de carburant était palpable à l'extérieur du port, sur le littoral ouest de Gibraltar, vendredi. Bien que le navire se soit échoué sur le côté est du rocher, au large de la baie de Catalogne, les défenseurs de l'environnement ont déclaré que le pétrole s'était infiltré autour de la pointe la plus au sud du rocher vers sa rive ouest, sur la baie de Gibraltar. La marina Mid Harbor, sur la rive ouest, a été fermée préventivement pour le weekend.
"Tout le monde est en état de choc en ce moment", a déclaré le scientifique. Les ONG de Gibraltar recherchent tous les types d'animaux qui auraient pu être touchés. "Le plus gros problème avec les marées noires, c'est que tout le monde se concentre sur la substance noire, alors que c'est du diesel qui s'écoule. Nous avons vu un peu de fuel lourd par endroits, mais dans l'ensemble le fuel est du diesel. En devenant plus visqueux, il infecte tous les animaux et pollue l'écosystème."

LIRE AUSSI
  • Pollution en mer : qui paie les opérations de nettoyage ?


Les défenseurs de l'environnement craignent des dégâts environnementaux majeurs. Avant la collision, le bateau avait à son bord 215 tonnes de fioul lourd, 250 tonnes de gazole et 27 tonnes d'huile lubrifiante pour ses moteurs. Les autorités ont annoncé vendredi avoir d'ores et déjà retiré la totalité du gazole. L'étape suivante est à présent le pompage du fioul lourd encore à bord. Selon le chef du gouvernement de Gibraltar, les prochaines 48 heures seront "cruciales".

Josué

Josué
Administrateur

Atteintes à l'environnement : sur le terrain, le manque de moyens des "gendarmes verts"
Alors que les délits environnementaux sont encore peu condamnés en France, Gérald Darmanin a annoncé cet été la création de 3000 postes de "gendarmes verts".
ARTICLE RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Durée : 9 min
Alors que les délits environnementaux sont encore peu condamnés en France, Gérald Darmanin a annoncé cet été la création de 3000 postes de "gendarmes verts". (illustration)
Alors que les délits environnementaux sont encore peu condamnés en France, Gérald Darmanin a annoncé cet été la création de 3000 postes de "gendarmes verts". (illustration)

AFP

Par Céline Delbecque
Publié le 28/09/2022 à 11:00, mis à jour à 13:0
Les images, impressionnantes, ont durablement marqué les mémoires. Cet été, des milliers d'hectares de terres sont partis en fumée dans de gigantesques incendies, sous les yeux impuissants des riverains et des vacanciers. Alors que certains de ces feux ont été causés par l'homme, parfois de manière intentionnelle, la gendarmerie a dressé vendredi 23 septembre le bilan provisoire de ses enquêtes : 48 personnes, soupçonnées d'être pyromanes ou incendiaires, ont été interpellées en France. Douze d'entre elles ont déjà été condamnées pour des feux provoqués dans l'Hérault, en Ardèche ou dans le Morbihan, et "plus d'une dizaine" ont été placées en détention provisoire. Pour "améliorer le travail d'enquête judiciaire" concernant ces pyromanes présumés, le ministère de l'Intérieur avait annoncé, il y a déjà quelques semaines, son intention de frapper fort. Dans le Journal du Dimanche du 23 août dernier, Gérald Darmanin indiquait ainsi vouloir renforcer "massivement" les moyens de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement (Oclaesp) et "lancer 3000 postes de gendarmes verts". "L'objectif est que, dans chaque brigade de gendarmerie, il y ait des gendarmes formés aux atteintes à l'écologie. Ce sera une révolution", précisait-il, sans établir de calendrier précis et sans donner plus de détails sur leur formation.

Lechercheur



Sobriété : Faut-il manger des fruits et des légumes de saison pour limiter la consommation d’énergie ?

MIS À JOUR LE 03/10/22 À 14H35

Jean-Loup DelmasTwitter

L’alimentation hors saison, chauffée ou mûrie artificiellement, est bien plus énergivore que celle de saison

Lechercheur



[size=36]Inondations en RDC : les fosses communes suscitent l’indignation nationale
Article réservé aux abonnés
Libé Afriquedossier


















Alors que plus de 4 300 personnes restent portées disparues après les pluies torrentielles qui se sont abattues dans la province du Sud-Kivu, plusieurs centaines de victimes ont déjà été enterrées dans une ou plusieurs fosses communes. Un traitement jugé scandaleux par l’opposition et la population.[/size]

Messagers de l’apocalypse écologique?  - Page 2 DY37CYAPZ5GUTPEHH72HSIFKFU

Lechercheur



[size=32]. 
La fonte du permafrost canadien, une menace toxique[/size]
Avec le réchauffement de la planète, les terres glacées du nord de l’Amérique dégèlent. Outre le carbone, elles libèrent un élément plus menaçant à court terme pour les populations et les écosystèmes : du mercure. Reste à savoir en quelle quantité, ce que les scientifiques tentent de déterminer, retrace “Hakai magazine”.

Lechercheur



[size=31]Jusqu'où doit-on aller pour préserver la nature ? La question mérite d'être posée en cette époque qui remet en question la place de l'humain dans la hiérarchie naturelle et dénonce les ravages qu'il exerce sur la biodiversité. Le discours écologique imprègne à ce point les esprits que beaucoup s'alarment de la disparition d'espèces animales – principalement des oiseaux et des insectes – dont ils ne connaissent même pas les noms. Qu'importe ! Puisque les médias se font à l'unisson l'écho de mystérieux experts qui annoncent – comme d'autres l'apocalypse – une sixième extinction de masse, celle-ci étant selon eux entièrement imputable à l'action humaine. La bonne nouvelle, c'est qu'il y en a eu cinq avant et que la vie n'en continue pas moins de proliférer sur la Terre.[/size]
[size=31]C'est ainsi que sont nés, aux USA, dans la seconde moitié du XXeme siècle, les concepts de wilderness puis de rewilding qu'on traduit en français par ré- ensauvagement. Pour ces apôtres de la biodiversité, il faut relancer, partout où c'est possible, le processus de la vie sauvage, quitte à bouleverser des équilibres naturels et sociaux depuis longtemps établis. Et de toujours citer l'exemple du parc Yellowstone (dans le Wyoming) où des loups ont été massivement réintroduits en 1995, pour réduire la population des herbivores, ce qui a permis à la flore de se régénérer en quelques années. Si les wapitis pouvaient parler, je doute fort qu'ils apprécieraient ce ré-ensauvagement entièrement dirigé par la main de l'homme, négation même du projet de laisser agir la nature qui en est à l'origine.[/size]
[size=31]Le problème est encore plus aigu quand ces initiatives, depuis exportées dans 27 pays européens, mettent les êtres humains en présence d'animaux potentiellement très dangereux.[/size]
[size=31]L'ours brun est de ceux-là. On connaît sa capacité à s'aventurer dans des zones d'habitation pour chercher de la nourriture. Et on ne sera pas étonné d'apprendre que ses agressions, souvent mortelles, sont en hausse dans le monde (664 entre 2000 et 2015). La dernière en date, le 5 avril dans le Trentin, a été mortelle pour un jeune joggeur de 26 ans. En Italie elle a relancé – avec quelle passion ! – le débat sur la réintroduction de ces plantigrades dans des régions montagneuses. La France n'est pas moins concernée, avec quelques 76 ours slovènes qui se baladent dans les forêts pyrénéennes, au grand dam des randonneurs et des chasseurs. Il n'y a qu'Alain Reynes, président de l'association Le pays de l'ours ADET, pour penser que leur nombre en augmentation est une bonne nouvelle.[/size]
[size=31]Quant au loup, dédouané de sa mauvaise réputation par ses modernes avocats, il prolifère lui aussi dans des régions où il avait depuis longtemps disparu – comme dans le Calvados. En 2022, un millier d'individus étaient répartis sur l'ensemble de l'Hexagone. Et si le loup ne croque plus les petits enfants égarés, il continue allègrement d'attaquer des troupeaux d'ovins partout où ceux-ci vont paître. Espèce désormais protégée – tout comme l'ours – il peut néanmoins être chassé et abattu selon un quota annuel fixé par l'Office Français de la Biodiversité (174 en 2022). Evidemment les agriculteurs, qui voient régulièrement leurs troupeaux décimés, ne s'en privent pas. Ce qui ne manque pas de susciter la colère de tous les défenseurs de la vie sauvage – pour la plupart des citadins qui n'en connaissent rien. À Marseille, en février dernier, c'est une meute de 7 charmants canis-lupus qui a pris ses quartiers dans le parc des Calanques de Luminy. Sans qu'on ait demandé leur avis aux nombreux promeneurs qui arpentent ces sentes toute l'année. Mais puisque de belles âmes ont décrété que le loup n'était pas dangereux pour l'homme...[/size]
[size=31]Bisons, cougars, lynx ou castors : on pourrait multiplier les exemples d'espèces animales réintroduites dans des territoires nouvellement ensauvagés où leur proximité menace, peu ou prou, les activités humaines (cf. mon livre : Ces animaux qui nous rendent bêtes, éditions de Paris, 2021). Et c'est sans même parler des zoonoses que des animaux sauvages peuvent toujours transmettre à l'homme. La redynamisation de nos contemporains implique-t-elle ce naïf romantisme naturaliste ? N'est-ce pas oublier un peu vite le combat que nos ancêtres ont dû livrer, pendant des millénaires, pour tenir la nature à distance avant de la contrôler et de parvenir à l'état de civilisation ? Le seul dans lequel l'être humain puisse développer toutes ses facultés naturelles.[/size]
Jacques Lucchesi

BenFis

BenFis

Pour résoudre les problèmes environnementaux, il conviendrait de réduire massivement la population humaine.
Et pour de nombreuses espèces animales déjà éteintes, il est évident que Dieu n'a que trop tardé à s'en charger.

Lechercheur



Le blanchissement massif des coraux menace la survie des récifs mondiaux alerte l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). Les conséquences dévastatrices du changement climatique se manifestent à travers ce phénomène récurrent. Les efforts de préservation s'intensifient pour contrer cette crise environnementale majeure.

GEO AVEC AFP Publié le 16/04/2024 à 11h24

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