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Éducation des enfants: « Il faut se rééduquer soi-même »

3 participants

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Éducation des enfants: « Il faut se rééduquer soi-même »
Par Pascale Senk Mis à jour le 10/02/2017 à 15:45 Publié le 10/02/2017 à 15:45

INTERVIEW - La romancière Cécile David-Weill partage son expérience dans un livre destiné aux parents qui ont l’impression de mal faire.

L’auteur publie Parents sous influence. Est-on condamné à reproduire l’éducation de ses parents? (Éd. Odile Jacob).
LE FIGARO. - Qu’est-ce qui vous a incitée à écrire cet essai?

Cécile DAVID-WEILL. - Quand je suis devenue mère et me suis retrouvée à élever mes enfants, le bon sens, dont je croyais qu’il me donnerait les inspirations et les outils nécessaires pour faire au mieux, ne suffisait pas. Notamment, je n’arrivais pas à accorder mon comportement de parent à mes idées éducatives: je souhaitais faire preuve de patience et je me retrouvais à m’énerver en quelques secondes. Et quand je voulais sévir, je me dépêchais de câliner mes enfants. Et puis je me suis rendu compte que je ne pouvais pas compter sur la martingale que j’avais trouvée en décidant de faire l’inverse de mes parents sur certains aspects de leur éducation qui m’avaient fait souffrir. Car je ne pouvais m’empêcher de reproduire leur comportement, malgré moi. Alors un désarroi m’a peu à peu envahie. J’ai interrogé des parents, consulté des spécialistes, mais n’ai pas trouvé les réponses qui auraient pu effectivement m’aider dans mon quotidien.
Pourquoi selon vous?
Les amis et autres parents sont souvent mal à l’aise lorsque vous leur exposez les émotions intimes que vous traversez en tant qu’éducateur. Cela les renvoie à leurs propres doutes et inquiétudes sur le sujet. Alors ils préfèrent s’en tenir à des échanges sur des questions pratiques, du style «je fais ci, je fais ça». Quant aux spécialistes, qui sont là pour rassurer et apaiser, ils ont tendance à rester dans le flou de la bienveillance. Moi, j’avais besoin de conseils concrets, mais eux ne pouvaient répondre que dans la généralité… J’ai ainsi compris que j’allais devoir m’éduquer moi-même, en me forgeant des points de repère, notamment auprès des enseignants, qui sont souvent à même d’indiquer ce qu’un enfant peut faire ou pas, et en faisant la synthèse des conseils que je glanais aussi bien dans les livres que dans les cabinets de psy. Il m’a donc fallu une bonne quinzaine d’années pour élaborer ma propre démarche.
De quoi votre «approche» est-elle donc faite?
Je dirais qu’en premier lieu j’ai compris qu’il faut se rééduquer soi-même, notamment en se méfiant de son instinct et en marquant souvent un temps d’arrêt pour se demander si ce que l’on exige de son enfant est bon pour l’enfant ou bien pour soi. Dire ce qui se passe en soi à ses enfants, aussi, est essentiel: «Je m’énerve alors que vous n’y êtes pour rien», cela change tout! L’autre évolution est venue quand j’ai compris que l’inquiétude est particulièrement toxique, alors que pour moi, et vu la manière dont j’avais été élevée, elle me semblait bénéfique, comme une preuve d’amour. Or elle n’a aucune vertu éducative! Mieux vaut laisser l’enfant trouver sa propre motivation en lui-même. En ce sens, j’ai compris que cultiver le plaisir en famille, notamment le plaisir de vivre, nourrit la confiance dans la relation. Moi, je ne savais pas comment être intéressée en passant du temps avec un enfant. Mes enfants me l’ont appris.
Vous dites que l’authenticité, notamment, est déterminante?
Oui, c’est le paradoxe: plus les parents, au lieu d’avoir l’air de connaître les bonnes réponses, restent au plus près de leur sentiment d’impuissance, plus les enfants trouvent par eux-mêmes et leur indiquent leurs propres solutions. Dire à un adolescent qui consomme des drogues douces: «Je suis embêtée de te voir fumer ainsi. Que puis-je faire pour que tu te sentes aidé et libre?» a plus d’impact qu’un discours formaté d’autorité.
Mais de temps en temps il faut bien se montrer autoritaire, non?
Certes, mais en choisissant les batailles qui valent le coup. Trop souvent, on se perd en injonctions répétées à longueur de journées sur des sujets secondaires tels que la nourriture, les tâches ménagères, etc. Il n’en reste pas moins qu’en tant que parent, on a le devoir d’exercer sa vigilance et de sanctionner son enfant lorsque celui-ci transgresse des valeurs nous semblant essentielles pour le citoyen qu’il va devenir.
http://sante.lefigaro.fr/article/education-des-enfants-il-faut-se-reeduquer-soi-meme-

Mikael

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MODERATEUR
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C'est le papy qui parle en connaissance  de cause ! pp

samuel

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Administrateur

Nous vivons l'époque de l'enfant roi.
De ce fait avec le temps il va y avoir des conséquences sur ses jeunes quand ils deviendront des adultes.

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